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femme - Page 4

  • Extrême Destrem...

    Y'en a, j'vous jure, ils balancent une connerie dès qu'ils ouvrent la bouche. L'UMP n'a pas de pot : Destrem est un député UMP. Quand Sarkozy avait prononcé son fameux discours à Dakar, j'avais trouvé assez mal venu et surtout confus de faire une leçon à tout un continent. L'homme noir, qu'est-ce que ça veut dire l'homme noir ? Ça ne veut rien dire du tout, évidemment : il y  a DES hommes noirs et des cultures en Afrique souvent très différentes les unes des autres. Bref, je n'épiloguerai pas. Je n'aime pas non plus la repentance dégoûlinante qui caractérise une partie des élites intellectuelles françaises à l'heure actuelle. L'Europe a pu jouer un rôle dans les malheurs de l'Afrique à une époque donnée, mais à l'heure actuelle, c'est l'Afrique elle-même qui est avant tout comptable de ses propres maux. Cela n'interdit pas, évidemment, pour autant aux Européens d'aider l'Afrique.

    Encore ne faudrait-il pas comme un certain Destrem, député UMP peu fûté de son état, juger qu'une femme en boubou est nécessairement sa femme de ménage (C'est la vision qu'il a de Ségolène Royal en boubou...). Cela témoigne d'une double connerie : la première envers les boubous et sans doute, plus largement, les Sénégalais, et la seconde, envers les femmes. Et quand c'est un homme qui porte un costume traditionnel, c'est quoi ? son éboueur ? Quel abruti, celui-là.

    D'ailleurs, s'il se renseignait un minimum, not'bon député, il apprendrait que c'est sur les femmes que s'appuient la plupart des ONG spécialisées dans le micro-crédit pour développer des programmes économiques. En effet, plusieurs organismes qui ont procédé des études séireuses (faut que je retrouve les références exactes) se sont rendus compte que la femme africaine avait généralement de grandes qualités de gestion et d'organisation des biens. Des qualités indispensables pour faire fructifier des investissements. Mais bon, pour Destrem, évidemment, toutes les femmes en boubou sont forcément des femmes de ménage, hein ?...

  • Les silences de l'Islam

    Je fais partie de ceux qui veulent encore croire que l'Islam est une religion capable de générer de l'humanisme. Pourtant, quand je considère les pratiques les plus violentes dans les pays les plus réactionnaires, je finis par me demander si l'Islam n'est pas damné. Damné parce que quand le crime le plus horrible est commis au nom de l'Islam il ne se trouve aucune voix au sein d'un ensemble de presqu'un milliard de fidèles pour le condamner.

    Que l'on juge donc en se rendant sur le blog d'Emmanuel Carré, Journalisme Total : Faute de pouvoir dominer l'Afghanistan, les Talibans ont réussi à s'installer durablement au Pakistan et y font régner leur loi. Emmanuelle Carré renvoie à une vidéo insoutenable qui se trouve sur le site du Guardian, en Angleterre. On y voit une adolescente (ce n'est même pas une femme) supplier d'être tuée plutôt que de continuer de recevoir les 37 coups de fouet auxquels elle est condamnée pour être sortie de son domicile accompagnée d'un autre homme que son mari. Et que dire de cette veuve de 75 ans qui devait recevoir 40 coups de fouet en Arabie Saoudite parce que deux hommes qui ne sont pas de sa famille se sont rendus chez elle : ils faisaient ses courses !!!

    Pourquoi n'entend-on aucune autorité de l'Islam condamner fermement de tels crimes ? Ce sont ces silences-là qui  rendent coupables aux yeux du monde entier tous les Musulmans.  Et pourtant, nul doute que nombre d'entre eux sont horrifiés par de telles horreurs. Mais alors, quand donc se lèvera-t-il au sein de cette communauté, une voix forte, puissante et reconnue qui enfin les dénoncera ? Comment ne pas méditer la dernière phrase d'Emmanuelle Carré en forme d'interrogation : qui ne dit mot consent ?

    Hélas, notre pauvre 21ème siècle est bien mal engagé avec des interprétations religieuses d'un autre rage : Catholiques qui excommunient la mère d'une fillette violée, Musulmans qui fouettent, lapident, pendent des femmes, mais l'horreur ne s'arrête pas à ces seules religions : en Inde, comme l'observe un commentateur d'Emmanuelle Carré sur Agora Vox, en Inde, dans un village reculé, deux jeunes gens ont été empalés pour avoir été amoureux l'un de l'autre tout en étant de deux castes différentes.

    On me rétorquera que ces crimes trouvent leur source d'abord dans des coutumes tribales issues du fond des âges : certes, mais les religieux se taisent. J'ai souvenir que le Coran rapporte que Muhamad pacifia La Mecque en un temps où elle était le siège de l'idolâtrie, du crime, du vice et des rapines en tout genre. Qu'est devenue cette mission civilisatrice inscrite pourtant dans le Coran ? On rapporte que la tribu dont était originaire Muhamad avait l'habitude d'enterrer les filles vivantes : ce fut le Coran qui mit fin à cette pratique épouvantable.Comme il est loin ce temps-là, puisqu'aujourd'hui, ce sont les Talibans qui enterrent les femmes vivantes et les lapident à coups de pierre...Il y eut un Muhamad pour s'élever contre de telles abominations, mais aujourd'hui, un musulman qui serait humaniste observerait avec dépit que plus aucune voix ne s'élève...

     

     

  • Viol légalisé ? Ouste, Karzaï !

    L'information a fait à peu près le tour de la Toile : en Afghanistan, on légalise le viol conjugal et la pédophilie institutionnelle. En effet, Hamid Karzaï, par démagogie et par couardise électorale, s'apprête à faire passer dans les textes une loi Hazâra qui interdit à une épouse de se refuser à son mari et qui permet à un père ou un grand-père de marier une fillette de 9 ans à un homme mûr.

    Quand je découvre ce genre d'informations, à vrai dire, je plonge dans un certain désarroi. Nous pouvons, sur nos blogs, toujours tempêter et faire du bruit, en réalité, l'impact sur le gouvernement afghan est à peu près nul. Là-bas, on est à 100 000 lieues d'Internet. Quant à nos gouvernements européens et occidentaux, je pense bien sûr qu'ils sont scandalisés et on ne peut les soupçonner de demeurer sans réactions.

    En réalité, je pense qu'il suffit, et que nous n'avons plus à soutenir ce pantin de Karzaï. Ma déception est à la mesure de l'immense espoir qu'il avait fait naître dans le monde. Je le voyais en homme intelligent et avisé, il était parvenu à convoquer une loyya Jirgâ, et puis finalement, je le découvre un politicien de la pire espèce. Son gouvernement est corrompu jusqu'à la moëlle et son autorité ne s'étend pas au-delà de Kaboul.

    Les Afghanes, les Afghans, nous-mêmes, je crois que nous n'en aurons jamais fini de pleurer la mort de Massoud. Quel homme, quel chef remarquable eût eu alors l'Afghanistan !

    Le pire, c'est que je ne vois pas quelle solution de remplacement à Karzaï en Afghanistan. L'avenir de ce pays est trouble.

    Je voudrais, à défaut, établir un parallèle. Si une loi semblable existe chez les Hazaras, c'est qu'on y considère les femmes comme moins que rien, des esclaves justes bonnes à satisfaire les pulsions sexuelles des mâles. Cela ne vous rappelle pas quelque chose ? Sale pute en Hazara, je crois que cela se dit "o-rel-san" ou quelque chose dans le genre...La liberté est un bien précieux, plus encore pour les femmes que les hommes, tant partout on la menace de l'en priver. L'Afghanistan, c'est le règne des "o-rel-san" qui ont crû et se sont multipliés. Voilà pourquoi il faut leur mener une lutte sans merci. Ce pauvre type serait sans doute très à son aise là-bas.

    Les Hazaras, en tant que chiites sont régulièrement en proie aux attaques des Talibans qui les considèrent comme des cibles prioritaires. Ce qui est fâcheux, c'est qu'au Pakistan (ils y sont aussi) les Hazaras ont généralement un bon niveau d'éducation. Il me semble, sur cette loi criminelle qu'il faudrait obtenir l'intervention d'un religieux ayant une autorité reconnue. Autre solution, demander une médiation de l'Iran.

    Aux dernières nouvelles, la loi semblait prendre le chemin d'amendements mélioratifs puisque l'âge du mariage avait été repoussé à 16 ans et que la femme pouvait donner des excuses légitimes pour refuser une relation sexuelle à son mari. Mais tout ce qui a été obtenu l'a été sous la pression des gouvernements occidentaux et de l'ONU. Karzaï n'y est pour rien. Ni son assemblée qui a voté ces saloperies sans sourciller.

    Karzaï est vraiment un minable : il achète la paix sociale aux Hazaras avec des concessions de m.... Il ferait mieux d'inscrire dans la loi la fin des discriminations envers les Hazaras (elles durent depuis près de 10 siècles). Bref, pour l'instant, ce type ne fait pas mieux que les Talibans. C'est à pleurer.

  • La liberté est une femme !

    Liberte.jpgComme on a pu le lire dans mes derniers billets, ces derniers jours, j'ai réagi vivement aux grouinements du citoyen Orelsan sur les femmes. Il se trouve qu'à mes yeux, s'en prendre à une femme, c'est attaquer la liberté. Il existe, en effet, un lien consubstantiel entre la condition féminine et la liberté. Les pays les plus libres sont ceux qui accordent le plus de droits aux femmes. Et les plus attardés ceux qui leur dénient toute forme de responsabilité.

    Particulièrement, les sociétés patriarcales me paraissent aux antipodes de la liberté ; en effet, ces sociétés-là voient femmes et enfants comme des propriétés des mâles. Ainsi quand j'apprends qu'un goret a massacré femme et enfants, je n'ai aucune pitié pour le goret (je suis plutôt d'avis de l'écorcher sur le champ, sort en principe dévolu aux gorets) et ne lui trouve aucune circonstance atténuante. En fait, bien au contraire, je lui trouve des circonstances aggravantes. Ôter la vie à son épouse (ou sa compagne) et aux enfants que l'on a eu, c'est croire qu'il s'agit de possessions, d'une propriété privée dont on a l'usufruit. Finalement, il n'y a guère de différences avec ce qu'implique l'esclavage.

    Je pense aussi aux enfants : en réalité, les enfants n'appartiennent pas aux parents. Les enfants ne sont pas seulement les enfants des parents. Ils sont aussi les enfants de la société tout entière. Les parents ne sont que ceux qui ont une responsabilité particulière vis-à-vis des enfants. Mais les enfants ne sont pas leur chose, et l'État a le droit, à mes yeux, parce qu'il incarne le corps social, d'exercer conjointement l'autorité sur les enfants. La mort d'une famille assassinée par un pourceau, ce n'est pas un drame, c'est une tuerie.

    Admettre qu'un pourceau puisse frapper une femme parce qu'elle serait à lui ouvre la voie à de tels crimes. Plus largement, les unions civiles ne devraient pas dépasser le cadre du droit et demeurer des contrats et rien que des contrats. Elles ne devraient ouvrir aucun droit de propriété sous quelque forme que ce soit. En réalité, les individus n'appartiennent qu'à eux-mêmes. Si la société et l'État peuvent les solliciter, ce n'est pas que l'État a des droits sur les individus mais que les individus ont une responsabilité sociale.

    La liberté n'a pas de religion parce qu'aucune religion n'a fait de la liberté une divinité (Libertas dans la religion romaine est davantage une allégorie qu'une divinité). Ce n'est guère étonnant si l'on considère le rapport de servitude que les religions établissent entre les êtres humains et les entités supérieures, d'une part, et entre les hommes et les femmes d'autre part.

    Je concluerai en disant que les authentiques libéraux sont plus que toute autre forme d'engagement politique sensibles à la condition féminine. Sur le fond, on ne peut pas être un apôtre de la mâle virilité et un véritable libéral.

    Je récuse, d'ailleurs, la sincérité des idéologies qui instrumentalisent le statut de la femme pour mieux servir leurs véritables objectifs. Ainsi, chez les gauchistes, on ne lutte pas pour les femmes parce qu'elles sont des femmes mais parce qu'on juge que le capitalisme exploite les femmes. On a bien compris que les gauchistes se foutent bien des femmes, en réalité, seul le combat contre le grand satan capitaliste ou contre le libéralisme leur importe. Je ne leur accorde pour cela aucune crédibilité. J'ai pourtant longtemps défilé le 08 mars avec pas mal d'associations (féministes ou non) gauchistes, quand j'étais plus jeune. J'avoue de cocasses souvenirs. Mes compagnes et compagnons de défilé ne parvenaient pas à admettre que j'étais de centre-droit. Cela les sciait complètement. Pour eux, on ne pouvait pas défendre la cause des femmes et être de droite, fût-ce au centre. Leur intoxication idéologique, à vrai dire, avait largement dépassé le seuil de non-retour.

    Dans la condition de la femme, c'est le sort même de la liberté qui se joue. L'équation est parfaite, parce que la liberté touche profondément le coeur de l'être humain, émane de son essence. Je renvoie à un autre article du 08 mars dernier, celui d'Alan Genestine, d'Alternative libérale, qui complète bien ma pensée. Il y rend un hommage appuyé à Madame de Staël, l'un des esprits les plus originaux du libéralisme.

  • Orelsan aux prises avec la blogosphère !

    Le rappeur Orelsan s'en tire à bon compte. Le printemps de Bourges a botté en touche , car le bleuglement (je n'ose parler de musique) "sale pute" ne faisait pas partie de la programmation. Le Printemps de Bourges a estimé qu'Orelsan était un artiste. Il le maintient donc dans sa programmation.

    Il faut dire qu'il en tient une couche, le rappeur. Oh, certes, il avait "retiré" sa "chanson". Il n'empêche qu'elle circule largement sur la Toile et contribue à son "succès" chez la racaille des cités. Chez les autres, il y a une mode qui consiste à s'identifier à la racaille, y compris au sein de la jeunesse aisée, pour se rassurer en se donnant des airs de voyous. Si les voyous n'étaient pas constamment glorifiés par les médias, mais traités comme il le convient, c'est à dire à coup de matraque et mis en prison, cette jeunesse-là serait certainement moins tentée d'imiter ses codes.

    Cela dit, j'ai pu constater avec un fort agacement que la misogynie n'était pas le privilège de nos cités de banlieues et de la racaille. Les réctions de mâles pourtant modérés que j'ai pu lire sur mon blog à la suite de mon premier article montre que cela ne les choquait pas plus que ça, "sales putes", "je vais t'avorter à l'opinel" et cetera...

    [EDIT] Et hop, grâce à Antoine qui commente ce billet, un autre extrait dans une autre chanson des éructations du demeuré. Cette fois, il s'agit de comparer les filles à des truies...(Courez, Courez)...

    Cherche pas, la mienne est plus grosse que la tienne,
    j'parle de la chienne que j'ai fait aboyer la veille,
    j'me rapelle plus d'sa téte, j'sais juste qu'elle était dégueulasse,
    j'ai mal au dos, j'ai dormi par terre, parce qu'elle prenait deux places,
    j'suis veilleur de nuit/ baiseur de truies

    [/EDIT]

    En tout cas, l'indignation s'est répandue sur la Toile, et le JT de TF1 l'a évoquée, sans compter de nombreux journaux. Seulement, voilà, ce n'est pas tout. Il se trouve que j'ai lu pas mal de  commentaires sur le blog le féminin l'emporte, là où j'avais trouvé initialement l'information, et j'ai appris qu'il existe une autre "chanson" dont le titre est "changement".

    Mais que les lecteurs du blog jugent sur pièces...

    «En boîte la CC circule, les pédés gesticulent,
    (...)
    Les mecs fashion sont plus pédés qu'la moyenne des phoques
    (...)
    Les mecs s'habillent comme des meufs et les meufs comme des chiennes
    Elles kiffent les mecs effeminés comme si elles étaient lesbiennes»

    Homophobe ? Ça y ressemble fort. Il faut dire aussi qu'il faut vraiment avoir l'esprit tordu pour inventer le mot "marie-trintigner" (J'aime pas la saint-valentin), en référence à Marie Trintignant. Je ne comprends pas que sa famille n'ait pas encore porté plainte. Elle devrait le faire. Peut-être faudrait-il l'en informer, d'ailleurs.

    Cela dit, la levée de boucliers parmi les blogs féminins et les quelques blogs masculins qui se sont sentis concernés n'aura pas été sans effet : le festival bruxellois "Nuits botaniques" a annulé son concert prévu le 12 mai. La direction des Francofolies à la Rochelle réfléchit sur son cas et envisage fortement d'en faire autant. Maigre consolation, mais consolation tout de même : nos indignations à tous et à toutes n'auront pas été complètement vaines.

    Ah, et un détail encore : la maison de production d'Orelsan, Wagram Music a laissé un commentaire sur le blog le féminin l'emporte (26 mars 17h35). Le voici :

    Bonjour,

    Suite aux différentes opinions récemment émises sur la chanson "Sale Pute" d'OrelSan et aux demandes et tentatives de déprogrammation d'OrelSan du Printemps de Bourges, l'artiste et son entourage souhaitent faire les précisions suivantes :

    Cette oeuvre de fiction a été créée dans des conditions très spécifiques relatives à une rupture sentimentale. Comme Orelsan le stipule dans l'introduction de sa chanson, ce texte met en scène un jeune homme qui, apprenant que sa petite amie l'a trompé, décide de noyer son chagrin et sa colère dans l'alcool. Sous influence, il se met alors derrière son ordinateur et écrit cette lettre en forme d'exutoire de la passion qui le dévore. Nous sommes alors exclusivement dans l'expression d'une pulsion que toute personne à qui ce type de mésaventure serait arrivé aurait pu être amené à ressentir dans ce genre de situation. En aucun cas ce texte n'est une lettre de menaces, une promesse de violence ou une apologie du passage à l'acte.

    Comme toute création artistique, aussi violente soit elle, cette narration ne peut et ne doit pas être sortie de son contexte.

    Conscient que cette chanson puisse heurter, OrelSan a décidé il y a quelques mois de ne pas la faire figurer dans son album ni dans ses concerts, ne souhaitant l'imposer à personne.

    Nous sommes désolés que ce texte ait pu choquer certaines personnes.

    En aucun cas OrelSan ne se pose en agresseur de la gent féminine.


    Cordialement,


    3ème Bureau / Wagram Music

    Cela dit, ce qui est insupportable, dans ce genre d'histoires, c'est de voir les pseudo-intellos à la c... prendre le relais et justifier Orelsan. Toujours sur le blog le féminin l'emporte (décidément une mine d'informations sur le sujet) on trouve un extrait de la chronique de Patrick Cohen interviewant Claude Askolovitch sur Europe 1. Askolovitch défendant Orelsan au nom de la liberté d'expression, c'est trop fort !

    C.A : Non on doit s’indigner mais l’indignation c’est banal, on doit agir contre la réalité des violences faites aux femmes, on peut aussi si l’on veut s’interroger sur le danger des mots et sur l’idée même d’une censure contre le machisme pourquoi pas ?
    Mais ce qui se passe autour d’Orelsan, c’est du lynchage bien pensant: ni Putes ni Soumises menace de boycotter le Printemps de Bourges si Orelsan n’est pas déprogrammé, les Francofolies de La Rochelle se demande s’il ne faut pas l’exclure, des journalistes vertueux s’indignent que d’autres journalistes mélomanes ont pu défendre ce chanteur que eux manifestement n’ont jamais écouté.
    Orelsan c’est un rappeur ironique de 25 ans, pas un tueur, il brosse le portrait des perdants de sa génération, il est triste et drôle avec les mots durs de son époque.
    On est en train d’en faire à tort le symbole même de la brutalité masculine, on a inventé un diable à abattre
    .

    Ben voyons...Askolovitch ferait bien de réfléchir avant de parler. Déclarer que c'est de la bien-pensance que de chanter les tortures et les violences que l'on peut faire aux femmes, c'est se f.... de la g.... des gens et surtout des femmes. Le bien-pensant, c'est Askolovitch qui braie avec les bobos et tout le star-system à la privation de liberté d'expression. Tiens, au fait, Askolovitch qui a jusqu'ici toujours réagi contre l'anti-sémitisme, continuerait-il à défendre la "liberté" d'Orelsan si on remplaçait "pute" par "juif", par exemple, et je me garde de trouver un équivalent plus violent, parce que ce qui correspond à pute pour une femme, c'est youpin pour un juif. Notez que je ne prise vraiment pas ce genre de comparaisons et que je conchie l'anti-sémitisme autant que le sexisme violent comme celui d'Orelsan. Et des dérapages anti-sémites, chez les rappeurs, il y en a pas mal aussi...

    S'il faut élargir un jour vraiment le sujet, il faudra bien évoquer de manière plus large la talibanisation d'une frange non-négligeable des banlieues. Violence, haine des femmes, haine des différences dans un premier temps. Haine du juif dans un second temps. Conversion à l'islamisme radical dans un troisième temps pour expier les "fautes" et donner un sens à la délinquance, tout cela sous l'oeil bienveillant d'imams ultra-radicaux et auto-proclamés (qui les a reconnus ? personne si ce ne sont des Madrasas à Lahore ou à Kandahar). Oui, il faudra élargir ce sujet, parce que ce mépris des femmes dans les cités des banlieues a une source, et cette source, elle a une origine dont il faudra bien finir par dire le nom...Il y a, hélas, toujours eu de la violence contre les femmes, plus encore, d'ailleurs, dans les pays latins (voir l'Espagne, par exemple) que dans les pays nordiques. Mais la violence qui s'exerce contre les femmes aujourd'hui dans les cités  en France et qui contamine lentement toutes les banlieues a une origine exogène. Cela aussi, il faudra le dire un jour.

  • Le Printemps de Bourges s'apprête à accueillir un salopard de la pire espèce...

    Il y a des choses qui méritent d'être relayées le plus largement possible. Je viens de lire l'information sur le blog "le féminin l'emporte".

    Le printemps de Bourges invite un connard de rappeur de merde dont l'idée géniale consiste à beugler toutes les violences qu'un mec fait subir à sa "meuf" parce qu'il l'a surpris avec un autre.

    Extrait :

    [...]
    J'déteste les petites putes genre Paris Hilton les meufs qui sucent des queues de la taille de celle de ''Lexington''
    T'es juste bonne à te faire péter le rectum même si tu disais des trucs intelligents t'aurais l'air conne
    J'te déteste j'veux que tu crèves lentement
    J'veux que tu tombes enceinte et que tu perdes l'enfant
    [...]
    On verra comment tu fais la belle avec une jambe cassée
    On verra comment tu suces quand j'te déboiterais la mâchoire
    T'es juste une truie tu mérites ta place à l'abattoir

    [...]

    Je t'emmènerai à l'hôtel je te ferai tourner dans ma villa romaine
    Tu suces pour du liquide tu te casses à marrée basse
    Pétasse tu mériterais seulement d'attraper le DAS
    Le seul liquide que je t'ai donné c'est mon sperme
    Si j'te casse un bras considère qu'on s'est quittés en bons termes

    [...]

    J'étais trop fidèle (sale pute)
    J'ai les nerfs en pelote (sale pute)
    J'vais te mettre en cloque (sale pute)
    Et t'avorter à l'opinel [...]

    Voilà le formulaire de contact des organisateurs du Printemps de Bourges pour les incendier. On regarde à qui on a affaire avant d'envoyer des invitations. C'est peut-être une infraction...Procédure à suivre...

    Ah, et puis quelques adresses supplémentaires, au cas où :

    >>> au Printemps de Bourges,
    courrier à Monsieur Daniel Colling, directeur du Printemps de Bourges, 22 rue Henri Sellier, 18000 Bourges ou par mail ici

    >>> copie à la Halde : 11 rue Saint Georges 75009 Paris ou par mail ici

    >>> copie à Mme Valérie Letard, Secrétaire d'État à la Solidarité, 55, rue Saint-Dominique 75007 Paris

    >>> copie à ECVF (Elu-es contre les violences faites aux femmes) - Tour Mantoue - 9, villa d’Este 75013 Paris ou par mail ecvf@ouvaton.org

    Et puis pour conclure, j'ai trouvé le nom de "l'artiste" et son blog. Clip ici. Silence radio du côté des médias. D'une certaine manière, ce n'est peut-être pas plus mal, car il faut éviter de faire de la pub à ce sale connard de rappeur de merde. Donc, ne relayez pas aux médias (aucune intérêt, hors de question de lui faire la moindre pub) mais seulement aux organisateurs et à la justice.

  • Église américaine : pédophilie au nord, viols au sud, ma lettre au Pape

    Ça commence à être de moins en moins brillant, l'Église catholique, en Amérique. Au nord, des prêtres pédophiles, au sud, on défend la cause du viol. Ben oui : à 9 ans, être violée, c'est normal. D'ailleurs, si on avorte parce qu'on a été violée et parce qu'on va mourir si on accouche, on est excommuniée. Mais si on viole une petite fille depuis l'âge de 6 ans, on est la bienvenue dans la grande communauté chrétienne de l'église catholique. A ce compte-là, mieux valait laisser les théologiens de la libération. Je les préfère aux porcs réactionnaires et hypocrites qui légitiment le viol.

    Bon, je crois que je vais devoir adapter ma dernière lettre au Pape. Elle va resservir sans grands changements sur le fond. Dom José Cardoso Sobrinho ne perd rien pour attendre.

    Caesar Borgia, hereticus dictus, Maximo Pontifici salutem dat,

    Quod erat optandum maxime, Sanctissime Pater, et quod unum ad invidiam tuae Curiae infamiamque uni cardinalis sedandam maxime pertinebat, id  humano consilio oblatum tibi summo Ecclesiae tempore videtur.Inveteravit enim iam opinio perniciosa Ecclesiae, tibique periculosa, quae non modo apud cahtolicas gentes, sed etiam apud exteras nationes, omnium sermone percrepuit:

    his iudiciis quae nunc sunt, perniciosum cardinalem, quamvis sit nocens, neminem posse damnari. Nunc, in ipso discrimine tuae auctoritatis justitiaeque, [reus] in iudicium adductus est Dom Josephus Cardosus Sobrinhus, homo sermonibus de puellis omnium iam opinione damnandus ! Huic ego causae, Maxime Pontifex, actor accessi, non ut augerem invidiam Ecclesiae, sed ut infamiae succurrerem. Adduxi enim hominem in quo reconciliare existimationem cardinalorum amissam, redire in gratiam cum genere humano, satis facere exteris nationibus, posses; adduxi labem atque perniciem Brasiliae. De quo si tu vere ac religiose iudicaveris, auctoritas ea, quae in tibi remanere debet, haerebit; sin istius ingens pernicies et infamia religionem veritatemque perfregerint, ego hoc tam adsequar, ut iudicium potius Ecclesiae, quam aut reus iudice, aut accusator reo, defuisse videatur.

    Quo usque tandem Josephus Cardosus Sobrinhus abuterit patienta nostra ? quam diu etiam furor iste suus puellas eludet? quem ad finem sese effrenata iactabit audacia? O tempora, o mores! Curia haec intellegit. Summus Pontifex videt; hic tamen discurrit. Immo vero etiam in Vaticano venit,  notat et designat oculis ad caedem unum quamque  puellarum ! Quomodo ? Nunc iam aperte feminarum generem universam petit solas et innocentes puellas [denique] ad exitium et vastitatem vocat : eas quae  contumeliam iniuriamque  acceperunt ex Ecclesia expellendas dixit !

    Jesum Christum testor in Evangelio secundo Lucam, XVIII, 15-17 :

    «Προσέφερον δὲ αὐτῷ παιδία ἵνα αὐτῶν  ἅπτηται: ἰδόντες δὲ οἱ μαθηταὶ  ἐπετίμων αὐτοῖς. ὁ δὲ Ἰης  προσεκαλεῖτο αὐτὰ λέγων, Ἄφετε  τὰ παιδία ἔρχεσθαι πρός με  καὶ μὴ κωλύσητε αὐτά, τῶν γὰρ  τοιούτων ἐστὶν ἡ βασιλεία τοῦ θεοῦ.  ἀμὴν γὰρ λέγω ὑμῖν, ὃς ἂν μὴ δέξηται τὴν βασιλείαν τοῦ Θῦ ὡς  παιδίον, οὐ μὴ εἰσέλθῃ εἰς αὐτήν.»

    Caesar Borgia, hereticus dictus, scribebat a.d. VII Idus Martias MMIX

    César Borgia dit l'hérétique te salue, ô Souverain Pontife,

    Ce qu'il y a de plus souhaitable, Très Saint Père, et qui seul peut faire cesser l'indignation envers ta Curie et le déshonneur d'un unique cardinal, cela t'est offert par une résolution humaine, dans une circonstance critique pour l'Église.

    En effet, une opinion négative de l'Église s'est enracinée, Très Saint Père, néfaste pour toi, et elle retentit dans les discours de tous, non seulement auprès des Catholiques mais aussi auprès des autres peuples : on dit que dans les jugements, aujourd'hui, aucun cardinal ne peut être condamné, quand bien même il serait coupable. Dans ce moment même qui est critique pour ton autorité et pour la justice, Dom José Cardoso Sobrinho est mis en accusation, un homme condamnable, de l'avis de tous, pour ses propos sur les jeunes filles.

    Dans cette histoire, Souverain Pontife, je suis l'accusateur, non pour accroître la haine envers l'Église mais pour la défendre d'une infâmie.

    Je t'amène en effet un homme contre lequel tu peux recouvrer l'honneur perdu des cardinaux, revenir en grâce auprès du genre humain et donner satisfaction aux nations étrangères. Je t'ai amené la souillure et la ruine du Brésil.

    Dans cette affaire, si tu rends un jugement juste et pieux,  cette autorité qui doit rester en toi, sera affermie ; si au contraire, l'immense perversité et l'infâmie de ce triste sire viennent à bout de la vérité et de la foi, j'aurai au moins montré que c'est le jugement qui a manqué à l'Église plutôt qu'un accusé  au juge ou un accusateur à l'accusé.

    Jusques à quand, enfin, Dom José Cardoso Sobrinho abusera-t-il de notre patience ? Combien de temps encore sa rage se jouera-t-elle des femmes ? Jusqu'où s'emportera son audace effrénée ? ô temps, ô moeurs ! La Curie comprend ces choses. Le Souverain Pontife les voit. Et pourtant, celui-là discourt...Et il vient même au Vatican, observe et désigne des yeux celles des fillettes dont il veut la perte ! Comment ? Il s'en prend désormais ouvertement à tout le genre féminin et  appelle au malheur et à la mort d'innocentes jeunes filles : il a dit que celles qui avaient subi les pires outrages devaient être bannies de l'Église catholique !

    J'en prends à témoin Jésus de Nazareth, dans l'Évangile selon Luc,  XVIII, 15-17

    «Or on portait vers lui des enfants, afin qu'il les touche; or (ce que) voyant les disciples les intimidaient. Or Jésus les appelait à lui disant: " laissez les petits enfants venir à moi et ne les empêchez pas; en effet, (à) de tels, est la royauté de Dieu!Amen, en effet je vous dis que quiconque n'accueillerait pas la royauté de Dieu comme un enfant, n'entrerait pas en elle.»

    César Borgia, dit l'hérétique, le 09 mars 2009

  • Femme du XXIème siècle

    Gouges.jpgAujourd'hui, c'est la journée de la femme. Pourquoi la journée de LA femme ? Chaque jour ne devrait-il pas être une journée pour chaque femme ? J'ai un point de vue pas forcément politique mais plutôt sociétal sur le positionnement des femmes dans la société. Je sais que des blogueuses se sont regroupées pour générer un plus gros blog afin de se faire davantage influentes, qu'un classement des blogueuses existe désormais, mais, de mon point de vue, c'est un peu la superficie des choses. Cela veut dire quoi un point de vue de femme sur l'actualité ? Quand bien même il y a des spécificités féminines, il y a en réalité autant de points de vue sur les choses qu'il y a d'individus.

    Je crois que c'est par l'Éducation que l'on peut changer les choses : dans les pays où les femmes sont les plus en danger, en leur permettant d'accéder à la connaissance. Par exemple, je salue une initiative comme celle de la Rose engagée et je la soutiens. Christelle a bien raison d'en faire la promotion. J'avais acheté le CD l'année passée. Je compte offrir une rose à...une femme cette semaine !

    Mais dans nos sociétés modernes, la meilleure manière de changer les choses, ce n'est pas de trépigner ni de faire un maximum de bruit comme on le voit çà et là, mais de modifier les choses en profondeur. Et, je pense, sur ce point, que les enseignants ont un rôle à jouer qu'ils ne jouent malheureusement pas.

    De mon point de vue, pour accroître la présence des femmes dans nos sociétés modernes, il ne sert à rien de ressasser inlassablement la même litanie dégoûlinante de bonne conscience sur les droits des femmes : ce qu'il faut, c'est pousser au maximum les femmes vers les cercles du pouvoir et les centres de décision. Il faut saluer, au PS, que Martine Aubry soit désormais la secrétaire générale et que Ségolène Royal ait été candidate lors des élections présidentielles.

    A l'école, par exemple, dans les collèges et les lycées, inciter les filles à se diriger vers les filières d'excellence, politiques, économiques et scientifiques : les maths sup, les prépas commerciales, science-po, les écoles d'ingénieur, bref, tout ce qui propulse vers le pouvoir. Leur suggérer de devenir chefs d'entreprise, directrices de cabinet, leur expliciter les avantages de la fonction.

    Il y a aussi une éducation sur l'éducation, elle-même à effectuer auprès des hommes (des mâles) : leur dire que leurs enfants ont besoin d'eux et que s'en occuper n'est pas spécifiquement dévolu aux femmes. Leur faire valoir que la réussite de leurs enfants passe par la qualité et si possible la quantité de leur investissement auprès de leurs enfants.

    Ne pas tolérer les appels aux crimes et les violences faites aux femmes, particulièrement les crimes sexuels, que nos sociétés modernes continuent de minimiser. Par exemple qu'un évêque justifie le viol. Ou que l'Université Al-Hazar, la plus prestigieuse institution théologique d'Égypte ne condamne pas clairement et définitivement l'excision.

    Enfin, continuer à développer les structures de garde (crèches, auxiliaires parentales, assistantes maternelles) afin que la famille ne soit plus un obstacle à la réussite professionnelle.

    Ah, et puis il y a une vieille revendication que je soutiens : la venue au Panthéon d'Olympe de Gouges. Non parce qu'elle serait l'ancêtre, la Déesse-Mère des féministes, cela ne m'intéresse en aucune manière, mais pour saluer l'humanisme, le courage et la libéralité extraordinaires de cette femme en avance sur son temps.

    Elle fut parmi les tous premiers, notamment, à comprendre où de sinistres individus comme Marat et Robespierre emmenaient la Révolution et la République naissante. Elle fut l'un des plus éminents représentants du courant girondin, dont personnellement je me réclame aujourd'hui. C'est enfin  une forte figure de l'humanisme de la fin du XVIIIème siècle, cet humanisme dont le MoDem veut la renaissance afin d'en faire un projet de société pour l'Europe toute entière.

     

  • L'évêque le plus ignoble du monde s'appelle Nicolas Lopez

    Je pense que l'Église Catholique devrait y réfléchir à deux fois avant de nommer un archevêque. Un archevêque est considéré comme docteur de la foi, nommé par le pape, et tient le rôle, auprès des fidèles, des apôtres dont il est le successeur. Son autorité morale est plus étendue que celle d'un évêque.

    Alors dans ces conditions, quand on entend l'imbécile et ultra-réactionnaire Nicolas Lopez, archevêque de Saint-Domingue déclarer que «les femmes qui arborent minijupes et décolletés sont responsables des agressions sexuelles qu'elles suscitent car elles s'habillent de manière à provoquer les hommes», on se dit qu'il y a des baffes qui se perdent (ce n'est pas Jésus de Nazareth qui proposait de tendre l'autre joue, à ce sujet ?). Pour moi qui suis profondément attaché à la liberté et corollairement à la responsabilité de chaque individu, un tel propos est inacceptable. Le pire, c'est que ce sinistre individu a tenu ces propos lors des rencontres de la famille à Mexico. Or, il se trouve que cette ville est en proie à une recrudescence de viols et de crimes sexuels atroces touchant précisément les femmes.

    Nicolas Lopez réussit l'exploit d'associer la sécheresse de coeur à l'irresponsabilité politique et sociale. Si le Diable existe, alors il est parvenu à s'infiltrer au sein de l'église catholique...Et quand je pense qu'il est cardinal...

    J'espère que les fidèles de l'église catholique vont au moins en appeler au Pape Benoît VI pour condamner cet inqualifiable appel à violer les femmes.

  • La Députée Socialiste de Paris et la minute de silence...

    J'aimerais que Danièle Hoffman-Rispal, Députée Socialiste, m'explique pourquoi , en ouverture de la session parlementaire, elle a appelé à respecter une minute de silence en l'honneur du Député Jean-Marie Demange. J'ai eu l'occasion d'écrire tout récemment ce que je pensais de cette sinistre affaire, et je juge très mal venu l'hommage des représentants de la nation au meurtrier (sans présomption de sa responsabilité pénale ou non) d'une femme innocente, battue avant d'être abattue, qui laisse deux enfants, l'un  de 13 ans, l'autre de 15 ans, désormais sans mère. Pas un mot pour cette malheureuse victime de la violence conjugale. A quelques jours de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, je n'ai pas de mot pour exprimer mon indignation devant cette minute de silence. Madame Hoffman-Rispal, je vous demande donc des comptes, et j'invite tous ceux qui se sentent concernés, à commencer par les Parisiens que vous représentez, à vous écrire afin que vous vous expliquiez sur votre initiative.