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femme - Page 2

  • Le directeur de prison doit payer très cher sa forfaiture

    Le directeur de la prison de la maison d'arrêt de Versailles va probablement tomber pour relations sexuelles illicites avec l'une de ses "pensionnaires". La presse semble avoir surtout retenu que la femme concernée est cette jeune fille qui a conduit Ilan Halimi a un sort atroce.

    De mon point de vue, ce n'est pas cela qui est important ; ce qui est grave, c'est qu'un individu en position de pouvoir abuse de sa situation contre des avantages matériels. De mon point de vue, la ligne rouge qui sépare cette conduite du viol n'est pas bien large.

    Je n'ai pas envie de voir mon pays glisser toujours plus vers une américanisation de ses peines : là-bas, il est courant de voir des détenues sous la coupe de matons et de directeurs corrompus.

    Ces abus doivent être punis avec la plus grande sévérité ; dans le cas inverse, c'est la porte ouverte à des abus de plus en plus graves.

    Peu importe que cette femme soit une vipère ou non : le métier d'un directeur de prison c'est de diriger une prison, et c'est tout. Il est censé prendre ses responsabilités et doit payer cash tout écart.

    Je peine à contenir une certaine exaspération quand je lis, d'après une source proche du dossier qu'elle a fait perdre la tête au gardien et au chef de prison concernés. 

    Ils sont responsables et comptables de leurs actes, et point à la ligne.

  • Fallait être correct avec Rachida.

    Le type qui a envoyé des mails graveleux et insistants à Rachida Dati, à la suite de son fameux lapsus, s'est fait arrêter manu militari au pied du lit, on le savait déjà. Son procès débute.

    Certains ont jugé l'intervention trop rigoureuse. Moi, je pense que c'est bien fait pour sa gueule. C'est toujours une facilité, quand il s'agit d'une femme, en politique, de faire des commentaires salaces. 

    Le gars a fait le lourd et le malin. Il s'est senti tout-puissant. Le comble, c'est qu'il continue à minimiser et renvoie l'histoire à une blague de potache. Une campagne contre le viol est en cours, j'en ai parlé en évoquant le sort des adolescentes. Cela commence avec ces comportements-là, que l'on ne s'y trompe pas.

    Je pense que contre les cons qui manquent de respect aux femmes, il faut taper dans le tas, et fort. Il n'y a que cela qui marche. Et moins l'individu reconnaît ses torts, plus fort il faut y aller au gnouf et à la matraque (je sais, je suis un maniaque de la répression).

    Rachida Dati était en droit de se sentir menacée par les tentatives d'intimidation arrogantes de ce gros lourd, déjà connu pour des faits de violence au demeurant. 

    Certains s'indignent de ce que Rachida Dati bénéficierait d'un traitement de faveur. Non, ils n'ont pas compris. Ce qui s'applique à Rachida Dati, c'est la procédure normale. Au lieu de beugler comme des veaux contre Rachida, ils feraient mieux de s'exciter un petit peu plus quand les procédures sont lentes pour les autres femmes.

    Bref, j'espère que le lourd va en prendre plein la gueule et que ce sera un exemple pour tous les autres.

  • Il faut protéger les adolescentes

    Une véritable campagne contre le viol démarre aujourd'hui. Malheureusement, dans ma vie, j'ai souvent eu l'occasion de croiser des femmes victimes au minimum d'agressions, parfois de viols. Je constate que les faits se produisent souvent à l'adolescence.

    Beaucoup d'adolescentes n'ont pas une appréhension très lucide des dangers qui peuvent les menacer, particulièrement celles qui cherchent une valorisation par les hommes.

    Ce sont des proies faciles et timides. Il y a une éducation nécessaire, et, je suis navré de devoir l'énoncer ainsi, un éveil à la méfiance non moins nécessaire. Même si je conçois que dans bien des familles, les relations avec les oncles et les cousins soient excellentes, ou encore avec des voisins, les chiffres sont là : 75000 femmes et jeunes filles violées dont 80% le sont par un proche.

    Il faut donc installer une distance respectueuse, pour le bien de tous, entre cousins/oncles/voisins et vos adolescentes, parents.

    A 15-16 ans, une jeune fille, en dépit de ses formes, n'est pas une adulte. C'est encore largement une enfant à plus d'un égard. On ne peut donc pas confier cet enfant à n'importe qui. Quand l'oncle est l'époux d'une soeur ou d'un frère, se rappeler qu'après tout, on ne sait pas vraiment qui il est. Et le cousin est un cousin, pas un frère. Et même s'il est un frère, il convient de demeurer vigilant.

    Le respect des femmes passe par la mise en place de limites très claires et très nettes dans l'enfance. Le corps de chacun n'appartient qu'à soi. Personne n'a le droit d'y toucher, sous quelque forme que ce soit, coup ou caresse, même s'il y a consentement puisque le consentement n'est pas éclairé tant que la majorité sexuelle (15 ans) n'est pas atteinte.

    C'est quelque chose qui doit être appris très tôt aux enfants, avec deux effets : a) les protéger b) les empêcher de devenir des agresseurs.

    Il faut associer à la prévention de la répression systématique ; systématique et infiniment plus implacable qu'elle ne l'est, y compris quand les viols sont le fait d'adolescents.

    Je suis outré par les compte-rendus de jugements et par la faiblesse des peines.

    S'il existe un quota incompressible de pervers que la crainte du châtiment n'effraiera jamais, il reste toute une fange que la peur de dizaines d'années de prison assurées peut amener à s'auto-censurer.

    C'est cette fange-là qu'il faut viser. 75000 femmes par an, nous sommes encore en-dessous de la réalité, et je ne parle même pas des enfants.

    Ce n'est pas seulement la honte qui doit changer de camp, en cas de viol, mais la peur. 2% des violeurs punis seulement, cela s'appelle de l'impunité. 10% des victimes qui portent plainte, c'est peut-être à mettre en relation avec cette impunité...

    VOUS AVEZ ÉTÉ VICTIME ?

    Pour être aidée, tout en gardant l'anonymat, vous pouvez appeler la permanence téléphonique : Viols Femmes Informations 0 800 05 95 95

    J'ajouterai une dernière chose. Il peut être pénible pour une femme de faire une démarche de visu dans un premier temps. Je suggère au gouvernement d'étendre au plan national et aux viols l'expérience de plaintes par internet développée dans les Yvelines.

    Une première plainte pourrait avoir lieu sur la Toile, puis un officier de police rentrer alors en contact avec la victime. Cela permettrait de lever en partie les lourdes hypothèques qui pèsent sur les a priori des victimes quand elles n'osent pas parler.

     

  • Les plus belle femmes de France...

    Les Samnites avaient une coutume qui, dans une petite république, et surtout dans la situation où était la leur, devait produire d'admirables effets. On assemblait tous les jeunes gens, et on les jugeait. Celui qui était déclaré le meilleur de tous prenait pour sa femme la fille qu'il voulait; celui qui avait les suffrages après lui choisissait encore; et ainsi de Suite. Il était admirable de ne regarder entre les biens des gar­çons que les belles qualités, et les services rendus à la patrie. Celui qui était le plus riche de ces sortes de biens choisissait une fille dans toute la nation. L'amour, la beauté, la chasteté, la vertu, la naissance, les richesses mêmes, tout cela était, pour ainsi dire, la dot de la vertu. Il serait difficile d'imaginer une récompense plus noble, plus grande, moins à charge à un petit État, plus capable d'agir sur l'un et l'autre sexe.

    (Esprit des lois, 1ère partie, livre VII, chapitre 16)

    Je suis souvent amené à déambuler dans les rues de Paris. Or, s'il est un arrondissement qui est un enchantement pour les yeux de l'homme (du mâle), c'est le 16ème arrondissement. Jeunes filles, jeunes femmes, femmes mûres, toutes belles et délicieuses...! Mon Dieu : mais comment donc une telle concentration d'aussi belles filles est-elle possible ?

    Il existe à mon avis une explication : on trouve dans le 16ème arrondissement de nombreuses familles d'individus riches de génération en génération. Parce que les hommes qui y vivent sont riches et puissants, ils ont pu choisir pour compagnes de belles femmes. Même s'ils étaient laids au départ, au fil du temps, les enfants et les enfants des enfants sont devenus beaux. Et comme les femmes, là-bas, ont les moyens de rehausser leur beauté naturelle avec tout ce que notre civilisation compte d'artifices, leur charme n'en est que plus éblouissant.

    Les hommes (qui ne m'intéressent guère si ce n'est qu'ils sont de fâcheux concurrents en ces lieux) ne dépareillent pas la marchandise. Souvent athlétiques et fils de beautés, ils sont séduisants et mes lectrices s'y retrouveraient certainement en lisant les lignes que j'écris.

    Je me fais parfois l'impression d'un Hérodote enquêtant en terre étrangère et méditant une nouvelle explication farfelue pour élucider quelque mystère d'une contrée lointaine et étonnante.

    Bref, si certains lieux sont à voir pour les monuments qu'ils recèlent, le 16ème l'est, lui, pour ses trésors vivants :-)

    P.S Je sais, parfois, j'écris vraiment ce qu'il me passe par la tête...

  • Une mère iranienne en danger !

    Je ne puis que relayer l'appel lu chez Alluvions en faveur de Sakineh Mohammadi Ashtiani. Cette belle femme de 43 ans est menacée de la mort la plus cruelle et la plus barbare en Iran : la lapidation. A ceux qui espéreraient que le régime des Mollah comporterait le moindre soupçon d'humanité, il leur faut déchanter. On a torturé cette femme pour la contraindre à avouer avoir eu des relations amoureuses avec un homme, plusieurs années après la mort de son mari. Je suis conscient de l'indigence de ma contribution, mais, comme bien des blogueurs du monde entier, je relaie l'appel de ses malheureux enfants pour tenter de sauver leur mère d'une mort atroce. Le combat ne devra pas s'arrêter là, car à défaut de la lapider, la "justice" iranienne envisage de la pendre.

    Voici donc ce qu'écrivent ses enfants au monde entier :

    Ne laissez pas notre cauchemar devenir une réalité. Opposez-vous haut et fort à la lapidation de notre mère! Aujourd’hui, nous demandons l’aide du monde entier. Depuis cinq ans, nous vivons dans la peur et l’horreur, privés de la présence réconfortante de notre mère. Le monde est-il assez cruel pour rester insensible à une telle tragédie?
    Nous sommes Fasride et Sajjad Mohammadi e Ashtiani, les enfants de Sakineh Mohammadi Ashtiani. Depuis notre tendre enfance, nous éprouvons une grande douleur, car nous savons que notre mère est emprisonnée en attendant de connaître son épouvantable sort. Le mot « lapidation » est tellement horrible pour nous que nous évitons de le prononcer. Nous disons plutôt que notre mère est en danger, qu’elle risque d’être tuée et qu’elle mérite l’aide de tous. 
    Maintenant que presque toutes les options ont échoué et que l’avocat de notre mère affirme que sa situation est très précaire, nous nous en remettons à vous, citoyens du monde, peu importe qui vous êtes et l’endroit où vous habitez. Nous nous en remettons à vous, peuples de l’Iran, à tous ceux et celles qui ont vécu l’enfer de perdre un être cher. 
    Aidez-nous à libérer notre mère!
    Nous désirons particulièrement joindre les Iraniens qui vivent à l’étranger.
    Aidez-nous à sortir de ce cauchemar. Sauvez notre mère. Vous ne pouvez imaginer la détresse qui nous accable à chaque instant de notre vie. Les mots ne suffisent pas à exprimer notre crainte…
    Aidez-nous à secourir notre mère. Écrivez aux autorités pour leur demander de la libérer. Dites-leur qu’il n’y a aucun plaignant et qu’elle n’a rien fait de mal. Notre mère ne mérite pas de mourir. Y a-t-il quelqu’un qui peut nous entendre et nous venir en aide?
    Fasride et Sajjad Mohammadi e Ashtiani

    Il existe une pétition que l'on peut signer : elle comprend plus de 160 000 signatures à l'heure actuelle.

  • Fadlallah, leader du Hezbollah mais homme droit et sensible

    J'avoue éprouver des sentiments contradictoires à propos de Mohamed Hussein Fadlallah, le leader spirituel du Hezbollah. D'un côté, je n'aime pas ce mouvement politique pour le tort qu'il cause au Liban, et également pour la haine farouche qu'il voue à Israël. Mais de l'autre, Fadlallah a été un grand chef spirituel, modéré voire progressiste dans le domaine sociétal.

    Il a condamné les attentats de septembre 2001, s'est opposé aux attentats suicide au sein de son mouvement, et fait preuve de beaucoup de courage sur la condition de la femme, récusant toute forme de domination masculine et réprouvant clairement les violences faites aux femmes en terre d'Islam ; plus que cela en fait : concédant aux femmes le droit de répondre à la violence physique par la violence physique ! On faillit s'en étouffer de rage à l'Université Al-Azar ! Dans une mise au point postérieure, il précise que le mariage n'est pas l'expression d'un droit de propriété de l'homme sur la femme mais d'un contrat dont les règles fondamentales sont fixées par un verset du Coran (d'abord une gestion financière commune d'un logis, si j'ai bien compris). Mieux encore : il avait édicté une fatwa en 2008 pour engager les Libanais à respecter les domestiques étrangères. Il a dit un jour qu'il avait été sauvé d'un attentat par la présence d'une femme qui insistait pour lui demander conseil. Il le leur a bien rendu...

    A côté de cela, l'homme est un grand poète, rompu à la rhétorique et aux exercices littéraires les plus fins, amateur expert de littérature.

    J'ai dit qu'il était le leader spirituel du Hezbollah, mais en fait il s'en défendait, et ce mouvement politique ne l'a jamais clairement admis. J'ai cru comprendre aussi qu'au fil du temps, il éprouvé de plus en plus d'agacement devant la main mise progressive de l'Iran sur le Hezbollah (Manifestement, il avait quelques difficultés avec le concept de Guide Suprême toujours en vigueur, d'ailleurs, au sein de la République islamique).

    Sa mort est assurément une grande perte pour l'Islam et pour les Shi'ites. In fine, si diplomatiquement, comme tous les cadres du Hezbollah, on peut juger son action catastrophique (la lutte armée à outrance contre Israël a eu un coût désastreux pour le Liban), humainement, il a joué un rôle majeur pour sa communauté.

  • La femme en version DNB (Brevet des collèges)

    Décidément, c'est marrant comme on ne se refait pas, dans notre société encore patriarcale, et ce, jusque dans ce temple de l'égalité que se veut l'Éducation Nationale. Il y avait mardi matin dans l'Académie de Versailles une épreuve de français du Brevet des Collèges. D'après mes informations, un texte de Colette dans lequel une mère se fâche avec son fils (un petit de quelques années) parce que ce dernier est venu lui annoncer que sa petite soeur s'était probablement noyée (en fait, elle avait disparu derrière un tas de sable). Mon objet n'est pas de faire l'analyse littéraire du texte (les Vrilles de la Vigne, en baie de somme), encore que cela serait certainement intéressant.

    Non, ce qui est édifiant, c'est le sujet de rédaction qui a été donné aux collégiens :

    «un peu plus tard, le père rejoint sa famille à la plage. Un dialogue s'engage entre les trois personnages : la mère explique à son époux ce qui vient de se passer ; Jojo proteste ; le père tente de les réconcilier. Écrivez le dialogue».

    Dans le texte, en fait, la mère lit un livre, et elle est surprise, évidemment, par l'interpellation de son petit. L'enfant, logique et naïf, voit dans la noyade la cause de la disparition de sa soeur. La mère, quant à elle, juge l'enfant sévèrement en raison son insensibilité apparente. Elle médite alors sur l'abîme qui sépare le jeune enfant, encore sauvage, de l'adulte, civilisé. C'est sommairement ce qu'il y a dans le texte.

    Je sais que l'on va me dire que je chipote, que je tire le sujet par les cheveux, mais tant pis : je dis ce que je pense. Lisons bien le sujet : que comprenons-nous ? que la mère crée le conflit et que le père apporte l'harmonie. Mieux, non seulement il apporte l'harmonie, mais en plus il arbitre le conflit.

    Il y a, à mon avis, une vision de la femme qui s'exprime dans le sujet. Et sur un texte intéressant comme celui-là, qui interroge sur la notion de responsabilité, qui permet vraisemblablement plusieurs niveaux de lecture, ça me scie que les huiles de l'Éducation Nationale n'aient trouvé comme matière à réflexion pour nos jeunes âmes que ce tissu de  banalités empreint d'idées préconçues.

    Je sais : le Diable vient se nicher jusque dans le détail...

  • Les femmes toujours aussi mal protégées

    Encore une femme battue et assassinée par son mari. A Bobigny, cette fois. Ces faits divers se multiplient. Mais ce qui me frappe, c'est que ces derniers temps, il y avait eu des plaintes déposées pour violences conjugales à chaque fois par les victimes.

    Je ne dirais jamais assez à quel point notre justice est déliquescente. Indépendamment de ses moyens notoirement insuffisants, elle donne toujours la prime au plus violent et ne protège jamais les victimes.

    Est-ce sorcier d'écarter d'office un mari violent ? Qu'est-ce qui empêche de la placer sous bracelet électronique, avec contrôle régulier au commissariat de police et coffrage au premier écart ?

    Non, j'ai la sale impression que simplement parce que ce ne sont jamais que des femmes battues, cela n'a pas d'importance et ce n'est pas une priorité si ce n'est pour faire du battage médiatique.

  • Moi j'aime bien Gloria Allred

    J'ai lu quelques articles de presse sur la nouvelle affaire  Polanski. Je suis frappé de la manière dont l'avocate de Charlotte Lewis, Gloria Allred, est présentée. On la représente en spécialiste de l'action judiciaire et de la procédure, experte en dommages et intérêts contre les célébrités. En réalité, Gloria Allred est une spécialiste du droit de la famille et des femmes. Partout où elle intervient, c'est là où des femmes qui semblent victimes, et elle ne défend pas que des people ou des victimes de people. Quand j'entends les Kouchner et Lang exprimer leur peine devant les "souffrances" de Polanski, les BHL traiter d'emblée Charlotte Lewis de menteuse, ou de simples commentateurs sur la Toile y voir une opportuniste vénale, j'ai juste envie de gerber.

    Est-ce qu'ils savent, tous ces bien-pensants, ce que c'est que la souffrance d'une femme rongée par la culpabilité après avoir subi un viol. Tiens, cela me rappelle un témoignage d'une amie beaucoup plus jeune que moi : elle m'a rapporté qu'à 15 ans, elle avait été agressée par le garçon avec lequel elle sortait. Pendant des années, elle s'était interrogée en s'imaginant que c'était sa faute si elle avait été agressée. J'invite à la lecture de l'excellent billet de Sandrine sur le blog A dire d'elles , tant elle me semble avoir fait de très pertinentes réflexions sur cette affaire.

    Non, ils sont bien plus soucieux des psychothérapies pour people, nos artistes et politiques engagés, ou encore des vices de procédure qui permettraient d'échapper à un juste châtiment.

    Je suis d'accord pour estimer que Polanski est un grand artiste. Et alors ? Céline écrivait très bien, il n'en aurait pas moins mérité la corde, à mes yeux. Brasillach était un helléniste et traducteur hors pair, riche écho de la poétesse Sapphô, mais c'est à bon droit qu'il a été fusillé à l'issue de la Seconde Guerre Mondiale. L'art ne doit pas constituer un échappatoire à la responsabilité pénale.

    L'impression ignoble que donne tout ce beau monde grouillant, c'est celle d'uns société fermée sur elle-même de gens qui se connaissent, se couvrent et se protègent.

    Ce que fait quelqu'un comme Gloria Allred, aux USA, c'est de taper un grand coup dans la fourmilière, notamment contre tous ces hommes du show-bizz et du sport, qui se croient autorisés à humilier et traiter mal les femmes qu'ils croisent. C'est d'une mahonnêteté insigne de la présenter comme la candidate des scandales.

  • Filles impudiques, faites trembler la Terre !

    Tiens, ça, je relaie ; je le tiens du Merle Moqueur : une étudiante américaine, Jennifer McCreight, a eu l'idée subtile et scientifique de tenter de vérifier si les théories de l'Hojatoleslam Kazem Sedighi, un dignitaire religieux de Téhéran, en Iran étaient valides (il dit que l'impudicité des femmes sont à l'origine des tremblements de terre !). Elle a donc suggéré donc procéder à un test en demandant aux femmes de toute la planète de découvrir cuisses et poitrines, même légèrement. Elle a enregistré une vidéo, mais les ânes qui ont monté la vidéo en question n'ont rien trouvé de mieux à faire que de placer le texte de son intervention juste au niveau de son décolleté. C'est malin ! Voilà une une tectonique des plaques qui m'intéresse au plus haut point, et comme une expérience n'a de valeur que lorsqu'on on peut en tirer une loi générale après répétition, à mon avis, un seul test n'est pas suffisant...