Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Périphérique à 50 km/h ? Entre lubie et folie

    Je suis atterré par la foultitude de bêtises que j'entends sur le périphérique. Anne Hidalgo, les Verts, mais les centristes aussi (!) rivalisent de propositions délirantes.
    Soyons très clairs : la fin des voies sur berge est un échec total. Pas la moindre diminution de pollution, le trafic ne s'est pas évaporé. Dans les rues de report, aux heures de pointe, la pollution a au contraire sévèrement augmenté.
    Une vitesse limitée à 50 km/h ? On sait que pour la plupart des véhicules, en-dessous de 60-70 km/h, le régime du moteur n'est pas optimal, il pollue davantage.
    Le pire, ce sont les démarrages et redémarrages que provoquent des feux, hors, je crois bien que c'est dans le projet ! 
    Je n'ai qu'un mot : débile !
    Par ailleurs, les experts le disent, une telle limitation serait totalement marginale. La seule manière de frapper un grand coup contre la pollution, ce serait de supprimer d'un coup toutes les automobiles thermique à l'intérieur de Paris. Et on sait très bien que ce n'est pas possible.
    La seule solution intelligente, qui ne sacrifie pas la liberté individuelle  de se déplacer d'un point à un autre qu'est l'automobile, c'est de continuer à favoriser l'émergence de véhicules non thermiques ou à hydrogène.
    Cela dit, dans ce second cas, attention à ne pas déplacer la pollution ailleurs même si on respirera mieux à Paris.
    La municipalité ferait mieux d'aider la RATP à dépolluer le métro, parce que ce que l'on y respire vaut apparemment bien le périphérique.