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violence

  • Il faut cesser de jouer aux bisounours avec les migrants récalcitrants aux droits des femmes

    Ce qui s'est passé en Allemagne m'a quand même scié. Une police débordée par des racailles nourries, logées et accueillies avec trop de bonté s'en prenant aux femmes européennes.

    Mais s'ils menaçaient la police et les femmes, fallait tirer, bon sang. Avec des Tasers si la police allemande en disposait, à balles réelles à défaut et en cas de danger.

    Ensuite, il faut cesser de faire le bisounours avec les réfugiés. Les familles (qui se tiennent tranquilles), on peut comprendre que c'est humain de les accueillir. Mais les hommes célibataires qui montrent la moindre marque d'irrespect pour les femmes, il faut les renvoyer illico presto chez eux, pays en guerre ou non. 

    Plus généralement, le respect des femmes dans les pays d'origine devrait être un marqueur pour tolérer ou non un migrant sur le sol européen. Un Égyptien, un Pakistanais, un Afghan, on peut avoir d'emblée un a priori et le soumettre à un interrogatoire serré sur ses convictions. Partout où la pratique religieuse justifie un traitement indigne avec les femmes, et cela vaut pour l'Islam partout où il est très réactionnaire, nous, Européens, sommes fondés à avoir des a priori. Je note que cela vaut aussi pour les pays d'Amérique du Sud où c'est l'Église catholique qui oppresse les femmes. Même tarif pour les Indiens bien que je ne voie pas clairement le rapport entre l'hindouisme et la misogynie.

    Il ne s'agit pas de jouer au gentil bwana éducateur mais de prévenir le migrant qu'au premier incident avec une femme, c'est dehors tout de suite et bien leur rappeler qu'eux, considèrent les Européennes comme des prostituées, mais que nous, les considérons comme des violeurs et agirons en conséquence.

    Plus généralement, dehors tous ceux qui causent des incidents et agressent sous quelque forme que ce soit. Il faut cesser de faire l'humaniste imbécile et ne tendre la main qu'aux méritants.

  • Témoignage d'un enseignant

    J'ai lu récemment dans un commentaire le témoignage d'un enseignant qui écrit sous le pseudonyme de John Keating. Je pense qu'il vaut vraiment d'être lu...

    Croire que le problème principal de l'école d'aujourd'hui c'est le rythme scolaire ou la date et la durée des vacances est tout bonnement hallucinant. Et pourquoi pas la couleur des salles, le vouvoiement des élèves l'uniforme et le tchador.

    On ne veut pas voir l'état catastrophique de l'école (Collège surtout) dont les missions sont tellement multiples qu'elles sont par avance vouées à l'échec. Le découragement, les dépressions, les suicides de nombreux profs (des chiffres vont bientôt sortir et France Telecom à côté c'est Bisounoursville) qui sont au front tous les jours avec des élèves odieux insultants menaçants méprisants et soutenus par des parents vindicatifs et fiers de leur médiocrité et de leur vulgarité histoire de donner l'exemple à leurs rejetons. Et nous obligés de comprendre, pardonner, excuser car ils sont jeunes et en construction; sinon on arrête le métier. De toute façon faut bien les garder jusqu'à 16 ans, mêmes les pires crapules soupçonnées de racket, vols et j'en passe. 

    Les rapports de force qui s'établissent dans certains quartiers avec la police ou les pompiers on les retrouve dans les classes; tout ce qui représente l'Etat et l'autorité est rejeté avec force. L'instruction est minimale pourtant c'est le coeur du métier
    L'échec est tellement immense qu'on en est réduit à accepter l'inacceptable pour un brin de paix sociale et se contenter du minimum c'est-à-dire qu'au moins dans la classe personne ne s'égorge ou se balance des compas dans la figure. Le prof devient un maton mais il est seul pour faire parfois face à des mutineries quand les exigences simple civisme sont trop élevées. La hiérarchie ferme les yeux fait semblant de ne pas voir et se décharge de toute responsabilité.

    Ce constat alarmant n'est certes pas le même partout loin de là et varie du tout au tout selon les filières, les villes, les régions, mais dans les établissements les pires on en est aux caméras de surveillances, on parque les élèves dans la cour pour éviter les dégradations des locaux, la police intervient de plus en plus souvent, des profs font régulièrement des mains courantes car menacés par des élèves ou des parents.

    Ah oui mais c'est vrai un prof peut rien dire parce qu'il a des vacances, qu'il travaille 3h par jour (entendu sur i-télé par un "expert")...pardon j'ai blasphémé. Et en plus le métier est une vocation donc il faut se la fermer sinon on avait qu'a en choisir un autre. Désolé. De toute façon si je vous dis que seulement 2 semaines de vacances nous sont payées vous ne me croiriez pas. Que dans mon cas je bosse tous les soirs après 22h, tous les WE entre 5 et 10h, pendant la moitié des vacances car l'autre moitié je tiens à la partager avec mes gosses.
    Mais pourquoi le métier de prof n'attire plus dit-on dans les salons parisiens bien-pensants ? Pourtant ils sont payés plus que le SMIC ils n'ont pas à se plaindre ces branleurs.
    Pourquoi je continue? Parce qu'enseigner c'est ce que je sais faire de mieux, parce que parfois on réussit qqch d'incroyable...on allume la flamme, on crée l'envie, la curiosité.
    Donc pour moi rester 1 ou 2 ou 3 semaines de plus ou de moins je m'en contrefout. La semaine de 4,5 ou 9 jours même et bien soit pourquoi pas mais ça ne changera rien.

    La société est gravement malade on a cru que l'école pourrait la soigner mais elle agonise de récupérer des blessés graves qui ne veulent pas guérir et d'être sans cesse accusée d'être la cause de la maladie.
    Vive le capitalisme, l'individualisme qu'il engendre et l'argent comme valeur première.

    Un prof furieux et réaliste mais qui résiste.

  • Mixité sociale, l'hypocrisie !

    Il y a des mots qui me provoquent des éruptions de boutons, comme certains de mes lecteurs n'ont certainement pas manqué de s'en apercevoir au fil de leurs lectures ici. La "mixité sociale" en fait partie.

    Je trouve de ce point de vue très éclairante la situation au siège d'Orange à Saint-Denis. Poussés, sans doute, par les possibilités de "développement" et de croissance, mais aussi par la perspective de se faire mousser à peu de frais en prenant leur part de "mixité sociale", les dirigeants d'Orange ont eu il y a quelques années la brillantissime idée de déplacer à Saint-Denis leur siège qui se trouvait avant dans le XIIIème arrondissement de Paris.

    Ainsi, les cadres qui travaillaient à Paris ont fait connaissance avec la racaille et la délinquance qui caractérisent le département le plus criminogène de France. Les agressions se multiplient, évidemment, et, du coup, les cadres locaux se font porter pâles, refusant de venir au siège et encore plus d'y garer leurs véhicules.

    Le bon sentiment dégoûlinant (particulièrement à gauche, mais il a contaminé la droite de longue date) s'imagine qu'il suffit de mélanger les gens pour créer de la mixité sociale, comme ils disent. Ça, c'est un truc de la gauche d'adorer le mélange, le brassage, le mixage, le multi et tutti quanti.

    Moi, ce que je dis, c'est que la mixité sociale, ça commence par un bon coup de matraque dans la gueule de la racaille.

    Commencez par sécuriser les quartiers qui craignent, n'ayez pas peur de taper et d'envoyer qui il faut  au gnouf le temps qu'il faut, et les entreprises pourront s'installer. 

    A défaut, adaptez au moins l'entreprise que vous implantez à la population locale : c'était particulièrement idiot de transplanter le siège à Saint-Denis. Il eût mieux valu créer un centre d'appel et réaliser des embauches sur place, plutôt que de trimballer les cadres sur toutes les lignes de métro et les routes du nord de Paris (ça fait de la circulation en plus !). Et même si le siège du XIIIème devenait étroit, eh bien il fallait faire appel à des architectes d'intérieurs, gens astucieux s'il en est pour aménager des espaces restreints, et les cadres d'Orange se seraient un peu serrés, et voilà...

    Mais non, à Orange qui est devenue experte en management de merde, on a encore voulu faire les beaux et complaire à la doxa ambiante. On a aussi calculé petit en espérant des économies, en s'installant à Saint-Denis (tiens, je vous parie que cela leur coûte plus cher que d'être resté à Paris). Résultat des courses, leur bâtiment flambant neuf va bientôt ressembler à un désert.

    Ben oui : vous savez ce qu'Orange conseille désormais à ses cadres ? De télétravailler à distance, et de se déplacer en petits groupes. MDR, comme on dit en langage SMS, ou encore LOL.

    On fait fort dans la téléphonie : devinez qui compte faire la même chose ? SFR, à partir de 2013. Ce qui est comique, ce sont les déclarations ronflantes, toujours dans le concept évidemment, des architectes du projet : Jean-Paul Viguier, le concepteur de la chose, voit sa future horreur comme la métaphore d'un arbre. 

    Zarma, nardenmoken, les fils de p... on va leur dépouiller leur arbre de tous ses fruits dès qu'ils vont mettre les pieds dans le hall de la nouvelle cage d'escalier : z'y va les bolos* !

    NDLR : bolos signifie en langage de la racaille "bouffon", "valet" ou encore "personne d'apparence faible et sans dépense que l'on peut facilement dépouiller ou gruger".

  • La violence et les extra-punitifs...

    Dans ma prime jeunesse, je me suis piqué de psychologie, et me suis montré lecteur assidu des Mucchielli père et fils (Alex et Roger). J'ai notamment parcouru avec attention les réactions de défense dans les relations inter-personnelles. Je me souviens notamment de la classification qu'il en faisait selon les caractères des individus. Il distinguait l'impunitif (les malheurs ne sont la faute de personne mais de l'enchaînement des circonstances), l'intro-punitif (c'est ma faute si la centrale nucléaire de Fukushima a volé en éclats) et l'extra-punitif (salauds de profs qui ne savent pas gérer les situations de conflits avec les gentils apprenants).

    Manager, gérer, se former, c'est la grande mode par les temps qui courent. La violence s'accentue à l'école ? Il faut former les profs, ils ne savent pas la gérer. On lance des pavés sur les CRS dans les cités ? Situation de conflit classique avec de gentils jeunes gens qui cherchent simplement à attirer l'attention de la société. Licencié et au chômage suite à délocalisation ? On va vous former pour apprendre à chercher un emploi.

    On a dit du XIXème siècle qu'il était hystérique et du XXème qu'il était névrotique. On pourra dire du XXIème siècle qu'il aura été pervers. On y cultive le bon sentiment, et on y fait de la compassion (surtout quand elle ne coûte rien) l'alpha et l'oméga de toutes choses alors même que notre société devient impitoyable pour les perdants, sur lesquels nous jetons un voile pudique.

    Les associations vertes fleurissent, on évoque la protection des animaux dans le temps même où l'on a industrialisé à grande échelle leur massacre et où espèce sur espèce s'éteignent.

    De grandes marches pour protester contre la violence et les incendies de commissariats, de logements sociaux, d'écoles maternelles, ce crèches, même ? Les briquets qui sont brandis dans les défilés sont ceux-là mêmes qui ont enflammé mèches et bidons d'essence, comme l'observait avec acuité Xavier Darcos il y a une dizaine d'années.

    On porte sur les fonds baptismaux l'enfance ? On conspue (à juste titre) les pédophiles ? Mais pendant ce temps, on organise les défilés de beauté pour enfants, et la mode prévoit pour de toutes jeunes filles des vêtements que des femmes honorables évitent de porter. Côté garçons, c'est la racaille et la mode racaille qui sont portées aux nuées ; le blouson noir autrefois, le rappeur aujourd'hui, le fumeur de joint, le présentateur qui s'en met plein les poches et cetera...

    Les coachs, les invitations à cueillir le jour, les idéologies de développement personnel fleurissent, et dans le même temps, les conditions de travail se sont dégradées au point que nous sommes beaucoup plus proches de la misère de la condition ouvrière du XIXème siècle que nous le pensons. Pour les précaires, c'est "marche ou crève" et il n'y a pas d'autre issue.

    Le grand marché de Noël nourrit les consciences et les charity-business de toutes sortes au moment même où les enfants chinois et nord-coréens se crèvent la carcasse à l'alimenter pour nous.

    On cultive, enfin, le culte du gratuit, le souci de n'avoir aucun effort à faire, et pour la jeunesse, le slogan "citoyen" remplace l'initiative et l'esprit d'entreprise qui sont muselés par tous les moyens.

    L'honneur, le courage, la générosité, la courtoisie sont des valeurs révolues sauf s'ils servent à mener de grands shows télévisés à grand renfort de tapage médiatique.

    Bref, nous baignons dans une société dont l'hypocrisie atteint des sommets.

    Ils sont bien peu aujourd'hui à se tourner vers un modèle de développement humain dont l'individu est le coeur. C'est le chemin emprunté manifestement par Thierry Crouzet dans sa Tune dans le caniveau, qui en dépit des reliquats idéologiques qui marquent sa narration, n'en considère pas moins que ce n'est qu'en se changeant que l'on peut changer le monde. C'est aussi une idée qui est relativement présente dans toutes les associations qui promeuvent le développement durable, comme les Amis de la Terre, par exemple, ou encore dans le programme politique du MoDem dont le préambule annonce la volonté de libérer l'individu et son esprit d'initiative.

    Toutefois, des trois (rares) contre-exemples cités, Thierry Crouzet est le seul à engager autant la responsabilité des individus qu'il n'invite à leur libération.

    Elles sont loin les sagesses pratiques des écoles de l'Antiquité, épicurisme, stoïcisme, pythagorisme, qui faisait de l'être humain et sa capacité à se modifier (ou au contraire à demeurer égal) la pierre angulaire du chemin vers le bonheur.

  • Apprends à gérer le pain dans la gueule et le coup de schlasse dans le bide...

    Pas mieux que Sylvie Tassin, militante MoDem de la Loire-Atlantique. Contre le violence scolaire, l'institution ne propose plus que des soins palliatifs comme si l'école était un malade dont elle refusait de soigner l'affection de longue durée.

    L'idée géniale qui agite les formateurs et spécialistes en sciences ès éducation, depuis deux ou trois ans, c'est de proposer des formations aux enseignants pour leur apprendre à «gérer les conflits».

    Notre école se meurt de sa démagogie comme un mauvais cholestérol, prélude à l'arrêt cardiaque final après en avoir bouché toutes les artères.

    C'est le règne de la périphrase, de l'euphémisme et de la litote. Le jargon a remplacé partout la nuance et le propos incisif. Sos Éducation exagère à peine lorsqu'il se moque des pédagogues qui noient les agressions les plus dures dans l'appellation d'origine incontrôlée "conflit socio-cognitif".

    L'exemple de la Suède cité par Sylvie Tassin est édifiant : cultissime objet d'admiration des pédagogolâtres gaulois, elle dispense depuis peu, avec l'école de police, une formation alliant cours de droit et...techniques d'auto-défense !!! Oui, vous avez bien lu, amis lecteurs, des cours d'auto-défense dispensés par la police.

    Je jugerais fort plaisant que les pédagogolâtres qui tiennent depuis trop longtemps la formation et les rouages de l'Éducation Nationale proposent aux enseignants des cours de karaté, kung-fu, savate, boxe thaï, et, allez, soyons fous : des tournois d'ultimate fighting !

    C'est comique le réveil de la Suède : à partir du mois de juillet, il va y avoir des sanctions disciplinaires contre les fauteurs de trouble. Ah. Avant, il n'y en avait pas, alors ?

    20% des enseignants suédois se rendent sur leur lieu de travail avec la peur au ventre. Je suis convaincu que la proportion est comparable en France, simplement, cela ne se fait pas de le dire...

  • Meurtre barbare sur l'A13, le syndrôme

    Révulsant, la lecture des sociologues de salon lorsqu'ils justifient la violence dans les cités. Ils trouvent toujours à l'origine des exactions de la racaille des causes sociales. La société est toujours trop sécuritaire. Il faut l'entendre Laurent Muchielli, expliquant que les habitants de Villiers le Bel sont victimes de la politique sécuritaire. Non, en fait, c'est mieux de leur laisser le champ libre, bien sûr.

    Ce qui me frappe, dans le crime qui s'est produit sur l'A13, c'est que ce sont, une fois de plus, des voyous issus des cités. En la circonstance, les Mureaux. Toujours des crapules connues pour des faits de violence. Et toujours de la racaille dehors. Tout comme le délinquant relâché immédiatement par les CRS à Belleville. Tout comme les agresseurs du Parc Astérix.

    Seul un rapport d'autorité peut avoir raison de la délinquance. Seule la répression systématique peut représenter une véritable barrière à son développement.

    Le fossé va se creuser, une fois de plus, entre des bien-pensants, des élites, des journalistes qui vont hurler au loup, nique la police, aux causes sociales de la criminalité sans admettre une bonne fois pour toutes que  le lumpen et le prolétariat, ce n'est pas la même chose.

    Un père de famille tabassé à mort par de la vermine, parce que ce n'est pas autre chose que de la vermine. Sous les yeux de la famille, de la mère,de l'épouse, frappées elles aussi.

    Il faut un grand procès, des condamnations très lourdes, de toute la bande. Une fois encore, aucun d'entre eux ne doit s'en tirer indemne. La présence, en la circonstance, ne peut être qualifiée de passive, quand bien même certains membres n'auraient pas porté de coups. C'est le règne de la terreur. Le niveau le plus inférieur de la civilisation. Et que l'on ne parle pas de barbares, en réalité, la barbarie n'est qu'une vue de l'esprit en termes historiques. Les peuples ont toujours eu des lois. Les peuples sont politiques, policés au sens où l'entend Aristote. Il existe, malheureusement, des individus qui veulent s'abolir des lois qui valent pour tous, qui veulent faire des autres des untermeschen qui doivent baisser les yeux et se taire devant eux. Pas de pitié, pas de compassion, mais les châtiments les plus stricts et sévères pour ceux-là.

    La vermine ne veut tolérer aucune autorité. Il faut lui démontrer que l'autorité est la plus forte, que la loi positive l'emporte sur celle de la jungle, et que la limite prochaine de leur espace vital sera, je l'espère, les barreaux d'une prison.

  • Formation, le mot magique...

    Tiens, encore un truc qui m'agace : j'ai remarqué, dès que l'on aborde un sujet qui fâche, à l'école ou dans la police, on invoque toujours la formation. Par exemple, Châtel explique que face à la violence, il suffit de mieux former les profs. En fait, c'est simple : on va leur apprendre à ne pas énerver les professeurs en ne répondant pas quand ils sont insultés, en s'exerçant à éviter les jets d'objets et cetera...Encore du flan et du bla bla. Châtel se moque doublement du monde : il parle de formation alors que son ministère vient de la sabrer en profondeur en envoyant des mômes complètement débutants devant des classes déchaînées (dans certains endroits). Il ferait mieux de proposer une distribution d'anti-dépresseurs, tiens...

    Même mécanisme dans la police : au moindre incident, on reparle de formation, jamais des effectifs. Ce que je comprends des propositions de Luc Châtel, c'est qu'il est surtout fermement décidé à ne rien faire. Quant à ses équipes mobiles de sécurité, elles me font rire : je ne vois pas ce qu'elles apportent en plus ou en moins à la sécurité des établissements scolaires. Ce n'est pas d'opérations coupde poing, chères à l'omniprésident qu'a besoin l'école, mais d'une présence continue et de choix sur la durée, tout l'inverse de la pratique du pouvoir.

    Le privilégié a eu la flemme d'écrire un billet sur le sujet, mais il signale tout de même une tribune du Monde. Intéressante, évidemment, mais elle se limite à un constat assez largement répandu désormais.

  • Violence scolaire, 75% des Français adhèrent à la proposition de François Bayrou !

    Il y a quelque chose qui m'échappe. Partout on parle de violence scolaire, à juste titre, d'ailleurs, car elle s'accroît. Luc Châtel convoque des états généraux. Le gouvernement envisage d'augmenter le nombre de patrouilles mobiles de sécurité, tandis que la gauche appelle à accroître les moyens (parfois à raison, au demeurant) ou au moins à revenir sur ceux qui ont été supprimés.

    Ce qui m'étonne, c'est que dans toutes les solutions évoquées pour parer à la violence, jamais ne vient sur le tapis celle que François Bayrou a proposé de longue date. Elle dérange ou quoi ? Le climat de violence, c'est le fait de 20 à 40 individus par établissement, c'est nettement établi. François Bayrou propose (d'ailleurs, qu'est-ce qu'il attend pour communiquer, puisqu'on en parle ?) depuis longtemps de retirer les élèves à problèmes des établissements scolaires et de les placer dans des structures à moyens éducatifs spécifiques. C'est pourtant très simple à faire ! Et en plus un sondage tout récent montre que 75% des Français sont favorables à la proposition de François Bayrou ! Ils sont même 78% à gauche et 90% à droite à penser que le fonctionnement des collèges et lycées s'en trouverait grandement amélioré. Mieux, ils sont encore 80% à droite et plus des deux tiers à gauche à juger que le placement en établissement adapté profiterait à son public spécifique.

    C'est tout de même très étonnant, alors que la violence scolaire fait l'actualité, que quasiment personne, ni média ni politique, n'ait commenté ce sondage qui date pourtant du 02 avril dernier, donc tout récent. C'est parce que l'idée qui recueille le plus d'assentiment est une idée de Bayrou et que cela dérange ? Bref, quand une idée est bonne, j'aimerais bien qu'elle soit un minimum considérée ! Bon, je me répète, mais ce n'est pas grave, martelons, martelons, il finira bien par en rester quelque chose...

    La violence s’aggrave à l’école comme dans l’ensemble de la société. Je pense qu’il faut dire des choses simples. Les élèves violents n’ont pas leur place dans les établissements scolaires. On ne peut pas se contenter, comme c’est le cas actuellement, de les réinscrire dans d’autres établissements. Toute violence doit être fermement sanctionnée par une exclusion. Il faut mettre en place une scolarisation particulière pour les élèves violents, qui représentent à peine entre 1 et 3 % des effectifs. Une scolarisation qui implique non seulement des enseignants, mais aussi des éducateurs. J’ai toujours plaidé pour une sanctuarisation de l’école. Cela passe par des décisions qui protègent les élèves contre toute forme de violence et qui les protège parfois contre eux-mêmes. Je souhaite que l’on cesse de faire tourner les élèves les plus déstabilisés de collège en collège comme si cela résolvait le problème.

    François Bayrou, le 04 février 2010

    Pas mieux...

  • Violences scolaires, Châtel ferait mieux d'écouter Bayrou !

    Ce qui m'énerve, c'est la manière dont le gouvernement et particulièrement Châtel jouent l'étonnement chaque fois que des actes de violence graves se produisent dans les établissements scolaires. Les voilà à bomber le torse et à nous promettre force présences policières dans les collèges et les lycées, alors même qu'ils réduisent les effectifs de police.

    La solution, elle est simple, et Bayrou la prône depuis longtemps, il vient de la réitérer aujourd'hui :

    La violence s’aggrave à l’école comme dans l’ensemble de la société. Je pense qu’il faut dire des choses simples. Les élèves violents n’ont pas leur place dans les établissements scolaires. On ne peut pas se contenter, comme c’est le cas actuellement, de les réinscrire dans d’autres établissements. Toute violence doit être fermement sanctionnée par une exclusion. Il faut mettre en place une scolarisation particulière pour les élèves violents, qui représentent à peine entre 1 et 3 % des effectifs. Une scolarisation qui implique non seulement des enseignants, mais aussi des éducateurs. J’ai toujours plaidé pour une sanctuarisation de l’école. Cela passe par des décisions qui protègent les élèves contre toute forme de violence et qui les protège parfois contre eux-mêmes. Je souhaite que l’on cesse de faire tourner les élèves les plus déstabilisés de collège en collège comme si cela résolvait le problème.

    Voilà c'est très simple, mais aucun gouvernement n'a les c..... de le faire, c'est tout. Tiens  je vais souffler une idée au MoDem île de France, sur la partie éducation de son programme : et s'il reprenait tout simplement cette idée de Bayrou en s'engageant à dégager des fonds pour  établir quelques centres fermés dans chaque département ? Ça ne figure dans aucun programme, et ça aurait de la gueule, au moins !

  • Société protectrice des Dindons

    Le dernier billet de Laurent a attiré mon attention : c'est une histoire de dindons. Notez, ça tombe bien, thanksgiving est encore tout proche...Il relate l'histoire d'un gamin qui a tué un dindon d'un caillou dans la tête. A vrai dire, la réaction de la narratrice, la mère du gamin en question, m'a exaspéré : elle transforme en exploit ce qui n'est, en réalité, un acte de cruauté gratuit. Laurent est partisan de ne pas culpabiliser l'enfant (11 ans) qui s'en est pris au dindon. Ce n'est pas mon avis. Je pense, au contraire, que l'acte mérite une sanction exemplaire. La mère est vraiment une abrutie : les voisins avaient réagi comme il convenait en enguirlandant le "sauvageon". Et la voilà qui transforme la brutalité gratuite en haut fait d'armes et exploit de chasse ! En fait, à lire sa réaction, je vois tout à fait pourquoi son fiston a balancé la caillasse dans la tête du volatile : comme la mère tombe en pamoison devant les faits et gestes de son petit chéri, évidemment, il n'a pas de limites.

    Pour ma part, j'estime que donner la mort pour le plaisir à un animal, c'est une limite importante et un acte grave. Heureusement, il y a eu des réactions, et, à défaut de celles de sa mère, l'enfant aura au moins appris qu'on ne peut pas jouer avec la vie d'un être pour s'amuser. Quant à invoquer le nombre de dindons, entendons-nous : si c'est la mère qui a donné comme consigne à l'enfant de chasser les dindons à coups de cailloux, l'acte de l'enfant est moins inquiétant, mais, dans ce cas, c'est elle qui doit assumer les conséquences de ses actes. S'il y a trop de dindons dans la ville, c'est aux pouvoirs publics d'intervenir, pas à un particulier, et certainement pas via un enfant.