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Violences scolaires, Châtel ferait mieux d'écouter Bayrou !

Ce qui m'énerve, c'est la manière dont le gouvernement et particulièrement Châtel jouent l'étonnement chaque fois que des actes de violence graves se produisent dans les établissements scolaires. Les voilà à bomber le torse et à nous promettre force présences policières dans les collèges et les lycées, alors même qu'ils réduisent les effectifs de police.

La solution, elle est simple, et Bayrou la prône depuis longtemps, il vient de la réitérer aujourd'hui :

La violence s’aggrave à l’école comme dans l’ensemble de la société. Je pense qu’il faut dire des choses simples. Les élèves violents n’ont pas leur place dans les établissements scolaires. On ne peut pas se contenter, comme c’est le cas actuellement, de les réinscrire dans d’autres établissements. Toute violence doit être fermement sanctionnée par une exclusion. Il faut mettre en place une scolarisation particulière pour les élèves violents, qui représentent à peine entre 1 et 3 % des effectifs. Une scolarisation qui implique non seulement des enseignants, mais aussi des éducateurs. J’ai toujours plaidé pour une sanctuarisation de l’école. Cela passe par des décisions qui protègent les élèves contre toute forme de violence et qui les protège parfois contre eux-mêmes. Je souhaite que l’on cesse de faire tourner les élèves les plus déstabilisés de collège en collège comme si cela résolvait le problème.

Voilà c'est très simple, mais aucun gouvernement n'a les c..... de le faire, c'est tout. Tiens  je vais souffler une idée au MoDem île de France, sur la partie éducation de son programme : et s'il reprenait tout simplement cette idée de Bayrou en s'engageant à dégager des fonds pour  établir quelques centres fermés dans chaque département ? Ça ne figure dans aucun programme, et ça aurait de la gueule, au moins !

Commentaires

  • @L' hérétique,
    Effectivement dans certains cas, pas d'autres solutions.
    Cependant, je sais de part mes investissements dans les établissements scolaires de mes enfants qu'il existe quelques solutions pour récupérer les "égarés".

  • Ce ne serait effectivement pas inninteressant, mais gardez vous de l'angelisme car les élèves violents sont de moins en moins nombreux. Certains sont élevés dans une idéologie violente si vous voyez ce que je veux dire. Lutter contre la violence passe aussi par une politique résolument anti communautariste car les violences sont de plus en plus communautaires. Enfin une fois de plus François Bayrou fait preuve de courage politique. Bravo
    Vous parlez peu d'Europe sur votre blog, c'est pas plus mal, les censtristes doivent se défaire du dogme fédéraliste si ils veulent s'imposer.
    Cordialement

  • Bonjour Adrien
    Sur l'Europe, je crois vraiment que nous sommes aux antipodes.

  • Bien d'accord, tu ne parles que des effectifs de police, ajoute les effectifs des enseignants. Les policiers n'ont rien à faire à l'école, elle doit se suffire à elle même, il faut simplement qu'on lui en donne les moyens et les moyens passent comme tu le dis par l'exclusion définitive. Il en est de même du dopage des sportifs, un sportif pris en cas de dopage, écope de quelques mois de suspension et c'est tout juste s'il n'est pas considéré comme une victime. Que l'on radie à vie tous les sportifs dopés et il y en aura beaucoup moins. A l'école, la violence et l'insolence sont devenus un sport pour quelques uns mettons les définitivement hors d'état de nuire et pour leur plus grand bien dirigeons les vers des structures adaptées. Tu ajoute a cela l'interdiction de faire passer en classe supérieure un élève qui n'en a pas le niveau et tu retrouves une école digne de ce nom.

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