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  • Mixité sociale, l'hypocrisie !

    Il y a des mots qui me provoquent des éruptions de boutons, comme certains de mes lecteurs n'ont certainement pas manqué de s'en apercevoir au fil de leurs lectures ici. La "mixité sociale" en fait partie.

    Je trouve de ce point de vue très éclairante la situation au siège d'Orange à Saint-Denis. Poussés, sans doute, par les possibilités de "développement" et de croissance, mais aussi par la perspective de se faire mousser à peu de frais en prenant leur part de "mixité sociale", les dirigeants d'Orange ont eu il y a quelques années la brillantissime idée de déplacer à Saint-Denis leur siège qui se trouvait avant dans le XIIIème arrondissement de Paris.

    Ainsi, les cadres qui travaillaient à Paris ont fait connaissance avec la racaille et la délinquance qui caractérisent le département le plus criminogène de France. Les agressions se multiplient, évidemment, et, du coup, les cadres locaux se font porter pâles, refusant de venir au siège et encore plus d'y garer leurs véhicules.

    Le bon sentiment dégoûlinant (particulièrement à gauche, mais il a contaminé la droite de longue date) s'imagine qu'il suffit de mélanger les gens pour créer de la mixité sociale, comme ils disent. Ça, c'est un truc de la gauche d'adorer le mélange, le brassage, le mixage, le multi et tutti quanti.

    Moi, ce que je dis, c'est que la mixité sociale, ça commence par un bon coup de matraque dans la gueule de la racaille.

    Commencez par sécuriser les quartiers qui craignent, n'ayez pas peur de taper et d'envoyer qui il faut  au gnouf le temps qu'il faut, et les entreprises pourront s'installer. 

    A défaut, adaptez au moins l'entreprise que vous implantez à la population locale : c'était particulièrement idiot de transplanter le siège à Saint-Denis. Il eût mieux valu créer un centre d'appel et réaliser des embauches sur place, plutôt que de trimballer les cadres sur toutes les lignes de métro et les routes du nord de Paris (ça fait de la circulation en plus !). Et même si le siège du XIIIème devenait étroit, eh bien il fallait faire appel à des architectes d'intérieurs, gens astucieux s'il en est pour aménager des espaces restreints, et les cadres d'Orange se seraient un peu serrés, et voilà...

    Mais non, à Orange qui est devenue experte en management de merde, on a encore voulu faire les beaux et complaire à la doxa ambiante. On a aussi calculé petit en espérant des économies, en s'installant à Saint-Denis (tiens, je vous parie que cela leur coûte plus cher que d'être resté à Paris). Résultat des courses, leur bâtiment flambant neuf va bientôt ressembler à un désert.

    Ben oui : vous savez ce qu'Orange conseille désormais à ses cadres ? De télétravailler à distance, et de se déplacer en petits groupes. MDR, comme on dit en langage SMS, ou encore LOL.

    On fait fort dans la téléphonie : devinez qui compte faire la même chose ? SFR, à partir de 2013. Ce qui est comique, ce sont les déclarations ronflantes, toujours dans le concept évidemment, des architectes du projet : Jean-Paul Viguier, le concepteur de la chose, voit sa future horreur comme la métaphore d'un arbre. 

    Zarma, nardenmoken, les fils de p... on va leur dépouiller leur arbre de tous ses fruits dès qu'ils vont mettre les pieds dans le hall de la nouvelle cage d'escalier : z'y va les bolos* !

    NDLR : bolos signifie en langage de la racaille "bouffon", "valet" ou encore "personne d'apparence faible et sans dépense que l'on peut facilement dépouiller ou gruger".

  • Orange, explosion des prix !

    J'ai un forfait orange 4 heures ajustables à 8 heures. Ce forfait date d'un temps révolu où l'on pouvait obtenir de telles conditions pour 45 euros par mois. En envisageant aujourd'hui de réajuster cette option, je me suis rendu compte qu'elle n'existait plus, et qu'à la place, on trouvait une série de forfaits coûtant en moyenne plus de 20 euros de plus pour le même service : origami star 4 heures, par exemple, c'est 65 euros !Et encore. J'en profite pour regarder le coût d'une option Internet Max sur mon forfait actuel. Ça alors : l'an dernier, à la même date, c'était 5 euros par mois. Aujourd'hui, c'est 12 euros par mois ! 120% d'augmentation sur le coût de l'option !!! Même ainsi, cela me revient moins cher que le forfait origami Star. Ah, j'ai parlé de 65 euros, mais pour un engagement de 24 mois. Pour 12 mois, c'est 71 euros. Pour une offre quasi-similaire l'année passée, mon forfait + internet me revenaient à 50 euros. Cette année avec Origami Star, j'en aurais pour 71 euros soit plus de 40% d'augmentation. Qui a dit qu'il n'y avait pas d'inflation ? En appliquant simplement les tarifs des options à mon forfait qui est toujours valide, j'en suis tout de même à un peu plus de 20% d'augmentation en un an pour à peu près le même service.

    Chez Orange, ce ne sont pas les prix mais les consommateurs que l'on casse...

    Chez SFR on trouve moins cher, mais la couverture de SFR est très inférieure à celle d'Orange, à ce que j'ai pu constater et le coût à la minute hors forfait plus élevé, me semble-t-il. J'ai trouvé ce forfait qui ressemble au mien. Mais il est moins souple.

    Bref, il ne fait pas bon prendre un nouvel abonnement par les temps qui courent...

  • Orange, i-phone et liberté contractuelle

    Tiens, je reviens de visiter le blog de LOmiG, Expression Libre, parce qu'un de ses billets m'a interpelé : il estime qu'il relève de la liberté contractuelle d'une société ou d'une entreprise que de pouvoir, pour Orange, commercialiser à ses conditions l'i-phone.

    Or, le Conseil de la Concurrence a condamné Orange. Je me suis demandé pourquoi, après avoir lu le billet de LOmiG, et je suis allé voir en lien, l'arrêt de ce conseil. Eh bien je ne suis pas d'accord avec lui : je pense en effet qu'Orange ne respecte pas une concurrence libre et non faussée, non pas parce qu'il est le seul à distribuer l'i-phone, mais parce l'acheteur d'un i-phone est contraint de prendre un abonnement Orange. Toutes proportions gardées, on a le même problème avec Microsoft quand il s'arrange pour qu'un ordinateur ne puisse qu'accueillir Windows. Comme le fait valoir Bouygues, il y a peu d'opérateurs, et donc, le choix d'Apple ajoute une rigidité sur le marché des mobiles. Apple vend un téléphone, pas un téléphone et un abonnement Orange. Finalement, c'est le droit communautaire de l'Europe (on revient toujours à cette concurrence libre et non faussée qui a tant été décriée en 2005 avec le TCE, et qui pourtant, nous protège tellement !) qui est appliqué dans cette histoire.

  • Paris : accord MoDem-PS plus qu'incertain

    Un accord entre le MoDem et le PS à Paris me paraît s'éloigner pour une raison très simple : Bertrand Delanoë désire être majoritaire à lui seul, et à défaut, disposer d'alliés inconditionnels. Or, il sait très bien que le MoDem se comportera de manière indépendante au Conseil de Paris, qu'il tient absolument à blinder pour se mettre à l'abri de toute mise en minorité.

    Rien ne fera renoncer Marielle de Sarnez, et la plupart des têtes de liste MoDem à leur liberté. Chacun ira donc sans doute de son côté, et, passé le dimanche 09 mars, on verra souvent trois couleurs distribuer des tracts.

    La seule alternative, ce serait que le MoDem fasse un score tellement important, qu'il devienne alors incontourable pour Bertrand Delanoë. Ce dernier n'aurait alors plus le choix, et serait contraint d'accepter les conditions du MoDem, qui, sur le fond, se résument en un mot : Liberté

    Le MoDem veut demeurer libre de voter en son âme et conscience sur les sujets qui intéressent les Parisiens, et non se retrouver contraint à suivre une logique partisane. 

  • L'origine de Noël

    9a27ada99ad898825c91e6340956dce2.jpgLe saviez-vous ? Noël que l'on assimime généralement à la naissance de Jésus de Nazareth n'a en fait absolument aucun rapport avec cet évènement. En réalité, Noël vient du breton, no'il ; no'il signifie le nouveau soleil en breton. J'ai longtemps cru que le mot venait directement du grec ancien car on y trouve les deux mots néo (νέος), contracté souvent en no et helios (ἥλιος) dans lesquels on reconnaît bien no et el.

    En fait, le breton et le grec ancien étant deux langues indo-européennes, leur source est commune, d'où une parenté si apparente. 

    J'imagine bien la terreur des primitifs quand il constatait que petit à petit, le soleil se faisait de moins en moins présent : peut-être s'imaginaient-ils que le soleil allait disparaître à jamais, alors ils se carraient tous au coin d'un feu, bien serrés les uns contre les autres, rêvant de jours meilleurs. Et puis, un jour, paf, ils s'apercevaient que le soleil les avait accompagnés plus longuement, et un espoir renaissait. C'était un nouveau soleil qui ressuscitait de ses cendres encore incandescentes.  Alors ils faisaient la fête, parce qu'avec le temps, ils cesseraient de crever de froid, et les plantes se remettraient à pousser, même si cela allait prendre du temps. Et voilà. On fête ça encore de nos jours...

    Magnifique, ce soleil incandescent, non ? Sa belle couleur orange ne vous rappelle-t-elle pas quelque chose, à ce sujet :-) Allez, je vous donne un indice : il y a un rapport avec la politique...