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  • Orange, explosion des prix !

    J'ai un forfait orange 4 heures ajustables à 8 heures. Ce forfait date d'un temps révolu où l'on pouvait obtenir de telles conditions pour 45 euros par mois. En envisageant aujourd'hui de réajuster cette option, je me suis rendu compte qu'elle n'existait plus, et qu'à la place, on trouvait une série de forfaits coûtant en moyenne plus de 20 euros de plus pour le même service : origami star 4 heures, par exemple, c'est 65 euros !Et encore. J'en profite pour regarder le coût d'une option Internet Max sur mon forfait actuel. Ça alors : l'an dernier, à la même date, c'était 5 euros par mois. Aujourd'hui, c'est 12 euros par mois ! 120% d'augmentation sur le coût de l'option !!! Même ainsi, cela me revient moins cher que le forfait origami Star. Ah, j'ai parlé de 65 euros, mais pour un engagement de 24 mois. Pour 12 mois, c'est 71 euros. Pour une offre quasi-similaire l'année passée, mon forfait + internet me revenaient à 50 euros. Cette année avec Origami Star, j'en aurais pour 71 euros soit plus de 40% d'augmentation. Qui a dit qu'il n'y avait pas d'inflation ? En appliquant simplement les tarifs des options à mon forfait qui est toujours valide, j'en suis tout de même à un peu plus de 20% d'augmentation en un an pour à peu près le même service.

    Chez Orange, ce ne sont pas les prix mais les consommateurs que l'on casse...

    Chez SFR on trouve moins cher, mais la couverture de SFR est très inférieure à celle d'Orange, à ce que j'ai pu constater et le coût à la minute hors forfait plus élevé, me semble-t-il. J'ai trouvé ce forfait qui ressemble au mien. Mais il est moins souple.

    Bref, il ne fait pas bon prendre un nouvel abonnement par les temps qui courent...

  • Médecins libéraux, affichez vos tarifs !

    Dans la plupart des commerces et services, les prix sont affichés : commerces de détail, artisans (du moins une partie, l'autre devrait en faire autant !) hôpitaux, banques, écoles privées, et cetera.

    Mais les médecins libéraux , spécialistes inclus, s'exonèrent quasiment tous de cette obligation. Je trouve très désagréable de devoir demander à chaque médecin quand on appelle ses tarifs et ne pas pouvoir faire autrement, sinon, que de tenter à l'aveugle.

    Dans certains quartiers, les dépassements de tarifs atteignent des montants faramineux : 60 à 100 euros pour certains pédiatres, autant pour des ORL, 40 à 50 euros pour des généralistes, 150 euros pour un SOS pédiatre un dimanche dans les 7ème et   16ème arrondissement de Paris, par exemple. Pour 5 à 10 minutes de consultation la plupart du temps !

    Dans les quartiers misérables, il ne reste presque plus de professions médicales, soit en raison de l'insécurité prégnante, soit en raison de la multiplicité des CMU, mais dans les quartiers riches, il existe aussi des foyers très modestes qui sont assommés littéralement par les tarifs monstrueux des médecins des beaux quartiers.

    Ce serait une opération de salubrité publique pour les porte-feuilles de mettre en place une règle contraignant les champions du dépassement d'honoraires à afficher leurs tarifs, et sur leur porte, et sur internet via un site centralisant leurs coordonnées professionnelles.

  • Indice des prix : faites vos jeux !

    Heureuse initiative de l'INSEE : afin de permettre à chacun de déterminer SA réalité de la hausse des prix, l'Institut national de la statistique et des études économiques a construit un simulateur personnalisable.

    On peut lire ainsi en introduction, le commentaire suivant : 

    L'indice des prix à la consommation est une moyenne des indices élémentaires des prix de 1 000 familles de produits suivis tous les mois. Cette moyenne tient compte du poids de chaque famille de produits dans la consommation des ménages. Comme l'indice des prix à la consommation mesure l'évolution des prix d'un ensemble de biens et services représentant la consommation de l'ensemble des ménages, les poids utilisés correspondent à la structure de consommation moyenne.

    Mais le consommateur « moyen » n'existe pas. Chaque ménage a sa propre structure de consommation, qui diffère plus ou moins de la structure générale : le loyer absorbe une part plus importante du budget des ménages locataires, les dépenses de santé pèsent en général plus lourd dans celui des personnes âgées et les dépenses de tabac dépendent de la présence de fumeurs dans le ménage.

    La hausse des prix à laquelle vous êtes personnellement confronté dépend donc de ce que vous achetez : si vous consommez beaucoup d'un produit dont le prix augmente plus que la moyenne, votre « inflation individuelle » sera plus élevée que l'inflation moyenne.

     Judicieuses remarques. J'invite donc les lecteurs de cet article à faire leur propre simulation sur le site de l'INSEE. Par ailleurs, on pourra compléter sa réflexion par la lecture de l'excellente note de l'AB Galiani du 15 juillet dernier sur le blog d'Alain Lambert.