J'ai lu le billet d'Affichage Libre sur Baupin et j'avoue ne pas avoir grand chose à ajouter. Je suis d'accord à chaque étape de l'article. Baupin est un gros dégueulasse, un fumier malhonnête qui ne mérite aucune forme de compassion. Un pervers qui tente de dissimuler ses actes vicieux derrière une prétendue liberté de mœurs. Bref, ta gueule Baupin.
J'ai lu sur ce sujet deux très mauvais billets qui m'ont à peu près autant agacé l'un que l'autre. Il y a d'abord celui de Didier Goux qui a l'air de considérer que la drague lourde est une liberté. Ben non Didier : votre exemple est l'archétype de ce qui mérite un bon coup de batte de baseball dans la gueule. Les « Eh, M'dame, je peux t'offrir un café ? – Non, merci, c'est gentil, mais je suis pressée… – Allez, M'dame, juste un petit café : ça vous engage à rien ! »ça me file déjà de l'urticaire et quelqu'un parlerait comme ça à ma fille alors que je suis à proximité il prendrait un fort risque de se manger un gros coup de poing dans la gueule. Ça me fait pas mal penser à la racaille que l'on trouve à interpeller les femmes avec un vernis de fausse galanterie "hé M'dame, z'êtes trop bonne" et qui conclut par "ta gueule salope" quand la fille qui passe se risque à avoir un regard outré. C'est la même culture et je suis de ceux qui pensent qu'elle doit être sévèrement réprimée.
A la base, Didier Goux critiquait un article de Crêpe Georgette. Il a tout faux, cela va de soi, mais cela ne dédouane pas pour autant la Crêpe en question de sa malhonnêteté idéologique. Tout tient dans le passage suivant et il ne m'a pas fait rire du tout :
L'agression sexuelle est, dans l'esprit de beaucoup, ce qu'est une agression physique, un acte forcément violent, impliquant des poings ou un couteau, qui se passe davantage sur un parvis de cathédrale allemande que dans le salon feutré d'un parti politique. L'agression sexuelle du racisé pauvre contre la drague lourde du chefaillon de parti politique.
On a compris que conformément à l'idéologie gauchiste bien-pensante, il y a le bon violeur, le nord-africain et le mauvais violeur, l'homme européen. Alors remettons les choses à leur place. Baupin est un fumier mais les étrangers qui ont agressé les femmes et les filles d'Allemagne sont moins que des porcs. Ce n'est pas la peine de chercher à excuser leur misogynie largement culturelle et de faire croire qu'on en fait autant en Europe. C'est faux. C'est un mensonge. Le monde arabo-musulman est en crise depuis un moment déjà et son rapport à la femme est maladif et malsain. La faute à tous les imbéciles patentés qui par anti-colonialisme ont joué avec le feu dans tous ses pays-là en réhabilitant l'Islam au nom de la culture nationale et en faisant à chaque fois de cette religion une religion d'État là où il aurait fallu prendre ses distances et la laisser à sa place, c'est à dire dans la sphère privée.
Ce qui est vrai en revanche, c'est que toute religion instrumentalisée aboutit au mépris des femmes. Que l'on juge de ce qu'il se produit au Mexique ou en Inde pour comprendre que l'Islam n'est pas le mal universel.
Mais on en est pas là dans le billet de Georgette. On en est à la minable justification sociologique, de celles qui me hérissent à force d'en avoir entendu les litanies sans discontinuer depuis plus de trente ans.
Bref, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, au final.
Moi, je crois à la répression. Je pense qu'elle n'est qu'une question de volonté politique, que l'opinion est prête à l'accepter, même dans des pays arriérés dans ce domaine comme l'Inde ou peut-être même l'Égypte. Pendez les violeurs systématiquement, faites en sorte que leurs jugements soient courts et leur peine exécutées rapidement. Attrapez-les et n'épargnez aucun d'eux. Faites des agressions sous toutes leurs formes contre les femmes ce qu'elles sont vraiment : des crimes. Que le "salope !" du salopard lui vaille toujours de la prison, et autant à tout complice qui acquiescerait et vous verrez alors si les agressions contre les femmes ne reculent pas. Associez à cela une éducation solide dans laquelle sera inscrite dans le marbre la liberté des femmes, et je ne parle pas des imbéciles ABCD de l'égalité des idéologues gauchistes, et vous verrez alors si la misogynie et son cortège d'horreurs ne reculera pas sur tous les fronts.
La question reste la suivante : qui osera, qui aura la volonté politique de le faire ?