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cruauté

  • Société protectrice des Dindons

    Le dernier billet de Laurent a attiré mon attention : c'est une histoire de dindons. Notez, ça tombe bien, thanksgiving est encore tout proche...Il relate l'histoire d'un gamin qui a tué un dindon d'un caillou dans la tête. A vrai dire, la réaction de la narratrice, la mère du gamin en question, m'a exaspéré : elle transforme en exploit ce qui n'est, en réalité, un acte de cruauté gratuit. Laurent est partisan de ne pas culpabiliser l'enfant (11 ans) qui s'en est pris au dindon. Ce n'est pas mon avis. Je pense, au contraire, que l'acte mérite une sanction exemplaire. La mère est vraiment une abrutie : les voisins avaient réagi comme il convenait en enguirlandant le "sauvageon". Et la voilà qui transforme la brutalité gratuite en haut fait d'armes et exploit de chasse ! En fait, à lire sa réaction, je vois tout à fait pourquoi son fiston a balancé la caillasse dans la tête du volatile : comme la mère tombe en pamoison devant les faits et gestes de son petit chéri, évidemment, il n'a pas de limites.

    Pour ma part, j'estime que donner la mort pour le plaisir à un animal, c'est une limite importante et un acte grave. Heureusement, il y a eu des réactions, et, à défaut de celles de sa mère, l'enfant aura au moins appris qu'on ne peut pas jouer avec la vie d'un être pour s'amuser. Quant à invoquer le nombre de dindons, entendons-nous : si c'est la mère qui a donné comme consigne à l'enfant de chasser les dindons à coups de cailloux, l'acte de l'enfant est moins inquiétant, mais, dans ce cas, c'est elle qui doit assumer les conséquences de ses actes. S'il y a trop de dindons dans la ville, c'est aux pouvoirs publics d'intervenir, pas à un particulier, et certainement pas via un enfant.