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Insolite - Page 21

  • Société protectrice des Dindons

    Le dernier billet de Laurent a attiré mon attention : c'est une histoire de dindons. Notez, ça tombe bien, thanksgiving est encore tout proche...Il relate l'histoire d'un gamin qui a tué un dindon d'un caillou dans la tête. A vrai dire, la réaction de la narratrice, la mère du gamin en question, m'a exaspéré : elle transforme en exploit ce qui n'est, en réalité, un acte de cruauté gratuit. Laurent est partisan de ne pas culpabiliser l'enfant (11 ans) qui s'en est pris au dindon. Ce n'est pas mon avis. Je pense, au contraire, que l'acte mérite une sanction exemplaire. La mère est vraiment une abrutie : les voisins avaient réagi comme il convenait en enguirlandant le "sauvageon". Et la voilà qui transforme la brutalité gratuite en haut fait d'armes et exploit de chasse ! En fait, à lire sa réaction, je vois tout à fait pourquoi son fiston a balancé la caillasse dans la tête du volatile : comme la mère tombe en pamoison devant les faits et gestes de son petit chéri, évidemment, il n'a pas de limites.

    Pour ma part, j'estime que donner la mort pour le plaisir à un animal, c'est une limite importante et un acte grave. Heureusement, il y a eu des réactions, et, à défaut de celles de sa mère, l'enfant aura au moins appris qu'on ne peut pas jouer avec la vie d'un être pour s'amuser. Quant à invoquer le nombre de dindons, entendons-nous : si c'est la mère qui a donné comme consigne à l'enfant de chasser les dindons à coups de cailloux, l'acte de l'enfant est moins inquiétant, mais, dans ce cas, c'est elle qui doit assumer les conséquences de ses actes. S'il y a trop de dindons dans la ville, c'est aux pouvoirs publics d'intervenir, pas à un particulier, et certainement pas via un enfant.

  • Épitaphe pour une grippe A

    tombe.jpgJe consultais mon courrier, hier, désespérant d'obtenir le précieux bon qui me permettra de me mettre à l'abri du virus h1n1. Et puis je me suis pris à rêvasser en songeant à quelques réactions lues récemment sur mon blog à propos de la grippe A et de son vaccin.

    Et je me suis projeté en mars prochain, dans un cimetière, à tenter de rédiger une épitaphe pour Alfred le complotiste. Là voilà :

    Ci-gît Alfred, décédé en mars 2010 de la grippe A,

    pour avoir écouté ses amis complotistes.

    Alf aimait jouer avec la Faucheuse :

    convaincu de l'inanité de l'obligation vaccinale,

    il avait contracté le tétanos puis de la coqueluche,

    deux années avant sa mort, faute d'avoir été vacciné

    mais les hasards de la vie lui avaient évité une issue fatale.

    Cette fois, la Faucheuse ne l'a pas épargné.

    Alf s'imaginait que la Grippe A était une gripette ;

    il n'avait cure de l'avis des spécialistes,

    et pensait que les grands laboratoires pharmaceutiques étaient

    tous des salauds de capitalistes et d'exploiteurs du peuple.

    D'ailleurs, il s'apprêtait à publier des documents confidentiels

    attestant que les services secrets d'au moins 197 pays de l'ONU sur 198

    avaient comploté pour éliminer ceux qui résistaient à l'obligation vaccinale.

    Pauvre Alfred : il n'a pas survécu, lui. C'était un abruti de complotiste,

    mais on l'aimait bien quand même, notre Alf.

    Ç'aura été son dernier complot.

     

     

  • Sans le latin, sans le latin, l'école nous emmerde...

    La chanson de Brassens, sans le latin, sans le latin, la messe nous emmerde, m'a toujours fait rigoler. J'ai fait à ce sujet une trouvaille improbable sur la Toile :un blog d'un sociologue dont l'objet d'étude est le latin, et ce, dès la première année de d'étude de cette langue. On y trouve des choses surprenantes : le latin, envers et contre les apparences, vit ses plus belles heures actuelles en France, puisqu'il n'y a jamais eu autant de latinistes en France !

    Cette langue est finalement assez emblématique de l'idée que nous nous faisons de l'école et de notre rapport à l'excellence. Elle symbolise la science, le savoir, l'érudition et la rigueur. On n'y peut rien, c 'est quasiment inscrit dans nos gènes, à nous autres, pays latins.

    D'une certaine manière, le latin incarne l'ancienne France, celle tu terroir, de la tradition, engagée dans une lutte sans merci avec le modernisme frénétique (et non la modernité). Ce n'est guère étonnant qu'un Descoings, par exemple, veuille la mort de cette discipline.

    Si la gauche réformiste a globalement su revenir des errements planistes et étatistes qui caractérisaient toute la gauche dans les années 70  et 80 dans le domaine économique, elle n'a en revanche jamais renié ses fondamentaux dans le domaine éducatif : en particulier, c'est encore et toujours Bourdieu et les thèses constructivistes qui sous-tendent une large partie de sa démarche. Ce constructivisme-là a essaimé puisqu'il a aussi contaminé une large part de la droite libérale en se recombinant (comme le font parfois les virus d'un règne animal à un autre) avec son utilitarisme traditionnel.

    La gauche réformiste assure vouloir stériliser les élites en empêchant leur reproduction. Il lui est donc logique d'éradiquer les héritages. La droite moderne ne fait pas fondentalement un calcul différent : elle rêve d'hommes neufs ou assimilables pour éjecter définitivement la vieille droite, attachée à la tradition : elle a donc trouvé dans le constructivisme un allié objectif.

    Tout cela n'est que poudre aux yeux, bien évidemment : la droite moderniste avance sans fard, ou presque, tandis que la gauche réformiste s'accomode très bien des écarts de condition sociale. En revanche, en coupant à la source les voies de l'excellence, il est à peu près assuré que ce seront désormais les passe-droit qui permettront à une nouvelle élite très select et jet-setisée de conserver ad vitam aeternam les clefs de l'ascenseur social.

    Dans son Tiers-État, dans son Projet d'Espoir et dans son Abus de pouvoir plus encore, il me semble que Bayrou a vu une large part de ces aspects. La panne de l'ascenseur social n'est pas une vaine incantation, à ses yeux, mais une préoccupation bien réelle. A rebours des modernistes et réformistes, le fond de sa pensée, c'est que pour monter dans l'ascenseur social, il est nécessaire de s'approprier les héritages. Nos héritages. Et c'est bien pour cela qu'il souhaite préserver partout, de manière égale et équitable les voies de l'excellence sur tout le territoire français. Le même souci se fait jour dans le livre de Jean Lassalle, la Parole donnée, où il évoque avec nostalgie le temps où jusque dans le village le plus reculé de sa vallée, on pouvait faire ses humanités.

    In fine, toute la culture issue des héritages (et aux premières loges, le latin, la musique classique, le patrimoine, l'art et le théâtre classiques) par exemple) est victime d'un vaste mouvement de tenailles qui lui laisse bien peu de chances de survie. Sa subsistance se fait, d'ailleurs, non au nom de la tradition, mais en vertu de la diversité, dans laquelle on case à peu près tout et n'importe quoi.

    Et pourtant, tous ces fichus cabotins, ils ne savent pas ce qu'ils perdent !

     

     

  • Sept musiques (le titre à rallonge, même en faisant un effort, j'ai eu la flemme d'en trouver un qui me convienne)

    Chaîne amusante que celle que relaie hashtable : il s'agit de citer sept musiques (ou chansons) que l'on apprécie actuellement, indépendamment de leur qualité. Je suis très éclectique, musicalement, et je puis donc citer une large diversité de titres, mais, je vais me limiter à ce que j'écoute souvent.

    1.Stabat Mater dolorosa (celui de Vivaldi). Ce morceau a pour moi une histoire éminemment liée à la blogosphère. J'ignorais son existence (mea culpa) jusqu'au jour où les hasards de la navigation sur la Toile m'ont amené chez Veuve Tarquine. J'ai été très ému par l'histoire de Veuve Tarquine, par ses tarquinets et par sa douleur immense. Chaque fois que j'ai écouté par la suite ce morceau, j'ai toujours d'abord pensé à Veuve Tarquine, même si l'on ne se connaît pas et qu'elle ignore probablement l'existence de ce blog. Mon second, qui est très émotif, était très sensible à ce morceau de musique, à deux ans.

    2. Variazioni sulla Follia di Spagna . Je ne sais pas comment j'ai découvert exactement ce morceau de musique, mais je sais que c'est sur Internet. J'étais à l'époque curieux de connaître ce qu'avait pu composer le rival de Mozart, tant décrié dans le film  Amadeus, de Milos Forman. C'est une musique, à nouveau intimement liée à la mort. J'ai perdu au même moment un ami très cher, que je n'avais connu que par Internet, mais pour lequel j'éprouvais une véritable affection, et en compagnie duquel j'avais vécu de véritables Odyssées électroniques. Je continue d'associer, encore aujourd'hui, ce morceau de musique à cette voix chère qui s'est tue.

    3. Toi+Moi. Je ne connaissais pas Grégoire, jusqu'au jour où mon fiston m'a ramené d'une fête d'anniversaire le CD gravé de la chanson. J'adore. J'adore entrer dans la danse. Parfois, je prends ma petite dernière dans les bras, et je la lui chante en faisant la bamba. Elle rit aux éclats, ça l'amuse. Allez, lâchons-nous pour un rare moment , en ces lieux,  de bisounourserie : je trouve les paroles très belles.

    4. Repenti. Je trouve que Renan Luce a un un très grand talent. J'apprécie tout ce qu'il chante, mais Repenti a le don de me mettre de bonne humeur si je l'entends de tôt matin sur Chante France.

    5. Suprême de Robbie Williams. Très sympa : je l'écoute souvent en alternance avec Toi+Moi.

    6. J'hésite entre le Duel et la Haine dans la Comédie musicale Roméo et Juliette.

    7. En parlant de Roméo et Juliette, je juge le Ballet du même nom de Prokoviev extraordinaire. Soyons honnête : comme beaucoup d'incultes en la matière, j'ai commencé par la mémorable publicité de Chanel pour son parfum Égoïste...

    Il ne reste, plus, évidemment, qu'à trouver sept blogs malchanceux pour poursuivre la chaîne. Voyons, voyons, Françoise pourrait être la première, Philippe, l'architecte orange, le second, BGR, qui en est à son troisième blog, le troisième, Olivier, le quatrième, Olivier (l'autre, celui qui vit dans une antre), le cinquième, Joseph (qui souhaite rejoindre le cercle très fermés des blogueurs de centre-droit) le sixième et puis Nelly pourrait fermer la marche orange...

  • Chippendales, un objet de...thérapie ?

    Je tombe sur cette insolite note du Post qui donne à réfléchir : il s'agit d'une jeune Canadienne en dépression depuis un an (et donc en arrêt de travail) qui s'est fait couper toutes ses allocations du jour au lendemain. Pourquoi ? parce qu'on l'a apperçue souriante en galante compagnie (avec des chippendales, apparemment) sur une photo de son profil facebook.

    La décision relève du manque de psychologie le plus élémentaire : déprimés, ne souriez plus, on vous croira heureux et on vous coupera toutes vos aides si vous en savez besoin. Voilà quelle pourrait être une première morale de l'histoire. Mais, au fond, ce qui est le plus idiot, c'est que le sourire ne garantit pas le bonheur. Combien d'individus se suicident du jour au lendemain sans que l'enourage ait rien soupçonné ? Peut-être que cette Canadienne a essayé de se sortir de la nasse noirâtre dans laquelle elle était plongée depuis plusieurs mois pour tenter de retrouver le goût de vivre ? Peut-être, aussi, est-ce une arnaque en bonne et due forme et avons-nous affaire à une authentique fainéante. Mais dans ce second cas, un minimum d'enquête est nécessaire. La seule consultation du profil facebook, ça me paraît un tantinet léger.

     

  • Le MoDem, le maire et le chat

    Je doute que cela suffise à consoler Mirabelle après la perte de l'un de ces chats, mais voil, à défaut, une étrange histoire qui lui plaira certainement : elle implique un maire MoDem (une rareté, par les temps qui courent) et un chat.

    Cela se passe à Talence, dont Alain Cazabonne est le maire : le personnel municipal (et surtout le maire) a pris en affection une petite bête à griffes cendrée. Le sympathique animal déambule dans les étages de la mairie, cherchant ici ou là une caresse, voire un peu de nourriture, et décampant quand elle constate qu'elle est personna non grata. Rosalie, chartreuse gris cendré, a ainsi élu domicile à la mairie de Talence depuis une dizaine d'années. Elle y prend ses quartiers de jour, et n'hésite pas, quand il est libre, à piquer un somme dans le fauteuil du maire. Le quotidien Sud-Ouest rapporte ainsi les propos de l'élu centriste :

    « C'est la mascotte pour le personnel et je la protège, reconnaît Alain Cazabonne. Tous les matins depuis dix ans, elle se fait ouvrir et s'installe. » [...] « Des études très sérieuses montrent que la fréquence du ronronnement a un effet déstressant. Et puis, elle est tellement aimable ! »

    Tiens donc, ce n'est pas sans m'évoquer l'un des poèmes fameux de Charles Baudelaire sur les chats :

    [...]
    Quand il miaule, on l'entend à peine,

    Tant son timbre est tendre et discret;
    Mais que sa voix s'apaise ou gronde,
    Elle est toujours riche et profonde.
    C'est là son charme et son secret.

    [...]

    Elle endort les plus cruels maux
    Et contient toutes les extases;
    Pour dire les plus longues phrases,
    Elle n'a plus besoin de mots.

    Il y a apparemment un consensus, au sein de l'équipe municipale, pour estimer que l'animal inspire le calme et la tranquilité. C'est un personnage intéressant, Alain Cazabonne. Il va un peu à contre-courant de la doxa, notamment à propos des métropoles. Il estime, par exemple, que la condition première de la solidarité, c'est d'abord la proximité ; or, le regroupement de nombreuses communes autour d'une très grande commune va à rebours de cette dernière. Il préfère donc de petites unités institutionnelles à de gros ensembles qui broient tout. Point de vue intéressant, et pas si fréquent, par les temps qui courent, y compris au MoDem. Si, un jour, il faut repenser l'organisation des territoires, administratif, social, économique et industriel, je me demande en effet, si l'avenir, ce ne sont pas de petites villes reliées entre elles par des transports en commun à grande vitesse, disposant chacune de petites unités de production industrielle (électricité, automobile sur le modèle de ce que propose Guy Nègre) ou pour le commerce, des SCOP, par exemple. Il y a là, à mon avis, une réflexion à mener sur l'organisation du territoire que le MoDem pourrait faire valoir par la suite lors des Régionales.

    En tout cas, à Talence, pour l'instant, c'est le chat qui assure le lien social à la mairie. Ce n'est pas si mal pour un début :-)

     

  • Ali baba, le sukuk et les quarante dettes

    Oh, l'instructif article de Sylvain Lapoix que voilà, ce matin, dans Marianne2 ! La France, depuis quelque temps, s'intéresse de près à la finance islamique, et, par exemple, l'université de Paris-Dauphine vient même d'ouvrir un diplôme universitaire de finance islamique.

    Voyons, voyons : qu'avais-je constaté, au dernier équinoxe d'automne ? Que la France venait de modifier son code civil afin d'introduire les obligations islamiques en droit français. Jusqu'ici, j'avais pensé que c'était là l'occasion d'organiser un juteux appel de fonds en provenance des pays de l'or noir. Mais c'est encore plus subtil que je ne l'avais imaginé et Sylvain Lapoix l'explique très bien : les fameux sukuks, dont j'ai déjà parlé ici, ne sont pas considérés comme des créances, mais comme des titres de propriété. C'est très très très utile quand on cherche à évaluer le montant d'une dette. Par exemple, jouons au Dettopoly : dans la famille déficit budgétaire monstrueux, je choisis la France. Ah, mais, comment se fait-ce, la dette de la France a baissé alors que son déficit budgétaire a augmenté ? Hé hé, magie ! Prononce avec moi le mot magique "sukuk" et toutes tes dettes se transformeront en titres de propriété. Mieux, c'est ton prêteur, devenu propriétaire, qui sera considéré comme endetté au même titre que toi, puisque vous serez co-propriétaires...

    Ainsi, la France, en tant que nation, pourrait devenir la co-propriété des brillantes démocraties que sont les pays du Golfe persique. Et bien sûr, son gouvernement va pouvoir continuer à creuser le déficit tout en clamant que la dette s'est réduite... Ah, au fait, on comprend peut-être mieux le récent voyage (non-officiel) de Nicolas Sarkozy en Arabie Saoudite.

    C'est le trésor d'Ali Baba ces sukuks : on va pouvoir faire au moins quarante dettes avec...

  • Mailorama, bafforama, et les jeunes «déçus»

    Je viens de faire un tour chez l'ami Hashtable : il a le mérite d'avoir remis les choses à leur place à propos de la distribution d'argent qui devait avoir lieu sur le Champ de Mars, à Paris, ce week-end. Il suffit de voir la tenue des «jeunes déçus» tabassant le passant pour comprendre que la ban et l'arrière-ban de la racaille s'étaient donnés rendez-vous pour cet évènement. La presse et le gouvernement sont tombés à bras raccourcis sur l'entreprise, mais il faudrait préciser que la racaille dévaste régulièrement le Champ de Mars en toute impunité. Cela fait d'ailleurs l'objet de réactions répétées de l'élue MoDem du 7ème arrondissement, Véronique Devolvé-Rosset en conseil d'arrondissement.

    Cela dit, il faut vraiment être c... pour organiser une distribution de fric ainsi. Il eût mieux valu distribuer des bons ou procéder à un tirage au sort préalable quitte à la médiatiser ensuite. Stéphane Boukris, celui qui voulait mettre en place le fameux faismesdevoirs.com est décidément le spécialiste des coups tordus. Caramba ! Raté, une fois de plus.

    Quand on sait que la racaille traîne dans un endroit, on n'organise pas une manifestation de ce genre. D'ailleurs, je n'en aime pas trop le principe : les distributions, de manière générale, sans organisation sérieuse préalable, donnent toujours lieu à des débordements. Il y en avait déjà à Rome, dans l'Antiquité, lors des distributions de pains et il y en a toujours aujourd'hui.

    L'entreprise a été accusée, mais l'administration qui a fait preuve d'une incompétence notoire, dans cetter histoire, c'est la Préfecture de Paris. Elle connaît le terrain, elle savait qu'il y avait des risques. Elle devait au minimum en avertir l'entreprise, et, à mon avis, interdire cette distribution en raison des risques importants de troubles à l'ordre public qui étaient prévisibles.

    In fine, je l'ai déjà dit ici, et je continuerai à la relever, tout comme Hashtable, je suis expaspéré que l'on continue à désigner la racaille du nom de "jeunes". On entretient ainsi sciemment la confusion entre une jeunesse globalement tranquille et la racaille qui f... la m... partout où elle passe.

  • deux Pierre (Sarkozy) d'un coup

    Après, Jean, c'est Pierre, maintenant. Pierre Sarkozy, le second fiston du Président, aurait bénéficié des amicales pressions de son père pour obtenir un financement auprès de la SCPP (société civile des producteurs phonographiques). Producteur, entre autres, de Doc Gyneco, il s'est vu refuser par cette même société une aide de 80 000 euros : bien sûr, l'Élysée a agi avec la subtilité qui la caractérise en cette difficile circonstance en se contentant de «demander les motifs du refus» à la SCPP. Juste une information neutre, bien sûr...C'est Eric Garandeau, conseiller culture et communication à l'Elysée, qui s'est chargé de contacter la SCPP en appelant Marc Guez directeur de la SCPP ; toutefois, il affirme ne pas avoir mentionné le nom de Pierre Sarkozy et déclare être sollicité en permanence par des producteurs auxquels on a refusé des subventions si bien qu'il appelle fréquemment la SCPP. Bon...Avis à la population artistique, voilà le mail de monsieur Garandeau à l'Élysée : eric.garandeau@elysee.fr. Je prends bonne note de ses déclarations.

    à vrai dire, Pierre Sarkozy avait tenté d'obtenir une réponse au rejet de sa demande, mais en vain. La SCPP traite de nombreuses demandes de subvention chaque jour et n'a pas toujours le temps de motiver ses refus. D'après le Figaro, la société de Pierre Sarkozy, Minds, n'est pas membre de la SCPP, ce qui expliquerait l'absence de réactions de la société.

    Je suis moi-même allé me renseigner plus précisément sur la nature exacte de la SCPP et voici ce que j'ai trouvé sur son site :

    La SCPP est une société de perception et de répartition des rémunérations perçues pour le compte de ses membres auprès des utilisateurs de phonogrammes et de vidéomusiques.
    Plus de 1000 producteurs sont actuellement membres de la SCPP, qui réunit de nombreux producteurs indépendants ainsi que les sociétés internationales comme EMI, Sony BMG, Universal et Warner.
    La SCPP administre un répertoire de plus de 2 millions de titres enregistrés et plus de 25 000 vidéomusiques et représente plus de 80% des droits des producteurs français, soit l’essentiel du répertoire phonographique.
    Ses principales missions sont :
    Autoriser les utilisateurs, grâce àdes contrats généraux d'intérêt commun, à effectuer certaines exploitations de phonogrammes et vidéomusiques appartenant aux répertoires des membres de la SCPP.
    Percevoir auprès des utilisateurs les rémunérations dues aux producteurs.
    Répartir les rémunérations perçues entre les producteurs.
    Défendre les droits des producteurs membres, notamment par des actions de lobbying auprès des pouvoirs publics français.
    Lutter contre la piraterie.
    Soutenir la création musicale en attribuant des subventions pour l'enregistrement de phonogrammes, la réalisation de vidéomusiques, la formation d'artistes et la diffusion de spectacles vivants
    .

    L'affaire est embrouillée : je n'arrive pas à comprendre s'il s'agit d'une aide de 8000 euros pour un projet évalué à 80 000 euros au total ou bien d'une aide de 80 000 euros. Selon un usager du Post il s'agirait d'un montant inférieur à 10 000 euros, et la demande de Pierre Sarkozy n'aurait rien d'anormale...

    Sans vilain jeu de mots, je n'aime pas trop jeter la pierre sans avoir établi clairement les tenants et les aboutissants. Mais, tout de même, encore une histoire qui ne me paraît pas nette : cela me semble tout de même aller contre les us et coutumes d'agir ainsi.

  • Lyon-Marseille : quel match de folie !

    L'Olympique Lyonnais et l'Olympique de Marseille viennent de livrer un véritable récital de buts aux amateurs de football et...de sensations fortes ! 5-5, la folie. Cela doit faire plus de 20 ans qu'il n'y a pas eu un score de ce type en ligue 1 !

    Des matches de football comme on aimerait en voir plus longtemps, haletant jusqu'aux arrêts de jeu : cinquièmes buts marqués des deux côtés aux 90ème et 92ème minutes. A couper le souffle ! Le Faucon qui avait décidé de regarder Lyon-Marseille au coin de sa cheminée n'a pas du être déçu du spectacle...