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musique

  • Cet enfant a un incroyable talent !

    Fixez bien l'écran et activez la vidéo, vous allez être scotchés. J'ai découvert le jeune prodige chez epicureweb. Il a dix ans et il renvoie aux oubliettes de l'histoire batteries et boîtes à rythme avec un lave-linge. Jugez du résultat plutôt...


    Enfant joue de la machine à laver par Spi0n

    Je n'ai pas réussi à identifier la marque de la machine, je ne suis pas même sûr que ce soit bien une machine à laver, mais en revanche, si je puis me permettre un conseil au fabricant, à sa place, j'offrirais un pont d'or à ce petit pour pouvoir réutiliser la vidéo pour une pub. En plus, en terme de timing, elle est quasi-exactement dans le bon tempo...

    Vous avez entendu parler de l'autisme de haut niveau ? Dans autisme de haut niveau, il y a haut-niveau...

    MAJ : Merci à Martine de m'avoir signalé le canular stupide qui accompagne cette performance. Cet enfant n'est pas autiste. Juste passionné de rythmes, c'est tout, ce qui ne l'empêche pas de demeurer extrêmement talentueux. Voici la mise au point du propriétaire de la vidéo d'origine : 

    "Whirled Beat". Boy (age 10) exploring the rhythmic sounds of the washing machine, ala Stomp style! 
    (Please note: I am the authorized owner of this original video. Please do not use this video for any monetization or commercial use without my explicit approval. Also, there have also been some re-posts of this video on YouTube and other sites containing false information in the title regarding an alleged condition. This rumor first spread due to a misunderstanding by a person who linked to this video a few days ago on reddit.com. The person has since retracted it, but unfortunately the mis-information has spread around the internet. In short: NO, he does NOT have autism, and YES, he does have a real Pearl drum kit which he has been playing for about a year now! Of course, you MAY link to my video, but I urge you to please not to speculate on background details or repeat mis-information you have seen from other sites. He's just a normal, awesome kid who just loves to beat on appliances and having a bit of fun. Finally, I have disabled comments for this video due to an unfortunate number of small-minded and abusive comments over the past day. Most people have been gracious and complimentary, so It's unfortunate when a few have to ruin it for everyone else. The internet's a crazy place, as I'm sure most of you can understand. Thanks for your cooperation!)


  • Compressorhead, le métal en version robotique...

    Du Diable si cela n'inspire pas Vlad. Il y a des groupes, comme ça, on sait qu'ils vont plaire à quelqu'un. Excellentissimes ces métalleux ! Compressorhead quoque, mi fili ! Fort le batteur, non ?

  • L'oiseau-lyre

    Une rencontre insolite, aujourd'hui : je faisais tranquillement réviser sa poésie à mon fiston, l'Oiseau-lyre quand je me suis soudainement avisé que le poème de Jacques Prévert associait un instrument de musique et des chiffres. Or, il me semble que c'est là un principe philosophique chez les pythagoriciens puisqu'ils sont réputés avoir inventé la musique en combinant des proportions géométriques, à commencer par le fameux nombre d'or. Or, la structure de la lyre réplique, par ses rapports de proportion entre les cordes, ce nombre. 

    Deux et deux quatre
    quatre et quarte huit
    huit et huit font seize…
    Répétez ! dit le maître
    Deux et deux quatre
    quatre et quatre huit
    huit et huit font seize.
    Mais voilà l’oiseau lyre
    qui passe dans le ciel
    l’enfant le voit
    l’enfant l’entend
    l’enfant l’appelle
    Sauve-moi
    joue avec moi
    oiseau !

    Soucieux de vérifier mon hypothèse, je me suis empressé de faire une recherche sur google, histoire de voir si quelqu'un avait pu soupçonner un sens caché similaire dans le poème de Jacques Prévert. Nada. Nitchevo. Rien trouvé.

    Rien non plus sur une connexion entre Jacques Prévert et le pythagorisme. Peut-être un hasard alors ? A défaut, mes recherches m'ont amené sur quelque chose d'assez surprenant : l'oiseau-lyre n'est pas un mot valise ! C'est un oiseau qui existe vraiment, en Australie, et la petite bête est pour le moins surprenante. Vous allez bien rire...

  • Sept musiques (le titre à rallonge, même en faisant un effort, j'ai eu la flemme d'en trouver un qui me convienne)

    Chaîne amusante que celle que relaie hashtable : il s'agit de citer sept musiques (ou chansons) que l'on apprécie actuellement, indépendamment de leur qualité. Je suis très éclectique, musicalement, et je puis donc citer une large diversité de titres, mais, je vais me limiter à ce que j'écoute souvent.

    1.Stabat Mater dolorosa (celui de Vivaldi). Ce morceau a pour moi une histoire éminemment liée à la blogosphère. J'ignorais son existence (mea culpa) jusqu'au jour où les hasards de la navigation sur la Toile m'ont amené chez Veuve Tarquine. J'ai été très ému par l'histoire de Veuve Tarquine, par ses tarquinets et par sa douleur immense. Chaque fois que j'ai écouté par la suite ce morceau, j'ai toujours d'abord pensé à Veuve Tarquine, même si l'on ne se connaît pas et qu'elle ignore probablement l'existence de ce blog. Mon second, qui est très émotif, était très sensible à ce morceau de musique, à deux ans.

    2. Variazioni sulla Follia di Spagna . Je ne sais pas comment j'ai découvert exactement ce morceau de musique, mais je sais que c'est sur Internet. J'étais à l'époque curieux de connaître ce qu'avait pu composer le rival de Mozart, tant décrié dans le film  Amadeus, de Milos Forman. C'est une musique, à nouveau intimement liée à la mort. J'ai perdu au même moment un ami très cher, que je n'avais connu que par Internet, mais pour lequel j'éprouvais une véritable affection, et en compagnie duquel j'avais vécu de véritables Odyssées électroniques. Je continue d'associer, encore aujourd'hui, ce morceau de musique à cette voix chère qui s'est tue.

    3. Toi+Moi. Je ne connaissais pas Grégoire, jusqu'au jour où mon fiston m'a ramené d'une fête d'anniversaire le CD gravé de la chanson. J'adore. J'adore entrer dans la danse. Parfois, je prends ma petite dernière dans les bras, et je la lui chante en faisant la bamba. Elle rit aux éclats, ça l'amuse. Allez, lâchons-nous pour un rare moment , en ces lieux,  de bisounourserie : je trouve les paroles très belles.

    4. Repenti. Je trouve que Renan Luce a un un très grand talent. J'apprécie tout ce qu'il chante, mais Repenti a le don de me mettre de bonne humeur si je l'entends de tôt matin sur Chante France.

    5. Suprême de Robbie Williams. Très sympa : je l'écoute souvent en alternance avec Toi+Moi.

    6. J'hésite entre le Duel et la Haine dans la Comédie musicale Roméo et Juliette.

    7. En parlant de Roméo et Juliette, je juge le Ballet du même nom de Prokoviev extraordinaire. Soyons honnête : comme beaucoup d'incultes en la matière, j'ai commencé par la mémorable publicité de Chanel pour son parfum Égoïste...

    Il ne reste, plus, évidemment, qu'à trouver sept blogs malchanceux pour poursuivre la chaîne. Voyons, voyons, Françoise pourrait être la première, Philippe, l'architecte orange, le second, BGR, qui en est à son troisième blog, le troisième, Olivier, le quatrième, Olivier (l'autre, celui qui vit dans une antre), le cinquième, Joseph (qui souhaite rejoindre le cercle très fermés des blogueurs de centre-droit) le sixième et puis Nelly pourrait fermer la marche orange...

  • Univers musical

    Alsacop m'a tagué, et j'avoue que je suis assez ennuyé : il faut en effet que je donne cinq titres qui définissent mon univers musical. Il se trouve que je suis très éclectique, et que j'écoute de tout. Donc, difficile de se définir en cinq morceaux de musique.

    Je vais tout de même essayer de donner quelques références. J'aime beaucoup la comédie musicale Notre Dame de Paris, mais c'est aussi parce que j'aime l'oeuvre littéraire du même nom de Victor Hugo. Il en va de même de la comédie musicale Roméo et Juliette. J'apprécie particulièrement la chanson française, et je trouve, par exemple, un Renan Luce très talentueux et original. Mais sur le fond, mon admiration va particulièrement aux grands du classiques, avec une mention spéciale pour l'incomparable Mozart et sa flûte enchantée (l'un de mes morceaux favoris). J'aime bien sûr beaucoup Vivaldi, et son Stabat Mater plus encore que ses Quatre Saisons. Toutefois, le Stabat Mater de Pergolèse remporte presqu'autant mon adhésion. Les sons inquiétants de Planets Suits, de Holst m'ont toujours fait frissonner. Je continue à demeurer sans voix quand j'entends la Toccata de Bach, particulièrement si cela se produit dans une église ancienne pas dans les affreux blocs de béton avec une croix que l'on affuble du nom d'église.

    J'ai un sentiment particulier pour les Folies d'Espagne, et je pense à celles de Salieri que je juge exceptionnelles. Je ne pourrais pas achever cette liste sans citer les Préludes de Chopin, qui me détendent. Ah, et puis, pour le côté détente, je pourrais également écouter sans fin les Gymnopédies d'Erik Satie. Surprendrais-je mes lecteurs si je leur dis que j'aime bien certains morceaux de death metal (une variante du hard-rock) et entre autres nombre de ceux de Metallica et de Ministry. Je ne dis pas que j'écouterais cette musique toute la journée, mais ce n'est pas déplaisant d'en entendre les sons discordants. Ah, et enfin, j'aime bien la musique médiévale d'auberge, particulièrement les Carmina Burana (pas seulement ceux de Carl Orff, mais aussi tels qu'ils étaient joués au Moyen-âge).

    En fait, si je continue, je ne m'arrêterai pas, alors, j'en finis sur cette note d'un autre temps.

  • Loi HADOPI, je suis pour !

    C'est marrant, ça : sur la Toile, on fait tout un foin de la fameuse loi HADOPI, en hurlant au loup, à la privation de liberté, au crime contre le droit, et cetera...

    Vois pas ce qu'elle a de mal, moi, cette loi HADOPI. Cela m'apparaît normal de sanctionner les voleurs, et d'ailleurs, je trouve que les sanctions sont très mesurées. Je rappelle ce qu'en dit l'AFP :

    En 2006, un milliard de fichiers piratés d'oeuvres musicales et audiovisuelles ont été échangés dans l'hexagone.

    Pour lutter contre ce phénomène, le projet de loi crée une Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur l'internet (Hadopi), que les ayants droit pourront saisir s'ils constatent que leurs oeuvres font l'objet d'un téléchargement illicite.

    L'Hadopi enverra alors un premier avertissement par courriel puis un second par lettre recommandée pour demander à l'internaute de cesser. "Cela sera massif. Des milliers de mails seront envoyés chaque semaine" par l'Hadopi, a averti Mme Albanel.

    Après cette phase préventive et pédagogique, l'autorité administrative pourra passer aux sanctions si le téléchargement illégal persiste. L'internaute risquera une suspension de trois mois à un an de son accès à internet. Sauf s'il accepte une transaction et s'engage par écrit à ne pas recommencer, auquel cas la coupure ne sera plus que de un à trois mois.

    Et c'est ça qui provoque un concert de glapissements sur la Toile ? Moi, la loi HADOPI, je vote pour. Marrant, d'ailleurs : on entend toujours les mêmes arguments : la technologie évolue toujours plus vite, les vrais pirates vont passer au travers, et cetera...Ah bon ? Il y ades vrais pirates et des faux pirates ? Un délit demeure un délit, et point à la ligne. Il peut être plus ou moins étendu, mais son étendue ne justifie pas de le requalifier. Ensuite, le problème de la technologie, c'est un problème technique, pas juridique. Pas de valeur, donc.

    C'est incroyable la mauvaise foi ambiante. Il y a tout de même un aspect que je voudrais soulever : si les artistes ne parviennent plus à vivre de ce qu'ils produisent, les sources se tariront, et progressivement, les amateurs remplaceront les professionnels. Ce n'est pas politiquement correct, ce que je vais dire, mais le fait est qu'en moyenne, les professionnels sont meilleurs que les amateurs. On verra donc une nuée de "génies en herbe" s'abattre sur la Toile, se voyant désormais en nouvelles icônes de la "piracy-society", et le règne de la médiocrité s'étendra alors sur toute la création artistique. Actuellement, dans la musique et plus généralement la création artistique, il y a beaucoup de merdes. Mais bientôt, il ne pourrait plus y avoir que de la merde, et encore, même pas de bonne qualité...

    Albanel a donc raison de s'entêter, car sa loi a le mérite de créer un cadre juridique. On pourra toujours l'améliorer ensuite à l'essai.

    (je vais encore me faire plein de nouveaux amis, moi, je le sens, si cet article est lu et/ou relayé...)

     

  • Abdel Rahman El Bacha, quel talent !

    Je viens d'écouterl'Allegretto de la Sonate n°17 de Beethoven interprété par Abdel Rahman El Bacha : formidable ! C'est un génie ce pianiste. Quand je pense au nombre d'interprétations de m... enregistrées sur des cassettes ou des CDs eux-mêmes de m..., là, j'avoue que je suis soufflé. L'enregistrement est issu des éditions Forlane, et j'avoue ne pas avoir été déçu.

    C'est marrant, quand je considère les mélomanes, j'ai toujours du mal à comprendre l'espèce d'émerveillement qui les saisit devant une vieille interprétation en mono écoutée sur un disque à micro-sillon hors d'âge.

    Moi, je ne suis pas musicologue, et sans doute pas mélomane non plus, alors j'ai besoin d'une réelle qualité de prise de son, avec tout ce qu'offre la technique moderne pour apprécier un morceau de musique. Ensuite, il faut des instruments dignes de nom. Enfin, le plus important, un artiste qui fasse passer quelque chose quand il joue.

    A cet égard, j'ai plus de mal à ressentir quelque chose avec les orchestres, car il se produit rarement que les musiciens qui le constituent soient également talentueux.

    Par exemple, j'ai du mal à trouver un ensemble qui me restitue de manière plaisante la Flûte enchantée, et, je suis à chaque fois très déçu par l'ouverture de cet opéra, alors que j'aime beaucoup l'ensemble de l'oeuvre.

  • Justice - Stress

    Il  paraît que ce clip (groupe Justice) fait fureur sur la Toile. En tout cas, c'est ce qu'affirme Arrêt sur Images : 600 000 personnes auraient visionné ce clip. Personnellement, musicalement, j'aime beaucoup. En revanche, même si le clip, avec très peu de moyens, est très remarquablement réalisé, je juge qu'il véhicule des lieux communs faciles. En même temps, il faut regarder le clip jusqu'à la dernière seconde. Ecoutez-bien la dernière phrase, elle vaut son pesant d'or. Le problème, c'est que l'on a du mal à bien l'entendre. Je la transcrirai sur demande dans les commentaires si c'est nécessaire.

    Ce que je trouve intéressant, en même temps, dans ce clip, c'est que l'on n'y croit pas. Les tenues ont valeur de blason, tous les gestes de violence sont filmés dans une certaine forme de ralenti, en tout cas, aucun coup n'est porté avec une rage véritable. Et puis le cumul de toutes les violences que l'on prête à la banlieue est trop gros.

    D'une certaine manière, Romain Gavras, le réalisateur, fait une sorte de remix d'images vues sur les chaînes télévisées, publiques ou privées, ces dernières années, ou encore des faits divers relevés par la presse, dans les banlieues les plus agitées. 

    Mais, in fine, pour moi, cela alimente une représentation commune : "la rage", qu'un certain nombre de jeunes de banlieue, par commodité, aiment à adopter. 

    Il y aura deux lectures de cette vidéo : 

    - celle des bobos parisiens et des intellectuels de la banlieue qui vont disserter sur le caractère violent ou artistitque du clip, qu'il le soit ou non.

    - celle de jeunes plus frustres, qui eux vont "kiffer" et s'identifier aux scènes filmées. Cela signifie qu'ils vont être confortés dans leur révolte. Le problème, c'est qu'il y a tout un discours ambiant, notamment dans la presse et les milieux de gauche, mais pas seulement, qui tend à accréditer que toute forme de révolte est légitime et à y associer les phénomènes de violence. 

    Il y a donc une forme d'hypocrisie certaine à offrir à un public qui ne dispose pas de grilles de lecture des images qui vont résonner en s'appuyant sur leurs pulsions. L'auteur du clip ne peut pas ignorer cet aspect de son clip, tout du moins, pas sans une certaine dose de mauvaise foi...