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pierre

  • deux Pierre (Sarkozy) d'un coup

    Après, Jean, c'est Pierre, maintenant. Pierre Sarkozy, le second fiston du Président, aurait bénéficié des amicales pressions de son père pour obtenir un financement auprès de la SCPP (société civile des producteurs phonographiques). Producteur, entre autres, de Doc Gyneco, il s'est vu refuser par cette même société une aide de 80 000 euros : bien sûr, l'Élysée a agi avec la subtilité qui la caractérise en cette difficile circonstance en se contentant de «demander les motifs du refus» à la SCPP. Juste une information neutre, bien sûr...C'est Eric Garandeau, conseiller culture et communication à l'Elysée, qui s'est chargé de contacter la SCPP en appelant Marc Guez directeur de la SCPP ; toutefois, il affirme ne pas avoir mentionné le nom de Pierre Sarkozy et déclare être sollicité en permanence par des producteurs auxquels on a refusé des subventions si bien qu'il appelle fréquemment la SCPP. Bon...Avis à la population artistique, voilà le mail de monsieur Garandeau à l'Élysée : eric.garandeau@elysee.fr. Je prends bonne note de ses déclarations.

    à vrai dire, Pierre Sarkozy avait tenté d'obtenir une réponse au rejet de sa demande, mais en vain. La SCPP traite de nombreuses demandes de subvention chaque jour et n'a pas toujours le temps de motiver ses refus. D'après le Figaro, la société de Pierre Sarkozy, Minds, n'est pas membre de la SCPP, ce qui expliquerait l'absence de réactions de la société.

    Je suis moi-même allé me renseigner plus précisément sur la nature exacte de la SCPP et voici ce que j'ai trouvé sur son site :

    La SCPP est une société de perception et de répartition des rémunérations perçues pour le compte de ses membres auprès des utilisateurs de phonogrammes et de vidéomusiques.
    Plus de 1000 producteurs sont actuellement membres de la SCPP, qui réunit de nombreux producteurs indépendants ainsi que les sociétés internationales comme EMI, Sony BMG, Universal et Warner.
    La SCPP administre un répertoire de plus de 2 millions de titres enregistrés et plus de 25 000 vidéomusiques et représente plus de 80% des droits des producteurs français, soit l’essentiel du répertoire phonographique.
    Ses principales missions sont :
    Autoriser les utilisateurs, grâce àdes contrats généraux d'intérêt commun, à effectuer certaines exploitations de phonogrammes et vidéomusiques appartenant aux répertoires des membres de la SCPP.
    Percevoir auprès des utilisateurs les rémunérations dues aux producteurs.
    Répartir les rémunérations perçues entre les producteurs.
    Défendre les droits des producteurs membres, notamment par des actions de lobbying auprès des pouvoirs publics français.
    Lutter contre la piraterie.
    Soutenir la création musicale en attribuant des subventions pour l'enregistrement de phonogrammes, la réalisation de vidéomusiques, la formation d'artistes et la diffusion de spectacles vivants
    .

    L'affaire est embrouillée : je n'arrive pas à comprendre s'il s'agit d'une aide de 8000 euros pour un projet évalué à 80 000 euros au total ou bien d'une aide de 80 000 euros. Selon un usager du Post il s'agirait d'un montant inférieur à 10 000 euros, et la demande de Pierre Sarkozy n'aurait rien d'anormale...

    Sans vilain jeu de mots, je n'aime pas trop jeter la pierre sans avoir établi clairement les tenants et les aboutissants. Mais, tout de même, encore une histoire qui ne me paraît pas nette : cela me semble tout de même aller contre les us et coutumes d'agir ainsi.