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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 180

  • Les Français sont vraiment des veaux, et encore, je suis bon !

    C'est pas possible. Il y avait une cantonale partielle à Tourcoing ce week-end, et devinez le taux de participation. 12.93%. En somme, 87% des locaux s'en foutent de savoir qui les représente au Conseil Général du Nord. Et après, on en trouve pour venir pleurer devant telle ou telle décision des autorités départementales.

    Enfin, bon sang, le Conseil Général, c'est lui qui refile le RSA, gère les collèges, entretient et construit les routes, entretient une partie du patrimoine, distribue de l'aide sociale, et j'en oublie encore.

    Tiens, et si on sucrait toutes les aides aux gens qui ne viennent pas voter. Puisqu'ils s'en foutent du Conseil Général, eh bien autant en supprimer aussi les actions, non ?

    Une telle abstention, ça m'énerve. On est vraiment dans un pays de veaux, et encore, je ne suis pas sympa pour les veaux...

  • Affaire Woerth-Bettencourt, quelle confusion des genres...

    J'aimerais bien faire entendre un autre son de coche sur l'affaire qui frappe Éric Woerth, mais franchement, c'est difficile, et ce n'est pas faute d'avoir épluché les informations à disposition sur la Toile.

    Comment Woerth peut-il s'étonner d'être l'objet de tous les soupçons alors qu'il dîne avec ceux que ses services sont chargés de contrôler et que son épouse travaille pour l'un d'entre eux ?

    Je n'ai pour l'argent la détestation de Bayrou (détestation qui m'agace, au demeurant) mais en revanche, je partage tout à fait son analyse sur la nécessité absolue d'une séparation claire entre intérêts privés et intérêt public.

    La République, c'est tenir le monde des intérêts privés, le monde de l'argent en lisière. Or, Nicolas Sarkozy a fait un projet politique qui consistait, pour faire comme les Américains et les Anglais, à marier le monde des intérêts privés et celui de la politique.

    Je n'aime pas que l'on qualifie de dégueulasserie le système américain. C'est un autre système que le nôtre, c'est tout. Je ne l'aime guère, mais, à défaut, là-bas, en Amérique, de telles collusions au plus haut niveau ne passerait pas.

    Bayrou n'en a pas moins raison, et l'on retrouve les accents fort justes de son Abus de pouvoir, de voir dans cette affaire non la malhonnêteté d'un homme mais la marque d'un système.

    La question n'est pas tant : est-ce-qu'il a fait quelque chose, mais, est-ce que le soupçon peut s'introduire dans cette affaire?

    C'est exactement la question que devrait se poser tout édile public. Tout comme Montesquieu, je considère que c'est la vertu qui fait la solidité de tout régime républicain. La moindre des choses seraient de ne pas lui donner à prêter le flanc.

  • Durable l'agriculture ? Ok, mais pour tout le monde, alors !

    Il y a quelque chose qui me frappe, dans notre beau continent, l'Europe. On fait tous les jours des lois pour établir des normes. On se préoccupe de plus en plus de ce qu'il est convenu d'appeler le développement durable. Or, dans le temps même où l'on exige de notre propre agriculture le respect de normes environnementales de plus en plus complexes, on trouve pas moins de sept pays européens prêts à signer des accords sans aucune condition préalable avec le Mercosur.

    Marielle de Sarnez (qui a intégré la Commission du Commerce international pour sa seconde mandature) s'en est indignée. L'euro-députée MoDem observe que cet accord inégal va fragiliser notre propre agriculture :

    Deuxièmement sur la question du Mercosur, j'ai une très grande inquiétude pour l'agriculture européenne et notamment pour l'élevage européen qui ne se porte pas bien. Ces accords vont accroître les importations de viande bovine de 70 pour cent et les importations de volaille de 25 pour cent. Ces importations vont déferler sur l'Europe à des coûts moindres puisque les productions ne respectent pas ni les normes sociales, ni les normes environnementales que nous nous imposons à nous-mêmes. Ce n'est pas une question de protectionnisme mais il faut qu'on regarde les choses de façon intelligentes. On ne pourra pas continuer longtemps à mener une politique commerciale sans regarder ce qu'il y a autour en matière sociale , en matière environnementale et en matière de création et de destruction d'emplois dans l'Union européenne. C'est la responsabilité du Parlement européen de se préoccuper de cette question.

    ça va être dur. Bruno Le Maire, le ministre de l'agriculture français n'a pas failli à sa tâche et fait valoir les mêmes arguments que Marielle de Sarnez.

    C'est toujours compliqué de négocier. Barroso escompte faire des concessions sur l'agriculture à condition que le Mercosur en fasse sur les télécommunications. Ce n'est pas gagné pour lui. Actuellement, 15 des 27 pays de l'Union se sont finalement associés pour s'opposer à toute signature d'un accord.

    Je me demande parfois quelles relations les Socialistes français ont avec Zapatero et les Socialistes espagnols. Ce sont eux qui cherchent à relancer une signature d'accord, tout comme Barroso, qu'ils avaient soutenu...

  • Le Nutella, parlons-en...

    Je crois que je vais avoir un léger différend avec le faucon et Rubin...Primo, ça veut dire quoi ce "aussi" chez le Faucon ? L'Europe ne veut pas interdire le Nutella mais juste contraindre son fabricant à prévenir les usagers que cette saleté contient une palanquée d'huiles saturées et dégueulasses, à commencer par la fameuse huile de palme.

    Je trouve fort déplaisant de ne jamais être informé de ce que je mange quand je fais mes achats dans les magasins, ou, toujours écrit en tout petit avec des noms barbares pour que je n'y comprenne goutte. Tiens, par exemple, le tocophérol...J'ai mis du temps à comprendre que c'était de la vitamine E, mais qu'on l'utilisait en fait surtout pour éviter aux aliments de rancir... Certaines huiles en contiennent énormément à commencer par l'huile de palme (si elle est bio et non raffinée) et l'huile de tournesol.

    Eh bien Nutella se contente d'informer que des huiles végétales rentrent dans la composition de sa pâte, mais se garde bien de préciser qu'il s'agit d'huile de palme. Et pas de la bio... Et cette saleté contient profusion d'acides gras, néfastes pour la santé.

    Une des petites mains de wikipedia assure avoir envoyé un courrier à Nutella pour savoir si les huiles que la société (Ferrero) utilisaient étaient hydrogénées ou non (encore plus désastreux pour la santé). Le service clientèle a répondu par la négative. La réponse figure également chez Doctissimo .

    Trop d'huile de palme, et...trop de sucre, pour l'Europe. Aux alentours de 55% pour le sucre, et 18% environ pour l'huile de palme.

    Comparativement, j'ai trouvé une pâte à tartiner équivalente (plus fluide, toutefois) chez Monoprix et biologique (certifiée AB). 48% de sucre de canne et de l'huile de tournesol.

    Par ailleurs, l'usage massif d'huile de palme contribue fortement à la déforestation.

    D'ailleurs, il y en a qui ont tout compris : plutôt que de la bouffer, ils préfèrent encore le balancer sur les flics, le nutella...

    De manière générale, j'aime bien savoir ce que j'achète exactement. J'accueille donc favorablement toutes les mesures qui contraindront les fabricants à m'informer.

    Bon je citais la pâte de Monoprix, mais je ne les dédouane pas non plus ceux-là. Par exemple, quand ils proposent pour un paquet de chips l'intitulé "chips à l'ancienne", et que je constate que l'huile utilisée est de l'huile de palme, clairement, ils se foutent de ma g... bien sûr, ma grand-mère utilisait de l'huile de palme pour préparer des chips. Et puis quoi encore...

    Bref, il faut taper fort. Très fort, même, sur ces chimistes fous qui nous truffent tout ce que l'on achète de substances qui feraient passer un poly amphétaminé pour un gentil jardinier bio.

    Alors aller râler contre l'Europe, pour l'un, un tantinet par anti-européanisme gaulliste, et pour l'autre, au nom de la sacro-sainte liberté, je crois qu'il y a maldonne et fausse route, là.

     

     

  • L'inconvénient du capital-risque, c'est le risque...

    Très intéressant, le débat actuel au Parlement européen sur les hedges funds. Les négociations sont à l'arrêt, d'ailleurs. Ce débat met à mon avis le doigt sur nos contradictions. Les hedges funds ont mauvaise presse, en France et plus généralement en Europe. On sait que ce sont des capitaux très mouvants, susceptibles de de se désengager très rapidement, sont gourmands en rendements et effarouchés aisément. L'Europe qui s'en défie, veut donc légiférer pour tenter de limiter leur participation lors des OPA (offre publique d'achat).

    Ce qui est paradoxal, c'est que dans le même temps, nous faisons, en France, tout un battage pour tenter d'attirer le capital-risque...

    Or, le capital-risque constitue justement lui-même un risque. Difficile de préparer une omelette sans casser des oeufs.

    En Amérique, où l'on prise les investissements de cette nature, on crie au crime et au protectionnisme, évidemment, devant les velléités d'encadrement de ces fonds des Européens. Michel Barnier, commissaire européen est aux premières loges. Il faut dire que ça va chauffer (pas trop fort, mais un peu quand même...) car  la directive européenne prévoit que les sociétés de capital-risque obtiennent désormais un agrément pour pouvoir opérer sur les marchés européens...

    Afin de pouvoir opérer dans l’Union européenne, tous les gestionnaires seront tenus d’obtenir l’agrément de l’autorité compétente de leur État membre d’origine. Tous les gestionnaires opérant sur le sol européen seront tenus de démontrer qu’ils possèdent les qualifications appropriées pour offrir des services de gestion de fonds alternatifs et devront fournir des informations détaillées sur l’activité envisagée, l’identité et les caractéristiques des fonds alternatifs gérés, leur gouvernance (y compris les modalités de délégation de services de gestion), les dispositions pour l’évaluation et la garde des actifs et les systèmes de soumission d’informations obligatoires, le cas échéant. Les gestionnaires devront aussi détenir et conserver un certain niveau de fonds propres.

    Pour garantir que les risques associés à l’activité de gestionnaire sont gérés efficacement sur une base permanente, les gestionnaires seront tenus de prouver à l’autorité compétente qu’ils possèdent des mécanismes internes solides en ce qui concerne la de gestion des risques, en particulier les risques de liquidité et les risques opérationnels et de contrepartie supplémentaires liés à la vente à découvert; la gestion et la divulgation des conflits d’intérêts; la juste évaluation des actifs; et la sécurité des arrangements en matière de dépôt et de garde.

    La directive proposée prévoit un niveau minimal de service et de fourniture d’informations initiales et régulières aux investisseurs (professionnels), pour les aider à faire preuve de la diligence nécessaire et assurer un niveau approprié de protection de l’investisseur. La directive proposée prévoit que les gestionnaires fournissent à leurs investisseurs une description claire de la politique d’investissement, incluant la description des types d’actifs et le recours au levier; la politique de remboursement dans des circonstances normales et exceptionnelles; les procédures d’évaluation, de dépôt, d’administration et de gestion des risques; enfin, les frais, charges et commissions associés à l’investissement.

    Une authentique déclaration de guerre, quoi...Et encore, ce ne sont que des morceaux choisis. Déclaration de guerre aux Britanniques : ce sont eux qui ruent dans les brancards. Ils ont proposé de laisser une seconde chance aux opérateurs qui n'auraient pas obtenu le sésame européen de pouvoir exercer leurs activités sur les marchés nationaux. Les Britanniques ne sont pas seuls sur cette position, mais je n'ai pas réussi à repérer quels autres pays s'étaient associés à leur démarche. Pas l'Allemagne et la France, ça, c'est sûr. Évidemment, côté américain, ça hurle encore plus...

    Barnier voulait donc trouver un compromis. C'est raté. Au moins pour l'instant, en tout cas...

    Étonnant que personne ne parle de cela en France. Et pourtant, l'impact et les conséquences de ces accords sont potentiellement énormes. Les hedges funds représentent un marché de 2000 milliards d'euros susceptibles d'être investis.

    Il faut espérer, si la directive passe, qu'ils plient. S'ils trouvent les moyens de se replier ailleurs, déjà qu'on peine à attirer des capitaux privés dans nos pôles de compétitivité...

     

  • La gifle de trop au journaliste de France 3

    Comme la plupart de ceux qui suivent l'actualité, je suis au courant du sort échu au journaliste de France 3 qui a voulu filmer l'arrestation d'un individu venu insulter le Président de la République.

    Une chose est certaine : la méthode est inacceptable. Elle est inacceptable, parce qu'elle ouvre la porte à des abus qui pourraient être graves par la suite.

    Seulement voilà, il y a autre chose qui ne me paraît guère valoir mieux, c'est le traitement de l'information par la presse télévisée.

    A ce que j'ai cru comprendre, Nicolas Sarkozy n'a pas spécialement été mal reçu à Saint-Denis. Les habitants qui l'ont vu ont surtout été étonnés de sa présence.

    Or, qu'a cherché à faire le journaliste ? A filmer l'incident avec l'intention d'en faire un scoop. On aurait alors eu comme gros titres au journal des principales chaînes deux choses :

    a) que Nicolas Sarkozy a été mal accueilli à Saint-Denis, sur la foi des insultes d'un individu mal embouché.

    b) compte-tenu de l'aspect de l'individu (en sang, mais il semble qu'il se soit rebellé) qu'il y avait des violences policières, y compris au moment où Nicolas Sarkozy se rendait dans la ville.

    C'eût été une information tronquée et mensongère, car l'opinion n'aurait retenu de la visite présidentielle que l'incident, qui aurait alors pris une proportion sans mesure avec la réalité de la visite du Président.

    Par ailleurs, je ne porte pas vraiment Nicolas Sarkozy dans mon coeur, mais c'est le Président de MON pays, et donc MON président, en dépit de tout le mal que je pense de lui. Je n'accepte pas qu'un péquin vienne l'insulter de cette manière, a fortiori quand il s'agit d'un individu plusieurs fois signalé à la police.

    Son interpellation ne me choque pas plus que cela. Au final, il n'est même pas condamné pour ses insultes mais seulement pour outrage et entrave à agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions.

    L'Algérie devrait à mon avis émettre une mise au point officielle pour faire valoir que ceux qui se servent de son drapeau pour provoquer les pouvoirs publics français contribuent à la discréditer et qu'elle ne leur reconnaît aucune forme d'autorité morale, bien au contraire. Il paraît que le voyou portait un drapeau de l'Algérie. Pauvre Algérie : comme si elle avait besoin de ce genre d'abrutis. Bref, qu'ils lui foutent la paix à l'Algérie, elle ne leur a rien demandé, à ceux-là.

    La gifle, en revanche, est intolérable. La dignité, le droit, c'eût été, de la part de Nicolas Sarkozy d'exiger un droit de réponse sur la chaîne s'il estimait qu'elle faisait de la désinformation par la suite. Où vont s'arrêter les gifles ? On peut aller très loin de cette manière. Nicolas Sarkozy doit désavouer le service de sécurité et limoger le coupable s'il a agi de son propre chef. Si quelqu'un a donné des consignes, il doit démissionner.

  • L'emploi, l'emploi, oui, mais comment faire ?

    J'ai écouté l'entretien que donnait François Bayrou sur Sud-Radio et je m'accorde avec lui pour penser qu'on rééquilibrera difficilement les retraites dans donner du travail aux juniors et aux seniors.

    La question, c'est comment faire ? Enfin, soyons plus précis : comment donner des emplois avec des salaires acceptables et pas financés sur fonds publics ?

    La relocalisation de l'industrie est certainement, au moins dans le secteur secondaire, l'une des clefs de la lutte contre le chômage, mais là encore, comment amener les entreprises à se réinstaller dans nos campagnes et dans nos villes ? Turbomeca à Bordères, est un exemple réussi de partenariat public-privé via un pôle ce compétitivité (Aerospace Valley).

    J'ai eu la curiosité de consulter la fiche d'Aerospace Valley ainsi que son site. Parmi les objectifs, il y a celui de créer 40 à 50 000 emplois en 20 ans. En Midi-Pyrénées, par exemple, là où se trouve Turbomeca, ce n'est pas moins de la moitié des emplois de cadre créés entre 2010 et 2015 qui devraient l'être dans le cadre d'un pôle de compétitivité.

    Le Ministère de l'industrie a rendu en 2009 un rapport complet sur l'industrie. J'y entrevois bien ce qu'il faut faire, mais pas comment y parvenir.

    Il y a en tout cas là du travail sur la planche pour les commissions parlementaires et les groupes d'études.

     

     

  • Tant de malades, en France ?

    Les mauvaises nouvelles s'accumulent quant à la santé budgétaire de la France. L'heure approche de devoir effectuer des choix, souvent douloureux. François Bayrou avait prévenu dès 2007 que cette échéance approchait, et je vois, désormais, que l'heure des comptes a sonné. Des arbitrages vont être nécessaires. Comme j'ai un avis, je le soumets.

    Bien que la santé soit l'un des biens auxquels les Français sont les plus attachés, il ne sera pas possible de ne pas tenter de rééquilibrer les comptes tant l'assurance-maladie est déficitaire. Aux alentours de 13 à 14 milliards d'euros de déficits. La CNAM estime que les dépenses de l'assurance-maladie devraient atteindre 210 milliards d'euros en 2015 contre 140 aujourd'hui.

    J'ai cru comprendre que c'étaient les affections de longue durée qui pompaient 70% des remboursements. Or, il se trouve qu'elles augmentent dans des proportions phénoménales : 2.6 millions de cancers attendus en 2015 contre 1.4 aujourd'hui. 2.6 millions de diabètes contre 1.3 aujourd'hui à horizon identique.

    Cela ne laisse pas d'intriguer : en détecte-t-on plus ? notre environnement est-il de plus en plus cancérigène ? nos pratiques alimentaires se dégradent-elles à ce point ?

    Les ALD représentent plus de 80% des futures dépenses. 20% des assurés sociaux sont reconnus en maladie de longue durée, soit 7.4 millions de personnes en France !!!

    Dépenses de médicaments et d'hospitalisation représentent l'essentiel des dépenses. Il est difficile, moralement, de faire payer des malades de longue durée. Toutefois, on peut certainement envisager une augmentation de leur participation, dans des proportions supportables et à raison de leurs moyens.

    Dans tous les cas de figure, le pire serait de ratiboiser les hôpitaux, solution qui a la côte actuellement. Astreindre nos hôpitaux à des régimes sévères, c'est risquer d'amputer durablement le fleuron de notre système de santé ; c'est injurier gravement l'avenir.

    Je préfère que l'on paie plus plutôt que des les sacrifier.

    Cela dit, de telles prévalences dans les ALD ne laissent pas d'interroger sur l'efficacité de nos politiques de prévention. Pourquoi les cancers se développent-ils autant ? Y-a-t-il un moyen de les anticiper ?

    Une fortune pour le chercheur qui trouvera le moyen de les neutraliser définitivement.

    Il en va de même pour les diabètes ; je subodore qu'ils suivent également les courbes de l'obésité. Les sucres posent un problème de santé publique dans notre pays. Je ne suis pas un maniaque de la taxe, mais, compte-tenu des dégâts, je jugerais légitime de taxer tous les produits sucrés pour alimenter un fonds de compensation des frais du diabète. Ou alors à la recherche agronomique de mettre au point un sucre neutre.

    Je subodore, compte-tenu des chiffres, que c'est le diabète gras qui est en cause plus que le diabète insulino-déficient dont on en comprendrait pas le développement soudain. Si on ne peut agir sur le second, le premier est accessible à une politique de prévention digne de ce nom.

    On connaît encore fort mal les causes du cancer, mais, s'il coûte si cher à la société, et qu'on peut identifier des environnement cancérigènes avérés, je suis quelque peu partisan de taxer, là encore, les fauteurs de trouble...

  • Algérie ou France, choisis ton pays !

    Ras le bol des incidents, après chaque match de l'Algérie, en France ! Ce serait à Alger, je ne dis pas, mais que je sache, la France n'est pas l'Algérie. Tiens, d'ailleurs, en Algérie, je parie qu'il n'y a pas d'incidents (et oui, quelques tirs à balles réelles de la part de la police + la perspective d'un passage dans les geôles algériennes sont certainement dissuasifs).

    Près du Stade Charléty, de la racaille qui se croit un peu trop à son aise a incendié une vingtaine d'automobiles parce que l'Algérie avait été éliminée de la coupe du monde. Personnellement, je n'en ai rien à foutre que l'Algérie soit éliminée ou non. Je m'en tamponne. J'ai d'autres chats à fouetter dans mon pays.

    En revanche, pour les supporters pas contents, soit ils sont Algériens, et ils dégagent, soit ils sont d'origine algérienne, et on peut leur offrir un billet aller (sans retour) vers leur pays chéri. Mon petit doigt me dit que la racaille concernée en question n'est pas algérienne. Je veux dire par là qu'il ne s'agit pas de citoyens algériens. Pour ce que j'en connais, généralement, les citoyens Algériens évoluant à l'étranger savent se tenir.

    Non, là, c'est plutôt de la racaille de banlieue, d'origine algérienne ou non, qui brandit l'étendard de ce pays et l'instrumentalise pour mieux cracher leur haine d'un pays qui les a trop bien accueillis. Ce n'est pas la première fois que de tels incidents se produisent.

    Qu'est-ce qu'il disait Sarko, déjà ? «si certains n'aiment pas la France, qu'ils ne se gênent pas pour la quitter». Tiens, pour ceux-là, ça me paraît un sage conseil, et on peut même les aider à le suivre à coups de pied au cul.

    J'ai laissé les commentaires ouverts, j'attends avec impatience et la touche de clavier ferme les accusations de «fassîste», néo-libéral, colonialiste, réactionnaire, droitier, et cetera...

  • Les femmes toujours aussi mal protégées

    Encore une femme battue et assassinée par son mari. A Bobigny, cette fois. Ces faits divers se multiplient. Mais ce qui me frappe, c'est que ces derniers temps, il y avait eu des plaintes déposées pour violences conjugales à chaque fois par les victimes.

    Je ne dirais jamais assez à quel point notre justice est déliquescente. Indépendamment de ses moyens notoirement insuffisants, elle donne toujours la prime au plus violent et ne protège jamais les victimes.

    Est-ce sorcier d'écarter d'office un mari violent ? Qu'est-ce qui empêche de la placer sous bracelet électronique, avec contrôle régulier au commissariat de police et coffrage au premier écart ?

    Non, j'ai la sale impression que simplement parce que ce ne sont jamais que des femmes battues, cela n'a pas d'importance et ce n'est pas une priorité si ce n'est pour faire du battage médiatique.