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L'emploi, l'emploi, oui, mais comment faire ?

J'ai écouté l'entretien que donnait François Bayrou sur Sud-Radio et je m'accorde avec lui pour penser qu'on rééquilibrera difficilement les retraites dans donner du travail aux juniors et aux seniors.

La question, c'est comment faire ? Enfin, soyons plus précis : comment donner des emplois avec des salaires acceptables et pas financés sur fonds publics ?

La relocalisation de l'industrie est certainement, au moins dans le secteur secondaire, l'une des clefs de la lutte contre le chômage, mais là encore, comment amener les entreprises à se réinstaller dans nos campagnes et dans nos villes ? Turbomeca à Bordères, est un exemple réussi de partenariat public-privé via un pôle ce compétitivité (Aerospace Valley).

J'ai eu la curiosité de consulter la fiche d'Aerospace Valley ainsi que son site. Parmi les objectifs, il y a celui de créer 40 à 50 000 emplois en 20 ans. En Midi-Pyrénées, par exemple, là où se trouve Turbomeca, ce n'est pas moins de la moitié des emplois de cadre créés entre 2010 et 2015 qui devraient l'être dans le cadre d'un pôle de compétitivité.

Le Ministère de l'industrie a rendu en 2009 un rapport complet sur l'industrie. J'y entrevois bien ce qu'il faut faire, mais pas comment y parvenir.

Il y a en tout cas là du travail sur la planche pour les commissions parlementaires et les groupes d'études.

 

 

Commentaires

  • Quand je pense qu'une usine c'était ringard ..il y a quoi ?

    10 ans ? 5 ans ?

  • J'aime bien l'idée d'une TVA sociale des produits importés ( Taxe Européenne, bien sur).

  • Oui, si cela n'a aucun intérêt pour l'industrie ou l'économie, ce genre de dossier a le mérite de donner du travail aux hommes politiques, aux comissions et groupes d'études, et autres organismes bien connus pour leurs réalisations faramineuses...

  • Taxe sur les produits importés ? Et puis quoi encore ?

    Vous croyez que la france est le seul pays où il y a du chômage ?

  • Non, je ne crois pas que la France soit le seul pays dont la population subit le chômage.

    La TVA sociale est un outil fiscal consistant à financer tout ou partie de la protection sociale par une extension de l'assiette la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à certains produits importés . Le but étant de réintégrer les cotisations sociales dans le prix des productions qui ont été délocalisées dans des pays où les coûts sont bas à cause du fait qu'il n'y ait pas de charges sociales. Ainsi, plutôt que d'assurer le financement de la protection sociale par un prélèvement sur les salaires, au moyen des cotisations sociales qui ne portent que sur la production nationale ou locale qui se retrouve plus chère que la production importée, il s'agit de répartir la contribution aux charges sociales et aux impôts également sur tous les producteurs.

    Cette formule ayant pour effet de faire baisser la profitabilité du commerce international, elle rencontre une puissante opposition. En effet, le but des délocalisations industrielles est d'échapper aux contributions sociales et fiscales du pays où la production sera commercialisée.

    Cet outil a été mis en œuvre à partir de 1987 au Danemark, et en janvier 2007 en Allemagne (un point de hausse de TVA au titre de la TVA sociale, au sein d'une hausse totale de 3 points de la TVA). ma proposition est de la mettre au niveau européen.

    Les résultats positifs espérés sont alors que :

    - le coût du travail local est réduit (baisse des charges), aidant les entreprises nationales à être plus compétitives, renforçant l'attractivité économique du territoire et augmentant les flux d'IDE (entrée de capitaux étrangers), maintenant ou augmentant le PIB et l'emploi du territoire. Cela peut contribuer à réduire le travail dissimulé ;
    - le prix de vente des produits importés augmente (hausse de la TVA non amortie par une baisse de cotisations) ;
    - le prix de vente des produits locaux baisse sur le marché domestique (si la hausse de la TVA est moindre que la baisse du coût de production lié à la baisse des cotisations) et surtout à l'exportation. Cette baisse sera faible voire nulle si les décideurs d'entreprise ne répercutent pas la baisse des cotisations sur les prix de vente, et choisissent d'augmenter les profits, les salaires, ou les investissements ;
    - en allégeant le poids des cotisations sociales patronales dans le coût du travail, les hausses de salaire net sont facilitées car elles coûtent moins cher à l'entreprise, n'entraînant plus de hausse simultanée des cotisations sociales ;
    - les salaires nets restent inchangés (le niveau des prélèvements obligatoires restant identique), ou éventuellement augmentent (cf. ci-dessus) ;
    - Et pourquoi pas une augmentation de la rentabilité des entreprises sur le territoire qui inciterait celles-ci à y investir, créerait des activités économiques et donc de l'emploi.



    Je pense que ça vaut le coup qu'on y réfléchisse, le débat était lancé, pendant les présidentielles de 2007. Et depuis...plus rien !


    http://archives.lesechos.fr/archives/2007/lesechos.fr/06/13/300179184.htm

    http://professoral.edhec.com/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=7398

    http://www.senat.fr/rap/r06-283/r06-283.html

  • Tu demandais comment faire pour parvenir à une réindustrialisation, l'Hérétique...
    La réponse est simple : elle doit concerner en priorité la concertation sur le plan social. Après, tout le reste suivra (La fameuse intendance du Général de Gaulle et de Jean Lassalle) !

    C'est à dire ce point-là du rapport
    "4.3 Le chantier social
    - Le renforcement de la participation des salariés à la vie de l’entreprise
    - Un réexamen approfondi de l’enseignement technique et professionnel et de la formation continue
    - Une réflexion globale sur les facteurs de fond déterminant l’attractivité des métiers de l’industrie"
    ------
    - Pour ma part, je veux renforcer la participation des salariés à la vie de l'entreprise... par une SCOP (système affectionné par l'Espagne.)
    - Permettre la formation technique professionnelle ainsi que la formation continue par un enseignement similaire à celui des "compagnons du devoir et du tour de France" (apprendre et transmettre tout au long de sa vie...)
    - Ce qui rendra tout bêtement inutile le troisième point puisque la nécessité de la réindustrialisation en développement durable sera spontanément mise en évidence !

    Encore une fois, tout n'est que question de respect. Les solutions sont à notre portée puisque les outils sont déjà présents. ;-)

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