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Science

  • Fin du numerus clausus en médecine, bravo Emmanuel Macron !

    Alors là, j'applaudis des deux mains. Depuis le temps que j'écris sur ce blog que le numerus clausus à la fac de médecine est une bêtise sans nom et qu'il est à l'origine et de déserts médicaux et de la présence de médecins moins qualifiés qui ont passé leur diplôme dans des pays moins exigeants !

    Nous avons d'excellents candidats recalés bêtement par cette barrière qui en sus assèche nos professions médicales au point qu'on manque d'un grand de spécialistes non seulement en province mais même dans des villes aussi grandes que Paris ! 

    J'en parlais dans mon billet d'avril 2017 sur la multiplication des cancers : franchement, si Macron va jusqu'au bout et le fait, il aura fait avancer la qualité des soins en France et prévenu de graves carences pour l'avenir. Je l'ai tant attendu et si souvent appelé à cor et à cris que je me réjouis de cette annonce.

  • Il faut éradiquer le cancer

    Le plus grand congrès mondial sur le cancer a eu lieu du 02 au 06 juin derniers. L'American Society of Clinical Oncology y a exposé les dernières découvertes en oncologie. Même si je me réjouis de chaque pas accompli, j'avoue pour ma part ma déception. On peut se satisfaire de repousser l'espérance de vie , pas moi. Gagner un mois, un an, c'est toujours ça de gagné, évidemment, mais cela ne met pas un terme à l'angoisse de l'échéance ni à la lourdeur des traitements et à la souffrance.

    Je lis dans la presse ce matin qu'un Français sur deux de plus de 75 ans sera frappé par le cancer. Et pour l'ensemble de la population, sans distinction d'âge, un Français sur trois.

    Doit-on accepter le cancer comme le mauvais temps ? Une fatalité incontournable ?

    J'ai été évidemment très content de voir qu'Emmanuel Macron et Édouard Philippe avaient nommé comme Ministre de la Santé Agnès Buzyn, une chercheuse renommée en oncologie. Elle préside aussi l'Institut National du Cancer (INCa), et, comme Ministre, l'une de ses premières interventions a porté sur la prévention du cancer.

    Prévenir, c'est bien, guérir, c'est mieux. Je trouve que l'on ne facilite pas suffisamment l'expérimentation en France. Tous ceux qui sont dans une situation presque désespérée pourraient au moins se voir offrir une autre alternative que les soins palliatifs. Tous pourraient avoir une chance, un espoir. Or, je sais très bien qu'on décrète éligibles ou non aux essais thérapeutiques les malades selon des critères plutôt clairs dans l'ensemble mais qui laissent finalement sur le carreau des familles et des victimes de cancers agressifs.

    On dit les progrès en recherche sur le cancer exponentiels depuis plusieurs années. Je souhaite vivement que les traitements suivent le même chemin.

    A voir pour se donner du baume au coeur, le court témoignage de fin sur la page ecancer. 2024, ce n'est pas dans très longtemps. Si les projections des chercheurs telles qu'ils et elles les énoncent dans la vidéo se réalisent, on aura quand même bien avancé.

     

  • Théorie du genre en délire : réponse libérale

    J'ai entendu parler de ces familles qui voulaient retirer leurs enfants de l'école parce qu'on leur aurait enseigné à ne pas être des petits garçons s'il s'agissait de petites filles et inversement.

    J'ai jeté un oeil sur les documents d'accompagnement qui figurent sur le portail du projet : il n'y a rien qui se rattache de près ou de loin à la théorie du genre. On trouve bien quelque part que nos stéréotypes sociaux et nos codes dans le domaine du genre sont des constructions sociales, ce qui est un fait, mais rien qui accréditerait l'idée qu'un enfant ne doit pas être sûr de son genre ou que son genre serait une construction sociale aussi.

    En revanche, avec le mélange de béni-oui-ouisme et de rigidité qui caractérise les Socialistes, Najat et Peillon en tête, tout le monde a pu penser (à tort) qu'il y avait anguille sous roche.

    Le projet de base, c'est de construire l'égalité entre filles et garçons et, à cet effet, de montrer que ni les filles ni les garçons n'ont de rôles réservés ou gravés dans le marbre. Des analyses de textes sur la figure de la princesse et du chevalier ou d'oeuvres de Renoir sur les codes vestimentaires qui figurent dans les ressources pédagogiques montrent simplement qu'on tend se représenter les filles selon des stéréotypes (passives, par exemple) de même que les garçons (toujours aventureux) ou encore que tel vêtement qui n'était pas accepté pour les femmes il y a moins d'un siècle sont complètement rentrés dans les moeurs aujourd'hui.

    C'est l'ambiguïté de la réponse socialiste et la malhonnêteté consubstantielle de l'extrême-droite et des ultra-conservateurs qui ont amené de folles rumeurs dans les médias. La gauche a en effet construit son discours sur l'égalité filles-garçons en s'appuyant sur la construction sociale de leurs différences. Il est très facile, avec un tel propos de glisser sur l'idée que le genre relève du même processus en déconstruisant complètement ce qu'élabore notre société. On reconnaît évidemment dans cette méthode la traditionnelle manière de penser, toute sociologique, des constructivistes.

    Maladresse idéologique insigne alors qu'il eût simplement été suffisant de dire que les filles n'avaient pas vocation à être confinées dans des rôles quels qu'ils soient ne serait-ce que parce qu'on les prive ainsi de leur droit le plus fondamental et le plus inaliénable : la liberté.

    J'ai souvent ma propre interprétation de la chute d'Adam et Ève. Il y avait un gros nounours tendance bébé cadum qui se trouvait très bien dans son cocon douillet : il s'appelait Adam et son cocon, Eden. Mais un jour, il fit la rencontre d'un autre être qui répondait au doux nom d'Ève. Cette dernière, tout au contraire du conservatisme de son camarade, s'ennuyait comme un rat mort en Eden et n'aspirait qu'à découvrir de nouvelles choses. Aussi, quand le jaloux serpent l'informa qu'en goinfrant un fruit de l'Arbre de Science elle accéderait à de nouvelles choses, elle n'eut pas d'hésitation, quand bien même elle avait été avertie par Adam que la consommation du fruit n'était pas compatible avec sa présence en Eden. Mieux valait vivre libre une vie dure qu'une existence dans des fers, fussent-ils de velours. Ève refusait déjà le ce que les libéraux appellent bien à tort l'État-Maman. Ben non, je viens de le démontrer, en fait, ce n'était pas un État-Maman, c'était un État-Papa, sorte de monde parfait, plat et ennuyeux ou rien ne change jamais. Quand je dis, je l'ai écrit, que la liberté est une femme...

    Voilà, j'ai réinterprété un de nos mythes originels. Ai-je eu besoin d'une théorie quelconque sur le genre pour le faire ? Non. La femme demeure-t-elle confinée dans son rôle traditionnel dans mon exégèse ? Non plus.

    Si les Socialistes veulent me consulter afin que je leur refasse tous leurs documents sur l'égalité hommes-femmes, pas de problèmes : il suffira juste d'aligner la monnaie. Je pense qu'ils y gagneront au bout du compte. Bon évidemment, cela suppose d'admettre d'envoyer au débarras toute la clique constructiviste.

    Après, restent les fachos et les ultra-réacs religieux, mais je les attends le pied ferme parce que leurs discours ne tiennent jamais la route : les fachos invoquent presque toujours la biologie, et les intégristes, les textes sacrés mais comme ce sont des ignares et des imbéciles, ni les uns ni les autres ne maîtrisent vraiment ce qu'ils citent et ils finissent toujours par se contredire.

  • Génériques

    Enfin, on tire la sonnette d'alarme à propos des génériques. Cela fait un moment que j'ai moi-même constaté que les effets des médicaments génériques ne sont pas systématiquement les mêmes que leurs prétendus homologues et j'ai quelques doutes depuis un moment déjà.

    Il faut remercier un médecin, le Docteur Boukris, d'avoir enfin mis les pieds dans le plat.

    Toutefois, tous les génériques ne sont pas de même nature : lorsqu'il s'agit de copies réalisées par le même laboratoire, on peut envisager de les consommer a priori sans trop de risques. Il y a ensuite un second stade où le générique comporte la même molécule mais enveloppé dans des excipients différents. Le mode de diffusion peut avoir un impact sur les effets.

    Enfin, plus grave, le générique ne peut avoir qu'un rapport de famille, seulement, avec la molécule d'origine. Et là, on risque des effets indésirables ou alors une inefficacité relative du médicament consommé.

    Ce qui est drôle, dans cette histoire, c'est que la méthodologie observée par le Docteur Boukris a simplement consisté à écouter ses patients. Ce devrait être la base des diagnostics mais cette évidence ne frappe pas le monde médical, apparemment. Quand il a constaté que non pas un, deux, ou même trois, mais jusqu'à plusieurs dizaines de ses patients lui rapportaient des effets similaires à la suite de consommations de génériques, il a fini par remettre en cause la superbe assurance avec laquelle l'industrie pharmaceutique délivrait finalement des médicaments très différents aux pharmaciens sous une même appellation.

  • Une Académie de quoi ? Des sciences ? Vraiment ?

    Pendant longtemps j'ai eu une haute opinion de l'Académie des Sciences, mais depuis trois-quatre années je commence à me poser de sérieuses questions sur la pertinence de certains rapports.

    Puisqu'on est en plein débat sur les rythmes scolaires, je ne manque pas de préciser que leur étude sur le sujet ne m'avait pas convaincu, mais en la circonstance, c'en est une autre que j'ai dans le collimateur.

    Elle consiste ni plus ni moins à faire l'éloge des écrans de toutes sortes pour les enfants y compris les tout-petits avec les tablettes tactiles.

    Vanter l'acuité intellectuelle que développerait les tablettes en question pour nos enfants, on dirait du pur pédagogol dans le texte.

    Je commence à soupçonner d'étranges convergences.

    Grâce au Ciel, il existe tout de même quelques individus sérieux au sein de la communauté scientifique qui ont réagi au tissu de contre-vérités et d'absurdités par omission publiés par nos nouveaux savants.

    Grand merci à Michel Desmurget, directeur de recherches en neurosciences à l'INSERM, Laurent Bègue, professeur de psychologie sociale et Bruno Harlé, pédopsychiatre qui pointent dans une tribune libre du quotidien Le Monde toutes les failles de l'étude originelle. A lire, bien évidemment. Ah : pas moins de 64 experts en psychologie et neurologie ont tout de même co-signé cette tribune...

  • Espérance de vie ? Vraiment ?

    Je m'interroge sur la pertinence des calculs en termes d'espérance de vie : le constat amer de nos décrépitudes dans le vieil âge a conduit l'Union Européenne a prudemment mettre en place un observatoire non plus de l'espérance de vie mais de l'espérance de vie en bonne santé, il y a quelques années.

    Avec ce nouvel indicateur, les choses sont désormais loin d'être roses. Nous disposons de suffisamment de données pour constater que notre espérance de vie en bonne santé stagne et même régresse depuis quelques années.

    S'il fallait croire nos magazines de vulgarisation scientifique ou encore les annonces fracassantes dans les médias, nous serions aux portes de l'immortalité. Dans la réalité, aucun être humain en dépit des 7 milliards que nous sommes ne dépasse 110 ans aujourd'hui. Le nombre de centenaires n'a pas explosé contrairement à ce que l'on nous annonçait il y a quelques années et il n'est pas prêt de s'accroître sauf à maintenir de très nombreux individus dans un état végétatif.

    Si ces cent dernières années sont des années de progrès continus dans le domaine de la médecine, sans conteste, il est imprudent d'imaginer que jamais les conditions n'ont été aussi optimales pour nous assurer une vie longue. Le sophiste Gorgias a vécu 109 ans sans que cela semble étonner outre mesure ses contemporains, et ce, en pleine grèce classique, c'est à dire il y a 2500 ans environ.

    La France était au troisième rang mondial au début des années 2000 en espérance de vie corrigée de l'incapacité

    La recherche fondamentale progresse sans doute, mais les applications pratiques tardent. Or, l'espérance de vie en bonne santé va devenir un enjeu économique majeur en Europe en raison des déséquilibres des caisses de retraite. On ne peut qu'allonger la durée de travail (de cotisation, en tout cas) mais ce n'est possible qu'à la condition d'être en état de travailler...

  • Médecine soviétique, la médecine oubliée

    Jeune, enfant, je me souviens avoir fait un séjour scolaire en union soviétique. En Ukraine, pour être très précis. Par malchance, au cours de mon voyage, je suis tombé malade. Comme il s'agissait d'un échange scolaire, les autorités locales ont très vite pris les choses en mains, et l'on ma dépêché un médecin. Je devais avoir une angine ou une grippe, quelque chose de ce genre. Un truc à virus, en tout cas, car j'avais de la fièvre. Quand ce médecin est arrivé il a sorti une seringue dotée d'une aiguille de taille respectable (en fait, avec le recul, elle n'était respectable qu'à mes yeux d'enfants, en réalité, ce n'était là qu'une aiguille bien ordinaire). Jamais on ne m'avait soigné ainsi en France. En règle générale, c'était le lit et des antibiotiques si nécessaires. La seringue était impressionnante, mais j'ai été guéri en deux jours. Complètement. Pendant longtemps j'ai cherché à comprendre comment les Soviétiques étaient parvenus à obtenir de tels résultats sans trouver d'explications.

    Et puis il y a quelques mois, j'ai lu un article dans Le Monde sur la médecine géorgienne : la phagothérapie. Au lieu de tenter de liquider bactéries et virus à l'aide de la chimie, des antibiotiques en somme, les Géorgiens utilisent des super-virus prédateurs capables de dévorer nombre de ceux qui nous affectent.

    Après la chute de l'URSS, cette voie a été méprisée par la médecine occidentale car elle jugeait datées de telles méthodes. Mais aujourd'hui, de plus en plus de bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques avec des conséquences parfois dramatiques. 

    L'article que j'ai lu soulignait le sort particulier d'une jeune femme qui aurait dû perdre sa jambe par amputation à la suite d'une infection par staphylocoque dorée et qui a dû son salut aux phages géorgiens.

    Évidemment, il serait fort imprudent de jouer aux apprenti-sorciers avec l'inoculation de virus mais on ne peut ignorer une piste si précieuse. Les USA l'ont bien compris, particulièrement le département de la Défense qui imagine très clairement l'usage précieux que l'on pourrait faire de tels procédés face à des armes bactériologiques...

    Ce sont donc les Américains qui ont investi massivement dans le centre de recherches d'Eliava à Tbilissi. Sans leur intervention, il ne serait rien resté de ce vénérable établissement, mais les fonds américains ont redonné une seconde jeunesse à l'institut de recherche.

  • Urgences, une solution simple mais efficace...

    D'après l'agence Reuters François Hollande a passé une partie de son réveillon aux urgences d'un hôpital parisien. Précisément, je discutais des conditions d'accueil des hôpitaux avec le mari de ma belle-soeur ce même soir et il me racontait ses méandres à Necker un jour où il avait dû conduire sa fille aux urgences : 7 heures d'attente pour 1mn30 de consultation.

    On pourrait croire qu'il y a une question de moyens derrière ? Il n'en est rien. Il y avait à l'accueil ce jour-là pas moins de 7 à 11 personnes qui traitaient essentiellement de la paperasse et c'étaient eux qui finissaient par diriger les patients en attente vers les (le ?) médcecin.

    Une solution simple aurait pourtant fluidifié l'accueil considérablement et c'est celle-là même qui est appliquée en Italie et en Allemagne, de l'aveu même du médecin qui se trouvait là : il aurait suffi que le médecin passe dans la salle d'attente et consacre quelques minutes à chaque patient pour vérifier lesquels pouvaient repartir chez eux avec un remède mineur et lesquels devaient rester. C'était le cas en particulier de ma belle-nièce qui est rentrée de suite chez elle.

    7 heures pour 1 minutes 30 : est-ce pertinent ? 

    Il y a donc là une mesure très simple qu'il suffirait de décréter pour améliorer considérablement le service hospitalier.

    A cela, j'ajoute que j'ai du mal à comprendre pourquoi, à l'ère de l'électronique, on continue à passer autant de temps en formalités, paperasserie incluse.

    La Santé publique devrait prendre s'inspirer des Impôts dont l'efficacité est exemplaire dans ce domaine. Ce n'est tout de même pas compliqué d'imposer l'usage systématique d'une carte et de la relier à un lecteur qui fait le travail.

    Il y a des secteurs à l'évidence où les déserts médicaux sont des réalités et menacent certainement nos concitoyens. Mais il y en a d'autres où l'amélioration du service relève du simple bon sens et de la bonne organisation sans qu'il soit nécessaire de faire la révolution ou de modifier les statuts des personnels hospitaliers.

  • Un espoir pour les autistes ?

    Je ne puis que féliciter les parlementaires à l'origine d'une proposition de résolution sans précédent sur le traitement de l'autisme en France. Il s'agit d'en finir avec les prises en charge psychanalytiques et de développer à la place les thérapies comportementales.

    Je me souviens d'avoir un jour discuté avec une pédopsychiatre parisienne à la compétence reconnue à propos des troubles de la communication chez les jeunes enfants et elle m'avait simplement dit la chose suivante :

    Un enfant sujet à des troubles de la communication est un enfant qui n'apprend pas spontanément les codes sociaux qui la permettent. S'il ne les intègre pas par imprégnation il faut les lui apprendre. 

    Et elle m'avait dit cela sur un ton très tranquille, comme une chose allant de soi.

    Ainsi, tout ce qui touche à l'habileté sociale, la pragmatique en orthophonie (prise en compte des consignes, des messages d'émetteurs) paraît particulièrement indiqué pour de tels enfants.

    Les thérapies comportementales vont à l'évidence dans le même sens. Si l'enfant ne peut acquérir lui-même les principes de la communication, on les lui apprendra.

    Au fond, c'est une réflexion globale à mener et pas seulement sur l'autisme : sur la sphère autistique et sur tous les troubles envahissants du développement en règle générale.

    J'imagine évidemment la satisfaction de mon amie Isabelle qui se bat de longue haleine pour promouvoir ces thérapies de bon sens.

  • Et l'hydrogène, au fait ?

    Tiens, puisqu'on parle du prix du carburant et si l'on regardait du côté des combustibles alternatifs ? J'avais déjà évoqué il y a presque 4 ans une berline japonaise fonctionnant entièrement à l'hydrogène, la Honda Clarity. Elle devait être commercialisée à partir de 2008 et la suite...plus de dates sur l'agenda...Tout ce que j'ai compris, pour l'instant, c'est qu'on ne la trouvait qu'à Torrance, Santa Monica et Irvine dans le sud de la Californie...Elle figure pourtant bien en première page du site de honda avec les autres véhicules. La formule de leasing proposée aux USA était de 600 dollars par mois pendant trois ans, maintenance incluse. Cela fait 21600 dollars au bout de trois ans, un prix très acceptable pour une berline de ce type. En plus, à partir de 2010, Honda a proposé des stations de production d'hydrogène à domicile utilisant l'énergie solaire ! La marque japonaise s'est donnée dix ans pour développer une commercialisation de masse de ce type de véhicules.

    J'imagine que nous autres Français, comme d'hab, nous sommes en retard sur cette technologie d'avenir...

    L'hydrogène, c'est chouette, la Terre en est truffée, avec l'eau. Le vrai problème, au fond, c'est de parvenir à le produire en cassant une molécule d'eau : là, il y a toujours un composant supplémentaire qui va coincer.

    Il y en a eu des tentatives, pourtant, pour arriver à quelque chose de viable. Je ne sais pas ce qu'est devenu le Kenderv un prototype breton semblant prometteur il y a quatre ans. Il y a une vidéo à laquelle je n'entends rien qui a été partagée une année après sur la Toile mais je n'en sais pas plus.

    Je sais que le principal problème, c'est la catalyse : comment casser la molécule d'eau sans devoir mettre en oeuvre une importante énergie ?

    Mais voilà, je viens de tomber sur une information intéressante : une équipe britannique aurait trouvé le moyen de produire de l'hydrogène à bas coût. Il y a tout de même un hic : il faut du cobalt pour réaliser la séparation de l'oxygène et de l'hydrogène. Je veux bien que ce métal soit actuellement disponible mais c'est sans doute qu'il reste assez peu utilisé dans l'industrie. La production mondiale est de 55 000 tonnes par an. Quelle quantité de cobalt est nécessaire pour réaliser la catalyse ? Et pour produire quelle quantité d'hydrogène ? Il y a bien une explication scientifique mais en allemand dans une revue allemande.

    Si un lecteur a les compétences linguistiques et scientifique pour pouvoir donner un avis, je suis preneur...

    Les parlementaires européens voulaient favoriser l'utilisation de l'hydrogène il y a 4 ans et demi : où en sommes-nous ?