Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

urgences

  • Urgences, une solution simple mais efficace...

    D'après l'agence Reuters François Hollande a passé une partie de son réveillon aux urgences d'un hôpital parisien. Précisément, je discutais des conditions d'accueil des hôpitaux avec le mari de ma belle-soeur ce même soir et il me racontait ses méandres à Necker un jour où il avait dû conduire sa fille aux urgences : 7 heures d'attente pour 1mn30 de consultation.

    On pourrait croire qu'il y a une question de moyens derrière ? Il n'en est rien. Il y avait à l'accueil ce jour-là pas moins de 7 à 11 personnes qui traitaient essentiellement de la paperasse et c'étaient eux qui finissaient par diriger les patients en attente vers les (le ?) médcecin.

    Une solution simple aurait pourtant fluidifié l'accueil considérablement et c'est celle-là même qui est appliquée en Italie et en Allemagne, de l'aveu même du médecin qui se trouvait là : il aurait suffi que le médecin passe dans la salle d'attente et consacre quelques minutes à chaque patient pour vérifier lesquels pouvaient repartir chez eux avec un remède mineur et lesquels devaient rester. C'était le cas en particulier de ma belle-nièce qui est rentrée de suite chez elle.

    7 heures pour 1 minutes 30 : est-ce pertinent ? 

    Il y a donc là une mesure très simple qu'il suffirait de décréter pour améliorer considérablement le service hospitalier.

    A cela, j'ajoute que j'ai du mal à comprendre pourquoi, à l'ère de l'électronique, on continue à passer autant de temps en formalités, paperasserie incluse.

    La Santé publique devrait prendre s'inspirer des Impôts dont l'efficacité est exemplaire dans ce domaine. Ce n'est tout de même pas compliqué d'imposer l'usage systématique d'une carte et de la relier à un lecteur qui fait le travail.

    Il y a des secteurs à l'évidence où les déserts médicaux sont des réalités et menacent certainement nos concitoyens. Mais il y en a d'autres où l'amélioration du service relève du simple bon sens et de la bonne organisation sans qu'il soit nécessaire de faire la révolution ou de modifier les statuts des personnels hospitaliers.