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virus

  • Médecine soviétique, la médecine oubliée

    Jeune, enfant, je me souviens avoir fait un séjour scolaire en union soviétique. En Ukraine, pour être très précis. Par malchance, au cours de mon voyage, je suis tombé malade. Comme il s'agissait d'un échange scolaire, les autorités locales ont très vite pris les choses en mains, et l'on ma dépêché un médecin. Je devais avoir une angine ou une grippe, quelque chose de ce genre. Un truc à virus, en tout cas, car j'avais de la fièvre. Quand ce médecin est arrivé il a sorti une seringue dotée d'une aiguille de taille respectable (en fait, avec le recul, elle n'était respectable qu'à mes yeux d'enfants, en réalité, ce n'était là qu'une aiguille bien ordinaire). Jamais on ne m'avait soigné ainsi en France. En règle générale, c'était le lit et des antibiotiques si nécessaires. La seringue était impressionnante, mais j'ai été guéri en deux jours. Complètement. Pendant longtemps j'ai cherché à comprendre comment les Soviétiques étaient parvenus à obtenir de tels résultats sans trouver d'explications.

    Et puis il y a quelques mois, j'ai lu un article dans Le Monde sur la médecine géorgienne : la phagothérapie. Au lieu de tenter de liquider bactéries et virus à l'aide de la chimie, des antibiotiques en somme, les Géorgiens utilisent des super-virus prédateurs capables de dévorer nombre de ceux qui nous affectent.

    Après la chute de l'URSS, cette voie a été méprisée par la médecine occidentale car elle jugeait datées de telles méthodes. Mais aujourd'hui, de plus en plus de bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques avec des conséquences parfois dramatiques. 

    L'article que j'ai lu soulignait le sort particulier d'une jeune femme qui aurait dû perdre sa jambe par amputation à la suite d'une infection par staphylocoque dorée et qui a dû son salut aux phages géorgiens.

    Évidemment, il serait fort imprudent de jouer aux apprenti-sorciers avec l'inoculation de virus mais on ne peut ignorer une piste si précieuse. Les USA l'ont bien compris, particulièrement le département de la Défense qui imagine très clairement l'usage précieux que l'on pourrait faire de tels procédés face à des armes bactériologiques...

    Ce sont donc les Américains qui ont investi massivement dans le centre de recherches d'Eliava à Tbilissi. Sans leur intervention, il ne serait rien resté de ce vénérable établissement, mais les fonds américains ont redonné une seconde jeunesse à l'institut de recherche.

  • Pourquoi Norton déconne avec downloader ?

    Je dispose sur mon ordinateur de Norton antivirus. Pendant longtemps, j'ai utilisé des Anti-virus alternatifs tels que Kaspersky, Steganos ou AVG. Par flemme, depuis deux ans, et aussi parce que j'avais lu plusieurs classements positionnant bien Norton, je me suis résolu à acheter le logiciel et à payer par deux fois le renouvellement de la licence.

    Récemment, mon anti-virus a découvert soudainement la présence du virus dowloader. Une sorte de troyen qui permet à des malwares de s'exécuter sur un ordinateur. A priori, il n'est pas actif sur ma machine, encore que, mais, j'ai souhaité m'en débarrasser. Or, Norton s'est révélé incapable de le supprimer. J'ai fait quelques recherches, et j'ai constaté que le virus existe depuis 2002 ou 2003, me semble-t-il. J'ai constaté la présence de messages affolés à propos de ce virus dès 2006 avec un Norton incapable de le dégager. Or, 4 ans après, je constate que Norton en est toujours au même point, puisqu'outre ma situation personnelle, j'ai parcouru des forums où des messages récents indiquent le même problème. Conclusion, que fout Symantec depuis quatre ans ?

  • H1N1 débarque en France

    Tiens, qui titrait sur les 100 000 cas par jour en Angleterre au début du mois ? 100 000 nouveaux cas dans la semaine en Grande-Bretagne. On sera bien, en effet, à  100 000 cas par jour au mois d'août. Je note que les contaminations se multiplient en France. Après une période de latence, nous allons prendre le même chemin que le Royaume-Uni, mais à une période climatiquement moins favorable.

    La grippe porcine, comme le titre Démocratix, ne connaît pas l'hypocrisie administrative à la Française. Ce que je vois venir, c'est une progression comparable en France, mais à l'automne. Je ne saurais trop recommander à mes lecteurs d'essayer d'être le plus en forme possible à cette période. Cela ne permet pas d'éviter la grippe, mais cela permet de mieux lutter contre elle.

    Il y a un point qui m'étonne : j'ai entendu certaines personnes comparer l'épidémie actuelle avec celle de 1918 mais personne avertir que le virus-souche était le même ! Toutefois, il a été recombiné avec d'autres virus grippaux pour donner l'actuel virus.

    Cela dit, ceci ne signifie pas qu'il y a aura 60 millions de morts comme en 1918, pour une raison très simple : les conditions d'hygiène et la bonne santé globale des Européens devraient limiter largement la virulence de cette souche. Il pourrait, en revanche, en aller tout autrement dans des pays moins développés : la grippe porcine pourrait y faire des ravages, décimant certaines régions du monde et déstablisant l'économie mondiale.

    La France pourrait passer au niveau 6 d'alerte avant même la rentrée scolaire du mois de septembre. Roselyne Bachelot, actuelle Ministre de la Santé, l'a clairement envisagé.

  • Subprimes, virus, connexions, réseaux et cerveaux

    J'étais tout récemment en pleine réflexion sur le risque que font peser les subprimes sur l'économie mondiale, et notamment sur leur processus de diffusion. Et d'un seul coup, l'observation m'est venue que les subprimes s'étaient propagées à la manière d'un virus informatique !!! En effet, les subprimes sont des créances d'individus généralement pauvres qui correspondent en gros à un gage sur la valeur supposée du bien immobilier que ces derniers ont acheté. Ces mêmes créances sont évaluées à une valeur X avec un estimation du risque qu'elles représentent : elles sont ensuite titrisées, non pas toutes seules, mais par petites doses dans un produit financier qui comporte d'autres valeurs, et de manière à ce que leur part demeure minoritaires.

    Ces titres sont alors vendus ou échangés contre d'autres titres, parfois dans des paniers de valeurs boursières. Au final, peu savent qui possède des subprimes, et surtout à quel montant estimer les risques voire les pertes qu'elles engendrent. Finalement, commme une sorte de troyen (trojan) , genre un script qui vient d'agréger l'air de rien à un programme standard et passe au travers des mailles du filet de l'anti-virus et du pare-feu, de la même manière que les subprimes sont passées au travers des diverses opérations de contrôle de gestion qui existent dans les établissement financiers. 

    Ce phenomène est intéressant, et m'amène à me demander s'il n'est pas possible, pour les banques, d'élaborer des systèmes de défense sur le modèle des défenses informatiques, ou, plus exactement avec la même organisation.

    A noter que le processus de contaminiation des  subrpimes n'échappe pas non plus à la métaphore organique, et que l'on peut également penser à la contagion d'une maladie (ebola, peste, virus H5N1, Sida...).

    Voilà qui laisse pensif aussi sur les modèles que génère l'esprit humain : plusieurs observateurs de la Toile notent que l'Internet mondial se structure en réseaux, de la même manière que le cerveau humain fonctionne avec des réseaux de neurones, chacun accomplissant une tâche spécifique. Nos réseaux sur la Toile sont apparemment partiellement inconscients de tous les réseaux qui existent, mais ils sont conscients de l'existence de réseaux et connaissent les réseaux voisins. On a pensé à mon avis à tort qu'une machine pouvait prendre le contrôle de l'humanité dans les films de science-fiction. En revanche, si chaque individu surfeur représente un neurone, il devient assez séduisant de s'imaginer que la Toile se développe comme un cerveau humain avec toutes ses connexions, et certainement très intrusctif pour la neurologie et la psychologie du développement d'observer comment il se structure, quitte à risquer certaines projections sur l'individu.

     

    Voilà, c'était la pensée du jour :-)