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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 228

  • Notetonprof.com

    Tiens, tiens, le retour de la notation des enseignants par des élèves : je l'apprends par le Privilégié. Plus astucieux que la dernière tentative du même genre, et sans doute plus d'arrière-pensées aussi... Cette fois, l'affaire est commanditée par la société Campus Citizens, basée à San Francisco (je vous parie que le serveur qui abrite les données n'est pas en France...). Ils ont apparemment des projets similaires aux USA et en Allemagne. C'est louche d'avoir commencé par la France. Ils se présentent comme de jeunes professionnels et des étudiants. Ils disposent évidemment d'un groupe sur facebook.

    Je suis allé voir les conditions légales : déjà avant de vouloir noter des profs, on évite de faire des fautes d'orthographe et de français...

    Le Site, y compris tous les textes, logos ou images graphiques qui y apparaissant sont protégés par copyright, marque, brevet, secret industriel ainsi que d'autres lois. Le Site ainsi que tout contenu du Site est la propriété de Campus Citizens et ou de tiers concédants de licences, et, tout droit, titre et intérêts dans ou au Site restera à Campus Citizens et ou les tiers concédants de licences. Rien dans ces Conditions ne vous transfert de droits, à vous ou à un quelconque tiers, excepté lorsque expressément établit par les présentes Conditions.

    Bref, truffé de fautes. Et il y en a d'autres dans la même page, j'ai renoncé à les relever toutes, submergé par le nombre...En revanche, je crois comprendre à la lecture de ce texte que Campus Citizens se réserve la possibilité de revendre (concéder des licences) les données. Très mahonnête, comme procédé, et probablement pas légal.

    Cela dit, c'est assez rigolo de venir faisander leurs évaluations à la noix : moi, par exemple, je me suis rendu sur le site et j'ai donné une note de 5/5 à un professeur inconnu, parce que je trouvais ça marrant d'écrire n'importe quoi sur ce site bidon. J'invite d'ailleurs mes lecteurs à aller faire joujou là-bas...

    Au fait, j'ai commencé à écrire ce billet ce matin, mais à cause du boulot, je n'ai pas eu le temps de le continuer. Du coup, Nemo m'a grillé...

  • Épitaphe pour une grippe A

    tombe.jpgJe consultais mon courrier, hier, désespérant d'obtenir le précieux bon qui me permettra de me mettre à l'abri du virus h1n1. Et puis je me suis pris à rêvasser en songeant à quelques réactions lues récemment sur mon blog à propos de la grippe A et de son vaccin.

    Et je me suis projeté en mars prochain, dans un cimetière, à tenter de rédiger une épitaphe pour Alfred le complotiste. Là voilà :

    Ci-gît Alfred, décédé en mars 2010 de la grippe A,

    pour avoir écouté ses amis complotistes.

    Alf aimait jouer avec la Faucheuse :

    convaincu de l'inanité de l'obligation vaccinale,

    il avait contracté le tétanos puis de la coqueluche,

    deux années avant sa mort, faute d'avoir été vacciné

    mais les hasards de la vie lui avaient évité une issue fatale.

    Cette fois, la Faucheuse ne l'a pas épargné.

    Alf s'imaginait que la Grippe A était une gripette ;

    il n'avait cure de l'avis des spécialistes,

    et pensait que les grands laboratoires pharmaceutiques étaient

    tous des salauds de capitalistes et d'exploiteurs du peuple.

    D'ailleurs, il s'apprêtait à publier des documents confidentiels

    attestant que les services secrets d'au moins 197 pays de l'ONU sur 198

    avaient comploté pour éliminer ceux qui résistaient à l'obligation vaccinale.

    Pauvre Alfred : il n'a pas survécu, lui. C'était un abruti de complotiste,

    mais on l'aimait bien quand même, notre Alf.

    Ç'aura été son dernier complot.

     

     

  • Sans le latin, sans le latin, l'école nous emmerde...

    La chanson de Brassens, sans le latin, sans le latin, la messe nous emmerde, m'a toujours fait rigoler. J'ai fait à ce sujet une trouvaille improbable sur la Toile :un blog d'un sociologue dont l'objet d'étude est le latin, et ce, dès la première année de d'étude de cette langue. On y trouve des choses surprenantes : le latin, envers et contre les apparences, vit ses plus belles heures actuelles en France, puisqu'il n'y a jamais eu autant de latinistes en France !

    Cette langue est finalement assez emblématique de l'idée que nous nous faisons de l'école et de notre rapport à l'excellence. Elle symbolise la science, le savoir, l'érudition et la rigueur. On n'y peut rien, c 'est quasiment inscrit dans nos gènes, à nous autres, pays latins.

    D'une certaine manière, le latin incarne l'ancienne France, celle tu terroir, de la tradition, engagée dans une lutte sans merci avec le modernisme frénétique (et non la modernité). Ce n'est guère étonnant qu'un Descoings, par exemple, veuille la mort de cette discipline.

    Si la gauche réformiste a globalement su revenir des errements planistes et étatistes qui caractérisaient toute la gauche dans les années 70  et 80 dans le domaine économique, elle n'a en revanche jamais renié ses fondamentaux dans le domaine éducatif : en particulier, c'est encore et toujours Bourdieu et les thèses constructivistes qui sous-tendent une large partie de sa démarche. Ce constructivisme-là a essaimé puisqu'il a aussi contaminé une large part de la droite libérale en se recombinant (comme le font parfois les virus d'un règne animal à un autre) avec son utilitarisme traditionnel.

    La gauche réformiste assure vouloir stériliser les élites en empêchant leur reproduction. Il lui est donc logique d'éradiquer les héritages. La droite moderne ne fait pas fondentalement un calcul différent : elle rêve d'hommes neufs ou assimilables pour éjecter définitivement la vieille droite, attachée à la tradition : elle a donc trouvé dans le constructivisme un allié objectif.

    Tout cela n'est que poudre aux yeux, bien évidemment : la droite moderniste avance sans fard, ou presque, tandis que la gauche réformiste s'accomode très bien des écarts de condition sociale. En revanche, en coupant à la source les voies de l'excellence, il est à peu près assuré que ce seront désormais les passe-droit qui permettront à une nouvelle élite très select et jet-setisée de conserver ad vitam aeternam les clefs de l'ascenseur social.

    Dans son Tiers-État, dans son Projet d'Espoir et dans son Abus de pouvoir plus encore, il me semble que Bayrou a vu une large part de ces aspects. La panne de l'ascenseur social n'est pas une vaine incantation, à ses yeux, mais une préoccupation bien réelle. A rebours des modernistes et réformistes, le fond de sa pensée, c'est que pour monter dans l'ascenseur social, il est nécessaire de s'approprier les héritages. Nos héritages. Et c'est bien pour cela qu'il souhaite préserver partout, de manière égale et équitable les voies de l'excellence sur tout le territoire français. Le même souci se fait jour dans le livre de Jean Lassalle, la Parole donnée, où il évoque avec nostalgie le temps où jusque dans le village le plus reculé de sa vallée, on pouvait faire ses humanités.

    In fine, toute la culture issue des héritages (et aux premières loges, le latin, la musique classique, le patrimoine, l'art et le théâtre classiques) par exemple) est victime d'un vaste mouvement de tenailles qui lui laisse bien peu de chances de survie. Sa subsistance se fait, d'ailleurs, non au nom de la tradition, mais en vertu de la diversité, dans laquelle on case à peu près tout et n'importe quoi.

    Et pourtant, tous ces fichus cabotins, ils ne savent pas ce qu'ils perdent !

     

     

  • Alain Dolium, l'Othello du MoDem !

    Qui s'en souvient ? La Sérénissime passa, à la fin du XVIème siècle, à deux doigts de sa perte : la flotte Ottomane occupait le Bosphore et contrôlait d'Adriatique. Othello, charismatique général maure, s'engagea au service de Venise et apporta la victoire à la République. Il semble bien que notre infâme Iago* ait oublié cette histoire, mais, à l'instar de son ancêtre traître et mythique, s'emploie d'ores et déjà à flétrir cette fleur de notre nouvelle république.

    Dolium.jpgMoi, il me plaît bien, Alain Dollium. J'ai écouté son entretien avec Apathie, et j'ai trouvé l'homme posé, sensé, réfléchi et charismatique. Il s'exprime clairement, avec aisance et dit des choses intéressantes. Christelle s'étonne de ne l'avoir jamais vu aux réunions militantes dans le Val de Marne ; excuse-moi, Christelle, mais par les temps qui courent, je serais assez content d'échapper aux querelles internes et au huit-clos étouffant des militants qui s'y livrent. Ouf, un peu d'air frais. Cela ne fait vraiment pas de mal.

    J'aime bien le profil de cet adhérent, chef d'entreprise rompu aux réalités du terrain, à la tête d'une entreprise dont l'existence repose sur l'innovation.

    Je vais vous dire, en tant que chef d'entreprise, on est confronté à des contraintes et puis à des choses qui sont extrêmement concrètes. Le chef d'entreprise francilien va être confronté à l'instar de tous les autres à "j'ai besoin d'une ligne bancaire", "j'ai besoin d'améliorer mes fonds propres". Et puis s'agissant des sociétés dans les nouvelles technologies, comme je suis également chef d'entreprise dans les nouvelles technologies, vous vous rendez compte que tout ce qui vous permet d'injecter de l'argent et de pouvoir assurer la création d'emplois, c'est très compliqué. Depuis trente mois, je ne peux pas dire que les choses se sont singulièrement améliorées pour les chefs d'entreprise que nous sommes. De surcroît, les chefs d'entreprise des jeunes entreprises innovantes.

    J'ai particulièrement apprécié son refus de traiter la question de la diversité sous l'angle ethnique :

    On traite la question de la diversité par un biais qui est souvent ethnique, qui est souvent celui de la couleur de peau. Je pense que c'est le mauvais marqueur. Bien évidemment qu'il y a des problèmes quand vous êtes noir, et vous êtes chef d'entreprise. Vous savez ce qu'avait dit Coluche. "Quand vous êtes Noir, petit et moche, ça sera très dur !" N'empêche qu'aujourd'hui, ça reste très dur, même quand vous faites partie d'une manière générale, quand vous affichez une différence.

    Un profil qui nous change de ce que propose la classe politique. Un homme neuf susceptible d'apporter du sang frais. J'aime son parcours de self-made man qui s'est hissé là où il est à la force du poignet. Cela ne m'étonne pas qu'il ait plu à François Bayrou.

    Oui, j'avoue que je suis séduit, et que je me vois bien voter en sa faveur pour l'investiture à la tête de la liste MoDem en île de France à la mi-décembre.

    *Pour le rôle plus que trouble de l'enseigne d'Othello, le sinistre Iago, on peut se reporter au choix à la synthèse de wikipedia ou à la pièce de Shakespeare elle-même.

  • Antiracisme à la c...

    Encore deux faits qui me font réagir au quart de tour. Je viens de faire un tour chez Polluxe qui signale l'existence d'une vidéo à la c... censée être un spot publicitaire contre le racisme. Je vois surtout dans cette vidéo les habituelles violences faites aux femmes avec un connard qui menace de taper une femme seule en des termes très violents. Une femme seule peut avoir peur dans un ascenseur non parce que l'homme qui monte avec elle est noir, mais parce que c'est un homme, tout simplement. Lire le billet d'Olympe sur le sujet, elle l'exprime très clairement. Quant aux réflexions de merde de l'acteur, elle pourrait aussi donner envie à un homme blanc de lui casser la gueule...la violence appelle la violence. Vidéo de merde, donc.

    Toréador a eu la même réaction que moi quant au procès en sorcellerie débile qui est fait à Jacques Chirac. Chirac croise un Antillais à la sortie du restaurant et fait observer à Juppé qui est là que ce n'est sans doute pas un natif. C'est sans doute probable. Le croirez-vous ? Il y a eu une floppée de semi-débiles, de journaleux attardés et enragés, sans compter ces crétins de socialistes, pour hurler à l'anti-racisme, exiger des excuses publiques et hurler à la mort contre le racisme supposé de Chirac (lui qui apprécie particulièrement les femmes noires...).

    Faut vraiment être c... mais vraiment c... maisd à ce niveau-là, c'est pas croyable : tiens, Sarko qui adore pondre des lois, je vais lui suggérer d'en écrire une contre la c.....erie. Il est où le racisme, là ? ça suffit un peu le politiquement correct et la police de la pensée.

    Les anti-racistes sont vraiment des semi-débiles. Quand on veut contribuer à la lutte en faveur de l'égalité des chances, on fait plutôt comme le MoDem en proposant en tête de liste d'une élection importante un modèle de compétence et de réussite personnelle et sociale. C'est certainement plus efficace que de bêler en meute contre un ancien président connu pour ses bons coups de fourchette.

  • Sept musiques (le titre à rallonge, même en faisant un effort, j'ai eu la flemme d'en trouver un qui me convienne)

    Chaîne amusante que celle que relaie hashtable : il s'agit de citer sept musiques (ou chansons) que l'on apprécie actuellement, indépendamment de leur qualité. Je suis très éclectique, musicalement, et je puis donc citer une large diversité de titres, mais, je vais me limiter à ce que j'écoute souvent.

    1.Stabat Mater dolorosa (celui de Vivaldi). Ce morceau a pour moi une histoire éminemment liée à la blogosphère. J'ignorais son existence (mea culpa) jusqu'au jour où les hasards de la navigation sur la Toile m'ont amené chez Veuve Tarquine. J'ai été très ému par l'histoire de Veuve Tarquine, par ses tarquinets et par sa douleur immense. Chaque fois que j'ai écouté par la suite ce morceau, j'ai toujours d'abord pensé à Veuve Tarquine, même si l'on ne se connaît pas et qu'elle ignore probablement l'existence de ce blog. Mon second, qui est très émotif, était très sensible à ce morceau de musique, à deux ans.

    2. Variazioni sulla Follia di Spagna . Je ne sais pas comment j'ai découvert exactement ce morceau de musique, mais je sais que c'est sur Internet. J'étais à l'époque curieux de connaître ce qu'avait pu composer le rival de Mozart, tant décrié dans le film  Amadeus, de Milos Forman. C'est une musique, à nouveau intimement liée à la mort. J'ai perdu au même moment un ami très cher, que je n'avais connu que par Internet, mais pour lequel j'éprouvais une véritable affection, et en compagnie duquel j'avais vécu de véritables Odyssées électroniques. Je continue d'associer, encore aujourd'hui, ce morceau de musique à cette voix chère qui s'est tue.

    3. Toi+Moi. Je ne connaissais pas Grégoire, jusqu'au jour où mon fiston m'a ramené d'une fête d'anniversaire le CD gravé de la chanson. J'adore. J'adore entrer dans la danse. Parfois, je prends ma petite dernière dans les bras, et je la lui chante en faisant la bamba. Elle rit aux éclats, ça l'amuse. Allez, lâchons-nous pour un rare moment , en ces lieux,  de bisounourserie : je trouve les paroles très belles.

    4. Repenti. Je trouve que Renan Luce a un un très grand talent. J'apprécie tout ce qu'il chante, mais Repenti a le don de me mettre de bonne humeur si je l'entends de tôt matin sur Chante France.

    5. Suprême de Robbie Williams. Très sympa : je l'écoute souvent en alternance avec Toi+Moi.

    6. J'hésite entre le Duel et la Haine dans la Comédie musicale Roméo et Juliette.

    7. En parlant de Roméo et Juliette, je juge le Ballet du même nom de Prokoviev extraordinaire. Soyons honnête : comme beaucoup d'incultes en la matière, j'ai commencé par la mémorable publicité de Chanel pour son parfum Égoïste...

    Il ne reste, plus, évidemment, qu'à trouver sept blogs malchanceux pour poursuivre la chaîne. Voyons, voyons, Françoise pourrait être la première, Philippe, l'architecte orange, le second, BGR, qui en est à son troisième blog, le troisième, Olivier, le quatrième, Olivier (l'autre, celui qui vit dans une antre), le cinquième, Joseph (qui souhaite rejoindre le cercle très fermés des blogueurs de centre-droit) le sixième et puis Nelly pourrait fermer la marche orange...

  • Capitalism Love Story, marrant et plutôt pédagogique

    J'ai été à deux reprises invité à me rendre aux avant-premières de projection du film Capitalism Love Story. Pas de chance, j'en ai été à chaque fois empêché par cas de force majeure (la première fois, j'ai cru avoir la grippe A, et je me voyais bien refiler le virus h1n1 à tous les autres blogueurs qui étaient là par charité pour leur lecteurs, mais je me suis abstenu).

    Du coup, j'ai du me contenter de quelques extraits : je ne sais pas s'ils sont symptomatiques, mais ils m'ont bien fait rigoler et donner l'envie d'aller voir le film avec les gens du commun, en payant ma place, comme tout le monde :-)

    Sur ce qu'est le capitalisme, c'est plutôt une grosse farce genre satire avec quelques piques assez justes, mais sur les subprimes, en revanche, c'est tout à fait pédagogique et véridique. On a fait croire, en effet, à chaque américain endetté pour sa propriété, qu'il était assis sur de l'or. L'or d'une banque, comme si chacun avait la sienne. Et cette banque, c'était leur maison. Ils pouvaient emprunter, ils étaient riches à millions, ou presque. Mais quand la banque a sauté, ils se sont retrouvés ruinés, sans rien, si ce n'est leurs yeux pour pleurer.

    Cela dit, ce sont les mêmes Américains qui font actuellement du blocage pour imposer des normes prudentielles plus strictes, et, ce, après avoir élu une administration démocrate. Le film verse donc dans une certaine facilité. Les Américains disposent d'un droit de vote : qu'ils s'en servent, et surtout, qu'ils ne s'étonnent pas des catastrophes qu'engendrent les licences qu'ils autorisent à leur finance.

    Michael Moore est vraiment hilarant : je ne crois pas ca gars très bon économiste, mais il a le sens de la formule et il percute. Sorte d'Aristophane moderne en version progressiste, il aura probablement le don de dérider le spectateur pour la durée de son film.

    Personnellement, je me programme une séance d'ici deux semaines au plus.

  • Châtel, tu te fous de mon identité nationale ?

    Pas de répit avec l'actualité : je deviens un forçat du billet. Je viens d'apprendre sur le blog l'Atelier des icônes (merci à juju41 de m'avoir signalé l'info) que le sieur Luc Châtel, présumé Ministre de l'Éducation Nationale, n'avait rien trouvé de mieux, pour promouvoir l'identité nationale à l'école que de supprimer l'Histoire et la Géographie du tronc commun des classes de première et terminale scientifiques.

    C'est du foutage de gueule en bonne et due forme : s'il y a bien quelque chose qui participe de l'identité d'une nation, c'est bien son histoire, pour le compte. C'est d'ailleurs d'autant plus grave que les programmes de 1ère et terminale portent sur le monde contemporain, seconde guerre mondiale incluse, si je ne m'abuse.

    Il ne faut pas laisser Châtel et Sarkozy détruire notre identité nationale en supprimant l'un de ses piliers les plus essentiels. Ce qui m'énerve, c'est l'hypocrisie avec laquelle l'omni-président et son sbire manipulent les symboles pour mieux entuber les Français et la communauté éducative ensuite. On s'en fout de la lettre de Guy Môcquet, si plus personne en France ne comprend un jour pourquoi le nazisme a vu le jour en Allemagne ! On s'en fout des commémorations en tout genre, si plus personne en France ne sait ce qu'est un goulag !

    Sarko, Châtel, vos inquiétudes sur l'identité des électeurs du Front National (sont-ils des électeurs de droite égarés ou non ?) on s'en fout ! Nous, ce qu'on veut, c'est que vous nous laissiez au minimum l'identité de la France dans l'état dans lequel vous l'avez trouvée !

  • Yesss : le cybermonday !

    Tiens, je vais faire ma fashionita, avec le cybermonday. Le cybermonday, c'est une semaine pendant laquelle de nombreux acteurs de la vente en ligne s'engagent à proposer des promotions attractives à leurs e-clients.

    Cette année, ce sont 290 enseignes et marques qui participent à l'opération. Votre serviteur s'est donc rendu sur le site qui récapitule les principales offres, et, à vrai dire, il a été passablement déçu. Quelques misérables promotions tournant autour de 10 à 20% en moyenne. Pas de quoi casser trois pattes à un canard. Il y a tout de même quelques enseignes qui ont fait, un effort, je pense particulièrement à la Source Quelle. Évidemment, ils sont malins : on voit en gros -75% sur tout le magasin sur la page d'accueil de leur site, et on se frotte déjà les mains, sauf que, juste au-dessus du 75, il y a écrit en tout petit, à peine visible «jusqu'à». Astucieux non ? J'ai tout de même fait un tour du magasin en ligne, et il y a objectivement de très bonnes affaires, même si, bien entendu, tout n'est pas à -75%. Les Trois Suisses ont fait aussi un effort (bien moindre, toutefois) avec de bonnes promotions (plutôt de l'ordre de 40%).

    Le reste, franchement...bof ! Attention à bien passer par le portail cybermonday, certains sites pouvant se réclamer de cette semaine particulière sans en respecter la charte et les engagements. En ces temps de fêtes, l'arnaque n'est jamais loin. D'ailleurs, pour être certain de ne pas tomber sur des truands, tapez "arnaque" ou "litige" suivi du nom de l'enseigne dans un moteur de recherche. S'il y a trop de résultats, méfiez-vous d'emblée.

    Comme je n'ai honte de rien (sautons sur l'occasion) j'en profite pour signaler une promo au MoDem :-) Offrez une adhésion au MoDem à vos amis. Cotisation ramenée à 5 euros en cas de difficultés financières. Bénéficiez de 66% de réduction (crédit d'impôt) sur le montant de votre adhésion. Vous êtes par exemple au RMI, et vous voulez soutenir l'action du Mouvement Démocrate : votre adhésion vous coûte en principe 5 euros. Mais, avec le crédit d'impôts, elle ne vous revient plus qu'à 33% de 5 euros, soit, 1.66 euros, et tout cela pour une année, avec une validité de deux années pour les votes. Trop génial, non ?

    Notez que si vous tapez dans un Moteur de recherche "Mouvement Démocrate litige" ou, en langage boléen Mouvement Démocrate AND litige" mis à part le règlement intérieur, vous ne trouverez pas grand chose, et encore moins pour l'item "arnaque". C'est donc une enseigne honnête et sans histoires :-D

    Notez également que nous avons, au MoDem, avec Robert Rochefort, ex-directeur du CREDOC et actuel eurodéputé, un spécialiste du commerce et de la consommation. Il est donc tout à fait à même de répondre à des questions sur les ventes en ligne, il connaît bien le sujet. Il répond quand on lui pose des questions sur son site via le formulaire de contact...

  • Un prof a voulu faire le malin avec Castaldi

    J'ai réussi à peu près à visualiser la vidéo qui fait le tour de la Toile à propos de l'altercation de Benjamin Castaldi avec un professeur de philosophie. On en fait un peu trop sur cette histoire. Je ne comprends pas très bien l'attitude du professeur de philosophie : s'il ne voulait pas que Castaldi intervienne, pourquoi l'a-t-il fait venir dans sa classe ? Ensuite, c'est tout de même normal que Castaldi renseigne les élèves qui veulent s'informer sur les dessous des émissions s'il s'agit d'une éducation à l'orientation. Le prof a voulu faire son intello de gauche en beuglant contre  TF1, la télé fric, pognon et compagnie. Il a voulu faire de l'idéologie et se payer un animateur, en somme, en bon idéologue bien-pensant qu'il était. L'Éducation Nationale n'a pas à être pour ou contre TF1. Elle instruit et point à la ligne, c'est tout. Le prof de philo en voulait à l'émission Secret Story. Bah, elle ne m'a pas l'air bien méchante cette émission. Cela me paraît un jeu plutôt amusant, ni meilleur ni pire qu'un autre. Peu importe, c'était peut-être une erreur d'inviter Castaldi, mais il fallait l'assumer ensuite : il était là pour présenter son métier, et il était donc logique qu'il parle de son émission. Il n'a évidemment pas à se lever et à menacer le prof de philo, mais ce dernier n'a pas non plus à l'appeler Monsieur Machin et à critiquer son émission dans ces circonstances. Le prof a voulu faire le malin et se la jouer donneur de leçons parce que c'est tendance de se payer la tête d'un animateur. Cela permet de se donner de l'importance.

    En tout cas, moi, je n'adhère pas. Il y a des manières autrement plus intelligentes de lutter contre les chaînes que l'on juge décervelantes.