Je vois que ça fume de partout chez Yann qui est rentré dans une très profonde introspection pour tacher de déterminer s'il relève ou non du sexisme de céder sa place à une femme quand on est un homme.
A mon avis, les codes de séduction ne sont pas solubles dans la misogynie : au fond, quelle est la caractérisitique fondamentale de la misogynie ? C'est avant tout de ne pas respecter les femmes, toutes les femmes. Ainsi, quand j'entends réac et fachos parler des femmes, j'ai observé qu'ils ne respectent qu'un seul type de femmes : les saintes et les mères. Les plus torturés peuvent à la rigueur flasher pour une certaine forme de femmes froides et fatales. Pour les autres, au contraire, si on les écoute bien, ils ont des positions parfois à peine différentes de celles des Talibans (j'exagère à peine).
Ma démonstration est donc très simple : un homme qui respecte toutes les femmes ne saurait être ni misogyne ni sexiste. C'est le cas de celui qui se montre galant. Je fais d'ailleurs observer que l'ancêtre de la galanterie, c'est l'amour courtois des récits de chevalerie, or, il accompagne une amélioration de la perception des femmes.
Bref, mon cher Yann, tu peux céder ta place aux femmes en toute quiétude, sans te sentir pour autant tenu de devoir faire de même envers les hommes. Elles seront simplement surprises parce qu'au fil du temps, avec l'individualisme de plus en plus forcené et le délitement continu du lien social, beaucoup d'entre elles ne sont plus habituées à de tels égards, voire, en ignorent les codes, c'est tout. Il faut toutefois, je le précise, rappeler que les codes de galanterie, c'est d'abord d'offrir sa place aux dames les plus âgées en priorité.
Dans l'histoire de idées, ce sont toujours les individus les plus misogynes qui se sont attaqués à la galanterie, parce qu'ils estimaient que c'était prêter une attention particulière aux femmes femmes, ce qui leur semblait inutile. La galanterie est donc du côté du féminisme et pas l'inverse.