Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Scoop : des Talibans en Amérique du Sud !

    J'ai un scoop énorme : il y a des Talibans en Amérique du Sud. Ils ont des techniques d'infiltration drôlement au point. Ils ont réussi à se faire passer pour des évêques là-bas. Y'en a un qui s'appelle Nicolas Lopes , et l'autre José Cardoso Sobhrino. Enfin, ce sont leurs noms de code. Le vrai nom du premier serait Omar, et le second se fait simplement appeler Oussama. On dit qu'ils viendraient d'Afghanistan. Ils affirment qu'il faut punir les femmes infidèles qui se font violer, et que, de toutes façons, à 9 ans, on est une femme. Les petites salopes d'infidèles qui viennent émoustiller les croyants. Qu'elles aillent au Shai't... pardon, au Diable.

    Ils sont fort les Talibans : ils s'apprêteraient à implanter un émirat au Brésil et un autre à Saint-Domingue. Inespéré pour les fous de Di... d'Allah, pardon. Bon, chers lecteurs, je tiendrai une chronique pour vous tenir au courant, mais à mon avis, c'est pas fini : ça va être comme les subprimes à la Bourse, on va se rendre compte que l'Église est vermoulue jusqu'à la moëlle...

  • Stationnement, nouveau coup de matraque de Delanoë et..coût de Paris-plage...

    Tiens, Saint-Bertrand de la Miraculeuse Fiscalité a repris sa matraque : la coût du stationnement augmente de 20%, oui oui, tu as bien lu, cher lecteur, 20% dans toute la capitale. Le plus fort de l'histoire, c'est que la Municipalité se targue de ne pas l'avoir augmenté depuis huit ans. Alors s'il y a bien un mensonge éhonté, c'est bien celui-là : parce que l mairie oublie de dire qu'elle a supprimé TOUTES les places gratuites et que par ailleurs, la diminution de places de stationnement drastique opérée depuis 8 ans a fait exploser exponentiellement les mises en fourrière. En réalité, le coût du stationnement a crû dans les proportions affolantes sous la premièrte mandature Delanoë, et cela ne fait que commencer...

    Maintenant, si la Mairie de Paris a des problèmes d'argent, elle n'a qu'à faire comme tout le monde, réduire ses coûts de fonctionnement : Paris-Plage, la patinoire et le budget com, nc'est bien gentil, mais on a peut-être d'autres choses à financer, par les temps qui courent, et y'en a ras-le-bol que les Parisiens financent les joujoux d'une toute petite minorité : pendant ce temps, ils bossent, eux ! Alors, par exemple, puisqu'apparemment des opérateurs privés ont mis la main au porte-monnaie, pour Paris-plage, il serait bon de leur proposer de financer la chose, désormais, moyennant le droit d'installer quelques panneaux publicitaires.

    Les Parisiens ont payé un million d'euros de leur proche en 2007 : combien en 2008 ? J'ai ouï-dire qu'on en serait à 1.37 millions d'euros. Ce qui m'agace particulièrement, c'est le slogan, libertaire et soixante-huitard à souhait : sous les pavés, la plage. Gros clin d'oeil bobo aux maos reconvertis au social-libéralisme libertaire delanoïste.

    Parce que s'il s'agit de faire partir ceux qui n'ont pas les moyens de se payer des vacances à la plage, avec 1.37 millions d'euros, on pourrait cibler un certain nombre de familles, de préférence méritantes, parce que l'assistannat automatique et sans contre-partie, j'en ai ras le bol aussi.

    J'ajoute que moi, je suis du côté des sales c... d'automobilistes pollueurs qui doivent emprunter leur véhiculte pour partir au travail et sont emm... au possible par la fête en version delanoïsée.

    Je termine enfin que l'on pourrait très bien aménager les bords de Seine et les rendre très agréables sans faire pour autant tout un cirque.

     

  • Fou et un permis de tuer...

    250px-357_Magnum.jpgJ'ai pris connaissance du fait divers qui a secoué Paris il y a deux jours : un forcené a tiré sur un passant avant de prendre en otage sa mère et se retrancher chez lui. Il a finalement été abattu par la police.

    Le fait divers le resterait à mes yeux si quelques détails n'avaient pas attiré mon attention : l'individu était suivi en psychiatrie depuis un moment, inscrit dans un club de tir et titulaire d'un permis de port d'armes.

    Y'a rien qui ne vous choque, vous, quand vous lisez ça ? Le type avait un 357 magnum chez lui ! Ce calibre est l'un des plus puissants qui existent et réservé en principe à la police. Déjà, je ne comprends même pas qu'un particulier soit autorisé à en posséder quelle qu'en soit la raison. Mais ce que je comprends encore moins, c'est que l'on délivre un permis de port d'armes à un gars suivi par un psychiatre et qu'un club de tir ne demande pas au minimum un certificat établi par un psychiatre avant d'autoriser quelqu'un à tirer avec du gros calibre. Je viens de jeter un oeil sur un récapitulatif de ce que dit la loi, et je note qu'il n'est nulle part fait mention de la santé mentale. Ce devrait pourtant être le premier critère avant toute forme de détention d'armes. Je m'étonne également que l'on puisse acheter comme ça un fusil à deux coups, sans autre forme de procès si ce n'est une déclaration à la préfecture a posteriori.

  • Église américaine : pédophilie au nord, viols au sud, ma lettre au Pape

    Ça commence à être de moins en moins brillant, l'Église catholique, en Amérique. Au nord, des prêtres pédophiles, au sud, on défend la cause du viol. Ben oui : à 9 ans, être violée, c'est normal. D'ailleurs, si on avorte parce qu'on a été violée et parce qu'on va mourir si on accouche, on est excommuniée. Mais si on viole une petite fille depuis l'âge de 6 ans, on est la bienvenue dans la grande communauté chrétienne de l'église catholique. A ce compte-là, mieux valait laisser les théologiens de la libération. Je les préfère aux porcs réactionnaires et hypocrites qui légitiment le viol.

    Bon, je crois que je vais devoir adapter ma dernière lettre au Pape. Elle va resservir sans grands changements sur le fond. Dom José Cardoso Sobrinho ne perd rien pour attendre.

    Caesar Borgia, hereticus dictus, Maximo Pontifici salutem dat,

    Quod erat optandum maxime, Sanctissime Pater, et quod unum ad invidiam tuae Curiae infamiamque uni cardinalis sedandam maxime pertinebat, id  humano consilio oblatum tibi summo Ecclesiae tempore videtur.Inveteravit enim iam opinio perniciosa Ecclesiae, tibique periculosa, quae non modo apud cahtolicas gentes, sed etiam apud exteras nationes, omnium sermone percrepuit:

    his iudiciis quae nunc sunt, perniciosum cardinalem, quamvis sit nocens, neminem posse damnari. Nunc, in ipso discrimine tuae auctoritatis justitiaeque, [reus] in iudicium adductus est Dom Josephus Cardosus Sobrinhus, homo sermonibus de puellis omnium iam opinione damnandus ! Huic ego causae, Maxime Pontifex, actor accessi, non ut augerem invidiam Ecclesiae, sed ut infamiae succurrerem. Adduxi enim hominem in quo reconciliare existimationem cardinalorum amissam, redire in gratiam cum genere humano, satis facere exteris nationibus, posses; adduxi labem atque perniciem Brasiliae. De quo si tu vere ac religiose iudicaveris, auctoritas ea, quae in tibi remanere debet, haerebit; sin istius ingens pernicies et infamia religionem veritatemque perfregerint, ego hoc tam adsequar, ut iudicium potius Ecclesiae, quam aut reus iudice, aut accusator reo, defuisse videatur.

    Quo usque tandem Josephus Cardosus Sobrinhus abuterit patienta nostra ? quam diu etiam furor iste suus puellas eludet? quem ad finem sese effrenata iactabit audacia? O tempora, o mores! Curia haec intellegit. Summus Pontifex videt; hic tamen discurrit. Immo vero etiam in Vaticano venit,  notat et designat oculis ad caedem unum quamque  puellarum ! Quomodo ? Nunc iam aperte feminarum generem universam petit solas et innocentes puellas [denique] ad exitium et vastitatem vocat : eas quae  contumeliam iniuriamque  acceperunt ex Ecclesia expellendas dixit !

    Jesum Christum testor in Evangelio secundo Lucam, XVIII, 15-17 :

    «Προσέφερον δὲ αὐτῷ παιδία ἵνα αὐτῶν  ἅπτηται: ἰδόντες δὲ οἱ μαθηταὶ  ἐπετίμων αὐτοῖς. ὁ δὲ Ἰης  προσεκαλεῖτο αὐτὰ λέγων, Ἄφετε  τὰ παιδία ἔρχεσθαι πρός με  καὶ μὴ κωλύσητε αὐτά, τῶν γὰρ  τοιούτων ἐστὶν ἡ βασιλεία τοῦ θεοῦ.  ἀμὴν γὰρ λέγω ὑμῖν, ὃς ἂν μὴ δέξηται τὴν βασιλείαν τοῦ Θῦ ὡς  παιδίον, οὐ μὴ εἰσέλθῃ εἰς αὐτήν.»

    Caesar Borgia, hereticus dictus, scribebat a.d. VII Idus Martias MMIX

    César Borgia dit l'hérétique te salue, ô Souverain Pontife,

    Ce qu'il y a de plus souhaitable, Très Saint Père, et qui seul peut faire cesser l'indignation envers ta Curie et le déshonneur d'un unique cardinal, cela t'est offert par une résolution humaine, dans une circonstance critique pour l'Église.

    En effet, une opinion négative de l'Église s'est enracinée, Très Saint Père, néfaste pour toi, et elle retentit dans les discours de tous, non seulement auprès des Catholiques mais aussi auprès des autres peuples : on dit que dans les jugements, aujourd'hui, aucun cardinal ne peut être condamné, quand bien même il serait coupable. Dans ce moment même qui est critique pour ton autorité et pour la justice, Dom José Cardoso Sobrinho est mis en accusation, un homme condamnable, de l'avis de tous, pour ses propos sur les jeunes filles.

    Dans cette histoire, Souverain Pontife, je suis l'accusateur, non pour accroître la haine envers l'Église mais pour la défendre d'une infâmie.

    Je t'amène en effet un homme contre lequel tu peux recouvrer l'honneur perdu des cardinaux, revenir en grâce auprès du genre humain et donner satisfaction aux nations étrangères. Je t'ai amené la souillure et la ruine du Brésil.

    Dans cette affaire, si tu rends un jugement juste et pieux,  cette autorité qui doit rester en toi, sera affermie ; si au contraire, l'immense perversité et l'infâmie de ce triste sire viennent à bout de la vérité et de la foi, j'aurai au moins montré que c'est le jugement qui a manqué à l'Église plutôt qu'un accusé  au juge ou un accusateur à l'accusé.

    Jusques à quand, enfin, Dom José Cardoso Sobrinho abusera-t-il de notre patience ? Combien de temps encore sa rage se jouera-t-elle des femmes ? Jusqu'où s'emportera son audace effrénée ? ô temps, ô moeurs ! La Curie comprend ces choses. Le Souverain Pontife les voit. Et pourtant, celui-là discourt...Et il vient même au Vatican, observe et désigne des yeux celles des fillettes dont il veut la perte ! Comment ? Il s'en prend désormais ouvertement à tout le genre féminin et  appelle au malheur et à la mort d'innocentes jeunes filles : il a dit que celles qui avaient subi les pires outrages devaient être bannies de l'Église catholique !

    J'en prends à témoin Jésus de Nazareth, dans l'Évangile selon Luc,  XVIII, 15-17

    «Or on portait vers lui des enfants, afin qu'il les touche; or (ce que) voyant les disciples les intimidaient. Or Jésus les appelait à lui disant: " laissez les petits enfants venir à moi et ne les empêchez pas; en effet, (à) de tels, est la royauté de Dieu!Amen, en effet je vous dis que quiconque n'accueillerait pas la royauté de Dieu comme un enfant, n'entrerait pas en elle.»

    César Borgia, dit l'hérétique, le 09 mars 2009

  • Littérature et politique-fiction

    Cela faisait un moment que j'avais envie de lancer une chaîne sur la littérature et la politique. Le principe en est en fait assez simple : il s'agit de choisir de quatre à six écrivains français, ou alors, pour ceux qui préfèrent la littérature étrangère, des écrivains étrangers, et d'imaginer quel serait leur positionnement politique aujourd'hui. Évidemment, il ne s'agit pas de parler au pif, mais de bien considérer quelles ont été les opinions de chacun d'entre eux, et quelle a été leur existence. En dehors de auteurs gréco-romains, il convient aussi d'adapter chaque auteur à son pays d'origine. Par exemple, pour donner un avis sur Shakespeare, il faudra le faire à la lueur du paysage politique anglais. Lib-Dem, Labour, Tory ? De surcroît, il ne faut pas transposer les situations, mais considérer les convictions profondes de chacun de ces individus. Il est donc souvent plus prudent de s'en tenir aux écrivains français pour nous. Enfin, comme les partis modernes sont apparus vraiment à la fin du XIXème siècle, les auteurs choisis ne doivent pas être postérieurs au XIXème siècle, et il est même souhaitable qu'ils soient antérieurs.

    Alors, je commence :

    Victor Hugo : en voilà un qui a des positions extrêmement proches du MoDem. Parti d'une droite assez conservatrice à l'origine, il a rapidement évolué vers une certaine forme de catholicisme social, puis vers un libéralisme laïc. On lui doit également d'avoir été un Européen convaincu très en avance sur les hommes et les femmes de son temps. Il est favorable au commerce, qu'il considère comme un vecteur de paix et trouve légitime la volonté de s'enrichir, mais dénonce les inégalités sociales. Particulièrement, il estime que l'argent doit être réinvesti et non capitalisé simplement pour produire plus d'argent. Nul doute qu'il aurait été offusqué du développement de l'actuel système financier. Il a condamné sans concessions la commune autant que la réaction de Thiers. Il a écrit, enfin : «La construction d'une société égalitaire ne saurait découler que d'une recomposition de la société libérale elle-même.» C'est très proche du MoDem. Très très proche.

    Montesquieu : centre-droit. Aujourd'hui, il serait au MoDem ou au Nouveau Centre ou entre les deux (tendance Bourlanges, par exemple). A priori, plutôt porté vers le Nouveau Centre que le MoDem, mais il serait très gêné par la manière dont Nicolas Sarkozy absorbe ou vide de leur substance les corps intermédiaires de la République. Le centrisme révolutionnaire pourrait aussi l'indisposer. Montesquieu vivait bien dans la société de son temps. C'est un libéral qui se serait satisfait d'une évolution naturelle vers plus de libertés. Il se défiait absolument de l'abus de pouvoir quelle que fût sa source et pensait que c'était là le principal danger de tout régime politique. Il proposait donc d'organiser le pouvoir de manière à ce que l'abus ne soit pas possible. Sur ce point, il se serait tout à fait entendu avec Bayrou et les libéraux européens.

    Voltaire : un homme de droite, à n'en pas douter, mais de droite libérale. Il serait peut-être Nouveau-Centre, plus vraisemblablement  dans la tendance libérale de l'UMP (Alain Lambert, centristes de l'UMP à la rigueur les héritiers de Démocratie Libérale) ou alors dans le mouvement Alternative Libérale. Il détestait la fanatisme sous toutes ses formes.

    Émile Zola ne s'est jamais directement engagé en politique, mais il n'y a pas photo : c'est un authentique socialiste, et s'il était au PS aujourd'hui, il serait proche soit de Martine Aubry, soit de Bertrand Delanoë. Plutôt Delanoë, à vrai dire, parce que Zola est plutôt social-libéral que vraiment socialiste.

    François Villon : celui-là, j'ai vraiment du mal à le classer quelque part. Il a un côté un peu "lumpen proletariat" qui fait qu'on ne peut pas vraiment le classer  à l'extrême-gauche. Une sorte d'alter-mondialiste anarchiste, peut-être, mais ce n'est pas évident, tant au niveau des idées politiques il n'a rien de révolutionnaire. Il faut dire que le Moyen-âge devient vraiment difficile à intégrer dans nos positionnements politiques modernes, surtout en pleine guerre de 100 ans ! C'est un peu la catégorie délinquant des cités faiblement politisé piochant çà et là de quoi se constituer un corpus vaguement idéologique. Le genre casseurs que l'on retrouve aux franges de l'extrême-gauche, que l'extrême-gauche essaie de récupérer, mais qui sont avant tout des délinquants. Il serait sans doute rappeur des cités aujourd'hui. Ceci n'enlève bien sûr rien aux qualités poétiques de l'écrivain pour lesquelles j'ai la plus grande admiration. Je ne m'ôte en revanche pas le droit de dresser des portraits politiques sans concessions.

    Charles Baudelaire. En voilà un authentique individualiste, caractéristique d'une certaine droite. Faiblement politisé, il s'est associé en pensée avec l'extrême-gauche pour finir complètement à droite. Baudelaire, c'est une sorte d'anar de droite qui aime bien les trangressions. Il a donc aimé la République naissante de 1848 parce que c'était le bordell et que tout était remis en cause. Mais sur le fond, c'est un homme de droite. Aujourd'hui, il serait certainement UMP et probablement proche de Sarkozy. Ceci n'enlève d'ailleurs rien à tous ses mérites poétiques et littéraires qui sont immenses.

    Il me reste plus qu'à passer la main. Alors je rappelle la règle : pas d'auteurs du 20ème siècle. Même le 19ème, c'est limite si c'est à la fin du 19ème. Je vais proposer donc cette chaîne d'un nouveau genre à :

    Criticus, Rubin, LOmiG, mon crapaud favori et Nelly. Cinq blogueurs ça suffit, point trop n'en faut. Je rappelle que tout écrivain fait l'affaire, pas seulement les hommes de lettres. Pascal, Bossuet, Montaigne, Jean-Baptiste Say, Adam Smith, Locke, Descartes, Kant, bref, qui chacun veut. Il faut juste un peu expliciter et argumenter. Cela dit, si d'autres veulent se joindre au jeu, ils sont les bienvenus. J'aimerais qu'ils me signalent dans un commentaire leur sélection que je viendrai commenter alors avec grand plaisir. Quatre à six écrivains, au choix !

  • Femme du XXIème siècle

    Gouges.jpgAujourd'hui, c'est la journée de la femme. Pourquoi la journée de LA femme ? Chaque jour ne devrait-il pas être une journée pour chaque femme ? J'ai un point de vue pas forcément politique mais plutôt sociétal sur le positionnement des femmes dans la société. Je sais que des blogueuses se sont regroupées pour générer un plus gros blog afin de se faire davantage influentes, qu'un classement des blogueuses existe désormais, mais, de mon point de vue, c'est un peu la superficie des choses. Cela veut dire quoi un point de vue de femme sur l'actualité ? Quand bien même il y a des spécificités féminines, il y a en réalité autant de points de vue sur les choses qu'il y a d'individus.

    Je crois que c'est par l'Éducation que l'on peut changer les choses : dans les pays où les femmes sont les plus en danger, en leur permettant d'accéder à la connaissance. Par exemple, je salue une initiative comme celle de la Rose engagée et je la soutiens. Christelle a bien raison d'en faire la promotion. J'avais acheté le CD l'année passée. Je compte offrir une rose à...une femme cette semaine !

    Mais dans nos sociétés modernes, la meilleure manière de changer les choses, ce n'est pas de trépigner ni de faire un maximum de bruit comme on le voit çà et là, mais de modifier les choses en profondeur. Et, je pense, sur ce point, que les enseignants ont un rôle à jouer qu'ils ne jouent malheureusement pas.

    De mon point de vue, pour accroître la présence des femmes dans nos sociétés modernes, il ne sert à rien de ressasser inlassablement la même litanie dégoûlinante de bonne conscience sur les droits des femmes : ce qu'il faut, c'est pousser au maximum les femmes vers les cercles du pouvoir et les centres de décision. Il faut saluer, au PS, que Martine Aubry soit désormais la secrétaire générale et que Ségolène Royal ait été candidate lors des élections présidentielles.

    A l'école, par exemple, dans les collèges et les lycées, inciter les filles à se diriger vers les filières d'excellence, politiques, économiques et scientifiques : les maths sup, les prépas commerciales, science-po, les écoles d'ingénieur, bref, tout ce qui propulse vers le pouvoir. Leur suggérer de devenir chefs d'entreprise, directrices de cabinet, leur expliciter les avantages de la fonction.

    Il y a aussi une éducation sur l'éducation, elle-même à effectuer auprès des hommes (des mâles) : leur dire que leurs enfants ont besoin d'eux et que s'en occuper n'est pas spécifiquement dévolu aux femmes. Leur faire valoir que la réussite de leurs enfants passe par la qualité et si possible la quantité de leur investissement auprès de leurs enfants.

    Ne pas tolérer les appels aux crimes et les violences faites aux femmes, particulièrement les crimes sexuels, que nos sociétés modernes continuent de minimiser. Par exemple qu'un évêque justifie le viol. Ou que l'Université Al-Hazar, la plus prestigieuse institution théologique d'Égypte ne condamne pas clairement et définitivement l'excision.

    Enfin, continuer à développer les structures de garde (crèches, auxiliaires parentales, assistantes maternelles) afin que la famille ne soit plus un obstacle à la réussite professionnelle.

    Ah, et puis il y a une vieille revendication que je soutiens : la venue au Panthéon d'Olympe de Gouges. Non parce qu'elle serait l'ancêtre, la Déesse-Mère des féministes, cela ne m'intéresse en aucune manière, mais pour saluer l'humanisme, le courage et la libéralité extraordinaires de cette femme en avance sur son temps.

    Elle fut parmi les tous premiers, notamment, à comprendre où de sinistres individus comme Marat et Robespierre emmenaient la Révolution et la République naissante. Elle fut l'un des plus éminents représentants du courant girondin, dont personnellement je me réclame aujourd'hui. C'est enfin  une forte figure de l'humanisme de la fin du XVIIIème siècle, cet humanisme dont le MoDem veut la renaissance afin d'en faire un projet de société pour l'Europe toute entière.

     

  • BNP Paribas a eu Fortis !

    Ayé ! BNP a réussi à négocier, je ne sais pas comment, mais Fortis est désormais à BNP. Bonne nouvelle pour les fonds propres de BNP pour l'année prochaine.

    Je me demande en revanche ce qui a été promis aux actionnaires minoritaires. BNP s'est couverte en s'assurant des garanties auprès de l'État belge sur ses ratios de solvabilité.

    La Belgique récupère 30% de la banque au lieu de 25% et BNP prend le contrôle de 25% des assurances au lieu de 10%.

    [EDIT] Une curiosité rigolote, mais hélas plus mise à jour : FrontFortis ! un blog belge d'actionnaires, je présume, ou peut-être simplement de clients, en faveur d'un accord BNP-Paribas

    Le problème, c'est qu'avec un seul billet publié et datant du 29 janvier dernier de surcroît, ils ne vont pas aller loin...

    Cela dit, à propos des actionnaires, il y a une fissure désormais, puisque si l'avocat des 2400 actionnaires minoritaires rejette l'accord, le président de l'Association flamande des actionnaires s'est lui déclaré favorable à l'accord. Mais bon, il avait déjà appelé à approuver le précédent plan... Pour ceux qui s'intéressent à ce que peuvent faire ou non des actionnaires minoritaires en Belgique, j'ai trouvé cela...(Droit et Fiscalité Belge. Il y a un point qui plaide en faveur de la BNP, c'est que le 11 février dernier, l'accord avait été rejeté d'une courte majorité (50.6%). Pour info, le groupe d'assurance chinois Ping An pèse à lui seul 5%. Que vont-ils faire cette fois-ci ? Une tendance, toutefois : le nouveau président du nouveau conseil d'administration, Jozef De Mey, avait bénéficié du soutien des Chinois. Or, il est favorable à l'accord...D'après les échos, BNP se serait assuré le soutien d'autres actionnaires assez importants qui s'étaient abstenus le 11 février dernier.[/EDIT]

  • Les 500 nouveaux blogs MoDem

    L'apparition de la plate-forme sociale lesdemocrates.fr sur la Toile a fait du bruit un temps, puis, plus rien depuis. Seulement, voilà, ce que les internautes et le grand public ignorent, c'est qu'entre temps, plus de 500 blogs MoDem sont apparus ! De quoi dérouter, étonner et rajeunir la blogosphère démocrate traditionnelle.

    Je ne tricherai pas. Je n'ai pas pu tous les lire. Mais j'en ai repéré quelques uns particulièrement intéressants.

    J'ai bien aimé, par exemple, le Blog politique. Jérémy Collado a de la culture et il connaît Kant :j'ai lu chez lui de très intéressantes observations sur le projet politique de François Bayrou et sur l'esprit français en politique. Très bien vue également, l'entrée de Jacques Chirac dans le patrimoine français.

    Mais Jérémy Collado n'est pas seul sur cette plate-forme : il est en bonne compagnie avec les Libéraux du MoDem qui ont décidé d'y ouvrir aussi leur blog. [EDIT] Ils réalisent une revue de presse fort intéressante. J'ai trouvé en particulier très forte leur comparaison. Par exemple, un texte issu du blog Objectif Liberté qui compare [/EDIT] l'affaire Madoff et notre système de préretraites. Voilà un article qui donne à penser...

    French Think a ouvert son blog avec une réflexion intéressante sur la lourde tâche du démocrate. A confirmer, j'attends d'autres notes.

    J'ai trouvé instructives les considérations d'un jeune médecin rural sur les concours de médecine, leur programme et les spécialisations médicales.

    L'éloge de la liberté de parler (un pote) s'en donne à coeur joie avec deux notes : la première réclame un nouveau Tite-Live pour l'Europe, et la seconde compare Tarquin l'Ancien à Sarkozy. Why not...

    Enfin, Plein Tarif fait dans le documentaire sur le quotidien d'un enseignant-chercheur au CNRS. Pas inutile par les temps qui courent.

    [EDIT] Dans la même veine, Florent me signale le blog d'une démocrate, debout, dont le dernier billet considère la statut du savoir à la Renaissance et aujourd'hui. [/EDIT]

    [EDIT] Blood'n nuts, j'ai oublié le blog de Benoït Braïda, Connecting the dots, qui s'interoge sur la nature exacte de la crise actuelle, estimant que celle de 1929 n'est pas un modèle de référence pertinent. [/EDIT]


    Voilà, voilà, je n'ai pas fait le tour, mais c'est déjà un début : il y a déjà (j'ai compté) plus de 1300 inscrits sur la plate-forme, donc pas mal de blogs et de commentaires à venir. 5 sur 500, ça fait 1%. Il faut bien un début à tout, non ?

  • Affaire Florence Cassez, on devrait soutenir Nicolas Sarkozy

    L'un des rares points où je me félicite de l'action de Nicolas Sarkozy, c'est sur sa gestion de tout ce qui est "otages". Dans ce domaine, il a su toujours opérer avec rapidité. Tant pour les otages d'Afghanistan que pour les otages bulgares, je l'avais vu plutôt efficace.

    On ne devrait pas faire du cas de Florence Cassez, emprisonnée injustement au Mexique, une querelle partisanne, et je pense plutôt qu'il faut lui souhaiter bonne chance et un maximum de réussite.

    Grâce à Alicibiade commentateur de ce blog, mais aussi blogueur lui-même, j'en sais un peu plus sur les tenants profonds de cette histoire. Je reproduis ici ses commentaires éclairants :

    Enfin, il est fort probable que la justice mexicaine n'est pas vraiment à l'origine de l'affaire mais bien le braquage du ministre actuel de la sécurité (à l'époque de l'arrestation chef de la police fédérale). Genaro Garcia Luna est à l'origine du trucage de l'arrestation, que Florence Cassez a dénoncé à la télé mexicaine lors d'une grande émission d'investigation. On sait qu'il est opposé au président Calderon.

    Cela veut dire que Calderon a été débordé par son ministre...

    A la "faveur" de la mort brutale (particulièrement inexpliquée...) en novembre dernier du précédent ministre de nl'intérieur, Genaro Garcia Luna est devenu le véritable ministre sans partage des questions de sécurité.

    Car il n'est pas ministre de l'intérieur (poste qui ne peut être comparé à son homologue en France. Il s'agit au Mexique du ministère des "questions intérieures" et c'est une fonction qui en fait désigne plutôt le succésseur désigné du président.

    Il est ce qu'on pourrait traduire par Ministre de la Sécurité publique (Secretario de Seguridad Pública)et ce depuis 2006

    Il y a enfin un analyse instructivet d'Éric Dussart du quotidien la Voix du Nord à laquelle je renvoie, et qui donne bien le ton quant à ce que l'on peut penser de l'état de la Justice au Mexique. La question que je me pose, maintenant, c'est ce que l'on peut faire juridiquement, au niveau international, pour emm... Genaro Garcia Luca. Y-a-t-il un moyen de le poursuivre à son tour d'une manière ou d'une autre ? Je suppose qu'il faudrait prendre contact avec les organisations des droits de l'homme au Mexique pour considérer la chose.

    Au fait, je me demande si le PCF soutient l'appel de ce militant communiste à laisser Florence Cassez demeurer en prison ? C'est marrant, le mec qui conspue Florence Cassez en la qualifiant de cosmopolite et conclue par "marre du chauvinisme". Si ce n'était pas tragique, ce serait vraiment trop drôle...ça sent le rouge-brun à plein nez, d'autant que le mec éprouve tout de même le besoin de précisez qu'il n'est pas Front National...Trop fort...

    EDIT : comme Alcibiade a un point de vue différent du mien, mais qui se défend tout à fait et qui comporte des propositions concrètes, je fais cette petite réédition de mon billet pour l'ajouter :

    1°) Ras le bol, comme Christine et Chitah, de l'agitation pathétique (de pathos) d'un président justicier libérateur des causes individuelles les plus mediatiques.

    2°) S'il faut interpeler un personnage public en France c'est la garde des sceaux. Elle participait, il y a un an, à tous les voyages présidentiels pour quoi faire? Y avait-il tant de conventions internationales à signer? Qu'elle intervienne ici maintenant c'est son Job.

    3°) Oui, en revanche,à la nécessaire création d'un organe de contrôle (ou plus précisément de "suggestion") supranational en matière de justice mais dans ce cas, il faudra accepter les remontrances adressées à notre propre système judiciaire!

    4°) Enfin, dans ce cas d'éspèce, notons que c'est grâce au travail autrement plus gonflé que ce qui existe dans notre pays de journalistes d'investigation mexicains que les défauts de procédure ont été révélés.

    Pour ce qui concerne le triste sire Genaro Garcia Luna, si vraiment au delà de l'esbrouffe habituelle de notre président on veut être utile au peuple mexicain, il y a un moyen très simple :

    L'Etat français par le biais de son ambassade à Mexico dispose de la personnalité morale capable d'ester en justice. Il serait donc possible de déposer un plainte pour faux, usage de faux en écritures publiques entre autres motifs auprès de la justice mexicaine.

    Notons aussi que le président actuel (Calderon) ne serait pas fâché de se débarasser ainsi d'un génant ministre qui a tendance à instrumentaliser à son profit les opérations policières... ça nous rappelle à tous quelque chose n'est-ce pas!...

  • La Chine pourrait changer la face du monde

    Je suis avec le plus grand intérêt ce qu'il se passe actuellement en Chine. Je viens notamment de lire que le pouvoir chinois s'apprête à initier un plan de relance des zones rurales sans précédent. Je l'ai souvent dit, mais cela n'a rien d'original, c'est constaté par la plupart des historiens, l'étape décisive qui marque un nouveau développement dans la construction d'une société économiquement moderne et riche, c'est l'existence d'une réforme agraire, quelle que soit sa forme. On en revient toujours à la terre pour initier des changements profonds. La population rurale en Chine représente plus de 800 millions d'individus, disposant d'une épargne dormante qui est loin d'être négligeable.

    La Chine a choisi de mettre entre autres le paquer sur la protection sociale afin de sécuriser l'investissement : en effet, avec un système médical gratuit et efficient pour tous, les épargnants qui mettaient de l'argent de côté en cas de coup dur vont être incités à utiliser leurs économies pour d'autres usages. Avec une dette qui ne représente que 20% de son PIB, la Chine peut se le permettre sans difficulté.

    J'écoutais lundi dernier la tribune de Corine Lepage (candidate MoDem) aux Européennes évoquant les possibilités d'une relance verte. Elle observait que quatre plans seulement ont vraiment pour objectif de modifier la trajectoire de notre actuel développement économique et industriel : le plan Obama, le plan du Japon, le plan de la Corée du Sud et...le plan de la Chine !

    «· Le plan de relance chinois pourrait marquer un vrai tournant : « Il n'y aura pas un centime de dépensé sur les projets qui favorisent la production de masse, ou les secteurs hautement polluants et gourmands en ressources », a prévenu Zhang Ping, le chef de l'agence de planification chinoise, en annonçant l'affectation de 35 milliards d'euros, soit 8 % du total, à la protection de l'environnement. S’y ajoutent des dépenses  consacrées à l'amélioration des infrastructures urbaines et rurales, ou à la promotion des énergies renouvelables. Déjà, 1,2 milliard d'euros d'investissements en faveur de l'environnement ont été approuvés dans le cadre du premier train de 10 milliards d'euros d'investissements annoncés au premier trimestre 2009. De son côté, le ministère de la protection environnementale annonçait, fin janvier, avoir rejeté 11 projets polluants sur 164, principalement des centrales thermiques ou des usines chimiques. »

    Les experts et les acteurs des marchés financiers sont à l'affût de ce qu'il se passe désormais sur le marché intérieur chinois. Si jamais la demande intérieure chinoise sort le monde de la crise, c'est toute la géostratégie mondiale qui en sortira complètement bouleversée. A méditer...