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  • faismesdevoirs.com, quel coup de génie !

    J'avoue que je suis bluffé par l'astuce des créateurs de faismesdevoirs.com ! Un vrai coup de génie ! Quelques mots sur la page d'accueil résument exactement l'objet du site : «tu n'y arrives pas, nous sommes là» et «En mars 2009 sur vos écrans». Comme au cinéma ! le "nous" , pluriel et multiple, suggère le nombre et la puissance face au "tu" petit, singulier et isolé de l'élève en péril. Le "nous sommes là" pose une présence rassurante. Nous sommes là, c'est le verbe d'état, la pérennité. Nous sommes là, mon gars et bien là, et nous veillons au grain. Tu peux avoir confiance en nous. Si jamais t'es dans la m... , nous, nous sommes là. Et puis très fort, après, la seconde allusion. Sur vos écrans : cool, mon gars, tu peux regarder un DVD ou aller au cinéma, on fait tes devoirs à ta place.

    L'accroche n'a rien à envier aux procédés cinématographiques et aux techniques publicitaires les plus éprouvés. L'hameçon est bon. Le site devrait parvenir à pêcher en eau profonde aisément, d'autant que la presse, la FCPE et le Ministre lui ont grâcieusement assuré une pub de première qualité. Sans payer un kopeck, demain, le site sera connu dans presque toute la France.

    Non, un coup de génie, je suis bluffé. C'est bien pour cela que je l'ai classé dans la rubrique "économie" et pas "éducation" de mon blog. Je me suis un peu renseigné sur Stéphane Boukris, le créateur du site : sorti d'une des plus prestigieuses écoles de commerce de France et d'Europe, l'ESSEC, en voilà un qui a de la suite dans les idées ! Il a créé une société qui répond au doux nom de staaf et dont  le but est de procurer des services à la personne à domicile. Pour le coup de l'écran, je comprends, maintenant, puisqu'Allociné est l'un de ses trois sites préférés.

    Sur l'aspect éducatif, je n'ai pas d'avis tranché. D'une certaine manière, cela va accroître une certaine forme de sélection naturelle : ceux qui useront et abuseront de ce site s'en trouveront d'autant moins exercés en classe. Mais, d'une certaine manière, cela peut aussi aider certains élèves qui sont facilement anxieux en leur suggérant des modèles. Bon, évidemment, il y a un hic, c'est payant...

    Stéphane Boukris se vante de ce que ses professeurs ne se contenteront pas de faire les devoirs proposés mais proposeront des annotations avec explications. Il me semble qu'il y aurait une véritable valeur ajoutée si :

    - chaque exercice fait donnait lieu à une proposition d'exercices supplémentaires de même nature à faire par l'élève, cette fois.

    - le site assurait un accompagnement via l'enseignant virtuel.

    En fait, ce qu'il faudrait à Stéphane Boukris et à son site, c'est ne pas en rester là, mais carrément proposer un caoching personnalisé à chaque élève sur le long terme. Ça, ça pourrait être intéressant ; d'ailleurs, s'il lit mon article, qu'il n'hésite pas à me contacter pour que je lui développer mon idée au fait :-) ; ça pourrait "compléter" efficacement les CIO et les recommandations des Conseillers d'Orientation-Psychologues de l'Éducation Nationale. C'est d'ailleurs ce qui manque à bien des gamins et des gamines, par les temps qui courent : un véritable suivi, effectué par des professionnels.

    Ce qui serait juste, c'est de donner à l'Éducation Nationale les moyens de proposer un service de même nature, afin de favoriser via  une concurrence libre et non faussée, une saine émulation. Pour ce que je connais du professorat, il me semble que l'EN dispose du potentiel nécessaire en son sein, mais elle ne l'exploite pas et ne considère pas les innovations de ses enseignants les plus performants. Au contraire, ils suscitent souvent méfiance et jalousie pas tant chez leurs pairs qu'au sein de leurs hiérarchies.

     

  • Faut-il envoyer le GIGN au Mexique pour libérer Florence Cassez ?

    On me reprochera sans doute ce titre provocateur, mais que faut-il faire quand une Française est prise en otage ? Le Mexique n'est qu' une semi-démocratie. Il a beau se draper dans les oripeaux d'une République, l'État y est gangrené jusqu'à la moëlle, gagné par une corruption qui ne connaît pas de limites. La justice n'y est qu'un simulacre de justice, le crime organisé ou non y prospère, particulièrement à Mexico, et on ne sait ce qui est le plus dangereux, croiser un policier mexicain ou un criminel. Mexico est secoué par des crimes atroces visant les femmes depuis de longues années. Pas étonnant dans ces conditions, que la justice se montre particulièrement impitoyable et malhonnête quand il s'agit d'une femme. Florence Cassez n'a pas eu droit à un procès équitable. Les avocats n'ont pu préparer leur défense, et les témoins n'ont pas été entendus ou leurs témoignages pas pris en compte. L'ex-compagnon mexicain de Florence Cassez l'a totalement dédouanée.

    Faut-il considérer le Mexique comme un état voyou, à l'instar de la Lybie et de ses infirmières bulgares ? Pouvons-nous tolérer qu'une citoyenne française soit détenue arbitrairement après une pseudo-arrestation sur le fait alors  l'objet de son arrestation  est à l'évidence de se concilier l'opinion publique à peu de frais ? Florence Cassez n'a pas vocation à devenir la victime expiatoire de l'impéritie du pouvoir mexicain qui cherche à détourner l'attention de l'opinion mexicaine par cette mascarade.

    On peut interpeler le président Sarkozy via le blog de Florence Cassez. Mais à mon avis, vu la tournure de l'affaire, on doit certainement pouvoir interpeler aussi Amnesty International.

    J'aimerais bien , en tout cas, que le MoDem se mobilise aussi pour la cause de Florence Cassez.

  • Palestine : l'Europe paye mais on ne lui demande pas son avis !

    Une fois de plus, comme en 2001 et 2002, c'est l'Europe qui va payer la plus large partie de la reconstruction à Gaza, après la guerre de trois semaines qui a opposé le Hamas et Israël.

    Ce qui commence à devenir énervant, c'est que tout le monde est d'accord pour que l'Europe paye, à commencer par le Hamas, mais en revanche, quand elle fait des recommandations (réouverture de Gaza, reconnaissance d'Israël par le Hamas) là, il n'y a plus personne.

    Je trouve que cela commence à bien faire que nous, Européens, soyons régulièrement mis à contribution, mais que ce soit Téhéran, Damas, voire les Madrasas du Pakistan qui dictent la politique de la bande de Gaza alors qu'ils ne livrent, au mieux, que des armements.

    Il me semble que l'Europe devrait commencer à hausser le ton envers les deux parties. Il est vrai qu'Israël ne reçoit pas d'aide directe de l'Europe, contrairement aux Palestiniens. Cela ne facilite pas les choses.

    Il n'en reste pas moins que l'Europe devrait revoir les conditions de son aide à la Palestine, compte-tenu de son statut de premier donateur et dispensateur d'aide. Ceci ne signifie pas qu'il faut réduire les aides, mais exiger dans les négociations le poids qui revient de droit à l'Europe.

    Toutefois, il faut ajouter que ce sont les USA qui aident le plus Israël avec une aide militaire énorme et des garanties financières ad hoc. L'Europe et les USA devraient essayer de s'entendre pour convaincre définitivement les représentants politiques des deux états d'adopter un consensus une bonne fois pour toutes. A vrai dire, le nouveau pouvoir israélien commence très mal, puisqu'il est question d'accroître le poids des colonies en Cisjordanie. Si Israël veut ouvrir un autre front en Cisjordanie, cette fois, il n'a qu'à continuer comme ça...

  • Fatima Bhutto peut-elle succéder à Benazir ?

    Apparemment, je suis le seul blogueur français ou presque à m'intéresser à Fatima Bhutto. Et même dans la sphère politique, je suis le seul tout court. Même pas presque. C'est curieux, parce que son nom agitait drôlement les moteurs de rechercher hier. J'ai dépassé les 1000 visites uniques quasiment sur son seul nom. Il est vrai qu'elle défraie la chronique parce que George Clooney est, paraît-il, amoureux d'elle. J'en avais parlé il y a deux-trois semaines.

    Fatima Bhutto m'intéresse, parce que je la sais démocrate sans concessions et radicale. Elle pourrait incarner l'espoir d'un renouveau au sein du PPP (parti du peuple pakistanais) au Pakistan. Et ce pays, et ce parti, en ont bien besoin. Le PPP plus qu'un parti démocratique est surtout la chose d'un clan, et très précisément d'un fief avec toute la dénotation féodale que peut avoir ce mot. Fatima Bhutto a déjà fait observer que c'est sous Benazir Bhutto que le Pakistan a reconnu le régime taliban en Afghanistan (un des trois seuls pays au monde à le faire à l'époque) et qu'en dépit de toute la mythologie qui court sur ses supposées convictions démocratiques  (paix à son âme, toutefois) elle n'a jamais aboli le servage dans son propre fief électoral.

    Benazir Bhutto était une femme forte et habile, une politicienne de haut niveau. Mener profession politique dans un pays aussi instable et féodalisé que le Pakistan, c'est extrêmement dangereux. Benazir Bhutto en a payé le prix du sang : elle a été assassinée vraisemblablement par des terroristes islamistes inquiets de sa popularité.

    Comment la frêle Fatima pourrait-elle assumer une telle charge de pouvoir, de responsabilité et de péril ? Voilà la question que les Pakistanais se poseront si elle vient sur le devant de la scène.

    La situation au Pakistan est explosive :

    - ce pays qui appartient au club nucléaire ne contrôle quasiment plus sa frontière avec l'Afghanistan au point d'admettre qu'une juridiction religieuse d'origine talibane soit mise en place dans ces zones en lieu et place de ses propres tribunaux. Bien sûr, le PPP traîne des pieds, tente de limiter la portée de l'accord, mais in fine, il co-partage au mieux le pouvoir dans cette région. Imagine-t-on qu'autrefois, on appelait cette région, la Vallée du Swat, la Suisse pakistanaise. C'est dire le niveau de la dégradation économique, sociale et culturelle de l'endroit...

    - ensuite, le Pakistan est miné par une menace étatique interne : personne ne contrôle plus vraiment l'ISI, les services secrets pakistanais, qui sont de tous les mauvais coups. Je dirais même que dans l'ISI lui-même, il 'nest pas certains que les membres de ce service secret sachent toujours qui est qui exactement. On ne sait si c'est l'ISI qui a infiltré les talibans et Al-Qaeda ou l'inverse. Le fait est que les frontières sont pour le moins poreuses, en tout cas. Pire, il n'y a pas que l'ISI : si le PPP ne vient pas à bout des islamistes dans la vallée du Swat alors que les partis laïques ont infligé une râclée électorale à des derniers aux récentes élections législatives, c'est que l'armée n'obéit plus et poursuit d'autres buts plus occultes : ménager l'influence talibane en Afghanistan afin de contrecarrer les réseaux Indiens qui s'y développen,t de plus en plus. Cela au détriment de la propre paix civile du Pakistan dont l'armée n'a cure, évidemment.

    - Corollairement, le Pakistan ne contrôle pas les mauvais coups qui partent de son territoire. Sa réputation est exécrable et son image en Occident très mauvaise. Les USA se défient de leur allié et n'hésitent plus, désormais, à poursuivre certaines opérations militaires contre les Talibans en territoire pakistanais. Quand le Pakistan a été victime l'année passée d'un cataclysme naturel, très peu de dons privés sont venus des pays occidentaux, à l'inverse de ce qu'il s'était produit pour le Tsunami dans les pays d'Asie. L'individu ordinaire a du mal à admettre de donner de l'argent à celui qui forme ou finance ceux qui viennent ensuite poser des bombes chez lui : on sait que l'Islamisme le plus radical et le plus violent prend sa source dans les Madrasas pakistanaises dont le nombre a plus que centuplé en deux décennies. Il n'y a plus de sécurité au coeur même du territoire pakistanais : ce matin même l'inoffensive équipe de cricket du Sri-Lanka a été attaquée à l'arme lourde par un groupe de terroristes non loin de Lahore, usant de procédés qui n'étaient pas sans rappeler les récents attentats de Bombay.

    - A cause du conflit au Cachemire entre autres, la menace permanente d'une guerre plane avec l'Inde, avec le risque de la voir dégénérer en conflit nucléaire.

    - la situation économique n'est pas reluisante, avec une dette publique qui explose et une inflation de plus de 15%. En octobre dernier, le pays était au bord de la faillite.

    Voilà les défis qu'aurait à affronter Fatima Bhutto si elle décidait d'entrer en politique au Pakistan. Comment cette jeune femme, poétesse et journaliste en Occident, pourrait-elle réussir sans réseaux ? Au moment où j'écris ces lignes, je l'ignore, mais je lui souhaite bonne chance si elle prend la décision de le faire. George Clooney qu'on dit amoureux d'elle et qui s'est souvent engagé pour de justes causes  la suivra-t-il jusqu'au Pakistan si elle y revient ?

  • En 40 ils beuglaient Vive Pétain et en 45 ils tondirent des femmes...

    Je vois que l'on en parle sur pas mal de blogs, bonne occasion de lâcher ma note moi aussi sur ce sujet qui me tient à coeur depuis longtemps. Le scandale des femmes tondues est à mettre en relation avec le statut de la France en 1945. De Gaulle a été un très grand illusionniste : il a réussi à faire passer la France pour un état belligérant et résistant, alors que les Français furent longtemps et essentiellement des collaborateurs passifs. Ils acclamaient Pétain par millions en 1940, et Pétain demeura longtemps populaire.

    Dans toutes les guerres, on trouve toujours des Résistants de la dernière heure. Ceux qui n'ont rien fait sont les plus violents envers ceux que l'on désigne à la vindicte. Les Papon, les Klaus Barbie and co s'en sont sortis (tout du moins, pendant longtemps), et bien d'autres criminels anonymes ( Faut-il compter le nombre de dénonciations ?) dont l'histoire ne retiendra jamais le nom ni ne fera le jugement. Mais des femmes qui s'étaient simplement contentées d'avoir un bébé ou de fricoter avec l'ennemi furent, elles, l'objet de la haine d'une populace d'autant plus revancharde qu'elle n'avait participé quasiment en rien à l'effort de guerre contre l'ennemi nazi.

    La France n'osera jamais réhabiliter les "Tondues" (il ne s'agit pas non plus d'en faire des héroïnes mais simplement de les remettre à la place qui était la leur, c'est à dire ni pire ni meilleure que l'écrasante majorité des Français). Parce que pour les réhabiliter totalement, il faudra répondre à quelques questions gênantes, et notamment faire tomber le mythe de la grande Résistance française.

    Les résistants ne furent nombreux qu'une fois la victoire assurée. Les vrais Résistants, ceux qui entrèrent dans la lutte dès l'année 1940, furent une minorité. C'est elle qui sauva l'honneur de la France et qui permit la naissance du mythe.

  • Regroupement familial automatique : je suis contre !

    Je viens de lire, dans la dernière revue d'informations de la plate-forme lesdemocrates.fr cette histoire d'un sans-papiers expulsé. La mauvaise foi de l'article est assez incroyable. Il essaie de minimiser ce qui est dit entre les lignes, à savoir que l'individu expulsé est bien coupable de violences conjugales, c'est le sens de la main courante vaguement évoquée dans le billet.

    Mais bon passons, et venons-en au fond : si l'on commence à autoriser le regroupement familial de tous les immigrés disposant d'une carte de séjour et décidant de se marier avec un conjoint étranger, on va provoquer un flux d'immigration aussi important que celui que Miterrand et les Socialistes ont généré au début des années 80. Il y a un moment où il faut avoir le courage de dire stop à la démagogie et à la bien-pensance. La France comporte déjà 10% d'immigrés ou de Français naturalisés dans les 30 dernières années ou dont les parents étaient étrangers. Cela fait beaucoup. Cette intégration-là, massive, a généré des problèmes sociaux en série qui continuent d'agiter régulièrement nos banlieues. Cela suffit. C'est avec des raisonnements comme ceux que je viens de lire que nous en sommes là aujourd'hui.

    On peut étudier des regroupements au cas par cas, mais certainement pas pour les raisons qui sont évoquées dans l'article. A fortiori quand il s'agit d'un mari violent, car c'est le cas. Cette jeune femme marocaine fait ce qu'elle veut. On ne peut pas l'empêcher de rejoindre un mari qui la tape si elle le désire, l'État n'a pas ce pouvoir-là. Pas question, en tout cas, de l'accueillir sur notre sol.

    Je passe également sur l'histoire de l'allocation pour parent isolé. La France n'a pas les moyens de ce genre de "générosité" par les temps qui courent, car sinon, nous pourrions financer le monde entier de cette manière, pourquoi pas ? Vient un moment où il y a une volonté délibérée d'abuser de la générosité sociale de la France. Je ne jette pas la pierre à cette jeune femme, car je comprends bien, en même temps, qu'au Maroc, la situation économique n'est pas facile, et que les conditions d'existence n'y sont pas aussi favorables qu'en France. In fine, d'ailleurs, cela relance toujours le serpent de mer du co-développement qui est la seule réponse véritable à ce type d'immigration.

    Indépendamment de cela, le fait d'avoir passé une bonne partie de son existence en France n'est pas une justification pour obtenir le regroupement familial. Que cela soit dit et exposé clairement par les autorités françaises. On peut regretter le déroulé des opérations, mais pas la décision de fond.

    Je ne m'associe pas à RESF (avec lesquels j'ai pourtant parfois partagé des luttes) dans cette histoire, et je ne souhaite pas, à titre personnel, que le MoDem s'y associe.

  • Crise financière, le facteur culturel

    Hop hop, je commence à faire le tour des nouveaux blogs (raffraîchissants, au demeurant) apparus sur la toute nouvelle plate-forme du MoDem, lesdemocrates.fr . J'essaierai de rendre compte assez régulièrement de ce que j'y lis d'intéressant.

    Et toc, je suis tombé sur le blog de Marianne,l'Europe que j'aime. Et sur sa toute dernière analyse (en une de la plate-forme, au demeurant) de la crise financière en Europe ; J'ai choisi un morceau qui m'a bien fait rigoler, qui n'est politiquement pas correct, mais que je pense très vrai. Copie ici :

    - Le facteur culturel.
    Pourquoi l’environnement bancaire et financier américain est-il tant sujet à des déficiences de contrôle, que les Européens semblent découvrir maintenant avec effroi et stupeur ? Par exemple les enquêtes et contrôles de la SEC aux Etats-Unis, qui équivaut à l’AMF, sont “sur pièce” (et sur déclaration sur l’honneur) et pratiquement jamais “sur place”, contrairement à chez nous. Idem d’ailleurs au Royaume Uni. Cela vient notamment d’un facteur culturel : dans la culture anglo-saxonne protestante, le mensonge est inadmissible et si un acteur ment ou commet un délit, il se trouvera toujours un délateur pour le dénoncer, ce dernier étant considéré comme un héros et la délation comme un acte civique. Alors que dans les pays latins, le menteur ou celui qui profite du système, fraude le fisc, sait contourner la loi, est un rusé (presque un héros) et le délateur est considéré comme un traître et un collabo. Voyez l’image populaire dont bénéficie Bernard Tapie en France !
    Ceci explique en partie que les Etats-Unis et le Royaume Uni n’aient pas mis en place les dispositifs de vérification et les infrastructures de police financière tels qu’on les connaît en France et en Italie. Mais avec la mondialisation, les cloisonnements ont sauté, les entreprises à l’origine étrangères se sont installées aux Etats-Unis avec leur culture et profitent justement d’y trouver moins de police et de surveillance, et la “morale” s’est un peu relâchée …

    Voilà, c'est exactement comme cela que cela se passe en France, en ce qui concerne la fraude...

  • L'Alliance géostratégique est née !

    Vous avez aimé Quindi ? Egea ? la plume et le sabre ? le théâtre des opérations , Mars attaque, Nihil novi sub sole, ? et bien d'autres encore ? Vous allez adorer l'Alliance géostratégique. Pour la première fois dans la blogosphère française, plusieurs blogs stratégiques (ils sont 14 pour débuter) se regroupent pour former un réseau et une plate-forme communs. Quel bonheur !

    S'il y a bien quelque chose qui manquait à l'information sur la blogosphère, c'est bien cela. Je conseille d'ailleurs la lecture du premier billet de présentation, car il passe en revue les sources d'informations et de débat public en France dans le domaine de la géostratégie, avec quelques réflexions bien senties, au passage, sur la fermeture corporatiste de certains blogs de journalistes.

    J'ai aimé, enfin en particulier, les explications données par l'Alliance pour le choix de son nom (qui me plaît beaucoup) :

    Alliance, car nous ne voulions pas être un comité, un institut, une société, un mouvement, un rassemblement, une fédération…. Tous ces mots ont été trop utilisés. L’alliance fait référence à la vieille « alliance française », premier instrument de la francophonie (car il s’agit, on l’aura compris, de blogs d’expression francophone). Le mot, presque désuet, revêt justement une certaine fraîcheur ; surtout, il s’agit d’un portail de blogs francophones (français, belges, canadiens, camerounais) ; l’alliance appartient par ailleurs au vocabulaire de notre champ d’intérêt, qui est géostratégique.

    Et pour tout dire, nous ne nous sommes pas beaucoup attardés sur le sens véritable du mot géostratégique : il nous convient, à cause de son imprécision, car il est au centre de nos préoccupations à la fois stratégiques et géopolitiques. Certains sont plus intéressés par la stratégie, d’autres par la géopolitique. C’est justement cette diversité et cette complémentarité qui fait notre intérêt.

    Joli, non ? J'ai un seul regret, j'avais eu le scoop en avant-première, et comme j'ai tardé, les 14 blogs l'ont annoncé avant moi ! Zut, alors.

    J'avais été tagué récemment par Avec nos gueules et les Privilégiés pour donner une chaîne de sept blogs, mais, là, j'ai rempli le contrat, non ?

    Il me reste à taguer des blogs à taguer : vont s'y coller, Florent, Democratix, KaG, Virginie (qui vient d'ouvrir son blog), LoMiG, lolik et Orange Sanguine ! (s'ils le veulent bien, évidemment).

     

     

  • chaîne : une photo de brontosaure

    Rubin m'a tagué dans une chaîne d'un  nouveau genre : il s'agit de trouver la sixième photo/image de son dossier le plus récent. le problème, c'est que j'ai deux ordinateurs et que je les utilise alternativement. Sur cet ordinateur, l'image la plus récente, c'est celle-là :

    brontosaure.jpgVoilà, j'avais utilisé cette image de brontosaure pour expliquer les méandres des marchés financiers dans une note récente par laquelle je répondais aux objections d'un usager d'un forum de sympathisants du MoDem. J'avais écrit un premier billet en réponse à un article de Philippe Cohen, un journaliste de Marianne, qui mettait en cause la compétence économique des acteurs du MoDem.

    Je disais simplement que le brontosaure, comme le marché financier, est un herbivore tranquille mais nerveux, et qu'il ne faut pas le prendre par surprise... Bon, bref, je ne vais pas m'étendre, parce que je dois taguer six blogueurs pour poursuivre la chaîne, maintenant.

    Alors, je  propose, s'ils sont d'accord, de poursuivre la chaîne aux blogs suivants :

    les trois gros bills (avec nos gueules), Christophe (Ginisty), les privilégiés parlent aux Français (chaque fois que je lis le nom de ce blog, je rigole dans ma barbe), Christelle Carcone (la belle Christelle), Du bord de ma fenêtre (il fait beau, là-bas, au fait ?) et le Gaulois (toujours pas tombé sur la tête, le ciel, à propos, par Toutatis ?

    Bon, et puis je dois me grouiller pour une autre chaîne : la chaîne des Sept blogs où j'ai été tagué également, mais là, faut que je fasse un nouveau billet, parce que mon billet va contenir un scoop...