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palestine

  • Le meilleur ami d'Israël ? Le développement palestinien...

    Je ne comprends pas la politique de Benjamin Netanyahou en Cisjordanie. Elle est contre-productive et idiote. Il fallait prouver depuis le début des accords d'Oslo aux Palestiniens que la paix leur était profitable. Mahmoud Abbas avait eu la sagesse de prolonger des accords entre Autorité Palestinienne et État d'Israël. Il fallait en retour cesser toute forme d'implantations en Cisjordanie, accorder plus de droits aux Cisjordaniens et promouvoir le développement économique dans ces territoires. 

    Au lieu de cela Netanyahou, le Likoud et leurs alliés ultra-conservateurs et ultra-religieux ont tout gâché. Ils ont continué à coloniser la Cisjordanie et ont donné des miettes de pain à la population poussant les plus instables vers le radicalisme.

    J'ai énormément d'affection et de sympathie pour Israël mais pas pour ses dirigeants actuels. Il existe pourtant une formation politique, Kadima, les centristes locaux, et un leader, Tzipi Livni, qui ont formulé des idées assez proches de celles que j'expose ici. Hélas, Kadima s'est écroulé quand Tzipi Livni n'a pas été réélue à sa tête. Cette dernière a alors fondé Hatnuah et participé un temps à un gouvernement de coalition, jusqu'à 2014 mais a sagement refusé de définir constitutionnellement Israël comme un État juif ce qui a lui a valu d'être éjectée par Netanyahou.

    Aux dernières législatives Hatnuah et le parti travailliste se sont alliés, formant l'Union Sioniste. Ils ont obtenu un score honorable de 18.7% mais pas suffisant pour faire basculer le pouvoir.

    Pour la petite histoire, Tzipi Livni est un assez étrange personnage : c'est une végétarienne affichée qui agit politiquement pour la défense animale. Elle a obtenu l'interdiction de production de foie gras en Israël et est assez mal vue de certains groupes de pression de l'agro-alimentaire. 

    Pour en revenir à mon sujet initial, il existe pourtant quelques espoirs : fin 2015, par exemple, Israël, la Jordanie et l'Autorité Palestinienne ont signé l'accord Red-Dead qui a pour objet la création et l'exploitation commune d'une usine de dessalement au bord de la Mer Morte.

    Pour les amateurs d'huile d'olive (j'en fais partie) je signale cette initiative économique remarquable : Oil for peace (lien ici). Alors déjà, l'huile est bio, ce qui est un bon point pour elle, mais surtout c'est une huile d'olive élaborée conjointement par des producteurs israéliens et palestiniens.

    Moi, j'ai foi dans le commerce et les échanges économiques. Je tends à penser qu'ils apportent la paix. Je pense que c'est par cette voie que la paix se fera un jour entre Israël et la Palestine et que les deux pays pourront coexister librement et pacifiquement. Si on veut aider, plutôt que de soutenir les associations politisées et douteuses qui sèment la division, achetons les produits de ceux qui construisent la paix, c'est ainsi que nous serons leurs meilleurs alliés.

     

  • L'UNESCO a la mémoire courte

    A lire la presse, on a le sentiment que USA et Israël se vengent de la résolution votée par l'UNESCO en lui sucrant ses crédits.

    Mais l'UNESCO a la mémoire courte : quel est l'organisme, au fait, qui déclarait il y a 20 ans de cela Israël hors-région pour le punir de son attitude envers les Palestiniens ? On ne sait pourquoi, mais il n'y a jamais eu de résolution similaire contre tout autre pays s'autorisant des manquements bien plus graves, et pourtant ils sont nombreux.

    L'adhésion à l'UNESCO est un joli coup de la diplomatie palestinienne, et franchement, je préfère voir les Palestiniens se battre sur ce terrain-là qu'à coups de bombes dans les transports en commun de civils.

    Et puis Bibi et ses sbires l'ont bien cherché : en n'offrant aucune opportunité à Abbas, ils l'ont contraint à se les créer lui-même.

    Il n'en reste pas moins que sous des dehors gentiment humanitaires, l'UNESCO en profite souvent pour servir des idéologies. Par exemple, je soupçonne fort qu'il va tenter de déclarer certains sites controversés au patrimoine mondial après déclaration non des Israéliens, mais des Palestiniens.

    Des décisions à l'emporte-pièce pour des monuments figurant à Jérusalem pourraient par exemple mettre le feu aux poudres.

    L'UNESCO va larmoyer, désormais, parce qu'elle se retrouve amputée d'une large part de ses fonds. Mais c'est ce qu'il se produit quand on mord la main de celui qui vous nourrit et qu'on lui crache à la gueule...

  • Abbas a raison.

    Mahmoud Abbas a choisi la voie diplomatique pour faire valoir les revendications des Palestiniens. C'est la bonne démarche. L'actuel gouvernement israélien est largement responsable de ce cheminement. Abbas est acquis à l'idée de négocier de longue date, et, bon an mal an, les forces de sécurité palestiniennes ont rempli leur contrat en Cisjordanie.

    Mais voilà, Israël, sous l'égide du Likoud et des ultra-conservateurs, ne veut rien céder à Abbas. Les libertés économiques ne progressent guère, même si le niveau de vie global s'améliore, et les tracasseries en tout genre persistent.

    En en donnant rien en échange de sa bonne volonté à Abbas, Israël a précipité le dépôt d'éligibilité palestinien. La diplomatie israélienne devrait méditer ces derniers développements et se réorienter au plus vite. On ne peut aller contre le vent de l'Histoire, et le fait est que les Lieberman et compagnie se sont avérés bien incapables de donner le coup de barre qui convient pour prendre le bon cap.

    Autant je n'ai aucune considération pour le terrorisme aveugle du Hamas, ni pour les pseudo-flotilles qui essaient de forcer l'espace maritime d'un état souverain, autant j'ai bien plus de sympathie pour un homme de dialogue qui s'appuie sur le droit re reconnaît à la partie adverse la légalité des accord conclus ces dernières années.

    Mahmoud Abbas est une chance pour Israël. Une chance de paix et de dialogue. L'État hébreu a intérêt à saisir cette chance tant qu'elle est encore là...

  • Le Hamas a trouvé plus islamiste que lui...

    Atroce, la mort de ce "pacifiste" italien tué à Gaza. Le groupe salafiste qui l'a capturé l'a fait étrangler. Évidemment, cela n'arrange pas les affaires du Hamas, d'autant que le groupe, proche d'Al-Qaeda, qui a commis cette barbarie, a été longtemps compagnon de route du Hamas avant de s'en détacher parce qu'il le jugeait trop faible et mou.

    Il y a un autre aspect : le Hamas est financé par l'Iran, c'est à dire des concurrents directs des Salafistes pour porter le grand soir islamiste. 

    Al Qaeda poursuit à l'inverses des buts qui lui sont propres, mais qui s'inspirent surtout du radicalisme sunnite. Les mouvements qui s'en réclament considèrent toutes les branches de l'Islam qui dévient de la Sunna comme hérétiques.

    Pas étonnant, dans ces conditions, en dépit de la course au communiqué le plus provocant, qu'ils soient en confrontation. Ils chassent sur les mêmes terres.

    A la décharge du Hamas, toutefois, il faut reconnaître que ce mouvement palestinien n'a jamais cherché à exporter le conflit israélo-palestinien en dehors du territoire qu'il contrôle et de celui d'Israël.

    On peut discuter avec le Hamas, même si c'est très difficile. C'est impossible ou presqu'avec Al Qaeda.

  • Indigné ? l'imposture de Hessel

    Il m'agace Stéphane Hessel. J'avais autrefois pour lui une certaine estime. Mais quand il a commencé à se compromettre avec les mouvances islamistes radicales, il a perdu tout crédit à mes yeux. Le terrorisme ? De l'exaspération, juste de l'exaspération. Enfin, le terrorisme islamique, seulement. S'il agit d'un radicalisme qui le dérange, le voilà à évoquer des crimes contre l'humanité. J'ai lu ce qu'en dit le blog Anyhow, dont j'ai trouvé l'analyse très juste.

    Hessel se prévaut de sa qualité de résistant et de juif pour pouvoir dire tout le mal qu'il pense d'Israël. Mais Hessel n'est pas juif. Il est protestant, et son père était également protestant. Son discours pro-palestinien frise l'obsession. Des peuples victimes de déni, il y en a beaucoup dans notre bas-monde. Pourquoi s'arrêter sur celui-là, surtout quand l'on sait qu'il n'existait aucune Palestine en tant que nation avant l'Etat d'Israël ? Le terme ne recoupait jusqu'alors qu'une réalité géographique. La Palestine, je le rappelle a été créée pour pouvoir asseoir les revendications arabes sur le territoire d'Israël. Bien sûr, cette création recoupe aussi des aspirations légitimes, celles d'Arabes qui vivaient tranquillement en Palestine et n'avaient rien demandé à la création d'Israël. Mais il n'y avait pas de peuple palestinien en tant que tel.

    Comme résistant, ma foi, il a eu un parcours certes tout à son honneur, mais il faudrait un jour dire clairement que la participation à la Résistance n'est pas nécessairement un label de clairvoyance, même si elle dénote un courage et/ou un engagement indéniable.

    Je rejoins Anyhow pour dénoncer les approximations d'Hessel, quand elles ne renvoient pas purement et simplement à un discours idéologique et tiers-mondiste : la mondialisation en cours ne nous profite guère, du moins, à l'heure actuelle, mais les pays émergents en font largement leur beurre, et là-bas, une classe moyenne se constitue. Hessel se complaît donc dans un gloubi-glouba très à la mode, par les temps qui courent.

    Il est tendance, Hessel, ça ne m'étonne pas de le retrouver à Europe-écologie. Europe-écologie, c'est tendance aussi...C'est un peu leur Dalaï-Lama à eux, en somme...Mais bon, comme le dit Anyhow, c'est un produit saisonnier : comme tant d'autres avant lui, la mode ne va pas durer.

    Comme Anyhow, je me défie des indignations excessives, et je lui emprunte donc son mot final, relevé chez Niezstche, "Nul ne ment autant qu'un homme indigné"...

  • Ne coincez pas M.Abbas, Monsieur Netanyahu !

    Bon, précaution oratoire : tas d'alter-mondialistes anti-sionistes, pro-palestiniens, passez votre chemin, je n'en ai rien à f.... de vos délires anti-sémites qui ne s'assument pas. Cela étant dit, passons aux choses sérieuses.

    Xerbias se demande, ce matin, avec une synthèse fort intéressante de la situation, qui veut la paix en Palestine et en Israël à l'heure actuelle. Personnellement, je pense qu'il existe une majorité dans les deux pays pour la vouloir cette paix, d'ailleurs, un sondage indiquait que 54% des Palestiniens étaient favorables à une reprise des pourparlers, même s'ils jugeaient qu'ils n'apporteraient rien.

    Malheureusement Netanyahu  leur a confirmé ce sentiment sur un plateau. Il a laissé expirer le moratoire sur la reprise de la construction en Cisjordanie. Tiens, ce type-là me rappelle quelqu'un en France. Il est près à jouer sur toutes les cordes pour reconduire son pouvoir personnel. C'est vraiment une erreur lourde, parce qu'il place Abbas dans une position impossible. Maintenant, s'il veut jouer la carte du Hamas, il joue avec le feu. Personne n'a intérêt à voir ce mouvement gagner en importance. Mais peut-être Netanyahu préfère-t-il avoir un jour à négocier avec l'Iran d'Ahmadinejad, qui tire les ficelles du Hamas ?

    Il fait ainsi courir un risque majeur à la sécurité d'Israël, et, la crainte que j'ai, c'est que les Israéliens, subjugués par ses déclarations guerrières, se laissent avoir.

    Netanyahu disposait pourtant de l'appui de Kadima (le parti centriste israélien de Tzipi Livni) sur le plan  d'Hilary Clinton :

    Kadima soutient la formule de compromis, présentée par Hillary Clinton au président palestinien Mahmoud Abbas et au Premier ministre israélien, qui laisse entrevoir un retrait israélien d’une partie substantielle de la Cisjordanie, la remise en liberté immédiate de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens, en contrepartie de l’accord tacite de l’Autorité palestinienne à une reprise limitée de la construction dans les grosses colonies. Par ailleurs, Israël s’engagerait à discuter en priorité du tracé des frontières de l’État palestinien. De cette manière, toute concession palestinienne s’intégrerait dans le cadre plus large d’une mise en forme de la Palestine.

    Et pourtant, pour répondre à Xerbias, je pense que tout espoir n'est pas perdu. En bon libéral que je suis, je tends à considérer que le commerce et les échanges sont toujours un prélude à la paix. Or, Abbas en étant ferme sur la sécurité des Israéliens et face à la vindicte du Hamas, a permis une pacification suffisante de la Cisjordanie pour qu'elle opère un véritable décollage économique ! Elle bénéficie à plein de l'aide internationale, avec une croissance de 8% en 2009 ! On construit à tour de bras à Ramallah, et la ville devient aussi animée, ou presque, que Tel Aviv, en dépit des normes imposées par Israël. 

    Salam Fayyad, le premier ministre, poursuit une politique astucieuse avec l'intention de créer une situation de fait : une élite commerciale, prête à prendre les commandes d'un futur État devenu indispensable au business local. Je recommande vivement un article du magazine Jeune Afrique sur cet économiste visionnaire, fermement décidé à obtenir la création d'un état pour son pays. Son tout petit parti est une troisième voie (tiens tiens...) entre le Hamas et le Fatah. 2 députés, seulement, pour l'instant, mais 42% des Palestiniens sont satisfaits de son action, ce qui est phénoménal si l'on considère les scores de popularité habituels de la classe politique là-bas qui tournent autour de quelques pour cent...

    Tout espoir n'est pas perdu pour la Palestine, et je fais le pari que Salam Fayyad saura réduire l'intransigeance israélienne bien mieux que les attentats terroristes du Hamas dont la terre va progressivement s'appauvrir...

  • La malédiction d'Israël

    Je viens de lire un très bon article sur le blog Bondieuseries. Comme cela ne court pas les rues dès qu'il s'agit d'Israël, je ne résiste pas à l'envie d'en conseiller très vivement la lecture.

    Je le compléterais par quelques observations d'ordre géopolitique. Paradoxalement, actuellement, tous les éléments sont en place pour qu'une grande alliance israélo-arabe voie le jour au Proche-Orient. Enfin, presque...

    La plupart des pays arabes de la région voient avec une très grande inquiétude la montée en puissance de l'Iran. Ils savent d'une part que l'Iran va se doter tôt ou tard de la bombe atomique, c'est à peu près inéluctable, et puis surtout, pour la première fois depuis plusieurs siècles, un pays arabe est aux mains d'un pouvoir chiite : l'Irak. Je mets de côté la Syrie, parce que les Alaouites ne sont pas tout à fait des Chiites et parce que là-bas, le consensus en termes de pouvoir repose sur une alliance entre Alaouites et Sunnites.

    Les pouvoirs arabes en place voient d'un d'un très sale oeil cette configuration, et dans le secret des cabinets diplomatiques, on préfère de très loin l'ennemi israélien, qui après tout ne s'intéresse qu'à une toute petite portion de territoire à l'ogre persan aux appétits voraces.

    Parallèlement, en Palestine, il y a un pouvoir modéré : Abbas est prêt à négocier à condition qu'on lui donne quelque chose (et cela, hélas, les Israéliens en sont incapables !). Le Hamas, bien qu'utilisant des procédés terroristes, s'est toujours gardé d'exporter le conflit ailleurs qu'en Palestine et en Israël.

    Il y a des forces politiques qui pourraient accepter de négocier sérieusement en Israël : Kadima, le Meretz, les Travaillistes s'ils se resaississaient. Mais le problème, c'est que le pouvoir est aux mains de la droite dure et de l'extrême-droite.

    Et j'ai remarqué que chaque fois qu'une occasion historique se profilait là-bas, il y avait toujours un changement qui foutait tout en l'air. Il ne suffirait pourtant de pas grand chose pour enclencher un processus. Dégager les colonies (mais il faudrait déjà les arrêter) de Cisjordanie une bonne fois pour toutes, par exemple...

     

  • La grenouille, le scorpion et l'islamiste...

    Voilà une nouvelle qui fait plaisir : d'après un récent sondage, s'il y avait des élections actuellement en Palestine, le Hamas se ramasserait méchamment, y compris dans la bande de Gaza. 37% pour le Fatah contre 23% pour le Hamas là-bas, et sur la totalité de la Palestine, 31% contre 17%. C'est en tout cas les enseignements que l'on peut tirer d'un récent sondage. De plus, Abbas battrait le chef du Hamas si une élection présidentielle avait lieu à l'heure actuelle.

    Il y a des signes encourageants en provenance du monde musulman à l'heure actuelle : les Islamistes sont partout en recul. Ils se sont pris une baffe au Koweit et au Pakistan (l'armée là-bas a enfin compris quelle était la vraie nature des Talibans) et ils sont en déroute en Palestine même. Il faut espérer que cet éveil des consciences se poursuivra dans tout le monde arabe (parce qu'à Modagiscio, ce n'est vraiment pas ça, hélas).

    Les Islamistes sont un poison, et un poison violent pour le monde entier. Et bien plus encore pour le monde arabo-musulman. Tenez, justement la fable du scorpion et de la grenouille est, si je ne m'abuse, une fable africaine :

    Désireux de traverser une rivière, un scorpion demanda à une grenouille:

    “Prends-moi sur ton dos et fais-moi traverser.

    - Que je te prenne sur mon dos, tu n'y penses pas. Pour que tu me piques !

    - Ne sois pas stupide ! Si je te pique, tu vas couler et je vais me noyer avec toi.”

    Après de longs échanges d'arguments, le scorpion se montra si persuasif que la grenouille se rendit à l'évidence. Le scorpion ne pouvait se montrer aussi insensé. La grenouille le chargea sur son dos et commença la traversée. Parvenue au milieu de la rivière, elle ressentit une vive douleur et, avant de perdre connaissance, lui cria:

    “Qu'as-tu fait ? Tu vas mourir avec moi.

    - Je le sais, mais je n'y peux rien. C'est dans ma nature.”

    Et les deux animaux disparurent dans les eaux.

    Je l'aime bien cette fable, et voilà ce qui arrivera à l'Afrique, aux Arabes et aux Musulmans s'ils acceptent de porter des islamistes sur leur dos. D'ailleurs, il existe une autre fable avec un scorpion et un islamiste.

    Désireux de traverser le désert, un islamiste demanda à un scorpion de le porter sur son dos. Seulement, voilà, le scorpion est un arachnide méfiant. Il se laissa toutefois embobiner, mais, en plein milieu du désert, l'islamiste se fit sauter avec le scorpion. Et le scorpion de se récrier en agonisant : mais, tu es un imbécile, nous sommes morts tous les deux. L'islamiste lui répond alors dans un dernier souffle : Allah akbar, c'est ma nature.

  • Palestine : l'Europe paye mais on ne lui demande pas son avis !

    Une fois de plus, comme en 2001 et 2002, c'est l'Europe qui va payer la plus large partie de la reconstruction à Gaza, après la guerre de trois semaines qui a opposé le Hamas et Israël.

    Ce qui commence à devenir énervant, c'est que tout le monde est d'accord pour que l'Europe paye, à commencer par le Hamas, mais en revanche, quand elle fait des recommandations (réouverture de Gaza, reconnaissance d'Israël par le Hamas) là, il n'y a plus personne.

    Je trouve que cela commence à bien faire que nous, Européens, soyons régulièrement mis à contribution, mais que ce soit Téhéran, Damas, voire les Madrasas du Pakistan qui dictent la politique de la bande de Gaza alors qu'ils ne livrent, au mieux, que des armements.

    Il me semble que l'Europe devrait commencer à hausser le ton envers les deux parties. Il est vrai qu'Israël ne reçoit pas d'aide directe de l'Europe, contrairement aux Palestiniens. Cela ne facilite pas les choses.

    Il n'en reste pas moins que l'Europe devrait revoir les conditions de son aide à la Palestine, compte-tenu de son statut de premier donateur et dispensateur d'aide. Ceci ne signifie pas qu'il faut réduire les aides, mais exiger dans les négociations le poids qui revient de droit à l'Europe.

    Toutefois, il faut ajouter que ce sont les USA qui aident le plus Israël avec une aide militaire énorme et des garanties financières ad hoc. L'Europe et les USA devraient essayer de s'entendre pour convaincre définitivement les représentants politiques des deux états d'adopter un consensus une bonne fois pour toutes. A vrai dire, le nouveau pouvoir israélien commence très mal, puisqu'il est question d'accroître le poids des colonies en Cisjordanie. Si Israël veut ouvrir un autre front en Cisjordanie, cette fois, il n'a qu'à continuer comme ça...

  • Israël/Gaza : 52 civils tués !

    Eh non, en fait, ce n'est ni en Israël ni à Gaza qu'il y a eu 52 morts, mais au Sri-Lanka. Jours nuageux (Cloudy Days) et Rubin Sfadj l'ont évoqué l'un et l'autre dans deux billets qui me paraissent clairs et nets.

    Mon objectif n'est pas d'épiloguer, mais j'aimerais savoir si nos amis des droits des palestiniens de l'homme seront aussi soucieux du sort des populations civiles Tamoules. Non que je soutienne les Tigres Tamouls d'une quelconque manière, mais en revanche, il me paraîtrait logique que ceux-là même qui s'inquiètent du sort des populations civiles de Gaza éprouvent des inquiétudes au moins similaires pour le Sri-Lanka...

    Cela dit, les mêmes causes provoquent les mêmes effets : si le Sri Lanka acceptait une transformation en État fédéral avec reconnaissance des langue, religion et culture Tamoules, on peut raisonnablement supposer que la rébellion perdrait sa raison d'être. Certes, les Tigres disposent de fonds conséquent, et une défaite militaire totale ne signifie pas pour autant son extinction, mais si on lui coupe ses racines, la colère, l'absence de reconnaissance, ils ne pourront pas renaître.

    C'est sans doute un voeu bien pieux, par les temps qui courent, mais dans le conflit israélo-palestinien, ce serait évidemment la solution idéale que de bâtir un état confédéral israélo-palestinien.