Atroce, la mort de ce "pacifiste" italien tué à Gaza. Le groupe salafiste qui l'a capturé l'a fait étrangler. Évidemment, cela n'arrange pas les affaires du Hamas, d'autant que le groupe, proche d'Al-Qaeda, qui a commis cette barbarie, a été longtemps compagnon de route du Hamas avant de s'en détacher parce qu'il le jugeait trop faible et mou.
Il y a un autre aspect : le Hamas est financé par l'Iran, c'est à dire des concurrents directs des Salafistes pour porter le grand soir islamiste.
Al Qaeda poursuit à l'inverses des buts qui lui sont propres, mais qui s'inspirent surtout du radicalisme sunnite. Les mouvements qui s'en réclament considèrent toutes les branches de l'Islam qui dévient de la Sunna comme hérétiques.
Pas étonnant, dans ces conditions, en dépit de la course au communiqué le plus provocant, qu'ils soient en confrontation. Ils chassent sur les mêmes terres.
A la décharge du Hamas, toutefois, il faut reconnaître que ce mouvement palestinien n'a jamais cherché à exporter le conflit israélo-palestinien en dehors du territoire qu'il contrôle et de celui d'Israël.
On peut discuter avec le Hamas, même si c'est très difficile. C'est impossible ou presqu'avec Al Qaeda.