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voltaire

  • Platon s'est bien vengé des tyrans

    Je lis actuellement pour me distraire les Lettres de Platon. J'en suis précisément à l'introduction des traducteurs, Luc Brisson et Monique Canto. Platon, après la mort de Socrate, son maître, s'est rendu en Sicile à l'invitation du chef politique le plus puissant de ce pays à cette époque, Denys de Syracuse. Les régimes qui dominent en Sicile sont alors des tyrannies. Une tyrannie, un tyran, à cette époque de la Grèce sont des mots qui n'ont pas encore de connotation péjorative. Il s'agit juste de régime et de titre politiques.

    Platon croit voir en Denys l'image du philosophe-roi, mais il doit déchanter assez vite et doit repartir, devenu personna non grata.

    Je savais que c'était en Grèce que le mot tyran avait pris sa chargé négative, et précisément à cette époque ; mais je ne savais pas que c'était spécifiquement Platon qui la lui avait donnée.

    Ceci est un encouragement à bien des égards. On pourrait s'imaginer, finalement, que la philosophie, les idées, ne sont que de vains discours et des idées sans grande conséquence. Et pourtant, l'avis d'un seul philosophe a suffi à donner une charge négative à un mot pour plus de 2500 ans et à discréditer définitivement un régime politique.

    Quelques philosophes dont Voltaire se sont chargés, par la suite, d'enfoncer le clou.

    On appelle tyran le souverain qui ne connaît de lois que son caprice, qui prend le bien de ses sujets, et qui ensuite les enrôle pour aller prendre celui de ses voisins. Il n’y a point de ces tyrans-là en Europe.

    On distingue la tyrannie d’un seul et celle de plusieurs. Cette tyrannie de plusieurs serait celle d’un corps qui envahirait les droits des autres corps, et qui exercerait le despotisme à la faveur des lois corrompues par lui. Il n’y a pas non plus de cette espèce de tyrans en Europe.

    Sous quelle tyrannie aimeriez-vous mieux vivre? Sous aucune; mais s’il fallait choisir, je détesterais moins la tyrannie d’un seul que celle de plusieurs. Un despote a toujours quelques bons moments; une assemblée de despotes n’en a jamais. Si un tyran me fait une injustice, je peux le désarmer par sa maîtresse, par son confesseur, ou par son page; mais une compagnie de graves tyrans est inaccessible à toutes les séductions. Quand elle n’est pas injuste, elle est au moins dure, et jamais elle ne répand de grâces.

    Si je n’ai qu’un despote, j’en suis quitte pour me ranger contre un mur lorsque je le vois passer, ou pour me prosterner, ou pour frapper la terre de mon front, selon la coutume du pays; mais s’il y a une compagnie de cent despotes, je suis exposé à répéter cette cérémonie cent fois par jour, ce qui est très ennuyeux à la longue quand on n’a pas les jarrets souples. Si j ai une métairie dans le voisinage de l’un de nos seigneurs, je suis écrasé; si je plaide contre un parent des parents d’un de nos seigneurs, je suis ruiné. Comment faire? J’ai peur que dans ce monde on ne soit réduit à être enclume ou marteau; heureux qui échappe à cette alternative
    !

    Et vous ? Que préférez-vous ? la tyrannie de la majorité ou celle d'un seul ? une belle chaîne dont Voltaire et son dictionnaire philosophique seraient l'origine et qui mérite réflexion, à l'heure où l'on parle parfois de la dictature de l'opinion. A noter que les philosophes grecs du temps de Platon n'avaient pas une bonne opinion de la démocratie, qu'ils considéraient à peu près aussi mal que la tyrannie...

  • Jesrad et Zadig

    En parallèle des Paysans de Balzac, je relisais tout récemment les contes philosophiques de Voltaire, et en particulier l'histoire de Zadig. Or, il y a un petit détail qui a attiré mon attention : au cours de ses pérégrinations, Zadig croise un ermite assez étrange, qui vole un hôte généreux, en récompense un autre qui est avare, et tue le jeune neveu d'une hôtesse. Zadig, éberlué, refuse d'aller plus avant avec un fou pareil jusqu'à ce que ce dernier se dévoile à lui sous les traits d'un ange.

    En réalité, chacun de ses actes a été guidé par une impérieuse nécessité : le premier de ses hôtes a accueilli les voyageurs par vanité, le don fait au second lui apprendre à donner et le neveu de l'hôtesse allait l'assassiner un an plus tard. Zadig rétorque qu'on aurait pu peut-être apprendre au jeune homme à se réformer, mais Jesrad clôt définitivement la discussion en révélant que Zadig, l'année suivant la mort de leur hôtesse, aurait été à son tour victime du meurtrier.

    En fait, je suis étonné par ce passage : dans Candide, Voltaire s'échine à moquer Pangloss et ceux qui se réjouissent de l'enchaînement nécessaire des événements. Je ne vois pas de différence de fond entre Pangloss et Jesrad, mais le second apparaît avec bien plus de majesté. J'ajoute que Zadig me paraît avoir la réaction de bon sens, qui renvoie, d'ailleurs, directement à un humanisme bien compris.

    Du coup, je me demande quel est le parti de Voltaire, dans cette histoire : Jesrad ou Zadig ? Est-ce l'amorce d'un débat ou une ruse pour échapper à la censure. Et d'ailleurs, serait-ce applicable, étant donné que l'avis de Jesrad renvoie davantage au jansénisme qu'aux positions officielles de l'Église au XVIIIème siècle.

    Votre avis ?

  • Nicolas Sarkozy, cessez de bafouer nos libertés !

    Je commence à en avoir ras la casquette de l'omni-président et des pratiques de sa police. Plus qu'assez. Je suis attaché aux libertés en règle général, car je me réclame du libéralisme. Libertés économiques, bien évidemment, mais aussi libertés civiques et sociales. Et là, je commence à bouillir : collégiens frappés parce qu'ils avaient le malheur de se trouver au milieu d'une manifestation, là un lycéen de 15 ans  espionné par des services de police parce qu'il tient un blog d'informations plus ou moins politisé sur la politique éducative, et ailleurs encore, une jeune femme voilée humiliée et emmenée dans une prison parce qu'elle a une bombe lacrymogène pour se défendre contre un ex-mari violent dans son sac.

    Nicolas Sarkozy, la révolte gronde, et moi, je vous somme de faire machine arrière. Vous bafouez sans cesse les libertés les plus élémentaires. Vous me rappelez cette soldatesque bulgare du Candide de Voltaire, qui le condamne aux pires châtiments parce qu'il a usé de la première de ses libertés qui est celle de marcher...

    Il s'avisa un beau jour de printemps de s'aller promener, marchant tout droit devant lui, croyant que c'était un privilège de l'espèce humaine, comme de l'espèce animale, de se servir de ses jambes à son plaisir. Il n'eut pas fait deux lieues que voilà quatre autres héros de six pieds qui l'atteignent, qui le lient, qui le mènent dans un cachot.

    Moi, j'en ai assez, et je trouve que cela devient inquiétant quand l'appareil d'État commence à prendre l'habitude de ficher et d'espionner ses citoyens et de les arrêter pour un oui ou pour un non. Ça commence à bien faire la Securitate...on n'est pas chez les Ceaucescu, ici !

  • Littérature et politique-fiction

    Cela faisait un moment que j'avais envie de lancer une chaîne sur la littérature et la politique. Le principe en est en fait assez simple : il s'agit de choisir de quatre à six écrivains français, ou alors, pour ceux qui préfèrent la littérature étrangère, des écrivains étrangers, et d'imaginer quel serait leur positionnement politique aujourd'hui. Évidemment, il ne s'agit pas de parler au pif, mais de bien considérer quelles ont été les opinions de chacun d'entre eux, et quelle a été leur existence. En dehors de auteurs gréco-romains, il convient aussi d'adapter chaque auteur à son pays d'origine. Par exemple, pour donner un avis sur Shakespeare, il faudra le faire à la lueur du paysage politique anglais. Lib-Dem, Labour, Tory ? De surcroît, il ne faut pas transposer les situations, mais considérer les convictions profondes de chacun de ces individus. Il est donc souvent plus prudent de s'en tenir aux écrivains français pour nous. Enfin, comme les partis modernes sont apparus vraiment à la fin du XIXème siècle, les auteurs choisis ne doivent pas être postérieurs au XIXème siècle, et il est même souhaitable qu'ils soient antérieurs.

    Alors, je commence :

    Victor Hugo : en voilà un qui a des positions extrêmement proches du MoDem. Parti d'une droite assez conservatrice à l'origine, il a rapidement évolué vers une certaine forme de catholicisme social, puis vers un libéralisme laïc. On lui doit également d'avoir été un Européen convaincu très en avance sur les hommes et les femmes de son temps. Il est favorable au commerce, qu'il considère comme un vecteur de paix et trouve légitime la volonté de s'enrichir, mais dénonce les inégalités sociales. Particulièrement, il estime que l'argent doit être réinvesti et non capitalisé simplement pour produire plus d'argent. Nul doute qu'il aurait été offusqué du développement de l'actuel système financier. Il a condamné sans concessions la commune autant que la réaction de Thiers. Il a écrit, enfin : «La construction d'une société égalitaire ne saurait découler que d'une recomposition de la société libérale elle-même.» C'est très proche du MoDem. Très très proche.

    Montesquieu : centre-droit. Aujourd'hui, il serait au MoDem ou au Nouveau Centre ou entre les deux (tendance Bourlanges, par exemple). A priori, plutôt porté vers le Nouveau Centre que le MoDem, mais il serait très gêné par la manière dont Nicolas Sarkozy absorbe ou vide de leur substance les corps intermédiaires de la République. Le centrisme révolutionnaire pourrait aussi l'indisposer. Montesquieu vivait bien dans la société de son temps. C'est un libéral qui se serait satisfait d'une évolution naturelle vers plus de libertés. Il se défiait absolument de l'abus de pouvoir quelle que fût sa source et pensait que c'était là le principal danger de tout régime politique. Il proposait donc d'organiser le pouvoir de manière à ce que l'abus ne soit pas possible. Sur ce point, il se serait tout à fait entendu avec Bayrou et les libéraux européens.

    Voltaire : un homme de droite, à n'en pas douter, mais de droite libérale. Il serait peut-être Nouveau-Centre, plus vraisemblablement  dans la tendance libérale de l'UMP (Alain Lambert, centristes de l'UMP à la rigueur les héritiers de Démocratie Libérale) ou alors dans le mouvement Alternative Libérale. Il détestait la fanatisme sous toutes ses formes.

    Émile Zola ne s'est jamais directement engagé en politique, mais il n'y a pas photo : c'est un authentique socialiste, et s'il était au PS aujourd'hui, il serait proche soit de Martine Aubry, soit de Bertrand Delanoë. Plutôt Delanoë, à vrai dire, parce que Zola est plutôt social-libéral que vraiment socialiste.

    François Villon : celui-là, j'ai vraiment du mal à le classer quelque part. Il a un côté un peu "lumpen proletariat" qui fait qu'on ne peut pas vraiment le classer  à l'extrême-gauche. Une sorte d'alter-mondialiste anarchiste, peut-être, mais ce n'est pas évident, tant au niveau des idées politiques il n'a rien de révolutionnaire. Il faut dire que le Moyen-âge devient vraiment difficile à intégrer dans nos positionnements politiques modernes, surtout en pleine guerre de 100 ans ! C'est un peu la catégorie délinquant des cités faiblement politisé piochant çà et là de quoi se constituer un corpus vaguement idéologique. Le genre casseurs que l'on retrouve aux franges de l'extrême-gauche, que l'extrême-gauche essaie de récupérer, mais qui sont avant tout des délinquants. Il serait sans doute rappeur des cités aujourd'hui. Ceci n'enlève bien sûr rien aux qualités poétiques de l'écrivain pour lesquelles j'ai la plus grande admiration. Je ne m'ôte en revanche pas le droit de dresser des portraits politiques sans concessions.

    Charles Baudelaire. En voilà un authentique individualiste, caractéristique d'une certaine droite. Faiblement politisé, il s'est associé en pensée avec l'extrême-gauche pour finir complètement à droite. Baudelaire, c'est une sorte d'anar de droite qui aime bien les trangressions. Il a donc aimé la République naissante de 1848 parce que c'était le bordell et que tout était remis en cause. Mais sur le fond, c'est un homme de droite. Aujourd'hui, il serait certainement UMP et probablement proche de Sarkozy. Ceci n'enlève d'ailleurs rien à tous ses mérites poétiques et littéraires qui sont immenses.

    Il me reste plus qu'à passer la main. Alors je rappelle la règle : pas d'auteurs du 20ème siècle. Même le 19ème, c'est limite si c'est à la fin du 19ème. Je vais proposer donc cette chaîne d'un nouveau genre à :

    Criticus, Rubin, LOmiG, mon crapaud favori et Nelly. Cinq blogueurs ça suffit, point trop n'en faut. Je rappelle que tout écrivain fait l'affaire, pas seulement les hommes de lettres. Pascal, Bossuet, Montaigne, Jean-Baptiste Say, Adam Smith, Locke, Descartes, Kant, bref, qui chacun veut. Il faut juste un peu expliciter et argumenter. Cela dit, si d'autres veulent se joindre au jeu, ils sont les bienvenus. J'aimerais qu'ils me signalent dans un commentaire leur sélection que je viendrai commenter alors avec grand plaisir. Quatre à six écrivains, au choix !

  • Le MoDem entre Rousseau et Voltaire

    J'ai eu souvent le sentiment, ces derniers temps, qu'une tentation schismatique  traversait le MoDem, mais c'est une note récente de Farid Taha à propos de Voltaire qui me donne l'occasion de donner mon sentiment sur le sujet. Il se demandait en effet dans quel parti serait Voltaire aujourd'hui. J'ai une réponse toute trouvée à cette question mystique.

    Depuis quelques temps, une vaguelette geignardo-mystique aux ascendances clairement rousseauistes se prend pour un Tsunami espérant submerger le MoDem de sa bonne conscience dégoûlinante. Sa nature d'essence rousseauiste se révèle notamment dans les traits caractéristiques suivants:

    - goût immodéré pour l'accumulation (voire l'amoncellement) d'amendements (voir Contrat Social)

    - ego surdimensionné ( voir Confessions)

    - Appétit exacerbé pour la leçon de morale (voir l'Emile)

    - Goût prononcé pour les figures d'amplification dans la rédaction des écrits (gradation, exagérations, hyperboles, accumulations, et cetera...)

    - gémissements en tout genre , cris, pleurs voire pleurnicheries, criaillerires diverses et variées,   (Rêveries du promeneur solitaire)

    - sentiment de perscution, paranoia (Rêveries du promeneur solitaire)

    - attachement maladif au texte (contrat social)

    - conviction d'entreprendre un projet unique au monde (voir incipit des Confessions)

    En face les voltairiens , souvent ex-udf (mais pas toujours), esprits pragmatiques et libéraux,   préconisant avant toutes choses de cultiver leur jardin (Candide) avant de vouloir changer le monde.

    Les premiers étant convaincus d'avoir raison, envers et contre tous,  j'en ai profité pour relire l'article "Raison" dans le Dictionnaire philosophique de notre ami de Ferrey. Je le copie ici : à n'en pas douter il va évoquer quelque chose de connu aux connaisseurs dela blogosphère MoDem.

    Dans le temps que toute la France était folle du système de Law, et qu’il était contrôleur général, un homme qui avait toujours raison vint lui dire, en présence d’une grande assemblée:

    « Monsieur, vous êtes le plus grand fou, le plus grand sot, ou le plus grand fripon qui ait encore paru parmi nous; et c’est beaucoup dire: voici comme je le prouve. Vous avez imaginé qu’on peut décupler les richesses d’un État avec du papier; mais ce papier ne pouvant représenter que l’argent, représentatif des vraies richesses qui sont les productions de la terre et des manufactures, il faudrait que vous eussiez commencé par nous donner dix fois plus de blé, de vin, de drap et de toile, etc. Ce n’est pas assez, il faudrait être sûr du débit. Or vous faites dix fois plus de billets que nous n’avons d’argent et de denrées; donc vous êtes dix fois plus extravagant, ou plus inepte, ou plus fripon que tous les contrôleurs ou surintendants qui vous ont précédé. Voici d’abord comme je prouve ma majeure. »

    A peine avait-il commencé sa majeure qu’il fut conduit à Saint-Lazare. (NDLR : une prison)

    Quand il fut sorti de Saint-Lazare, où il étudia beaucoup et où il fortifia sa raison, il alla à Rome; il demanda une audience publique au pape, à condition qu’on ne l’interromprait point dans sa harangue, et il lui parla en ces termes:

    « Saint Père, vous êtes un antechrist, et voici comme je le prouve à Votre Sainteté. J’appelle antechrist ou antichrist, selon la force du mot, celui qui fait tout le contraire de ce que le Christ a fait et commandé. Or le Christ a été pauvre, et vous êtes très riche; il a payé le tribut, et vous exigez des tributs; il a été soumis aux puissances, et vous êtes devenu puissance; il marchait à pied, et vous allez à Castel-Gandolfe dans un équipage somptueux; il mangeait tout ce qu’on voulait bien lui donner, et vous voulez que nous mangions du poisson le vendredi et le samedi, quand nous habitons loin de la mer et des rivières; il a défendu à Simon Barjone de se servir de l’épée, et vous avez des épées à votre service, etc., etc., etc. Donc en ce sens Votre Sainteté est antechrist. Je vous révère fort en tout autre sens, et je vous demande une indulgence in articulo mortis. »

    On mit mon homme au château Saint-Ange. (NDLR : une prison)

    Quand il fut sorti du château Saint-Ange, il courut à Venise, et demanda à parler au doge. « Il faut, lui dit-il, que Votre Sérénité soit un grand extravagant d’épouser tous les ans la mer: car, premièrement on ne se marie qu’une fois avec la même personne; secondement, votre mariage ressemble à celui d’Arlequin, lequel était à moitié fait, attendu qu’il ne manquait que le consentement de la future; troisièmement, qui vous a dit qu’un jour d’autres puissances maritimes ne vous déclareraient pas inhabile à consommer le mariage? »

    Il dit, et on l’enferma dans la tour de Saint-Marc. (NDLR : une prison)

    Quand il fut sorti de la tour de Saint-Marc, il alla à Constantinople; il eut audience du mufti, et lui parla en ces termes: « Votre religion, quoiqu’elle ait de bonnes choses, comme l’adoration du grand Être, et la nécessité d’être juste et charitable, n’est d’ailleurs qu’un réchauffé du judaïsme, et un ramas ennuyeux de contes de ma mère-l’oie. Si l’archange Gabriel avait apporté de quelque planète les feuilles du Koran à Mahomet, toute l’Arabie aurait vu descendre Gabriel: personne ne l’a vu; donc Mahomet n’était qu’un imposteur hardi qui trompa des imbéciles. »

    A peine eut-il prononcé ces paroles qu’il fut empalé. Cependant il avait eu toujours raison. (NDLR : bien fait pour sa g..., il l'avait bien cherché, non ?)