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  • Grippe B, pire que la grippe A

    Ce que je redoutais s'est produit. Le virus H1N1  a entamé sa mutation. Il dégénère depuis peu en un virus d'un nouveau type, hyper-puissant. Il altère dans des proportions inimaginables les facultés mentales de ceux qu'ils touchent. Particulièrement, il attaque le bon sens et s'en prend à l'intelligence du porteur du virus. Les victimes du virus se croient à l'abri de tout danger, ils minimisent les risques voire refusent de les envisager, purement et simplement. Le virus ultime est redoutable. D'une espèce inconnue. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité (et d'internet), il se propage de l'homme à l'ordinateur. Petit à petit, la contamination se répand sur la Toile. Un simple commentaire suffit parfois. Pauvre Faucon, adieu, mon ami. Pauvre Gaël, je ne te connaissais pas, mais je vois que tu es déjà bien atteint. Pour certains qui sont en phrase terminale de longue date, c'est fichu. Il n'y a plus d'espoir. Requiescat In Pace. La grippe B les emportera tous en dépit du dévouement et la vigilance de ceux qui se sont jurés de sauver cette humanité dégénérée et aveuglée par on orgueil malgré elle.

  • Grippe A : faut-il fermer les écoles à la rentrée ?

    Je crois qu'une des principales questions que vont devoir se poser les pouvoirs publics, au mois d'août, c'est la décision qu'il convient de prendre par rapport aux écoles. Les experts sont unanimes pour juger que l'ouverture des écoles va accélérer exponentiellement la propagation du virus.

    Les cas vont monter en puissance au mois d'août, nous en sommes au niveau de l'Angleterre à la mi-juin : un mois après, le ministère de la santé britannique estime les cas de grippe A à 100 000 et prévoit jusqu'à 100 000 cas par jour au cours du mois d'août.Nous connaîtrons donc la situation de l'Angleterre au mois de septembre si nous ouvrons les écoles à ce moment-là.

    Pour ma part, je pense qu'au point où nous en somme, nous aurions intérêt à ne pas fermer les écoles : en effet, une décision inverse reviendrait à reculer pour mieux sauter. Nous ne parviendrons pas à éradiquer le virus ainsi et tout ce que nous risquons d'obtenir c'est de reculer le départ de l'explosion virale au coeur de l'automne voire au début de l'hiver, périodes où elle pourrait faire bien plus de ravages.

    Puisque l'Éducation Nationale nous bassine les oreilles à longueur de temps avec ses «TICE» et ses «ressources pédagogiques», ce pourrait être l'occasion pour elle et les établissements scolaires de démontrer que ce n'est pas que du flan et de la poudre aux yeux en les utilisant pour assurer une véritable continuité des cours, inter-active autant que faire se peut, pendant la pandémie. On pourra alors juger sur pièces de la validité du blabla pédagogo et technolâtre dans laquelle l'institution se complait depuis au moins deux décennies.

     

     

  • Adhésion au MoDem renouvelée !

    Je ne m'en étais pas encore occupé, c'est chose faite. Je viens de renouveller mon adhésion au MoDem. Ce parti d'exception demeure pour moi le seul espoir de jours meilleurs pour la France, et Bayrou, son leader Maximo, la seule perspective de ne pas voir Nicolas Sarkozy  réélu en 2012.

    Voilà donc une bonne chose de faite, et j'invite militants, adhérents, sympathisants ou lecteurs curieux à faire la même chose que moi...

  • Le MoDem élargit son bureau exécutif

    J'ai pris connaissance avec plaisir de l'élargissement du bureau exécutif du MoDem. Un petit détour à Tours vous permettra de découvrir les nouveaux membres et de disposer de la composition du Bureau au grand complet. Je ne peux que saluer l'effort d'ouverture de la direction du MoDem puisque ce sont de toutes nouvelles recrues qui intègrent notre bureau exécutif, à commencer par nos récents euro-députés, Robert Rochefort et Sylvie Goulard. J'observe aussi l'arrive de Yann Werhling ou encore de Fadila Mehal et de quelques autres encore qui n'étaient pas à l'UDF.

    Les dix nouveaux membres sont plutôt jeunes, par ailleurs, puisque le benjamin, Yann Wherling, a 38 ans, et que la «doyenne», Fadila Mehal, a 55 ans. Ils sont donc bien représentatifs de cette France active qui vote pour le MoDem et a porté François Bayrou à 19% des suffrages lors de l'élection présidentielle.

    J'enregistre aussi avec plaisir leur expérience : sans être des routards de la politique, ils ne sont pas non plus nés de la dernière pluie, et je vois à leurs déclarations, à leurs faits et à leurs gestes que ce sont des hommes et des femmes intelligents et fiables. Nous avons connu beaucoup de défections, dans les premiers temps au MoDem. Rien de tel à craindre avec ces nouvelles recrues :-)

    Alors bienvenue à eux et bon travail, parce que je crois que le MoDem va avoir un agenda chargé avec son université d'été, son congrès programmatique, et, en ligne de mire, les élections régionales...

  • La burqa très marginale ? Quel mensonge !

    Billet court, cette fois-ci : je lis partout que la burqa serait un phénomène très marginal en France. 400 femmes voilées intégralement seulement. C'est se moquer du monde. Si je compte toutes celles que j'ai déjà croisées à Paris et en région parisienne, j'ai eu un invraisemblable coup de malchance alors ? Le phénomène est sans doute marginal, certes, mais pas très marginal.

    Et toute la presse de titrer en coeur sur la marginalité en poussant un lâche soupir de soulagement. Ah, elles vont pouvoir venir, les bonnes consciences de gauche, au secours de l'islamisme rampant en proclamant que la populatiion française fantasme.

    Cela me rappelle le discours de la gauche avec la montée de l'insécurité au début des années 80 : circulez bonnes gens, non non, les cités de notre beau pays sont sûres, la délinquance n'existe pas. Juste des jeunes qui s'ennuient ou de pauvres gens qui essaient de répliquer à l'oppression du capitalisme international.

    Enfin, si la police estime les cas de port de burqa comme elle relève et comptabilise les plaintes, je ne m'étonne pas qu'elle ne décompte que 400 cas...

    Cela dit, il ne faut pas confondre la Burqa et l'Islam. Laura Asma a fait une mise au point très claire sur son blog à ce sujet. Je pense tout comme elle que c'est une erreur de légiférer en l'état sur le port de la Burqa. En revanche, si l'on constate une dérive sectaire au sein de certains courants radicaux de l'islamisme, il sera toujours envisageable de faire appliquer la loi (si la burqa est portée de force, par exemple, ou sous l'effet d'une persuasion indue). Il existe des pratiques autrement plus dangereuses dans certaines sectes que la France ne réprime pas : quid, par exemple, des Témoins de Jéhovah et de la vaccination ? Bien sûr ce cas précis ne porte pas une signification précise quant au statut social de la femme, mais il serait délicat (et injuste) de la part des pouvoirs publics d'avoir la main lourde d'un côté et pas de l'autre.

    Tant que le phénomène ne s'étend pas et ne menace pas le tissu social il n'y a à mon avis pas lieu de légiférer, j'ai déjà exprimé la position sur le sujet.

    Au fait, je n'ai pas entendu beaucoup (même pas du tout) le MoDem sur ce sujet. Bien que ce ne soit pas un sujet facile, je pense que nous devrions nous exprimer et définir une position.

  • Il faut réhabiliter le travail des adolescents

    J'espère me faire traiter au moins une fois de sale capitaliste droitier, salaud d'exploiteur du peuple (je suis très sensible à la flatterie et rien ne me fait plus plaisir que l'on me dise que je suis un sale droitier réactionnaire) ou pire encore, de  néolibéral avec ce billet.

    Puisque l'on évoque la dérégulation du droit du travail,  il y a une dérégulation à laquelle je suis favorable : autoriser le travail des enfants (du moins, des adolescents). J'ai lu intégralement le deuxième livre de Maria Montessori, De l'enfant à l'adolescent, et elle l'envisage très sérieusement.

    Au début du chapitre Métamorphoses, elle écrit ceci à propos de l'enfant (07 à 12 ans) et l'argent : il faut, entre autres réalités, qu'il se rende compte de ce que doit représenter l'argent. Sans l'argent nous pourrions nous promener au milieu des choses les plus merveilleuses sans jamais pouvoir y toucher. Nous serions comme un oiseau dont le bec serait cassé, et qui mourrait de faim sur un tas de grains. L'argent est le moyen qu'a l'homme de se procurer les objets ; c'est pour cela qu'il emprunte un grand intérêt. Nous devons le considérer comme la «la clef de métal» qui ouvre la porte de la supernature. Il faut donc que les enfants acquièrent une expérience personnelle en achetant eux-mêmes des objets, et qu'ils se rendent compte de ce qu'ils peuvent acheter avec l'unité de monnaie de leur pays.

    Joli, non ? C'est par une critique en règle de l'école secondaire, dans le chapitre L'enfant à la terre, qu'elle introduit et réhabilite le travail, je cite le passage le plus enblématique, à mes yeux, de cette réhabilitation (ça va plaire à Hashtable, je le sens) :

    Le problème de la réforme de l'école secondaire ne sera résolu ni en supprimant la «culture», ni en perdant de vue la nécessité de préparer la jeunesse aux professions intellectuelles. Mais il est essentiel que cette préparation n'endorme pas les hommes dans un sentiment erroné de sécurité, et ne les rende pas incapables de faire face aux difficultés imprévues de la réalité, en les laissant ignorants du monde dans lequel ils sont destinés à vivre.

    Plus loin, elle écrit :

    La réforme essentielle consiste donc à mettre l'adolescent en mesure d'acquérir son indépendance économique. Elle vante alors la valeur du travail pour l'édification sociale de l'adolescent et précise : le travail en soi a une bien plus grande importance que le genre de travail auquel on se livre. Tout travail est noble. La seule chose indigne est de vivre sans travailler.

    Nous y sommes donc. Elle fait alors l'éloge des petits boulots et engage les enfants, dès leur jeune âge, à monter de petites entreprises et à vendre le produit de leurs travaux.

    Chapeau ! Un des avantages du travail des jeunes adolescents est notamment de les occuper, d'éloigner d'eux l'oisiveté, dont on sait qu'elle est la mère de tous les vices. C'est ce que disaient nos anciens et industrieux Romains (le proverbe est d'origine latine) et ils avaient bien raison. Nul doute que les adolescents qui passent leur ennui en incendiant des véhicules ou en les caillassant eussent été bien mieux à pratiquer une activité artisanale ou commerçante. Et en effet, cela leur permettrait de rentrer de plein pied dans le monde social. Maria Montessori a raison.

    Le salaud d'exploiteur du peuple que je suis, suppôt du capitalisme pré-fasciste et de la finance internationale, pense donc qu'il serait bon de rouvrir juridiquement le dossier. Les stages en entreprise ont été une brèche dans le principe, mais bien petite, et largement insuffisante. En outre, compte-tenu des très nombreux loisirs des adolescents aujourd'hui, je ne suis pas convaincu qu'il soit bien utile de les faire travailler sur le temps d'école. Cela pourrait se faire soit dans via des classes aménagées avec des programmes aménagés, soit tout simplement sur le temps libre qu'ils ont en abondance et dont ils ne savent généralement pas quoi faire...

  • Grippe A, le droit du travail va devoir s'adapter

    A Libération, on s'est posé exactement la même question que moi, apparemment : quid du droit du travail en temps de pandémie ? En effet, pour faire face à une éventuelle crise pandémique, il est évident que les horaires des entreprises vont devoir s'adapter, donc ceux des salariés aussi, et que le télétravail va exploser. Ce n'est pas sans poser un certain nombre de problèmes du point de vue du droit du travail (horaires légaux, maxima journaliers). Je crois que nous avons d'éminents juristes au sein de la blogosphère : Authueil , Diner's Room ou Maître Éolas par exemple.

    Cela va être difficile de convaincre Authueil d'écrire une note à ce sujet puisqu'il considère qu'il s'agit d'une gripette. Je n'ai jamais vu ni lu ici les deux derniers et très rarement une arrivée en provenance de leurs deux blogs. Je crois aussi me souvenir que le Crapaud du Marais enseigne le droit, mais je n'en suis pas certain à 100%. Il pourrait peut-être envisager un petit billet sur le sujet si, du moins, je ne me suis pas trompé. Plus généralement, tout blogueur versé en droit a voix au chapitre sur le sujet.

    EDIT : Nemo est juriste, je l'ignorais, et je viens de trouver un blog démocrate versé en droit !

    Des situations inédites risquent pourtant de se produire pendant la pandémie. Il ne faudrait pas qu'elles se pérénisent si elles portent atteinte au droit du travail. Delphine Legouté signale l'existence d'une circulaire ministérielle à ce sujet parue le 03 juillet dernier. Le chapitre 3 de la circulaire porte sur l'organisation du travail. Il prend en exemple les niveaux 5B et 6 de la pandémie, c'est à dire ceux auxquels nous risquons d'être confrontés. Des aménagements de l'organisation du travail sont prévues  :

    - polyvalence => changement des conditions de travail : le salarié peut avoir à effectuer des tâches de nature différente, accroître son volume horaire et effectuer plus de tâches (sans qu'il soit précisé si elles donnent lieu à plus d'heures). La circulaire précise que la décision de l'employeur est unilatérale et que l'employé peut être licencié s'il refuse de s'exécuter !

    - modification du contrat de travail => cela touche la fonction occupée, la rémunération, les horaires et l'obligation de travailler à domicile. Si le salarié refuse de signer le nouveau contrat, il peut être licencié !

    La circulaire précise toutefois que ces mesures sont temporaires et ne peuvent excéder la durée de la crise. Les précisions sur les objectifs (maintien des activités essentielles, fonctionnement dégradé de l'entreprise, attention portée aux éléments essentiels du contrat) me semblent largement subjectives.

    travail-droit-grippe.jpgVoici la liste des dérogations possibles pour l'aménagement du temps de travail.

    Je trouve que cela fait beaucoup. En situation d'urgence, je m'accorde avec la nécessité des adaptations si la survie de l'entreprise l'exige, mais il ne faudrait pas, sous prérexte de la pandémie, faire n'importe quoi, et puis en profiter, par la suite, pour développer le télétravail quand les salariés sont malades parce que cela aurait fonctionné très bien pendant la crise pandémique.

    En somme, une situation d'urgence ne doit pas servir de prétexte à la remise en question postérieure de droits fondamentaux, d'autant que cela a été évoqué par la majorité au pouvoir assez récemment.

    L'article 5.3 de la directive aborde le droit de retrait. Dès lors que l'entreprise a accompli le plan de précaution sanitaire qu'elle se doit de mettre en place, ce n'est pas la peine d'y songer, cela ne s'applique pas à la situation. Le 5.4 précise la chose en rappelant que le salarié est tenu de venir travailler, même en temps de pandémie grippale.

    Cela fait tout de même beaucoup de choses.

  • friendfeed, nouvelle bouse des prairies sociales ?

    Depuis leur création, je ne peux m'empêcher d'éprouver un profond scepticisme devant les nouveaux outils des réseaux sociaux. Il y a , j'en ai l'impression, une course au contenant. Avec friendfeed (Rubin va s'étouffer s'il lit cette note) il est question d'agréger des myriades de flux de toutes sortes, mais quid du contenu ? Comprenez-moi bien : si friendfeed agrège facebook qui agrège twitter qui agrège je ne sais quel flux rss, lui-même un agrégat de flux individuels en provenance de diverses sources (dont certaines pourraient bien être des flux issus de friendfeed !) j'ai tout de même l'impression que primo, une distance s'établit nettement avec l'origine de la source et que secondo le serpent risque de finir par se mordre la queue.

    J'ai lu la passionnante et remarquable analyse de Fabrice Epelboin sur ReadWriteWeb. Pour ceux qui dénoncent la suprématie d'une aristocratie auto-proclamée dans la blogosphère, je leur recommande la lecture de cet excellent billet. Friendfeed, c'est mal. En effet, comme l'observe Fabrice Epelboin, ce système conduit à ce que les faiseurs de buzz, les providers de l'information renforcent leur influence. Une info n'émergera qu'en passant par eux parce qu'ils ont beaucoup de followers. Finalement, ce seront eux qui décideront ce qui est pertinent ou non et il s'ensuivra un système d'échange de flatteries, voire de services, pour  voir son information arriver à la surface du marécage électronique.

    C'est, me semble-t-il, à juste titre que l'auteur compare ce système aux relations qui unissent les majors des maisons de disques et les artistes.

    J'aime beaucoup l'image utilisée par l'auteur de l'article et j'en publie ici un extrait :

    Importée massivement (NDLR : en Australie) , la vache produisait du lait et des veaux, et pendant pas mal de temps, les colons se sont réjouis de leur intelligence à trouver une solution radicale à une problème critique, jusqu’au jour où les bouses on recouvert les prairies et que l’herbe s’est arrêtée de pousser (il manquait dans l’écosystème Australien les bousiers, ces scarabés qui gèrent le problème sur les autres continents). S’en est suivit une longue série de catastrophes écologiques, initiées au XIXe siècle et que les Australiens n’ont toujours pas résolu à ce jour.

    Friendfeed, c’est la même chose. Non seulement c’est une réappropriation de la valeur créée par les producteurs de contenus (les ‘forçat de l’info’ ou les forçats du blog) par les infocapitalistes qui ne produisent rien mais savent trouver la valeur et en tirer profit (en terme d’auto valorisation sociale), mais c’est, en cas de succès de ce système (ce dont je doute), une catastrophe pour l’écosystème des contenus, quelque chose qui le modifiera de façon radicale, au profit des distributeurs.

    Il y a un point que je ne concède pas à l'auteur toutefois : l'infocapitaliste dont il dresse un portrait quelque peu excessif apporte une valeur ajoutée même s'il ne produit pas à proprement parler. Il joue le rôle de l'entrepreneur,et, en logique praxéologique (école économique des Autrichiens) on pourrait même dire que c'est lui qui déniche les opportunités. En ce sens, ce n'est pas inintéressant qu'un marché se mette en place. On assiste même à une belle genèse catallactique. Ce que je trouve inquiétant, en revanche, c'est qu'il risque de se verrouiller très vite (concurrence faussée et pas libre), et que la distance s'accroît entre le producteur et le valorisateur sauf à ce que le premier soit également le second. On risque donc de déboucher sur un marché de contenants dans lequel le contenu devient rare, non qu'il n'existe pas, mais plutôt qu'il se dissémine trop lentement en raison des goulots d'étranglements : en fait des oligopoles purs et simples, c'est à dire ce qu'il y a de pire en terre capitaliste.

  • Orange, explosion des prix !

    J'ai un forfait orange 4 heures ajustables à 8 heures. Ce forfait date d'un temps révolu où l'on pouvait obtenir de telles conditions pour 45 euros par mois. En envisageant aujourd'hui de réajuster cette option, je me suis rendu compte qu'elle n'existait plus, et qu'à la place, on trouvait une série de forfaits coûtant en moyenne plus de 20 euros de plus pour le même service : origami star 4 heures, par exemple, c'est 65 euros !Et encore. J'en profite pour regarder le coût d'une option Internet Max sur mon forfait actuel. Ça alors : l'an dernier, à la même date, c'était 5 euros par mois. Aujourd'hui, c'est 12 euros par mois ! 120% d'augmentation sur le coût de l'option !!! Même ainsi, cela me revient moins cher que le forfait origami Star. Ah, j'ai parlé de 65 euros, mais pour un engagement de 24 mois. Pour 12 mois, c'est 71 euros. Pour une offre quasi-similaire l'année passée, mon forfait + internet me revenaient à 50 euros. Cette année avec Origami Star, j'en aurais pour 71 euros soit plus de 40% d'augmentation. Qui a dit qu'il n'y avait pas d'inflation ? En appliquant simplement les tarifs des options à mon forfait qui est toujours valide, j'en suis tout de même à un peu plus de 20% d'augmentation en un an pour à peu près le même service.

    Chez Orange, ce ne sont pas les prix mais les consommateurs que l'on casse...

    Chez SFR on trouve moins cher, mais la couverture de SFR est très inférieure à celle d'Orange, à ce que j'ai pu constater et le coût à la minute hors forfait plus élevé, me semble-t-il. J'ai trouvé ce forfait qui ressemble au mien. Mais il est moins souple.

    Bref, il ne fait pas bon prendre un nouvel abonnement par les temps qui courent...

  • Les internautes s'en moquent de Sarkozy ou quoi ?

    (Bis*...) Là, je ne comprends pas. La presse, les blogs, les médias, la télévision, les radios nous bassinnent du malaise de Sarkozy. Hier, je saute sur l'occasion et je me dis, tiens, je vais lancer un hoax de qualité. J'écris donc que Sarkozy a sans doute la grippe A et invente une interprétation des faits ad hoc. Je laisse un indice dans le texte pour identifier le hoax, outre l'outrance du propos : «Ho, axer tout son raisonnement sur ces faits pourrait être hasardeux, certes, mais ce n'est pas le genre de la maison, on le sait :-)»

    Je place mes mots-clef, enregistre mon message et le publie. Vérification faite, il apparaît bien dans le flux de google actualités, en excellente position de surcroît. Idem pour le moteur de recherche.  J'avais beaucoup de visiteurs déjà avec l'ânerie que j'ai écrite sur Michael Jackson et son nez. J'ai d'ailleurs terminé la journée avec à peu près 1200 visiteurs. Je surveille donc de près mon compteur en escomptant bien de nouvelles visites sur mon blog, entre autres via le mot-clef sarkozy. Avec grippe A, cocktail détonnant, pensé-je. Le croirez-vous ? la seule requête arrivée par mot-clef sur ce billet avec sarkozy en mot-clef, c'est la mienne ! toutes les autres ont accédé à la note avec le mot-clef grippe (ou l'un de ses dérivés).

    À côté, le mot-clef Michael Jackson a fait un tabac. Sarkozy est battu à plat de couture. Il est d'ailleurs battu par les mots-clef "hérétique", "MoDem" et "Bayrou".

    Qu'en conclure ? Vu le positionnement de l'article sur les moteurs de recherche, depuis hier soir, plus grand monde ne s'intéresse à la question sur Internet. Amis blogueurs, pas la peine donc d'écrire un billet supplémentaire sur le sujet, cela ne vous rapportera rien en visites en dehors des curieux qui se promènent de temps à autre chez vous. Et vous amis journalistes, arrêtez de nous bassiner, tout le monde s'en fout du malaise vagal (ou de la grippe A) de Sarko...

    En fait, je vois souvent dans les nuages de mots-clef que Sarkozy apparaît en gros : c'est curieux, finalement, parce que tout le monde en parle mais personne ne le cherche. J'ajoute que ce n'est pas la première fois que je me fais avoir avec le mot-clef sarkozy. J'en conclus que le buzz est largement auto-entretenu et que je ne suis pour le moins vraiment pas convaincu qu'il corresponde à une préoccupation des citoyens français, au moins pour ceux qui surfent sur internet.

    *C'est un dysfonctionnement ou encore un filtre d'hautetfort qui fait que mon billet précédent ne s'affiche pas en page d'accueil et ne file pas dans les flux ? Et puis la s..... de p.... de m.... de flux google qui refuse de s'acutaliser, reader à la c..., fait ch...!