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  • Piss Christ mal compris ?

    4103373649.jpgJ'arrive avec beaucoup de retard sur la polémique Piss Christ. J'en avais entendu parler, mais ma réflexion part en fait des commentaires qui suivent le billet d'Aurélien Véron.

    En fait, je n'ai à aucun moment ressenti Piss Christ comme un blasphème ou une attaque ordurière. Je pense au contraire qu'il y a un message très clair d'Andres Serrano qui renvoie directement à la Passion de Jésus de Nazareth.

    Baigner un crucifix dans le sang et l'urine c'est donner tout son sens à ce que put être le chemin de croix mais aussi rappeler que Jésus Christ est autant Dieu que homme. Or, son humanité s'exprime dans des choses terrestres, dans l'oeuvre de Serrano, c'est à dire le sang qui symbolise la mort et la fragilité, et l'urine qui représente l'impureté. 

    Pour descendre parmi les hommes, Dieu a du se faire homme (le sang) et se confronter à l'impureté (l'urine), signe de l'imperfection fondamentale de l'homme. Car pour aimer l'homme, il faut accepter de l'aimer avec ses travers et tout ce qui pourrait s'avérer repoussant en lui.

    C'est donc l'infinie bonté de Jésus de Nazareth qui transparaît dans l'oeuvre. 

    Avoir cru que l'artiste cherchait à pisser sur Dieu me semble un contre-sens tout à fait majeur.

  • Où doivent-ils/elles passer aux toilettes ?

    Je viens de prendre connaissance d'une vidéo assez violente, puisqu'il s'agit d'un transsexuel qui se fait agresser dans un MacDonald à Baltimore aux USA.

    Pour autant, j'ai bien observé la vidéo et réfléchi à la quesion. J'ai lu dans de nombreux commentaires qu'il s'agissait d'une agression homophobe, voire même peut-être raciste puisque la victime est blanche et les deux adolescentes qui la frappent à de nombreuses reprises, noires.

    J'ai le sentiment que ce n'est pas le problème. Soyons précis : en la circonstance, il s'agit d'un homme qui a choisi de devenir une femme. Les deux jeunes filles qui s'en prennent à cette dernière/ce dernier sont des adolescentes. Elles semblent avoir conscience qu'il s'agit d'un homme à la base. Or, je constate que l'agression se produit devant les toilettes.

    Du coup, je me suis demandé si elles n'agressent pas leur victime surtout parce qu'elles estiment que c'est un homme qui essaie de rentrer dans des toilettes pour filles.

    Sans doute s'ajoutent-ils à cela des sentiments fort peu chrétiens envers quelqu'un de différent, mais, tout de même, mon impression est que c'est bien la cause première de l'attaque.

    Pour des esprits manifestement frustes, ce peut être difficile à admettre. Mac Donald a évidemment communiqué, mais quand on voit la passivité de son personnel, on peut se poser des questions sur la qualité de son recrutement, d'autant que les McDo sont censés tous disposer d'un vigile, en principe.

    Reste celui qui a filmé : celui-là, il est clairement animé par des mobiles homophobes, et d'ailleurs, il incite les deux furies à partir avant l'arrivée de la police. Il est un peu c... car en mettant en ligne la vidéo, il a donné tous les éléments permettant de l'identitfier ainsi que les deux délinquantes.

  • Euro, europe : réclamons un débat Bayrou-Le pen

    Marine Le Pen ne cesse de clamer haut et fort que l'euro est un poison pour l'économie française, et elle réclame la sortie immédiate de l'euro de la part de la France.

    François Bayrou, au contraire, assure qu'une sortie de l'euro ruinerait la France.

    Il s'est déclaré prêt à débattre avec Marine Le Pen à ce sujet. Quel média relèvera le gant ? Il y aurait là un affrontement d'envergure entre les deux porteurs de deux projets de société foncièrement antagoniste. 

    Le MoDem est le plus européen des partis politiques français, on peut même dire que l'Europe rentre dans on ADN alors que le FN est foncièrement hostile à tout projet européen.

    On entend tout et n'importe quoi sur l'euro, aussi bien de nonistes décérébrés que de ouistes fanatisés.

    Sur l'Europe, Bayrou a toujours tenu un langage de vérité sans jamais verser dans le double-langage ni dans un européisme béat, mais en défendant avec force et conviction l'idée européenne, idée qu'il enracine dans la civilisation européenne et ses nations, bien en amont des pères fondateurs que furent Schuman et Monnet.

    Très loin de privilégier l'Europe, le FN et Marine Le Pen rêvent d'un grand axe stratégique Paris-Moscou-Pékin et d'une résurgence des nations telles qu'elles vécurent aux XIXème et XXème siècle.

    Mon propre blogue a déjà été le lieu d'affrontements sur ces thèmes, puisque de temps à autre, des sympathisants ou militants du Front National passent me rendre visite. Bien évidemment, l'Européen convaincu que je suis, préparerait et relaierait avec grand plaisir un tel choc.

    Espérons qu'une chaîne télévisée organisera la confrontation, la France le mérite.

  • La FFF ne fait pas de discrimination, elle veut juste alimenter les bleus...

    Médiapart cherche à faire des coups en lançant de grosses polémiques, et, du coup, ne fait plus de l'information. Médiapart affirme qu'il y a des consignes pour pratiquer des discriminations au niveau des centres de formation de l'équipe de France.

    Ce sont les journalistes du quotidien Le Monde, Thomas Baïetto, Noé Gandillot et Camille Maestracci qui donnent les explications exactes. Pour le coup, je décerne un bon point à ce quotidien qui a fait un très bon travail d'investigation.

    Le problème est très simple : il existe en France beaucoup de bi-nationaux, notamment du Maghreb et de l'Afrique noire. Or, de plus en plus d'entre eux choisissent, après une formation de qualité en France, d'aller jouer dans les équipes nationales de leur pays d'origine. Résultats des courses, la FFF met sur la touche des candidats motivés souvent plus enracinés dans l'histoire de leur pays.

    La FFF étudie donc plusieurs pistes pour remédier à ce fâcheux phénomène. Modifier le recrutement des centres de formation est l'une d'entre elles. Le mieux, pour avoir tous les éléments du problème, c'est de lire l'article du monde, complet, précis et pertinent.

    Ça se dégrade de plus en plus à Médiapart...

  • Bayrou 2012, l'économie

    Bayrou doit mener une campagne différente de celle de 2007 à l'évidence. Il y a une configuration très différente à l'heure actuelle avec une bousculade générale au centre et aux extrêmes.

    Les héros de 2007 sont lessivés : Royal, Bayrou et Sarkozy, à eux trois, ne recueillent plus que 45% des suffrages alors qu'ils avaient réalisé une performance historique il y cinq ans.

    Bayrou et son parti doivent annoncer clairement et sans fioritures ce qu'ils comptent faire si Bayrou accède au pouvoir. Après avoir disposé de compte-rendu de réunions, j'en ai une idée encore assez peu précise.

    Il y a une ligne directrice claire, c'est que Bayrou et le MoDem feront du budget dévolu à l'Éducation Nationale un sanctuaire. En fait, la preuve que le MoDem ne ment pas sur ce sujet, c'est qu'il ne s'engage sur quasiment rien d'autre, contrairement aux autres partis.

    Ils savent que les finances de la France sont dans un état désastreux. Ils prévoient donc hausses d'impôts et baisse des dépenses. Comme dans le même temps, il devient un impératif majeur d'améliorer la compétitivité des entreprises, les hausses ne porteront pas sur les bénéfices de ces dernières (des marges larges permettent d'investir et donc d'innover), ou, tout du moins, pas pour celles qui réinvestissent en France et/ou n'ont pas profité d'aides publiques.

    Comme le MoDem et Bayrou ne veulent pas non plus risquer de casser la consommation, ils vont, plutôt qu'une grande mesure qui serait censée rapporter des dizaines de milliards, proposer l'addition de plusieurs mesures fiscales.

    Une augmentation de la TVA, c'est à peu près assuré ; je crois savoir que les experts de la commission économique du MoDem hésitent entre 1 et 2%.

    Créations de tranches d'impôts sur le revenu à 50 et 55%, suppression du bouclier fiscal, maintien de l'ISF mais allégé afin que cet impôt ne soit pas confiscatoire, augmentation des taxes sur l'épargne, les successions et les donations, voilà les pistes sur lesquelles discute le MoDem à l'heure actuelle.

    A vrai dire, elles ne sont pas vraiment originales, et pour cause : il n'y a pas 36 solutions différentes. L'originalité, dans cette campagne, ce sera de dire une nouvelle fois la vérité et de ne pas faire de projets délirants du type les nouveaux emploi-jeunes de Martine Aubry ou le revenu universel de Dominique de Villepin.

    Dans le même temps, le MoDem oeuvre à des politiques coordonnées : c'est tout le sens des réunions de travail qui ont actuellement lieu au sein du PDE (Parti Démocrate Européen).

    En termes de budget, il y a deux lignes qui me semblent animer le projet démocrate à l'échelle européenne : ni dette ni emprunt pour autre chose que de l'investissement, et quand emprunt il y a, garantie à l'échelle européenne, avec des eurobonds.

    De ce point de vue, si Bayrou et le MoDem prenait le pouvoir, on pourrait tabler sur une politique économique résolument tournée vers l'Europe, non pas faite de fatalisme et de soumission aux diverses commissions, mais avec un axe directeur clair et fort. 

  • Bayrou c'est sûr, le reste...

    LomiG qui semble avoir perdu la tête vote Aubry en 2012. Une chose est certaine, je voterai, pour ma part, Bayrou quoi qu'il advienne au premier tour. Je voterai également contre Marine Le Pen si elle devait arriver au second tour, quel que soit son adversaire, sauf si c'est un candidat du NPA ou de LO (encore plus dangereux et nocif que le FN à mes yeux).

    Si Bayrou ne se présente pas, j'avoue que je serai ennuyé. Par défaut, je pense que je soutiendrai probablement Borloo si celui-ci va jusqu'au bout, mais je demande à voir son programme et ses soutiens avant toutes choses (le copinage avec Tapie et Sarkozy n'est pas vraiment pour me plaire...).

    Si ni l'un ni l'autre ne sont là, je pourrais me rapprocher sensiblement du bulletin blanc au premier tour, sauf s'il y a une autre candidature centriste (pas n'importe laquelle : Arthuis, Lamassoure, Bourlanges, pas exemple) ou si l'UMP présente Alain Juppé.

    Au second tour, je voterai pour n'importe quel candidat socialiste plutôt que de récupérer Nicolas Sarkozy 5 années de plus. 

    Même si j'ai une certaine estime pour Fillon, je ne me vois pas le soutenir ni à un premier ni à un second tour : c'est tout de même lui qui a mis en oeuvre la politique menée ces 5 dernières années.

    Les choses vont se compliquer au moment des législatives. A l'heure actuelle, aucun parti ne me séduit. Le programme dont je serais le plus proche, mais il est trop peu élaboré pour l'instant, ce pourrait être celui de l'Alliance Centriste (mais je demande à voir les développements). A défaut, celui du MoDem, mais j'avoue que je ne suis vraiment pas emballé par les propositions actuelles de ce parti.

    Voyons voyons, qu'en pensent Rubin, h16, Isabelle, mon conducteur de bovins favori et le Faucon ?

  • Le lycée

    Le lycée est l'objet des attentions les plus néfastes des experts ès éducation et des comptables du gouvernement :  les premiers y voient un  nouveau et  magnifique terrain de jeu pour leurs expériences délirantes, les seconds un gisement d'économies intarissable.

    J'avais, en août dernier, cherché à montrer comment les pouvoirs publics actuels, au même titre que leurs prédécesseurs socialistes, détricotaient peu à peu l'école de Bayrou.

    Je me propose donc de soumettre ici quelques vues à la sagacité de mes lecteurs, particulièrement ceux qui travailleraient dans la commission éducation du MoDem. Ces vues complèteront celles que j'ai exprimées précédemment.

    La rationnalisation et l'utilitarisme ambiant, dont on trouve les pires laudateurs jusqu'aux sommets de nos plus belles institutions scolaires (songeons aux rêves de high-school du sieur Descoings et à son mépris pour la diversité des options au lycée) me paraissent les deux cancers qui rongent par excellence notre système scolaire.

    Il est possible de garantir dans les lycées une véritable diversité sans devoir mettre la main à la poche excessivement. Je suis convaincu que les nouvelles technologies permettent un enseignement mutualisé de qualité, à condition qu'il soit pour l'essentiel synchrone, c'est à dire en temps réel. Les conversations instantanées, la visio-conférence, les métavers me paraissent autant de plate-formes susceptibles de réunir des élèves de plusieurs lycées avec un enseignant quand ils sont en trop petit nombre pour maintenir ou créer une option ou un enseignement rare dans un lycée. Ceci suppose que les Proviseurs et les Rectorats traitent autrement que par le mépris ces solutions alternatives, en formant une escouade d'enseignants capables d'intervenir et de dispenser leur savoir sur ces plate-formes. Enseignants qu'il convient de payer en heures supplémentaires ou même en heures-poste pour ce travail ; quant aux élèves, évaluations et résultats devraient évidemment être intégrés dans les bulletins scolaires, dans un tel cas de figure.

    Dans la constitution des filières, il en manque une qui associe les humanités et les sciences. Le résultat idiot de la spécialisation excessive des filières, c'est que les élèves un tant soit peu lettrés désertent la filière littéraire et se dirigent vers la filière scientifique. On ne peut relever les lettres sans leur donner un label de qualité.

    De mon temps, il existait un bac rare mais très prisé : le bac E. Il associait à haut niveau la technologie et les sciences et a offert à la France des techniciens supérieurs de très grande qualité. 

    On pourrait envisager sa reconstitution, qui me semble pertinente, et un assemblage à peu près similaire pour la première L. Évidemment, on ne saurait se contenter d'un saupoudrage.

    Voici comment je conçois les horaires de cette première littéraire et scientifique :

    Lettres : 6 heures. Mathématiques : 6 heures. LV1 : 3 heures. Histoire : 3 heures.  LV2/Latin/Grec/Arts : 3 heures. Enseignement obligatoire :  3 heures à choisir dans LV2/LV3/Arts/Latin/Grec.

    Enfin, toutes les premières (et les terminales) devraient conserver la possibilité d'offrir deux disciplines optionnelles. Ceci peut se faire par des regroupements de classe optionnel/spécialité obligatoire et par l'enseignement à distance que j'évoquais (pour les langues vivantes, les labo de langues sont sous-utilisés, par exemple) ci-dessus.

    Enfin, il faudrait réintégrer le temps dévoué aux TPE dans les disciplines tout en conservant l'esprit du TPE, c'est à dire une recherche personnelle dans un domaine précis. Simplement, cette recherche se ferait dans un cadre disciplinaire.

  • Contrôle judiciaire ou foutage de g... ?

    Le grand truc des juges, c'est le contrôle judiciaire. Le contrôle judiciaire, en somme, cela revient à remettre en liberté un prévenu, en assortissant cette liberté d'un certain nombre d'obligations.

    Maintenant, je pose une question évidente : mettriez-vous en contrôle judiciaire un psychopathe qui a attaqué un  étudiant au hachoir ? Ben non, au gnouf ou à l'hôpital, cela va de soi. Cela va de soi ? Pas pour tout le monde apparemment. Il y a eu un juge pour estimer cette décision pertinente.

    Les juges font souvent valoir qu'ils manquent de moyens pour exercer leur métier. C'est vrai. Mais il n'y a pas que cela. Certains font aussi d'authentiques boulettes, sauf qu'ils ne le reconnaissent jamais et se retranchent derrière la souveraineté de leurs décisions.

    Et donc, pendant que des raclures armées de hachoir se trimballent en liberté, le mauvais payeur d'une amende peut se retrouver en prison. Typiquement le genre de choses qui m'énervent prodigieusement.

    Juge ou assistante sociale, faut choisir, mais il faut pas faire l'un à la place de l'autre.

  • Incurables

    J'écoutais la semaine dernière une émission de la BBC sur Jon Venables, Jon Venables: What Went Wrong?, cet Anglais, assassin à 10 ans dans des circonstances atroces de James Bugler, un enfant de deux ans (tortures, sévices sexuels).

    Quand des enfants commettent des crimes il est pertinent de se demander s'ils sont réinsérables. Cela n'a rien d'une évidence, en dépit de ce que ne manqueront pas de faire valoir les bonnes consciences, donneurs de leçons de tout poil et belles âmes (probablement nauséeuses après la lecture de mon billet).

    Je crois qu'il faut distinguer deux cas de figure : les impulsifs d'un côté, les pervers et les paranoïaques de l'autre.

    Les pervers ne sont à mon avis pas réformables. Une fois la perversité installée dans le psychisme, elle s'y répand comme un cancer foudroyant sans qu'on puisse séparer la tumeur du reste de la psyché.

    Les paranoïaques, à cause même de la nature même de leur déviance, sont incapables de vouloir guérir puisqu'ils voient dans toute psychothérapie une forme de complot contre eux.

    Les autorités britanniques ont fait un pari aussi risqué que courageux en dépit d'une opinion publique hostile : elles ont essayé de réinsérer Jon Venables, en le libérant à 18 ans. Devenu jeune homme sa progression semblait prometteuse jusqu'à ce que l'on découvre qu'il consultait et stockait des images pédopornographiques sur son ordinateur, notamment des viols de très jeunes enfants. Pris sur le fait, il a tenté de détruire le disque dur de son ordinateur à coups de canif.

    Robert Thompson, quant à lui, n'a jamais éprouvé le moindre regret malgré le caractère particulièrement atroce et bestial de son crime. Il ne s'est toutefois pas manifesté après sa libération.

    On peut toujours clamer qu'ils étaient des enfants au moment de leur crime. Ceux qui s'y risqueront les voudraient-ils comme voisins ?

    Il faut se résoudre, je pense, face à la perversité, à la juguler définitivement. Cela suppose un enfermement dans un hôpital psychiatrique adapté pour la vie. 

    Évidemment, quand des enfants en arrivent à de telles déviances, on ne peut manquer de s'interroger sur leurs parents. Toute la difficulté, c'est que chaque individu est unique. Si très probablement, seuls des parents pathologiques peuvent générer un monstre, ils peuvent tout aussi bien engendrer un héros, selon le caractère de l'enfant qu'ils mettent au monde.

    Je suis étonné de ce que les médias britanniques aient complètement occulté les familles de deux meurtriers, alors que l'environnement familial de l'un et de l'autre incluait des incestes, de la violence et de l'alcoolisme.

    Venables sera à nouveau libérable en juillet 2011. Compte-tenu de son état de confusion morale, le libérer serait criminel. On pourra toujours objecter que l'absence de perspectives est un mauvais signal pour les enfants qui sont en prison, évidemment, mais il s'agit d'éviter des confusions fâcheuses : c'est le caractère pervers de la personnalité de Venables et de ses crimes qui rendent l'individu dangereux. 

    L'avocat de Venables a d'ailleurs déclaré que ce dernier avait été soulagé en retrouvant la prison, tant il s'était senti "démuni" en quittant l'univers carcéral.

  • Deux âmes...

    Étrange sensation (sentiment ?) que celle d'être doté de deux âmes distinctes. L'une emplie de désirs, de peur et de haine est en proie aux affres de ses propres tourments, l'autre, nourrie de sentiments et de raison essaie constamment de s'opposer aux rêves affreux de la première.

    Et constamment l'âme raisonnable est en butte aux assauts répétés de l'âme désirante et sans frein, l'affrontement incessant nourissant une culpabilité toujours plus dévorante.

    Étrange.