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  • Le Hamas a trouvé plus islamiste que lui...

    Atroce, la mort de ce "pacifiste" italien tué à Gaza. Le groupe salafiste qui l'a capturé l'a fait étrangler. Évidemment, cela n'arrange pas les affaires du Hamas, d'autant que le groupe, proche d'Al-Qaeda, qui a commis cette barbarie, a été longtemps compagnon de route du Hamas avant de s'en détacher parce qu'il le jugeait trop faible et mou.

    Il y a un autre aspect : le Hamas est financé par l'Iran, c'est à dire des concurrents directs des Salafistes pour porter le grand soir islamiste. 

    Al Qaeda poursuit à l'inverses des buts qui lui sont propres, mais qui s'inspirent surtout du radicalisme sunnite. Les mouvements qui s'en réclament considèrent toutes les branches de l'Islam qui dévient de la Sunna comme hérétiques.

    Pas étonnant, dans ces conditions, en dépit de la course au communiqué le plus provocant, qu'ils soient en confrontation. Ils chassent sur les mêmes terres.

    A la décharge du Hamas, toutefois, il faut reconnaître que ce mouvement palestinien n'a jamais cherché à exporter le conflit israélo-palestinien en dehors du territoire qu'il contrôle et de celui d'Israël.

    On peut discuter avec le Hamas, même si c'est très difficile. C'est impossible ou presqu'avec Al Qaeda.

  • Hélas, il faudra se référer à ses écrits, désormais...

    Un ami blogueur à ses heures et twitonaute averti me signalait la dernière tribune d'un groupe de haut-fonctionnaires français, les Maquizards. J'ai donc parcouru une de leurs tribunes qui portait sur la notion de pays pauvre et pays riche.

    Les Maquisards observent que les Français manquent toujours d'imagination dès qu'il faut envisager l'avenir, et, particulièrement, avaient raté le coche sur le développement des nations. Il est toujours plus aisé de prophétiser le passer que le futur, évidemment, et j'attends des analyses d'une toute autre qualité que celles qui consistent à enfoncer les portes ouvertes. Toutefois, ces remarques n'ont pas été sans me faire penser à C.K Prahalad, cet économiste indien hétérodoxe qui pensait que les pays pauvres et émergents représentaient un gigantesque marché parce qu'eux aussi consommaient. En termes de marché, c'est même un énorme marché. Le problème, c'est que nos entreprises ne savent produire que pour les pays riches et les gens riches, et se montrent incapables d'adapter leur production, leur distribution et leurs prix au "bottom up" de la pyramide, dixit Prahalad lui-même.

    Du coup, je me disais, tiens, ce serait une bonne idée que de suggérer aux instances du MoDem d'inviter Prahalad (avec un traducteur) lors d'une université populaire sur le commerce international et l'entreprise.

    Je me mets alors à effectuer une recherche sur google, et là, stupeur et consternation : Prahalad est décédé il y a très exactement un an.

    C'est vraiment quelqu'un dont l'ouvrage majeur, The Fortune at the bottom of the Pyramid, devait être un classique dans les écoles de commerce. De mon point de vue, Prahalad est le Schumpeter de ce début de siècle. Je le mets au même niveau. Son livre est traduit en français puisque je le lis :-) Je le recommande très vivement.

  • Les islamistes n'auront pas d'états d'âme

    Des parents américains se sont montrés scandalisés après une fouille au corps (enfin, avec palpations) de leur petite fille de six ans. Je pense qu'il faut être clair : ce que l'on peut contester, c'est le manque de pédagogie de la douanière qui s'est occupée de la fouille. Elle aurait du lui expliquer que ces contrôles étaient nécessaires non parce qu'ils étaient dirigés contre elle, mais parce qu'il fallait que d'éventuels criminels comprennent qu'ils ne pourraient pas utiliser l'innoncence des enfants pour commettre leurs forfaits. Voilà ce qu'il fallait lui dire. 

    Mais cela étant établi, il faut bien comprendre que les islamistes intégristes (ou encore les zélateurs fanatiques de certaines sectes millénaristes) n'auront aucun état d'âme à utiliser des enfants et à les faire exploser s'ils peuvent dissimuler une bombe ainsi. Absolument aucun quand on considère les atrocités infâmes qu'ils commettent envers des enfants là où ils tiennent les rênes du pouvoir.

  • Nicolas Sarkozy apprend la fiscalité...

    Ah. La majorité s'est enfin décidée à faire une réforme fiscale qui a une certaine cohérence. Évidemment, ce n'est pas idéal, mais c'est clairement en progrès.

    Donc, oui, il fallait supprimer le bouclier fiscal. Non, nous n'avons pas les moyens de renoncer à l'ISF. Oui, il ne faut pas qu'il soit confiscatoire. Oui, bonne idée de taxer expatriés, évadés fiscaux et étrangers sur leur patrimoine en France.

    En ce qui concerne les successions, l'alourdissement me paraît raisonnable.

    Je ne délivre pas de satisfecit, mais c'est mieux. Après, il y a d'autres points à réformer, et par exemple, il faut appuyer et faire passer le projet de loi de Jean-Christophe Lagarde, député néo-centriste. Plus question de payer les plans sociaux des entreprises excédentaires, cela me semble en effet de bonne guerre. Tout le centre ou presque s'y est rangé, puisque l'amendement est présenté aussi, outre plusieurs autres néo-centristes, par les députés de l'Alliance Centriste, Thierry Benoît et Philippe Folliot ainsi que par un député MoDem, Abdoulatifou Aly.

    Après l’article L. 1233-57 du code du travail, il est inséré un article L. 1233-57-1 ainsi rédigé : « Art. L. 1233-57-1. – L’autorité administrative peut, au vu de la situation économique de l’entreprise, refuser de signer les conventions permettant l’attribution des aides du fonds national de l’emploi pour la mise en œuvre du plan de sauvegarde de l’emploi. Dans ce cas, le financement de ce dernier est à la seule charge de l’entreprise. « Cette décision est rendue avant la dernière réunion du comité d’entreprise. Elle est communiquée à l’employeur et au comité d’entreprise ou, à défaut, aux délégués du personnel. « En l’absence de représentants du personnel, cette décision est portée à la connaissance des salariés par voie d’affichage sur les lieux de travail. »

    Voilà, très bien...

    Petite remarque : cela fait depuis le mois de novembre que J-C Lagarde a déposé son projet. Ce gouvernement a parfois du mal à déterminer où sont les priorités...

  • Que faire de la prostitution ?

    Les députés français envisagent d'imiter Suède pour éradiquer la prostitution en pénalisant le client.

    Cela me semble une bonne chose, mais, il faut examiner de près l'exemple suédois. Pendant les deux premières années, les pouvoirs publics suédois n'ont pas obtenu de résultats sensibles. Ce n'est que lorsqu'ils ont mis en place une politique de réinsertion des ex-prostituées et de formation des forces de police et des institutions judiciaires pour sensibiliser ces dernières au sort des prostituées que les effets de la loi ont enfin commencé à se faire sentir.

    Quand la police a compris que le milieu de la prostitution était un agent infectieux en termes de criminalité et que sa disparition permettait à ses services de se concentrer sur les autres aspects de la criminalité, elle est alors devenue coopérative. Il en a été de même pour la justice.

    En France, le chemin sera long : l'imbécile loi qui punit le raccolage n'a toujours pas été abolie (même si elle n'a plus longtemps à vivre en raison d'une directive européenne qui établit clairement qui est la victime dans la prostitution) et il n'y a aucun projet particulier de réinsertion ni de sensibilisation en dehors du secteur associatif.

    J'en profite pour battre en brèche une idée tordue qui a fait longtemps son chemin : la prostitution empêcherait certains violeurs potentiels de passer à l'acte. C'est parfaitement faux. Au contraire, l'idée que l'on peut traiter comme moins que rien et traîner dans la boue une femme contribue à faciliter le passage à l'acte.

    Bien loin de protéger les prostituées, partout où elles ont été légalisées, leur sort a empiré et la prostitution a explosé.

    Il reste à régler le cas de la pornographie : lutter contre la prostitution, c'est affirmer que le corps d'une femme (ou d'un homme) ne peut être rétribué en échange de faveurs sexuelles. Évidemment, la pornographie, ce ne sont pas des faveurs mais, il n'en reste pas moins que femmes et hommes vendent bien leurs corps pour les simuler.

    Je ne crois pas qu'il faille viser une société aseptisée. Trop peser sur le balancier finit par produire l'effet inverse de l'effet voulu, et, comme dit le proverbe, qui trop embrasse mal étreint, d'autant que la frontière avec l'érotisme n'est pas toujours nette. A terme, oui, ce pourrait être un but, mais la contre-partie, c'est sans doute une société libérée d'un certain nombre de tabous en matière de sexualité et de nudité, c'est à dire quelque chose encore d'assez lointain.

  • Pauvre Hulot...

    Ce pauvre Nicolas Hulot, je me faisais la réflexion qu'il allait se faire avoir, et en beauté.

    Les Verts/Europe-écologie lui demandent de se présenter aux primaires vertes. Ils l'éliminent parce qu'ils ne peuvent pas le saquer. Et ensuite, la bouche en coeur, ils vont lui demander son soutien, comme de naturel pour tous ceux qui ont participé aux primaires vertes, et il va se retrouver à soutenir un programme d'extrême-gauche et à devoir conchier son employeur pour faire plaisir à ses nouveaux "amis". Je serais lui, je me retitrerais de cette tartufferie pendant qu'il en est encore le temps, parce que là, c'est face tu gagnes et pile je perds...

  • Haine verte...

    Tiens, on rigole bien chez les Verts en ce moment. Comme ils se sont jurés de niquer TF1, ils ont un peu la haine contre ce pauvre Hulot qui ne me paraît pourtant pas bien méchant.

    Du coup, ils se sont rangés comme un seul homme derrière la Norvégienne. C'est d'un comique consommé. Je n'arrive toujours pas à comprendre que l'on considère Éva Joly comme une candidate centriste, alors qu'elle adopte constamment une phraséologie montagnarde qui la fait certainement plus proche des Amis du peuple et autres Marat, Saint-Just et Robespierre que de Condorcet et des Girondins (encore moins des Orléanistes).

    Bref, Éva Joly, c'est pas le centre. Nicolas Hulot, en revanche, c'est quelqu'un avec lequel on peut converger, même si j'ai quelques petits différends avec lui à titre individuel.

    Comme le dit Bayrou, le MoDem pourrait travailler aisément avec lui. Avec Éva Joly, je ne suis pas sûr de suivre François, en revanche, qui dit avoir des contacts avec plusieurs écologistes. Il faudrait qu'elle cesse de se prendre pour une procureure néo-révolutionnaire, ça nous ferait des vacances...

    Tiens au fait, puisqu'elle s'en prend au capitalisme triomphant et à l'injuste répartition des profits, elle pourrait aller s'intéresser de près aux placements des fonds souverains norvégiens : pas sûr qu'on y trouve plus de morale que dans notre belle société latine et libérale...

  • Morano, victime un peu facile...

    Nadine Morano a fait une petite gaffe. Ce n'est pas la première fois. Il n'y a pas non plus le feu. Il y a une mauvaise foi évidente à affirmer qu'elle ne serait pas au courant de l'affaire de l'espionnage industriel chez Renault. On vous pose une question de divertissement, vous avez un temps limité pour répondre, on enchaîne les questions, et vous savez que vous devez éviter de vous planter. Vous entendez "Renault/Renaud" et une phrase qui commence par "tous coupables". Vous connaissez Renaud le chanteur et vous savez qu'il verse dans la chanson tribunicienne (qui plaît bien aux bobos, en règle générale). Vous faites naturellement le lien entre ce que vous entendez et le chanteur. Elle a d'ailleurs rectifié très vite, sans qu'on lui en dise tellement plus quand elle a vu l'étonnement de la journaliste.

    Bref, encore beaucoup de bruit pour rien...

  • Education : idées non plus explosives mais nucléaires...

    Pour finaliser mes propositions de la veille, il me reste à porter le coup de grâce. Pour ma part, je ne cherche pas une école organisée autour des adminsitrations, mais autour des hommes, des femmes et des enfants.

    Le recrutement et le système de rémunération actuel sont des archaïsmes. S'il me paraît nécessaire de conserver des grilles pour assurer une protection aux enseignants, chaque chef d'établissement devrait pouvoir disposer d'une enveloppe variable d'heures supplémentaires à distribuer. Et une enveloppe conséquente. 

    Mais, pour éviter des effets d'aubaine et la constitution de chefferies, cette enveloppe ne devrait pas être discrétionnaire. Dans ma proposition, cette enveloppe serait assortie d'un contrôle sévère par les Conseils d'Administration, voire par les Conseils pédagogiques s'ils existent et la nature du travail que ces heures récompenseraient définie.

    On devrait au sein des administrations, particulièrement des établissements scolaires, laisser davantage les individus se choisir les uns les autres. Partager des vues convergentes sur l'avenir des enfants que nous leur confions me paraît un atout au sein des équipes enseignantes. Les chefs d'établissement devraient donc pouvoir recruter jusqu'à 50% de leur équipe enseignante et administrative. Cela suppose également une certaine stabilité dans leur poste et donc qu'on cesse avec la noria des principaux et des proviseurs, puisqu'il paraît qu'on leur recommande de ne pas dépasser 6 années dans leur poste. Conseil particulièrement idiot. Si un établissement marche bien, il n'y a pas de raisons de changer une équipe gagnante. Un tel pouvoir devrait néanmoins être assorti de moyens d'en contrôler la pertinence, afin, là encore, d'éviter des effets de chefferie. Le Conseil d'Administration me paraît l' organisme décisionnaire ad hoc pour ce faire. 

    Il ne me restera plus qu'à traiter la question des contenus et des méthodes dans un prochain billet et quelques questions annexes dans le suivant. 

    Pour m'amuser, je comparerai ensuite mes propositions avec celles des partis qui ont annoncé les leur, histoire de voir ce que cela donne...A commencer par le MoDem...

  • Education, quelques idées simples mais explosives...

    Puisqu'au MoDem on ne dépasse pas le niveau de la déclaration d'intention, je me suis remémoré ce vieil adage de Benjamin Franklin «aide-toi toi-même, le ciel t'aidera», et je me suis lancé. 

    Voici donc quelques propositions simples et CONCRÈTES, elles, au moins pour mon propre parti.

    Quand on parle d'éducation en France, on évoque toujours les moyens, comme s'ils étaient l'alpha et l'oméga de toute politique éducative. Bien sûr, les conditions d'enseignement sont l'une des clefs de la réussite scolaire, mais certainement pas la seule. 

    Les choix pédagogiques et didactiques, l'atmosphère dans les écoles, collèges et lycées, l'offre éducative, la part laissée aux initiatives individuelles et aux expérimentations (pas forcément innovantes) constituent à mon avis autant de facettes de la réussite.

    Dans les mesures les plus simples, il me semble qu'il faudrait avant toutes choses rétablir dans l'éducation la confiance dans la capacité des individus à prendre en mains leur destin.

    Liberté pédagogique pour les enseignants, avec quelques grandes lignes générales pour fixer les programmes, et un engagement à se fixer des objectifs cohérents (savoir lire un texte, maîtriser la numération et les opérations simples, pouvoir écrire un texte sous la dictée, rédiger un texte simple, disposer de tels ou tels éléments de culture et cetera...).

    Individualisation des parcours :  un collège plus proche du lycée que de l'école primaire. Temps d'enseignement à peu près équivalent pour tout le monde, hors options (classes européennes, classes bilangues, latin et grec, langues régionales), mais avec des répartitions à la carte. Un élève en difficulté dans les matières fondamentales pourrait par exemple sur 27 heures de cours, en concentrer près de 20 en français et mathématiques. Les classes pourraient alors être constituées selon ces besoins et permettre des remises à niveau efficaces. De tels choix supposent de faire voler en éclats l'actuel collège unique et toute son organisation.

    Autonomie des établissements scolaires. Autonomie, pas étranglement. S'il agit d'asphyxier financièrement chaque établissement scolaire en expliquant à son personnal qu'il a la choix d'organiser sa pénurie, évidemment, c'est se moquer foncièrement du monde.

    Garantir l'atmosphère de travail : Bayrou avait estimé en 2007 qu'il y avait une quarantaine d'individus par établissements scolaires qui en pourrissaient l'atmosphère. Il faut rétablir une vraie discipline, c'est à dire autoriser autant de conseils de discipline que nécessaires et ouvrir des établissements spécialisés pour corriger la trajectoire des élèves qui posent de vrais problèmes. De tels établissements doivent mettre en place de vrais dispositifs de fermeté, avec personnels à l'appui, et avoir les moyens médicaux de pouvoir suivre de jeunes personnes dans un état psychique parfois inquiétant (cela va de suicidaire au pervers...). Les doter d'un psychiatre et d'un psychologue au moins, grassement payés, serait évidemment un préalable.

    Accueillir la différence, à commencer par les enfants handicapés, en leur assurant bienveillance, assistance et protection. Une blogueuse centriste a écrit à ce sujet un projet aussi incisif que complet qu'elle a intitulé le projet Wolfgang. Le principe de base en est assez simple : il consiste à inclure dans une classe ordinaire des profils atypiques en dotant la classe d'un second enseignant spécialisé, présent en même temps que l'enseignant principal. Les écoles concernées se verraient en outre dotées d'un personnel médico-éducatif spécifique (orthophoniste, psychomotricien, psychologue). Isabelle qui n'oublie rien a aussi fait les comptes : une telle école coûte bien moins cher que les lourdes prises en charge en hôpital de jour comme cela se produit à maintes reprises actuellement en France.

    Le lycée de Bayrou marchait plutôt assez bien, en dépit de quelques travers. Sarkozy, Châtel, Descoings le foutent en l'air. 

    Rétablir les filières actuelles dans leurs droits, prévoir la possibilité d'ouvrir toutes les options et spécialités à chaque tronc, développer les lycées professionnels en les associant aux entreprises autant que faire se peut. Créer de véritables liens entre lycées professionnels et licences professionnelles en université en organisant des échanges, et, pourquoi pas, en offrant la possibilité de valider des certificats professionnels valables pour l'université dès le lycée, particulièrement quand ils sanctionnent un savoir-faire acquis en alternance. Bref, associer étroitement lycées professionnels, universités et entreprises.

    Repenser l'orientation et le lien entre filières générales au lycée et licences techniques et professionnelles en université ; l'Université souffre d'un trop plein d'étudiants généralistes. On pourrait allonger d'un an BTS et IUT pour les conformer au standard LMD et leur donner équivalence d'une licence pro ad hoc. Il faut prévoir de diriger bien plus de bacheliers issus des bacs généraux vers ces formations techniques, tout en prenant garde de ne pas marcher sur les pieds des lycées professionnels. On pourrait rétablir un distinguo subtil qui a existé longtemps dans l'enseignement français en différenciant des licences techniques et des licences professionnelles.

    Pour ce premier billet, j'ai fait dans la catégorie "mange pas de pain", mais j'ai quelques autres idées à faire valoir.