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hulot

  • Hulot pas très loyal...

    J'aurais pas mal de choses à dire sur l'écologie parce que je trouve que le gouvernement ne fait pas assez. Cela dit, à propos de Nicolas Hulot et de sa démission, j'ai deux mots à dire : je trouve que c'est peu loyal de partir quand les choses deviennent plus difficiles pour le gouvernement. J'ai toujours jugé Nicolas Hulot velléitaire. Il veut bien faire de l'écologie à condition qu'elle soit posturale, c'est à dire perché sur une position où il n'y a pas à prendre de décisions. Il aurait pu continuer à se battre ou au moins poser un ultimatum là où on aurait pu l'attendre (agriculture biologique, labels, étiquetage clair des produits dans les commerces) : au lieu de cela, il s'échappe à la nage quand il sent le vent tourner. 

     Je n'aime pas ça.

    Je ne trouve pas non plus très honnête ni correct de n'avoir averti personne au sein du gouvernement de sa décision. 

    Ce n'est pas facile de gouverner. Il faut mettre les mains dans le cambouis. Hulot veut rester "pur" et voudrait vivre dans un monde de bisounours où il n'y a pas de méchants, pas de combats. Il devrait lire Les mains sales de Sartre. Et pourtant c'est une histoire de communistes. Ce n'est pas si fréquent que je recommande ce genre de lecture. La pièce de théâtre n'en a pas moins le mérite de poser avec acuité la question de la confrontation de l'idéalisme et la participation au pouvoir. On y voit que les purs aspirent davantage à "purifier" l'humanité qu'à s'occuper du bien des hommes...

    Il faut lutter camarade, la posture protestataire, c'est bon pour les Insoumis et autres gauchos. On voit ce que cela produit partout ailleurs : rien de bon pour l'écologie. Le marxisme a produit au moins autant de dommages que le libéralisme, et, à vrai dire, la question n'est pas tant celle du marxisme et du libéralisme que celle du productivisme, présent dans à peu près toutes les idéologies politiques.

    Même dans ce champ, on pourrait s'engager dans un productivisme basé sur le recyclage et l'immatériel peu enclins à générer des dommages écologiques.

    Ça n'a pas dû vraiment effleurer Nicolas Hulot.

    En tout cas, il y a des individus de qualité pour le remplacer, et, pour ma part, j'ai un nom. Et sérieux. Yann Wehrling, aujourd'hui au MoDem, par le passé chez les Verts, est une personnalité politique réfléchie, honnête et pondérée, sincèrement engagée dans l'écologie. S'il devenait ministre de l'écologie, il aurait tout le poids du MoDem avec lui. Et je pense que François Bayrou en serait ravi.

    Edouard Philippe et Emmanuel Macron peuvent faire un bon choix. A eux de voir.

  • Mon pauvre Nicolas...

    Quand je dis mon pauvre Nicolas, je ne parle pas de lui, ni même de lui, mais de ce malheureux Hulot. IL avait cru devenir membre d'un parti d'écologistes, il est tombé dans un traquenard d'extrême-gauche, le vrai fonds de commerce des Verts en France.

    Il faut dire qu'on aura une bonne idée de l'ambiance de la campagne, quelque peu saumâtre, quand on aura appris que Nicolas Hulot s'est pris une assiette de déchets sur la tête lors d'un meeting en interne avec les militants verts. Et pour mieux cerner le Robespierre norvégien en jupon qui va les représenter, il faut savoir qu'elle a formellement refusé de condamner cette agression.

    Bref, Hulot s'épanche, et on le comprend...

  • Pauvre Hulot...

    Ce pauvre Nicolas Hulot, je me faisais la réflexion qu'il allait se faire avoir, et en beauté.

    Les Verts/Europe-écologie lui demandent de se présenter aux primaires vertes. Ils l'éliminent parce qu'ils ne peuvent pas le saquer. Et ensuite, la bouche en coeur, ils vont lui demander son soutien, comme de naturel pour tous ceux qui ont participé aux primaires vertes, et il va se retrouver à soutenir un programme d'extrême-gauche et à devoir conchier son employeur pour faire plaisir à ses nouveaux "amis". Je serais lui, je me retitrerais de cette tartufferie pendant qu'il en est encore le temps, parce que là, c'est face tu gagnes et pile je perds...

  • Haine verte...

    Tiens, on rigole bien chez les Verts en ce moment. Comme ils se sont jurés de niquer TF1, ils ont un peu la haine contre ce pauvre Hulot qui ne me paraît pourtant pas bien méchant.

    Du coup, ils se sont rangés comme un seul homme derrière la Norvégienne. C'est d'un comique consommé. Je n'arrive toujours pas à comprendre que l'on considère Éva Joly comme une candidate centriste, alors qu'elle adopte constamment une phraséologie montagnarde qui la fait certainement plus proche des Amis du peuple et autres Marat, Saint-Just et Robespierre que de Condorcet et des Girondins (encore moins des Orléanistes).

    Bref, Éva Joly, c'est pas le centre. Nicolas Hulot, en revanche, c'est quelqu'un avec lequel on peut converger, même si j'ai quelques petits différends avec lui à titre individuel.

    Comme le dit Bayrou, le MoDem pourrait travailler aisément avec lui. Avec Éva Joly, je ne suis pas sûr de suivre François, en revanche, qui dit avoir des contacts avec plusieurs écologistes. Il faudrait qu'elle cesse de se prendre pour une procureure néo-révolutionnaire, ça nous ferait des vacances...

    Tiens au fait, puisqu'elle s'en prend au capitalisme triomphant et à l'injuste répartition des profits, elle pourrait aller s'intéresser de près aux placements des fonds souverains norvégiens : pas sûr qu'on y trouve plus de morale que dans notre belle société latine et libérale...