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Bayrou - Page 23

  • Ridicules...

    J'ai du mal à comprendre l'obstination d'un Jean-Louis Borloo ou d'un Hervé Morin à vouloir à tout prix charger Nicolas Sarkozy. Il me semble que c'est "daté", et surtout, un peu tard après avoir gouverné la France quatre années avec lui.

    C'est d'autant plus inutile que les idées de Borloo ou de Morin ne sont pas inintéressantes. Je l'ai déjà dit, si Bayrou n'était pas candidat, ce serait certainement à l'un des deux que ma voix irait, de préférence à Hervé Morin, d'ailleurs, bien réfléchi. La droite de sensibilité centriste a le droit de présenter plusieurs candidats, mais, si l'on considère leurs histoires politiques, Hervé Morin a montré plus d'indépendance que Borloo et son programme est très proche de celui de l'UDF en 2007, ce qui me convient parfaitement.

    Le concours de critiques sur Sarkozy, c'est fini, les amis, il faut passer à autre chose ! On s'étonnait du silence de François Bayrou dans les coulisses politiques de RMC lundi dernier. On y soupçonnait même quelques secrets accords. Ridicule. C'est bien plus simple que cela, et d'ailleurs Bayrou avait annoncé ce tournant il y a plusieurs mois : l'heure n'est plus à la critique systématique mais aux propositions. Bayrou travaille donc sur un programme pour la France.

    Aux présidentielles, évidemment, Bayrou ira pour gagner et faire valoir son projet politique, économique, social et culturel pour la France. Il se rapprochera du candidat qui sera le plus proche de ses vues s'il n'est pas au second tour.

  • Diplomatie, culture et défense en temps de rigueur

    C'est une tentation, pour un état fortement endetté, que de ponctionner sévèrement les budgets alloués à la défense et à la diplomatie. Soyons précis : c'est une tentation surtout parmi les démocraties européennes. Pas de guerres à soutenir, pas de statut à maintenir. Ce peut être aussi le fruit d'une pensée primairement anti-militariste (que l'on songe à Éva Joly qui compare la France à la Corée du Nord parce que nous organisons le défilé de nos forces le jour de notre fête nationale...).

    Quand je considère la France, j'ai beau y réfléchir, je ne vois pas comment nous pourrions abaisser les crédits dont dispose notre armée nationale. Si nous voulions faire de grosses économies, il faudrait toucher à de gros postes budgétaires. On pense tout de suite à nos porte-avions, des gouffres financiers. L'inconvénient, c'est que se priver de porte-avions, c'est se priver de la possibilité d'amener une partie de notre aviation dans toutes les régions du monde. Je ne suis pas convaincu que des avions à longue portée (existent-ils seulement ?) puissent suppléer l'absence de porte-avion.

    Je crois qu'il faut également bien réfléchir au type d'interventions armées que nous voulons mener. La guerre en Libye coûte cher. Certes. Mais elle ne fait aucune victime civile. A ce stade-là, c'en est même miraculeux. C'est que l'aviation française (mais aussi britannique) utilise des bombes-laser d'une extrême-précision et obéit à des règles d'engagement très strictes. Ces bombes coûtent très cher ; mais elles touchent leurs cibles, pas ce qu'il y a à côté. Des guerres à zéro mort, cela a un coût, et ce coût, il pme paraît nécessaire de le supporter. La suite logique, d'ailleurs, ce sont les drones : coûts astronomiques, mais efficacité sans égale. Ils s'amérioreront toujours plus.

    Bref, il ne faut pas toucher à nos capacités opérationnelles, parce qu'elles sont au service de notre diplomatie, si maigres soient-elles au regard de nos ambitions.

    Dans le domaine diplomatique, c'est, je le pense, la culture qu'il faut promouvoir par-dessus tout. Or, les centres culturels et les écoles françaises sont les premières victimes de la rigueur, en règle général. Nous devrions à mon avis leur assigner des missions culturelles stratégiques : toucher les élites des pays où ils sont implantés, populariser la culture française, dispenser des cours de langue au plus grand nombre de personnes possible. C'est un domaine où il ne faut pas lésiner. Je pense également qu'il ne faut pas faire l'effort de se replier sur la seule francophonie. Nous avons complètement abandonné tout effort de pénétration culturelle et linguistique chez nos voisins européens. C'est pourtant là qu'il faudrait mettre le paquet, de même qu'en Amérique. Pour que le monde parle français, il faut que les décideurs et les élites pensent "en français". Il faut donc avoir une stratégie audacieuse et agressive de pénétration linguistique et culturelle au sein des élites mondialisées.

    Cela suppose de ne pas placer des ânes ignares qui méprisent la culture française comme le socialiste Pascal Lamy  qui considèrent le combat sur la francophonie comme un combat d'arrière-garde à des postes à responsabilité. Cela suppose aussi de recentrer nos aides et nos cadeaux à l'étranger vers la diffusion de notre culture (quel intérêt de financer un centre culturel au Chili, n'est-ce pas Monsieur Husson, sauf à ce qu'il bénificie d'une implantation culturelle du français sur place, mais ce n'est pas le cas...).

    Bref, il faut avoir une stratégie et nous ne l'avons pas. C'est une dimension à laquelle François Bayrou semblait sensible en 2007 que le MoDem pourrait ajouter dans son programme politique pour 2012.

  • Coincés !

    La crise qui frappe l'euro n'a pas fini de nous réserver de mauvaises surprises, et en particulier la suivante : la France est sous surveillance, comme toutes les nations de la zone euro. Or, elle continue d'emprunter des montants importants compte-tenu du poids de sa dette. Le problème, c'est que les marchés échaudés par les exemples grecs, portugais et irlandais, ne voient pas vraiment d'un bon oeil un état déjà fortement endetté tenter de lever des fonds très importants pour s'engager dans le sauvetage de pays qui ressemblent à s'y méprendre à des paniers percés. Nous pourrions bien y perdre même notre note AAA, à en croire l'agence Reuters. Il va donc être très difficile de faire jouer la solidarité européenne : quelqu'un qui se noie ne peut pas sauver un noyé, cela ne s'est jamais vu.

    Ainsi, ce n'est pas seulement le risque de défaut du pays emprunteur, comme l'observe Xerbias, qui rendrait caduque une intervention massive de la France, mais bien plus simplement l'état de ses finances.

    Je crois qu'il n'est plus temps de se demander si réduire la dette est de gauche ou non : un certain François Bayrou la qualifie de danger mortel, d'épée de Damoclès pour notre pays depuis plusieurs années. Chacun y va de sa petite fredaine pour pousser la chansonnette et entonner un air désormais connu. Mais dans la réalité, la gauche promeut un programme qui comporte de nouvelles dépenses, et la droite n'a pas les moyens des niches fiscales et des suppressions d'impôts qu'elle prévoit.

    En matière de dette, cela me semble à peu près clair, seul François Bayrou est crédible. Je pense d'ailleurs que c'est le seul qui ne proposera pas la vente de châteaux en Espagne. 

    Diluer le risque comme le proposent Marielle de Sarnez, François Bayrou et le MoDem (plus généralement l'ADLE) présente l'avantage de reculer l'échéance, mais elle ne la fait pas disparaître pour autant.

    Il n'y aura aucune marge de manoeuvre pour la France tant qu'elle n'aura pas recouvré un équilibre budgétaire. Il ne s'agit plus de disserter sur le déficit, il s'agit de discuter des économies que nous pouvons faire et des priorités que nous accordons à nos différents budgets.

  • Je suis le site centriste de référence, moi ????

    Il y avait beaucoup de visiteurs, hier, chez moi...Le Monde et link influence ont réalisé une cartographie du web politique. Manifestement, mon collègue A perdre la raison et moi-même avons largement squizzé les partis politiques. Lui, il figure au même titre que le site du PS sur la carte comme figure emblématique de la gauche, et moi, bingo, j'ai fait mieux, j'ai effacé tous les sites centristes à commencer par celui du Mouvement Démocrate ainsi que son réseau social.

    Je suis donc un centriste z'influent. La gloire, quoi.

    Du côté de la fachosphère, fdesouche a mis dedans le site du FN. Très bien fait, au demeurant, le site de ce parti, l'un des seuls dont le programme soit lisible et clair. On devrait s'en inspirer (de la présentation, pas des idées, évidemment) pour notre programme à nous autres centristes.

    Eh bien s'il est vraiment z'influent, le centriste en question, ils feraient bien de l'écouter de temps en temps, les autres centristes, et particulièrement le MoDem. 

    Parce que par les temps qui courent, ça diverge sérieusement de mon côté. Moi, ma Bible, mes Livres Sybillins, mon oracle, c'est ça (bayrou.fr). Certainement pas ça (projet humaniste).

  • Bayrou,Borloo et les centristes...

    Europium est venu me rappeler opportunément une remarque de François Bayrou en mars dernier sur la difficulté de rassembler les centristes : 

    Rassembler les centristes, c'est comme conduire une brouette pleine de grenouilles: elles sautent dans tous les sens.

    Du coup, cela m'a rappelé un poème de La Fontaine tout à fait à propos, au sujet des centristes, de Bayrou et de Borloo : les Grenouilles qui demandaient un roi...

    Les grenouilles se lassant 

                De l'état démocratique,  

                Par leurs clameurs firent tant  

    Que Jupin les soumit au pouvoir monarchique. 

    Il leur tomba du ciel un roi tout pacifique:  

    Ce roi fit toutefois un tel bruit en tombant, 

                Que la gent marécageuse,  

               Gent fort sotte et fort peureuse,  

                S'alla cacher sous les eaux,  

                Dans les joncs, les roseaux,  

                Dans les trous du marécage,  

    Sans oser de longtemps regarder au visage  

    Celui qu'elles croyaient être un géant nouveau.  

                Or c'était un soliveau,  

    De qui la gravité fit peur à la première  

                Qui, de le voir s'aventurant,  

                Osa bien quitter sa tanière.  

                Elle approcha, mais en tremblant;  

    Une autre la suivit, une autre en fit autant:  

                Il en vint une fourmilière;  

    Et leur troupe à la fin se rendit familière 

                Jusqu'à sauter sur l'épaule du roi. 

    Le bon sire le souffre et se tient toujours coi. 

    Jupin en a bientôt la cervelle rompue: 

    «Donnez-nous, dit ce peuple, un roi qui se remue.»  

    Le monarque des dieux leur envoie une grue, 

                Qui les croque, qui les tue,  

                Qui les gobe à son plaisir;  

                Et grenouilles de se plaindre.  

    Et Jupin de leur dire:« Eh quoi? votre désir 

                A ses lois croit-il nous astreindre?  

               Vous avez dû premièrement 

                Garder votre gouvernement; 

    Mais, ne l'ayant pas fait, il vous devait suffire 

    Que votre premier roi fut débonnaire et doux 

                De celui-ci contentez-vous,  

                De peur d'en rencontrer un pire.»

  • Borloo candidat, oui, mais pas du centre...

    Les sondages suivent et se ressemblent : Jean-Louis Borloo, même si je lui reconnais une sensibilité centriste, ne peut se réclamer d'une candidature centriste alors qu'il voulait encore être le ministre de Nicolas Sarkozy il y a quelques mois et qu'il annonce d'ores et déjà son ralliement à ce dernier au second tour. On attend d'un centriste autre chose qu'une candidature de témoignage.

    Alors, certes, le personnage est sympathique mais il n'est pas crédible.

    Par ailleurs, évidemment à droite qu'on trouve que ce serait un bon candidat, il est de droite. Mais au centre, que l'on regarde exactement ce que pensent les électeurs centristes : chaque fois qu'ils sont spécifiquement interrogés, ils donnent la prééminence à François Bayrou.

    Autre chose : le projet ! Que propose Jean-Louis Borloo pour sortir la France de la gabegie dans laquelle l'ont plongé les différents gouvernements auxquels il a participé ?

    Je me suis rendu sur son site de soutien, borloo 2012 et j'y ai lu ses propositions fiscales. Raisonnables et plutôt sensées, mais pas franchement révolutionnaires, d'autant que Bayrou faisaient les mêmes en 2007. Pourquoi, dans ces conditions Borloo a-t-il alors choisi de soutenir dès le premier tour Sarkozy plutôt que Bayrou ? Et comment se fait-il que le poids politique qu'il est s'est montré incapable de faire valoir ses vues pendant les 4 années qui viennent de s'écouler ?

    Je vais lire son livre, le pari d'un gouvernement mondial, mais j'avoue d'ores et déjà mon scepticisme. Je suis favorable à une gouvernance mondiale, pas à un gouvernement mondial.

    En tout cas, le site du  parti radical a repris vie, avec la possible candidature de Jean-Louis Borloo. Les Jeunes radicaux s'organisent à leur tour, à l'approche des présidentielles, avec un site tout beau tout neuf. Ils ont même un tout nouveau magazine et...un forum ! On attend les premiers blogueurs radicaux avec impatience.

  • le FMI aux BRICS ? Ah non...

    Je suis sûr que l'on va trouver de beaux esprits pour expliquer qu'il est de bon aloi que les pays émergents prennent toute leur place dans les institutions internationales, à commencer par le FMI.

    Je voudrais simplement rappeler quelques évidences oubliées : il n'y a rien de plus favorables à la dérégulation que les BRICS (Brésil,Russi,Chine,Inde, Afrique du Sud) parce qu'elle sert fondamentalement leurs économies et parce que certains de ces pays vivent du dumping social.

    On y trouve, selon le magazine Forbes, la plus grande proportion de nouveaux milliardaires, gens souvent parvenus, rarement à la force du poignet, assez souvent par des collusions avec le pouvoir.

    Ces cinq pays n'ont rien de démocraties exemplaires. La Chine est une dictature, mieux vaut ne pas croiser le chemin d'un Oligarque en Russie, l'Afrique du Sud est le pays du viol, l'Inde, en dépit de ses institutions démocratiques, vit encore largement de manière féodale dans nombre de régions, et le Brésil, vous savez, c'est ce pays où les archevêques imposent leur loi en interdisant d'avorter à une gamine de 9 ans violée par son géniteur sans que la classe politique ne pipe mot ou presque.

    Cela dit, tout comme Bayrou, je suis plus que sceptique sur l'opportunité de placer Christine Lagarde à la tête du FMI. Certes, elle parle très bien anglais, connaît le droit anglo-saxon, d'accord. Mais à côté de cela, elle est empêtrée dans l'affaire Tapie, et elle a montré en la circonstance qu'elle était capable de confier à des tribunaux de commerce un différend qui oppose sur des sommes importantes et publiques l'État et un ex-chef d'entreprise. Tout ça pour accélérer la procédure et alors que rien ne disait qu'un vrai tribunal enjoindrait à l'État de verser plusieurs centaines de millions d'euros à Monsieur Tapie.

    Enfin, comme Bayrou encore, je suis sceptique quant à ses inclinations économiques.

  • Hervé Morin dans les pas de Bayrou ?

    Il est drôle Hervé Morin. Je n'ai pas encore lu son livre "Arrêtez de mépriser les Français", mais je vais l'acheter et m'atteler à la tache. Ce qu'il y a, c'est que j'ai tout de même un sentiment de déjà vu à la lecture des premiers extraits qui figurent dans la presse.

    En somme, Hervé Morin donne quitus à François Bayrou de son Abus de pouvoir d'il y a deux ans.

    Je peine à comprendre l'homme : si je comprends bien, il est prêt à passer un contrat de législature avec un individu qu'il dénonce presqu'aussi fortement que François Bayrou ? Est-ce bien cohérent ?

    Les premiers échos de son ouvrage m'en donnent plutôt une bonne impression, notamment pour la vision de l'exercice du pouvoir qu'il expose, mais pourquoi être demeuré silencieux 5 années durant ? 

    Dans l'ensemble, je crois que le Nouveau Centre et son leader gagneraient à écouter les sages conseils de Jean Arthuis dont les efforts pour rassembler les chapelles centristes sont méritoires, s'ils veulent gagner en crédibilité.

    Bayrou et son MoDem peuvent bien avoir des travers, au moins n'ont-ils jamais dévié de la ligne politique fixée initialement ! Voilà un homme et son parti que l'on ne peut prendre en défaut de fiabilité, tant il a pris tous les risques pour porter ses idées sur les fonds baptismaux.

    Je ne souhaite pas jeter la pierre à Hervé Morin, et d'ailleurs, que celui qui n'a jamais péché lui lance le premier caillasse...Mais il gagnerait à achever ce qu'il a entamé en admettant ses erreurs et en se joignant à nouveau à François Bayrou.

  • Hervé Morin est gonflé...

    Alors celui-là, il ne manque pas d'air : voilà Hervé Morin qui dénoncé la brutalité du règne de Nicolas Sarkozy après avoir tout avalisé sans broncher pendant des années, et cela simplement parce qu'il est à l'orée d'une nouvelle présidentielle. Amusant.

    Le problème, mon bon Hervé, c'est que n'est pas Bayrou qui veut. De 2002 à 2007, Bayrou avait commencé à s'opposer à Chirac et Villepin de manière bien plus manifeste en n'hésitant pas  voter une motion de censure. 

    Autant dire qu'Hervé Morin et ses pusillanimes députés néo-centristes sont loin du compte. D'ailleurs, avec qui comptent-ils s'allier, par la suite, si Nicolas Sarkozy est bien le candidat de l'UMP pour 2012 ?...

  • Ils vont obtenir la démission de Laurent Blanc ces c... !

    L'espèce de petite guérilla minable à laquelle se livre de petits intellectuels aussi nantis et bien installés dans leur sofa que prétentieux contre Laurent Blanc et la FFF est particulièrement minable.

    Les voilà à tenter d'étouffer toute forme de débats sous le poids d'un "politiquement correct" bien dégoûlinant.

    Je suis content que Bayrou ait eu le courage de prendre la défense d'un Laurent Blanc devenue la victime expiatoire de nos experts ès anti-racisme et autre repentance de toutes sortes.

    C'est vraiment du flan que d'affirmer qu'il y a une politique de quotas dans le recrutement du football français. Non : on constate seulement que toute la politique de recrutement est organisée autour d'un seul profil de joueurs, primo, et que secondo, pour ceux qui disposent de la bi-nationalité, qu'ils ont une propension non-négligeable à passer dans l'équipe nationale de leur pays d'origine.

    Je reprends ce que dit Bayrou à raison :

    «qu'il faille de la diversité dans un équipe de football - diversité de gabarits, diversité de systèmes de jeu -, moi je crois, comme simple spectateur ou amateur, que c'est plutôt mieux que d'avoir un seul type de joueurs».

    Exactement. Et pour enfoncer le clou, je citerais l'exemple d'Alain Giresse : voilà un joueur apparu tard en équipe de France simplement parce que c'était un petit gabarit. Or, il a toujours fait preuve d'une très grande intelligence du jeu et d'une vivacité peu communes. S'il a percé tard, c'est sans doute que déjà, on commençait dans le football français à chercher un profil de joueur plutôt qu'un autre. De la même manière, notre époque serait-elle encore capable d'engendrer un Michel Platini, véritable stratège et plaque-tournante de toute une équipe ? Je n'en suis pas certain.

    Ces petits djihadistes de salon à deux balles veulent empêcher un vrai débat à la FFF et imposer leur doxa misérable et misérabiliste, n'hésitant pas à salir un entraîneur et un homme au parcours sans tâches. Vraiment minable.

    En tout cas, sur Laurent Blanc, tout comme Bayrou pour ce qui me concerne : «moi je ne ressens pas du tout Laurent Blanc comme un homme comme ça qui véhiculerait des sentiments mauvais».

    J'ajoute que j'apprécie beaucoup les très grandes qualités de sélectionneur de cet homme qui est en train de reconstruire dans la durée une équipe nationale de qualité.