Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

brics

  • le FMI aux BRICS ? Ah non...

    Je suis sûr que l'on va trouver de beaux esprits pour expliquer qu'il est de bon aloi que les pays émergents prennent toute leur place dans les institutions internationales, à commencer par le FMI.

    Je voudrais simplement rappeler quelques évidences oubliées : il n'y a rien de plus favorables à la dérégulation que les BRICS (Brésil,Russi,Chine,Inde, Afrique du Sud) parce qu'elle sert fondamentalement leurs économies et parce que certains de ces pays vivent du dumping social.

    On y trouve, selon le magazine Forbes, la plus grande proportion de nouveaux milliardaires, gens souvent parvenus, rarement à la force du poignet, assez souvent par des collusions avec le pouvoir.

    Ces cinq pays n'ont rien de démocraties exemplaires. La Chine est une dictature, mieux vaut ne pas croiser le chemin d'un Oligarque en Russie, l'Afrique du Sud est le pays du viol, l'Inde, en dépit de ses institutions démocratiques, vit encore largement de manière féodale dans nombre de régions, et le Brésil, vous savez, c'est ce pays où les archevêques imposent leur loi en interdisant d'avorter à une gamine de 9 ans violée par son géniteur sans que la classe politique ne pipe mot ou presque.

    Cela dit, tout comme Bayrou, je suis plus que sceptique sur l'opportunité de placer Christine Lagarde à la tête du FMI. Certes, elle parle très bien anglais, connaît le droit anglo-saxon, d'accord. Mais à côté de cela, elle est empêtrée dans l'affaire Tapie, et elle a montré en la circonstance qu'elle était capable de confier à des tribunaux de commerce un différend qui oppose sur des sommes importantes et publiques l'État et un ex-chef d'entreprise. Tout ça pour accélérer la procédure et alors que rien ne disait qu'un vrai tribunal enjoindrait à l'État de verser plusieurs centaines de millions d'euros à Monsieur Tapie.

    Enfin, comme Bayrou encore, je suis sceptique quant à ses inclinations économiques.