Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 89

  • Ne chantons pas victoire, au MoDem

    Tiens, Nicolas fait retentir un appeau à troll, avec une certaine réussite, au demeurant. Cela dit, son questionnement est intéressant : il est récurrent de constater les divergences qui opposent les blogueurs, mais sans doute aussi des militants, de gauche à propos de Bayrou. A droite ? pas à droite ? à gauche ? En réalité, je pense que c'est le caractère multiple et profondément inclassable de Bayrou qui attire des individus de divers horizons. On ne peut pas dire qu'il soit de gauche, en effet. Mais on ne peut plus dire non plus qu'il est de droite. Son positionnement politique est en fait très atypique. A certains égards, occuper le centre et se révéler un opposant très rigoureux, c'est très inhabituel quelque soit le pays choisi dans le monde.

    Cela dit, j'ai déjà eu l'occasion de le dire, le PS est très loin d'être mort. Le PS a deux problèmes : l'absence de chef charismatique unificateur (c'eût pu être Ségolène Royal, mais elle a eu trop de bâtons dans les roues) et de véritables dichotomies programmatiques. L'existence de ces deux problèmes n'empêche pas que le PS demeure une force électorale très puissante. La deuxième de France nationalement, et la première localement. Et les électeurs de gauche ne vont pas se mettre à changer du jour au lendemain.

    Ensuite, concernant les sondages pour le MoDem : prudence ! Prudence. Nous avons presque toujours été surévalués dans les sondages. On nous prédisait entre 10 et 15% aux législatives, nous avons fait 7.5 ! Aux municipales, dans beaucoup de villes, nous nous sommes retrouvés à quelque 5 à 8% quand on nous voyait à 10. J'observe, pour ma part, que le seul sondeur qui ne s'est jamais trompé, sur nous, c'est IPSOS. Quand Ipsos commencera à nous placer à plus de 12%, je commencerai à y croire un peu, pas avant. Au 02 mai nous étions d'ailleurs à 11%, l'UMP à 27% et le PS à 23%. Pour moi, c'est là le rapport de force que je retiens jusqu'à nouvel ordre. Pour ma part, j'estime qu'entre 10 et 12% notre score est correct (surtout s'il est à 12, à vrai dire). Mais si nous dépassons 12, nous aurons bien fait valoir nos propositions et bien réussi notre campagne.

  • Scrutin à un tour, Bayrou dénonce l'arnaque

    La plus belle arnaque politique de la décennie, c'est la proposition de Raffarin qui cherche à priver les électeurs futurs de leur choix.

    Lors d’un déplacement à Belfort, François Bayrou s’est indigné des derniers propos tenus par Jean Pierre Raffarin. L’ex premier Ministre a évoqué l’intention de l’UMP de changer tous les modes de scrutin, y compris présidentiel. Raffarin aurait évoqué la possibilité d’un scrutin à un tour. « Un scrutin à un tour pour la présidentielle serait une atteinte sans précédent pour les institutions » a déclaré Mr Bayrou. "D'habitude, on prend au moins la peine d'expliquer qu'il y a des raisons d'intérêt général. Là, la seule et unique raison avancée est l'intérêt de l'UMP". "Ils disent nous serons coincés au second tour car nous n'avons pas de réserves de voix, supprimons donc le second tour. On voit jusqu'où on tombe dans l'abus du pouvoir", a protesté le député des Pyrénées-Atlantiques.

    Tu m'étonnes, François : là, ce n'est même plus de l'abus de pouvoir, c'est du déni de démocratie. Si l'UMP tente cela, j'estimerai que la ligne rouge a été franchie. J'espère qu'on n'en arrivera pas là, mais ça en dit long sur les convictions démocratiques du baudet du Poitou...

  • Le PS a peut-être perdu l'élection présidentielle de 2012

    Je ne sais pas si Bayrou et le MoDem remporteront l'élection présidentielle de 2012, ni même si Bayrou sera seulement au second tour. Mais en revanche, si ce que dit Gérard Collomb dans Le Point est exact, le PS l'a vraisemblablement perdue.

    «Aujourd’hui, on va dans le mur. S’il n’y a pas de primaires, Ségolène Royal se présentera quoi qu’il advienne à la présidentielle, en concurrence avec le candidat du PS. Je milite donc pour des primaires ouvertes à tous les sympathisants de gauche. Ce système évitera que le candidat soit désigné par un petit cénacle, lors de petits arrangements fédéraux, et il lui conférera une grande légitimité.»

    Soit Ségolène Royal sort complètement de l'espace politique, et je suis sûr que les Socialistes en rêvent, et le PS peut encore espérer trouver une figure charismatique. Cela n'a rien d'évident : DSK sera plombé par son statut de directeur du FMI. Aucune figure charismarique n'émerge pour l'instant au PS. Cela peut changer : voyez comment Ségolène Royal s'est subitement révélée. Mais, pour l'instant, rien de convaincant.

    Soit Ségolène Royal conserve une niche électorale assez importante. Et alors là, ce sera la guerre. Parce qu'ils devront se ranger tous du même côté, comme au congrès de Reims, pour en venir à bout. Et comme cela se passera juste avant les présidentielles, cela créera des haines inextricables qui ne seront pas sans conséquences très lourdes pendant la campagne présidentielle.

    Si, d'ici là, Bayrou poursuit sur sa lignée, il pourrait devenir complètement incontournable, surtout quand les sociaux-démocrates du PS auront compris qu'il est le seul à pouvoir battre Sarkozy. Si Bayrou passer au premier tour et que les sondages lui donnent des chances raisonnables, une partie de la droite modérée qui se tait actuellement se rangera à ses côtés.

    En revanche, si Bayrou gagne la présidentielle, je ne crois pas que Bayrou parviendra à lui seul à constituer une majorité législative à l'Assemblée, même avec l'étiquette majorité présidentielle. Il lui faudra passer des alliances avec les éléments modérés du PS, et ils sont finalement assez nombreux.

    Comme le dit Gérard Collomb, tant que le PS n’aura pas tranché entre une ligne sociale-démocrate et une ligne marxisante, il sera à côté de la plaque. En effet, le PS ne pourra pas continuer à tenir deux discours sur le fond antagonistes...Et le débat fait d'ores et déjà rage, comme on peut le voir dans les réactions qui suivent l'article qu'a écrit le blogueur Marc Vasseur à ce sujet sur le Post.

    En tout cas, ce qu'il dévoile laisse augurer des lendemains sanglants, chez les Socialistes. C'est éminemment paradoxal quand on songe qu'il n'a jamais été aussi puissant au niveau local (régions et municipalités, bientôt cantons et Sénat).

  • Hé, hé, Sarko, je te vois, Sarko !

    balance.jpgBon,  il y a un nouveau délit en France : beugler Sarkozy je te vois quand des policiers procèdent à des contrôles d'identité. Ben oui, c'est ce qui est arrivé à un gros malin qui trouvait les dits contrôles un peu trop virils. Un procès-verbal suivi d'une convocation au tribunal...un an après ! Moi, je ne comprends pas un truc : la justice est débordée. Les juges ploient sous la quantité de dossiers, à raison, parfois, de plus de 1000 dossiers par an. Mais mis à part ça, des policiers trouvent très amusant d'envoyer un gars devant le tribunal pour avoir râlé trop fort. Au pire, la raison eût exigé qu'ils lui demandent de se calmer s'il en faisait vraiment trop, et point barre. Mais non, il faut qu'ils fassent du zèle. Et il y a un juge pour accepter de juger des conneries pareilles...C'est de l'authentique foutage de gueule. La criminalité galope, des zones entières de nos banlieues ne sont plus sûres, et ils ne trouvent que cela à faire. Des procès durent des années, parfois jusqu'à dix ans, et la justice trouve le temps de gérer ce genre de balivernes à deux balles.

    S'il y a deux endroits où il faudrait commencer par remettre de l'ordre, en France, c'est bien dans la police et la justice. Ah oui, parce que le prétexte, c'est le tapage diurne. Et au fait, c'était en gare Saint-Charles à Marseille, en pleine heure de pointe. Il avait un mégaphone, le mec ? Y'a pas comme un problème, avec la balance ? Elle ne pencherait pas plus d'un côté que de l'autre ?

  • Allègrement le roi des faux-culs !

    S'il y en a bien un qui est un faux-c... de première, c'est bien l'ex-ministre socialiste de l'Éducation nationale, ex-directeur de cabinet de Jospin, Claude Allègre. Ils sont encore nombreux, comme ça, au PS ? Faut dire qu'il y en avait toute une flopée, de traîne-savates, faux-culs, menteurs, démago et arrivistes. Regardez-le faire de la lèche à Nicolas Sarkozy (qui aime décidément s'entourer de cire-pompes) avec l'espoir d'obtenir un maroquin, en plus. C'est qu'il voudrait la recherche, l'homme qui prétend qu'il n'y a pas de réchauffement climatique. Les profs avaient réussi à le jeter hors de l'éducation où sa muflerie et sa crétinerie avaient fait des ravages, espérons que les chercheurs parviendront à lui faire renoncer une bonne fois pour toutes à la politique. J'observe, d'ailleurs, que le PS ne l'a jamais désavoué. Jamais un mot pour condamner Allègre, qui me semble, à moi, ce faux-derche, mille fois pire que Kouchner et Besson. Kouchner avait prévenu qu'il pouvait participer à un gouvernement d'union nationale avec Sarkozy. Besson, quoi qu'on en dise, agit par conviction personnelle. Plus que jamais, d'ailleurs : c'était au PS où il n'était pas à sa place. Mais Allègre est l'archétype de l'opportuniste, lui qui avait été pris sur le seuil d'une porte cochère une première fois, venant négocier à Matignon des miettes de pouvoir.

    Il avait contacté Bayrou, pendant la présidentielle, au cas où ce dernier aurait été gagnant. Allègre, c'est l'homme qui bouffe à tous les râteliers. Perso, j'attends toujours une clarification de la direction socialiste non seulement sur ses déclarations actuelles, mais aussi sur ses saloperies passées. Plus dur, ça, parce qu'il faudrait reconnaître alors aussi qu'il avait été un fidèle exécutant de Lionel Jospin...

  • Martine, t'es mesquine...

    Trop fort Martine Aubry : comme les socialistes sont très très très très jaloux du succès de librairie d'Abus de pouvoir, le livre de Bayrou, voilà qu'elle l'accuse de plagiat , parce que celui des Socialistes, La France en libertés surveillées, a fait un flop monumental, sans parler du Printemps des Libertés au Zénith et de ses 800 pauvres bougres...

    ça fait rire. Le livre des socialistes est un chapelet qui égrène leurs revendications habituelles avec parfois un zeste de mauvaise foi. Rien à voir avec le contre-projet de Bayrou qui dénonce en profondeur l'essence du projet sarkozyste.

    Ils ne savent plus quoi trouver contre Bayrou, les Socialistes, actuellement...Ce sont les Européennes qui les inquiètent ? Ou, tout simplement...jaloux ? On trouve le livre ici. Je l'ai feuilleté. L'essentiel du livre consiste à dénoncer la politique de sécurité de Sarkozy. Et c'est tout. On y retrouve, au demeurant, assez souvent les considérations laxistes traditionnelles des Socialistes. Je défie Martine Aubry ou tout autre socialiste de me donner les éléments de plagiat d'une oeuvre à l'autre.

  • Kouchner le Faust derche ?

    Décidément, Bernard Kouchner n'arrive pas à se faire à l'idée qu'il est désormais un ministre de Sarkozy et dans un gouvernement clairement UMP. Kouchner a des pudeurs de Faust qui désire coucher avec Gretchen quand cette dernière lui demande s'il croit en Dieu : « Nun sag was hast du mit der Socialitzen Religion ? » Bernard Faust répond à Gretchen par un silence gêné.

    C'est que notre bon docteur Faust Kouchner ne veut pas assumer clairement son pacte avec Méphistotélès Nicolas Sarkozy. Dès lors qu'il s'est engagé avec l'UMP, il lui faut boire le calice jusqu'à la lie, et pas d'états d'âme. Quand venu de la gauche, on pactise avec l'UMP, c'est un aller simple que l'on prend, pas un aller-retour. Je trouve à cet égard très justifié de la part de plusieurs personnalités de l'UMP de s'étonner de l'absence de solidarité du bon docteur. Pour qui voudrait-il voter lors des élections européennes, de toutes façons ? Tout de même pas pour les Socialistes qui le honnissent, désormais ? Goethe disait de Faust que c'était un homme troublé par la passion qui peut obscurcir l'esprit. La soif de pouvoir ? de reconnaissance ? l'ambition ?

    Ce qu'on te promet, tu peux en jouir entièrement; il ne t'en sera rien retenu. Ce n'est pas cependant si peu de chose que tu crois; mais une autre fois nous en reparlerons. Cependant je te prie et te reprie de me laisser partir cette fois-ci.

    Méphistotélès dans le Cabinet d'Étude, Faust, Goethe

  • La Démocratie parfaite est d'abord une affaire de culture

    J'avais mis au défi Fred, de Démocrate sans frontière, de me dire ce qu'il pensait du classement des démocraties par l'EUI. Il l'a fait. Je rebondis sur son étonnement, le 4ème critère de The Economist, la culture démocratique.

    C'est pour moi un aspect essentiel d'autant qu'il conditionne la participation politique, et surtout, ce que le peuple est près à accepter ou non. Notamment, les leaders sans partage du pouvoir, la théocratie et les régimes militaires. Pour qu'une démocratie fonctionne, elle doit faire consensus. C'est une condition sine qua non, et c'est bien pour cela qu'elle échoue partout où ce n'est pas le cas. Si la démocratie a repris avec une telle vitalité et une telle facilité en Tchécoslovaquie, au lendemain de la Révolution de velours, c'est que 40 années de communisme et sept années de nazisme n'avaient pu mettre sous l'éteignoir la culture démocratique de ce pays, considérablement développée dans l'entre-deux guerres. Partout où elle avait été moins solidement implantée en Europe orientale, elle s'est imposée avec moins de facilité. Il en va des peuples comme des caractères et des vertus d'Aristote dans son éthique à Nicomaque. Même si la disposition y est moindre, en pratiquant, on peut acquérir les moeurs démocratiques. Mais c'est plus long et cela demande plus d'efforts.

    Mais, in fine, je m'accorde surtout avec l'idée que François Bayrou développe dans son Abus de pouvoir sur les peuples et l'histoire des peuples : les peuples, comme les individus, ont une mémoire, les souvenirs fussent-ils logés dans leur inconscient collectif. Cette mémoire n'est pas seulement politique : qui se souvient que la Pologne était plus développée économiquement que l'Espagne en 1939 ? ou, pour reprendre l'exemple de la Tchécoslovaquie, que ce pays avait une industrie florissante (armements, automobiles, chaussures, pour citer quelques fleurons emblématiques) ? Rien d'étonnant à ce que Polonais et Tchèques se soient assez vite retrouvés à l'aise dans une économie moderne. Je pourrais multiplier ainsi les exemples. Bref, quand la démocratie s'est implantée dans la culture collective d'un peuple, assurément, la solidité d'un régime démocratique y est plus assûrée. The economist a donc bien raison de donner une telle importance à ce critère.

    Et puis Fred conclut son billet ainsi :

    Moralité ? Ce classement est l'occasion de mettre en perspective nos pratiques politiques. Il me laisse pourtant insatisfait.

    Qu'est-ce qu'une démocratie qui ignorerait le droit des générations futures à une planète vivable ?

    Qu'est-ce qu'une démocratie qui ignorerait la responsabilité des personnes, dont l'objectif ne serait pas de maximiser la contribution de chaque personne au bien commun ?

    Qu'est-ce qu'une démocratie nationale qui verrait dans les droits de l'homme hors de chez elle, une "contradiction permanente" avec sa "politique étrangère" ?

    ces critères ne sont pas, sauf erreur de ma part, dans le champ de réflexion de The Economist. Il y a encore à construire, non seulement la démocratie, mais la conscience de la démocratie.

    Je comprends bien le souci de Fred, mais les critère qu'il cite entrent dans le champ d'exercice de la démocratie non dans son champ de définition. Et pour le bien commun, je le renvoie à ce qu'en dit Schumpeter (ça va fumer, non d'un hérétique !)

  • Du rififi à Noisy ? Un blogueur peut-il tout dire ?

    J'essaie de m'informer sur l'histoire du blogueur de Noisy-le-sec attaqué en justice  par la majorité PC-Verts-PS et condamné par un tribunal à une assez forte amende. On invoque souvent la solidarité entre blogueurs pour couvrir leurs dicsours. Est-ce nécessairement pertinent ? J'ai constaté à l'expérience que pas mal de blogueurs sont prompts à déraper, voire à diffamer, y compris entre eux, d'ailleurs...

    J'ai trouvé un reportage sur le Post qui interwieve les parties en présence. Il y a certes une disproportion des moyens employés de part et d'autre, mais, il ne faudrait pas tomber dans le travers de défendre un blogueur non pour son bon droit mais parce qu'il doit faire face à une collectivité. Je récuse cette équation, car elle est la porte ouverte à tous les dérapages.

    Je suis donc très réservé, dans cette histoire, même si à première vue, ce blog me fait plutôt bien rire ( mais il a peut-être été modifié entre temps).

     

     

  • MoDem,limaille et ceinture d'astéroïdes

    Il paraît que les électeurs, sympathisants et militants MoDem sont de la limaille. En tout cas, c'est ainsi que Christophe Cambadélis envisage les choses...Le PS, c'est l'aimant, et nous, la limaille. Le PS ne parvient pas à se voir autrement que comme l'astre autour duquel devraient tourner des satellites. Dans le système solaire, entre Mars et Jupiter, il y a quelque chose : on appelle ce quelque chose la ceinture d'astéroïdes. Les Astro-physiciens pensent que ce sont des matériaux qui ne sont pas parvenus à s'agréger suffisamment pour former une planète, à la création du système solaire. Mais ces matériaux n'en ont pas moins une particularité : bien qu'indépendants les uns des autres (on parle donc d'Astéroïdes) ils évoluent dans une même zone qui a elle-même bien une orbite autour du Soleil. En fait, le centre de cette ceinture, c'est un corps que l'on considère désormais comme une planète naine, du nom de Cérès (déesse-nourricière, de la terre, de l'agriculture et de la fécondité chez les Romais, d'où viennent nos...céréales).

    Je ne vais pas faire un exposé d'astronomie, mais la métaphore me plaît bien, entre le MoDem et cette ceinture. Une nouvelle organisation, pas centralisée, mais unifiée tout de même par quelque chose de commun : l'orbite.