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allègre

  • De gauche et UMP ?

    S'il y a un truc qui me fait franchement rigoler, c'est quand j'entends d'ex-socialistes, récents cireurs de pompe, passer la brosse à reluire au gouvernement et à Sarkozy. Ah, il faut les entendre s'évertuer à clamer qu'ils sont toujours de gauche et qu'ils n'ont rien renié ! Je sais que l'étiquette gauche/droite n'est plus clivante ni pertinente, du moins sur les grands sujets, en France, mais franchement...Écoutez-le, le gros mammouth laineux (l'haineux) expliquer qu'il est toujours à gauche mais qu'il votera sans états d'âme pour l'UMP. A la limite, je m'en fous, moi, je suis de centre-droit. Mais j'ai mal pour la gauche,  quand je l'entends déblatérer sa loghorrée. Avec lui, Sarkozy et consorts ont l'assurance d'avoir recruté une carpette de première catégorie. Étonnant qu'il ne soit pas allé à la soupe plus tôt, d'ailleurs. Il vait bien tenté de contacter l'entourage de Bayrou, pendant les présidentielles, mais, à l'UDF, pas fous, on n'en avait pas voulu.

    Cela dit, Sarkozy n'est pas non plus un âne, et pour avoir suffisamment donné de deniers aux Judas de toute sorte, il connaît d'autant plus la valeur de la fidélité et de la parole donnée. Or, le mamouth laineux en fait un peu trop, et ça commence à l'agacer sérieusement, Sarko. Bon, en même temps, il en joue pas mal, le Sarko. Il commence à faire son Miterrand (en moins subtil, mais avec des carpettes et des cire-pompes, ça marche à tous les coups), notre Sarko. Rassurez-vous, chers lecteurs, je n'ai aucunement l'admiration béate d'un certain nombre de nos politiques pour Miterrand. Il est simplement venu en un temps où en face, c'était pire. Le seul (j'ai cru en Barre, mais ce que j'ai appris de lui ces dernières années me le fait regretter) qui aurait valu le coup, c'était Rocard, mais bon, on ne va pas refaire l'histoire...

    J'aurais pu comprendre, sous Chirac, qui était sur le fond un honnête racidal-socialiste, qu'on se déclarât de gauche tout en étant proche de chichi. Mais s'affirmer de gauche aux côtés de Nicolas Sarkozy et de ses inégalités croissantes, comme le dit justement Bayrou, il y a de quoi huler de rire. Trop drôle ! Dans une telle atmosphère délétère de confusion idéologique, de racollage gouvernemental généralisé et d'aplatventrisme sans honte ni pudeur, comme aurait dit feu l'illustre Leroy-Morin aujourd'hui disparu, il ne faut plus s'étonner si de plus en plus d'hommes et de femmes de gauche désormais déboussolées, se rallient à la seule voix forte (ou en tout cas l'écoutent) encore un tant soit peu audible dans le paysage politique.

  • Allègrement le roi des faux-culs !

    S'il y en a bien un qui est un faux-c... de première, c'est bien l'ex-ministre socialiste de l'Éducation nationale, ex-directeur de cabinet de Jospin, Claude Allègre. Ils sont encore nombreux, comme ça, au PS ? Faut dire qu'il y en avait toute une flopée, de traîne-savates, faux-culs, menteurs, démago et arrivistes. Regardez-le faire de la lèche à Nicolas Sarkozy (qui aime décidément s'entourer de cire-pompes) avec l'espoir d'obtenir un maroquin, en plus. C'est qu'il voudrait la recherche, l'homme qui prétend qu'il n'y a pas de réchauffement climatique. Les profs avaient réussi à le jeter hors de l'éducation où sa muflerie et sa crétinerie avaient fait des ravages, espérons que les chercheurs parviendront à lui faire renoncer une bonne fois pour toutes à la politique. J'observe, d'ailleurs, que le PS ne l'a jamais désavoué. Jamais un mot pour condamner Allègre, qui me semble, à moi, ce faux-derche, mille fois pire que Kouchner et Besson. Kouchner avait prévenu qu'il pouvait participer à un gouvernement d'union nationale avec Sarkozy. Besson, quoi qu'on en dise, agit par conviction personnelle. Plus que jamais, d'ailleurs : c'était au PS où il n'était pas à sa place. Mais Allègre est l'archétype de l'opportuniste, lui qui avait été pris sur le seuil d'une porte cochère une première fois, venant négocier à Matignon des miettes de pouvoir.

    Il avait contacté Bayrou, pendant la présidentielle, au cas où ce dernier aurait été gagnant. Allègre, c'est l'homme qui bouffe à tous les râteliers. Perso, j'attends toujours une clarification de la direction socialiste non seulement sur ses déclarations actuelles, mais aussi sur ses saloperies passées. Plus dur, ça, parce qu'il faudrait reconnaître alors aussi qu'il avait été un fidèle exécutant de Lionel Jospin...

  • Claude Allègre et le Requiem de Mozart

    Ras le bol d'être censuré sur les sites socialistes chaque fois que j'en parle. Alors je vais faire une note à ce sujet.

     

    Lors des rencontres culturelles de l'UDF, Anne Quéfelec, la soeur de l'écrivain rapportait la triste anecdote suivante à propos du chasseur de mamouths du Parti Socialiste.

    Elle présente un jour le cas de deux institutrices formidables qui ont monté une chorale de gamins en ZEP : elles leur font chanter le Requiem de Mozart. Cela marche tellement bien, d'ailleurs, que les gamins sèchent les entraînements de football !!!

    Du coup, elle escompte pouvoir les encourager et va voir en ce sens le Pithécanthrope de Grenelle à ce sujet. Ce dernier discute avec Jack Lang (dont l'équipe m'a au passage censuré cette note il y a peu sur son blog. Trop gênante ?).

    Réponse du malotru : "Cela ne m'intéresse pas ; pour l'année prochaine, vous me les faites taper sur des bidons".

    Voilà : Allègre n'a jamais été désavoué par le PS et va faire risette à François Fillon (qui était prêt à foutre en l'air le baccalauréat en le remplaçant par le contrôle continu, rappelons-le tout de même) en qualifiant de courageuses ses réformes. Et les deux hommes de se congratuler.

    UMPS même combat ?

    Bref, peu importe, au final. Tout cela en dit long sur ce que les Socialistes pensent de la culture, en particulier classique. Allègre prend vraiment les élèves et leurs profs pour des cons, a fortiori quand ils sont très modestes...