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élection

  • Mandat unique et pouvoir consulaire

    La question du mandat unique de nos élus a souvent agité la sphère politique, particulièrement sur la Toile. En effet, le mandat unique, c'est l'assurance de ne pas verser dans une professionnalisation de la vie politique ni dans la baronnie locale. En même temps, c'est aussi l'inconvénient de ne pas pouvoir reconduire un élu que l'on juge compétent.

    Les adeptes du mandat unique font cherchent à l'imposer par la loi, au risque de friser le déni de démocratie. J'entends souvent qu'une nouvelle génération ne peut ainsi émerger. Mais qui empêche la nouvelle génération en question de se présenter aux élections ? Ce que je constate, bien souvent, c'est que la nouvelle génération en question obtient de bien moins bons scores que l'ancienne, parce qu'elle n'a souvent pas su se rendre populaire et agite davantage de grandes idées que de faits avérés. Et puis les électeurs votent en conscience. C'est les prendre pour des imbéciles que d'imaginer qu'ils ne savent pas ce qu'ils font.

    Néanmoins, quand on constitue des listes ou promeut un candidat, c'est agaçant de devoir le reconduire sous prétexte qu'il était déjà là, surtout s'il en est à son troisième mandat consécutif.

    Les Romains avaient mis au point un bon système avec leurs magistratures : pour pouvoir y prétendre, il fallait être redevenu simple citoyen. Comme les magistratures étaient annuelles, on ne pouvait à Rome être magistrat qu'une année. Pour pouvoir se présenter à nouveau, il fallait attendre l'année suivante. C'est le système qui prévalut jusqu'à Sylla : ce dernier poussa un peu le bouchon, puisque pour la fonction consulaire, la plus puissante, il instaura un intervalle de 10 années !!!

    On pourrait en France envisager quelque chose de ce genre pour les élus. Pas deux élections de suite, ou à la rigueur, pas plus de deux élections d'affilée. On aurait ainsi l'assurance de voir émerger de nouvelles têtes, et surtout, de ne pas avoir à reconduire un élu sous le seul motif qu'il serait sortant.

    Et puis entre nous, cela simplifierait les choses pour les modes de désignation dans les partis. La seule question qui resterait en suspens est de savoir si la règle serait indistincte, touchant toutes les formes de représentation politique en même temps, ou ne serait valable que pour chacune considérée isolément (ce qui permettrait à un homme ou une femme politique de passer d'une mandature à une autre...).

     

  • Une voix plus une voix ne font pas deux voix...

    On discute beaucoup alliances, ces derniers temps, au MoDem et au PS. Mais moi, je mets en garde très sérieusement : les alliances sur le papier, c'est bien joli, mais les électeurs, in fine, font bien ce qu'ils veulent. Et le récent échec d'un front anti-UMP à Aix-Marseille l'a clairement montré. Comme le dit très justement François Rugy dans un entretrien avec Sylvain Lapoix sur Marianne2, on ferait bien de commencer d'abord par discuter de nos programmes économiques afin de savoir si on peut se mettre d'accord ou non. Il y pose de très bonnes questions auxquelles nous ne devrions en aucun cas faire l'économie de répondre. Parce que, comme il le dit, après, il y a des votes sur les budgets et il faudra affronter l'opinion. J'ai observé un point positif, c'est que sur la taxe carbone, nous sommes d'accord puisque Marielle de Sarnez et Cécile Duflot en ont courageusement approuvé le principe, et que Corine Lepage est partisane de la durcir. On devrait suivre la fine proposition de Marielle de Sarnez sur le sujet qui est, en cas de redistribution vers les plus modestes, de la flécher en la convertissant en chèque écologique. Ce ne serait qu'à cette condition qu'une éventuelle redistribution aurait un sens.

    Mais sur d'autres sujets, je sens que ça va clasher...enfin, je dis ça...Moi (moi personnellement, pas le MoDem au nom duquel je ne peux me prononcer), en tout cas, c'est sûr, ça va clasher...

     

  • Ahmadinejad à 66% ? Pas possible !

    Je n'arrive pas à y croire. Ahmadinejad l'emportait avec 66% des voix contre Moussavi. Avec une participation de 70 % ? et une population très jeune ? Si ces chiffres devaient être confirmés, ce que je n'espère pas, c'est que les Iraniens sont gravement atteints. Il y a bien sûr notre point de vue d'Occidentaux sur la politique étrangère de l'Iran avec Ahmadinejad qui pourrait me pousser à dire cela, mais, en réalité, ce n'est pas l'objet de mon propos. Non, je trouve que ce n'est pas possible avec une situation économique aussi dégradée et une poussée du chômage, qui frappe sévèrement les jeunes, aussi forte. 25% d'inflation, presque 30% de chômage chez les jeunes, croissance des disparités et des inégalités et une économie tributaire du pétrole à plus de 80% !

    Cela dit, comme il a signé des chèques à tire-larigot à chacun de ses déplacements pendant son mandat, il peut avoir une réputation d'homme qui agit quand on le sollicite. Il a certainement un soutien assez fort en milieu rural. En quatre ans, 20 millions de lettres de demande d'aide lui ont été remises et un service a été créé pour répondre à chacune d'elles et fidéliser l'électorat populaire. Voilà ce que je lis dans l'article d'un magazine canadien. Pas étonnant alors, qu'il dispose d'un énorme réservoir de voix. D'autres sources iraniennes évoquaient une victoire avec un peu plus de 50% des suffrages. Si c'est vrai, l'avenir est sombre, en Iran.

    Si jamais les chiffres donnés ne sont pas faisandés, cela pose aussi la question de la fiabilité des informations que nous recevons sur l'Iran. Je lis Courrier International, le Diplo, plusieurs hebdos et partout je lis et j'entends que les Iraniens veulent soulever le couvercle.

    Est-ce que nos journalistes franco-iraniens ne vivent pas finalement dans le milieu restreint des élites iraniennes pré-occidentalisées, et de ce fait, pas du tout au contact de la réalité du pays ? Par exemple, Le Monde titre un "tous hostiles à Ahmadinejad", mais les témoignages rendent compte d'une autre réalité.

    Ce soir, chacun des deux principaux candidats revendiquent 60 à 65% des suffrages. On en saura sans doute plus dans les prochains jours.

  • Aux sources de l'abstention européenne

    L'abstention, hélas, demeure la plaie la plus redoutée et redoutable des forces politiques en présence sur l'échiquier national. Sans vouloir être pessimiste, je crois qu'il n'est rien, ou alors très peu, que nous puissions faire pour la limiter. L'abstention n'a pas une cause conjoncturelle, et alors on pourrait au moins envisager de renverser la vapeur, mais des causes structurelles profondes. Je lisais la thèse d'un étudiant en sciences politiques de l'IEP. Elle date de l'année 2000. Et pourtant, elle n'a rien perdu de son acuité. Les forces politiques, les gouvernements me font rire : ils se réveillent à chaque fois quelques semaines avant les élections européennes. Comment veulent-ils espérer retourner l'opinion en faveur de la participation avec autant d'inconséquences. Peu d'euro-députés informent les citoyens des travaux et des débats qui ont lieu au sein du Parlement Européen. Et comme ces élections n'aboutissent à aucune forme de gouvernement, contrairement à toutes lesd autres en France, les électeurs n'en voient ni l'issue ni les résultats concrets. Le Parlement leur semble donc un objet lointain dont on a quelques échos de temps à autre quand une directive européenne défraie la chronique.

    Le Bien Public énumère en vrac et sur le vif les motivations ou non-motivations qui amènent les électeurs à ne pas prendre part au vote, lors des scrutins européens. Ils ne savent pas pour quii voter et n'identifient pas clairement les listes. Ils ignorent même parfois leur existence. C'est que les programmes ne sont pas non plus identifiables, et les arguments volent bas. L'UMP ne dit rien, le PS accuse le MoDem de voter avec des libéraux ou appelle au vote utile au lieu de proposer un programme, et la sphère médiatique ne relaie pas les idées avancées par le MoDem ou Europe écologie en dépit du travail de ces deux partis, les plus sérieux, dans ces élections.

    Il est ridicule d'entendre un Vincent Peillon expliquer que l'abstention sert la droite. En réalité, l'abstention ne sert personne mais menace l'essence de la démocratie. Elle concerne donc tout le monde et toutes les forces politiques.

    Je me demande parfois si c'était une idée intelligente de régionaliser le scrutin européen. Finalement, les euro-députés ne représentent pas une région, mais des valeurs, un projet politique et une nation. Il serait finalement peut-être préférable de nationaliser à nouveau cette élection avec des listes pour toute la France, désormais, et non ces candidats régionaux. Cela n'a guère de sens.

    Et puis enfin, dernière réflexion, nous sommes tellement habitués, en France, avec nos traditions politiques et notre mode de scrutin au bi-partisanisme et à la toute-puissance du fait majoritaire que nos députés n'ont guère l'expérience des débats contradictoires et des nécessaires alliances d'idées du Parlement Européen. Souvent, l'euro-députation, au regard de la députation nationale, est considérée comme une répudiation voire un placardisation. Édifiantes sont les réactions de Rachida Dati, Vincent Peillon ou encore Rama Yade à cet égard.

    Enfin, comme l'observe finement Hashtable, il faudrait peut-être en revenir aux fondamentaux : la crise que nous vivons est bien loin d'être finie. Or, on n'entend guère les partis en parler et évoquer quelles mesures concrètes ils escomptent voter dans le futur Parlement Européen. Et pourtant, des nuages noirs menacent de déverser la pire des tempêtes sur notre Europe : personne n'évoque une possible crise des États. or, ces États s'apprêtent à lever tous en même temps d'énormes fonds sur les marchés. Seul le groupe thématique du MoDem semble y avoir pris garde puisqu'il propose un emprunt solidaire des états européens afin d'assurer une notation AAA à tous les emprunteurs solidairement. Quelques individus prévoyants comme le centriste Jean Arthuis, se sont tout de même intéressés à nos sources de financement futures probables, mais ils sont bien isolés. En 1929, il y avait eu un court rebond avant que l'économie mondiale ne plonge définitivement dans la récession la pire de son histoire avec l'issue que le monde entier connaît désormais. Les gouvernements n'ont pas appris grand chose de l'histoire : après des déclarations de circonstances, ils cherchent déjà à tirer la couverture à eux et le plan de relance européen ne s'avère être qu'un empilement de mesures nationales. Là encore, il faut saluer la clairvoyance du MoDem qui appelle à un gouvernement européen. Sans être d'accord avec une bonne partie des mesures des Verts, j'observe toutefois qu'ils ont la même optique, d'action à l'échelon européen. Quand Cohn-Bendit se décidera à discuter d'Europe au lieu de jeter l'anathème sur Bayrou, on pourra peut-être commencer à discuter projet contre projet...

    Bref, l'abstention a de beaux jours devant elle. Je crois que pour ces élections, il est trop tard. Mais il faut préparer d'ores et déjà les suivantes et ne pas retomber dans les travers qui ont créé l'actuelle situation. Cela suppose d'avoir une mémoire qui dépasse la seule semaine de campagne à laquelle nous aurons droit au mieux...

     

  • Scrutin à un tour, Bayrou dénonce l'arnaque

    La plus belle arnaque politique de la décennie, c'est la proposition de Raffarin qui cherche à priver les électeurs futurs de leur choix.

    Lors d’un déplacement à Belfort, François Bayrou s’est indigné des derniers propos tenus par Jean Pierre Raffarin. L’ex premier Ministre a évoqué l’intention de l’UMP de changer tous les modes de scrutin, y compris présidentiel. Raffarin aurait évoqué la possibilité d’un scrutin à un tour. « Un scrutin à un tour pour la présidentielle serait une atteinte sans précédent pour les institutions » a déclaré Mr Bayrou. "D'habitude, on prend au moins la peine d'expliquer qu'il y a des raisons d'intérêt général. Là, la seule et unique raison avancée est l'intérêt de l'UMP". "Ils disent nous serons coincés au second tour car nous n'avons pas de réserves de voix, supprimons donc le second tour. On voit jusqu'où on tombe dans l'abus du pouvoir", a protesté le député des Pyrénées-Atlantiques.

    Tu m'étonnes, François : là, ce n'est même plus de l'abus de pouvoir, c'est du déni de démocratie. Si l'UMP tente cela, j'estimerai que la ligne rouge a été franchie. J'espère qu'on n'en arrivera pas là, mais ça en dit long sur les convictions démocratiques du baudet du Poitou...

  • Quel coup d'éclat pour lancer la campagne européenne ?

    C'est désespérant : je reviens de chez Quatremer avec une info que j'avais de toutes façons déjà, mais avec surtout le sentiment qu'il n'y a pas moyen de réveiller les Français sur ces élections européennes. Bon, il faut faire un coup d'éclat : un gros coup qui les réveillent. Annoncer un doublement de l'impôt pour abonder un fond spécial européen destiné à financer l'intégration de l'Iran dans l'Union européenne. Je vois de là le hoax bien sérieux : on pourrait faire valoir les origines indo-européennes des iraniens et le fait que la Perse de très longue date s'est tournée vers l'Europe, tout du moins, jusqu'à l'orée du XXème siècle. Ensuite, on peut continuer en faisant valoir que l'Iran est prêt à acheter très cher plein de technologies nucléaires et que cela va créer un million d'emplois en France, par exemple, et quatre dans tout le reste de l'Europe. Pas mal, non, comme hoax ? Alors sinon, j'ai une autre proposition faite chez Quatremer :

    l'hérétique a dit...

    Ouaip, c'est pas la joie. Perso, ça fait plusieurs fois que je publie des billets sur l'Europe, mais, rien à faire, l'amorce ne prend pas.
    Comprends pas : les Français reconnaissent que l'Europe est leur sauvegarde face à la crise, et en même temps, ils ne veulent pas voter.
    Je ne sais pas ce qu'on pourrait faire pour réveiller les abstentionnistes.

    Il faudrait un gros coup, mais je n'ai pas d'idée précise en tête. On pourrait peut-être commencer par un très gros hoax : on se met à une bonne trentaine de blogs influents pour le lancer. Un truc du genre : l'Union européenne se dissout, et puis on attend de voir comment réagissent les médias et la population...

    Et puis évidemment, sur un coup comme celui-là, faut accompagner en ajoutant que les pays reprennent leurs anciennes monnaies, que Sarkozy a décidé de laisser flotter le nouveau franc, et que l'inflation va faire un bond de 0.5% à 11.5%. Et puis on annonce une hausse du prix de la baguette de 20% dans la foulée. Pas mal, non, comme idée ?

    Il faut dire que si les euro-députés se remuaient un peu plus pour communiquer avec le peuple, ça arrangerait aussi les choses. Au moment du 1er avril dernier, ils auraient du en profiter pour faire une bonne blague aux Européens, par exemple. Je ne sais pas moi, faire valoir qu'un groupe de pression anglais avait obtenu, en échange de l'abandon de la livre que toute l'Europe roule désormais à gauche, un truc dans le genre... J'ai la forme, moi, ce soir...

  • Deux sondages placent le MoDem à 14% et plus aux Européennes

    Tout le monde a eu vent du sondage qui donne le MoDem à 14% et un front de la gauche de la gauche à 14.5%

    Mais ce que le lectorat de la Toile ignore c'est qu'il y en a eu un second, non publié, donnant le MoDem à 14.5%. Initialement, j'avais lu l'info dans un commentaire du site Bellaciao. Mais j'avais pensé alors à une élucubration d'internaute. Or, je viens d'en avoir confirmation sur le blog du très sérieux Laurent de Boissieu, journaliste politique à la Croix... L'inconvénient, c'est que dans ce sondage, l'addition des intentions de vote pour la gauche de la gauche donnait 19% soit presqu'autant que le PS avec ses 19.5% dans le même sondage.

    20% pour l'extrême-gauche en France, cela me paraît énorme. Pas du tout en phase avec tout ce que l'extrême-gauche a pu réaliser jusque là en France. Si ces sondages devaient se confirmer, cela signifierait que l'heure est grave, d'autant que la droite extrême (Villiers) et l'extrême-droite (le FN) totalisent 13% des voix dans ces deux sondages.

    L'heure est grave...

  • MoDem, élections internes

    J'ai pompé sans vergogne le mode d'emploi des élections départementales du MoDem sur la page du collectif Ensemble pour un Paris Démocrate. J'en fais donc copie ici :

    Le samedi 27 septembre, vous serez appelés, en tant qu’adhérents du Modem, à désigner nos nouvelles instances, locales tout d’abord avec l’élection de la Présidence de notre mouvement départemental, ainsi que les membres de notre Conseil départemental, mais aussi nationales avec l’élection des représentants parisiens à la Conférence nationale du Modem.

    La Présidence départementale

     

    La Présidence, qui est composée de 9 membres - un Président et 8 vice-présidents - constitue la direction collégiale du Mouvement départemental.

    La présidence veille à l’exécution des décisions du Bureau et du Conseil. Elle est en charge du bon fonctionnement du Mouvement départemental.

    Le président départemental est le premier candidat de la liste arrivée en tête. Il est le garant de la ligne politique du Mouvement Démocrate à Paris.

    Qui l’élit ?

    C’est l’ensemble des adhérents, à jour de cotisation 2008, qui élit directement les membres de la Présidence, pour trois ans, au scrutin proportionnel de liste à la plus forte moyenne.

    Le Conseil départemental

    C’est l’organe délibératif du Mouvement départemental, le Parlement de notre Mouvement à Paris.

    Le Conseil départemental représente les adhérents parisiens et définit les grandes orientations du Mouvement départemental.

    Il élit, en son sein, les membres du Bureau qui forme avec la présidence l’exécutif du Mouvement départemental.

    Le Conseil départemental se réunit au minimum deux fois par an.

    Qui l’élit ?

    C’est l’ensemble des adhérents, à jour de cotisation 2008, qui élit directement ses représentants au Conseil départemental, pour trois ans, au scrutin proportionnel de liste à la plus forte moyenne.

    Quant aux listes déposées, elles doivent respecter la règle de la parité homme femme et assurer une représentation équitable des arrondissements.

    La Conférence nationale

    C’est l’assemblée des représentants du Mouvement Démocrate. Il s’agit d’une instance nationale.

    Elle définit la politique générale du Mouvement par les programmes qu’elle approuve et par les motions qu’elle vote.

    La Conférence nationale se réunit au moins une fois par an.

    La Conférence nationale peut être saisie par les adhérents afin que soit mis à l’ordre du jour tout sujet intéressant la vie politique et européenne.

    Qui l’élit ?

    C’est l’ensemble des adhérents, à jour de cotisation 2008, qui élit directement ses représentants à la Conférence nationale, pour trois ans, au scrutin proportionnel de liste à la plus forte moyenne.

    Quant aux listes déposées, elles doivent respecter la règle de la parité homme femme et assurer une représentation équitable des circonscriptions.