Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

kouchner

  • Kouchner il a fait quoi ? Ben rien...

    Il paraît que Bernard Kouchner voudrait que l'on se souvienne de son action comme Ministre des Affaires étrangères après son départ. Comme quoi ? Ah bon ? Il était Ministre des affaires étrangères ? Je n'avais pas remarqué. Ah, ça alors. Et ça a été un bon ministre, sinon ? 

    Non, parce que je me disais, ce gars, avec la réputation qu'il avait, jamais il n'aurait accepté que les Bongo, Kadhafi et autres dictateurs patentés viennent s'essuyer sur notre démocratie. Pas non plus le genre de gars à laisser pointer du doigt toute une communauté, à l'instar de ce qui se faisait dans les régimes réactionnaires, nationalistes et facho des années 30 en Europe. Non, vraiment pas le genre : il aurait démissionné, sinon, si j'en crois sa volonté de promouvoir une diplomatie éthique.

    Et puis un gars comme ça, il aurait insisté pour qu'il y ait un secrétariat aux droits de l'homme en France, associé au Ministère des Affaires étrangères.

    Il paraît qu'il n'y en a plus. Tiens, qui a demandé sa suppression ? Non, en fait, il n' a jamais été Ministre des affaires étrangères, ce gars-là. Il a juste enregistré un disque de rap avec un pote allemand, et on a monté la chose en épingle...

  • Kouchner, Mitterrand, démissions !

    Bernard Kouchner et Frédéric Mitterrand couvrent d'opprobre la France en demandant la libération de Roman Polanski. Que cela signifie-t-il ? Cela veut dire qu'on dispose d'une immunité quand on est oscarisé jusqu'à la moëlle ? Cela veut dire qu'on est au-dessus des lois quand on est le pote du landernau politico-médiatique ? Et quel silence de nos élites ! Il y a eu enfin une réaction en provenance de Daniel Cohn-Bendit, qui a estimé, à raison, qu'il y avait tout de même un problème de justice dans cette affaire.

    Sur le fond, d'ailleurs, le plus logique serait que le monde politique ne s'en mêle pas et laisse la justice suivre son cours. Mais il est vrai qu'en France, le pouvoir judiciaire n'est pas indépendant, et qu'on a l'habitude de révoquer à volonté les magistrats. Pas en Amérique. S'il y a bien un pays où la justice est indépendante, c'est bien ce pays. Alors, certes, elle y fait souvent mal son boulot, je ne compte pas le nombre d'enquêtes bâclées et d'erreurs judiciaires, mais elle a ce mérite de considérer que tout citoyen est égal devant la loi. Et ça, je peux vous garantir que les Américains, ils y tiennent : vous pouvez vous appeler Monsieur Star-system, là-bas, ils s'en foutent : si vous devez faire 350 ans de prison parce que vous êtes coupable, vous les ferez.

    Je trouve encore plus incroyable et grotesque que le parti majoritaire en France, l'UMP, se permette un communiqué officiel sur ce sujet. Mais on vit où, là ? Je ne parle même pas de la définition de l'inacceptable de Costa Gavras, jugeant plus inacceptable l'arrestation d'un Polanski en fuite et accusé de viol que les faits eux-mêmes. Pas grave : elle avait l'air d'avoir 25 ans, selon Gavras. Bien sûr. Bien sûr, cela justifie la drogue, le champagne et l'abus sexuel...

    Le show biz et les people ne se sentent plus dans le monde entier : ils se croient tout permis, à l'abri des lois et du commun des mortels. Et Sarkozy qui suit "attentivement" ce dossier. Mais il n'a rien à suivre, nom de D... cela ne le regarde pas. Pas son job. Il ferait mieux de s'occuper des problèmes des gens, pas des petits soucis des people épinglés par la justice américaine pour leur forfait. J'hallucine quand j'entends de la bouche de Harvey Weinstein, grand producteur à Hollywood, les propos suivants :

    « Avec le directeur du festival de Cannes, nous appelons tous les cinéastes américains à faire du lobbying contre cette décision. Polanski a payé, il a fait son temps. Un contrat a été passé, et le juge a outrepassé ce contrat. Moi même j’enverrai un mail a chaque personne que je connais. Et nous avons le soutien de Nicolas Sarkozy ». J'espère bien qu'il va démentir !

    Aujourd'hui, franchement, j'ai la haine. Une vraie haine. Si je pouvais beugler "pendons-les, pendons-les tous", je le ferai. A la far west, tiens...

  • Sarkozy et Kouchner soldent les droits de l'homme

    Étonnant : je n'ai pas vu ou lu beaucoup de commentaires sur la suppression d'un secrétariat d'État qui avait pourtant fait couler de l'encre. Plus trace du Secrétariat aux droits de l'homme. Kouchner qui ne supportait plus Rama Yade, et encore moins les «ingérences humanitaires» dans son fief du Quai d'Orsay aura finalement eu raison de son encombrante "assistante".

    Il faut dire qu'on s'était tellement essuyé les pieds dessus, ce bon secrétariat aux droits de l'homme, qu'il paraissait de bonne guerre de profiter de l'ouverture des soldes pour le faire passer à la trappe. On va pouvoir enfin accueillir les Kadhafi, Bongo et autres sans crispations ni gêneurs.

    On va enfin pouvoir faire de la real politik. Finie la politique étrangère à Papa. Question pour un champion : qui a écrit en conclusion de sa profession de foi en 2007 les choses suivantes ?

    La France pèsera sur la scène internationale et assumera pleinement ses responsabilités dans le respect de son indépendance, de ses alliances et des droits de l'homme. Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas Je ne me déroberai pas. Je vous demande votre confiance pour qu'ensemble tout devienne possible

    Je vous le demande, n'est-ce pas : qui ? Et tant que j'y suis, qui écrivait dans son projet «Je favoriserai le développement des pays pauvres, en cessant d’aider les gouvernements corrompus, en mettant en place une Union méditerranéenne avec les pays du Sud,en donnant la priorité à l’Afrique. Je ne passerai jamais sous silence les atteintes aux droits de l’homme au nom de nos intérêts économiques. Je défendrai les droits de l’homme partout où ils sont méconnus ou menacés » ? Oui, qui, les amis ?

  • Kouchner le Faust derche ?

    Décidément, Bernard Kouchner n'arrive pas à se faire à l'idée qu'il est désormais un ministre de Sarkozy et dans un gouvernement clairement UMP. Kouchner a des pudeurs de Faust qui désire coucher avec Gretchen quand cette dernière lui demande s'il croit en Dieu : « Nun sag was hast du mit der Socialitzen Religion ? » Bernard Faust répond à Gretchen par un silence gêné.

    C'est que notre bon docteur Faust Kouchner ne veut pas assumer clairement son pacte avec Méphistotélès Nicolas Sarkozy. Dès lors qu'il s'est engagé avec l'UMP, il lui faut boire le calice jusqu'à la lie, et pas d'états d'âme. Quand venu de la gauche, on pactise avec l'UMP, c'est un aller simple que l'on prend, pas un aller-retour. Je trouve à cet égard très justifié de la part de plusieurs personnalités de l'UMP de s'étonner de l'absence de solidarité du bon docteur. Pour qui voudrait-il voter lors des élections européennes, de toutes façons ? Tout de même pas pour les Socialistes qui le honnissent, désormais ? Goethe disait de Faust que c'était un homme troublé par la passion qui peut obscurcir l'esprit. La soif de pouvoir ? de reconnaissance ? l'ambition ?

    Ce qu'on te promet, tu peux en jouir entièrement; il ne t'en sera rien retenu. Ce n'est pas cependant si peu de chose que tu crois; mais une autre fois nous en reparlerons. Cependant je te prie et te reprie de me laisser partir cette fois-ci.

    Méphistotélès dans le Cabinet d'Étude, Faust, Goethe

  • [EDIT] Kouchner dit probablement la vérité (olim : Kouchner dit-il la vérité ?)

    [EDIT à la suite des premiers commentaires] Attention, je tiens à préciser que je ne soutiens pas spécialement Péan. Je n'ai rien non plus contre Kouchner. Cela ne me dérange pas non plus qu'il ait travaillé pour une officine privée au Gabon, et même, pas non plus qu'il recouvre son argent si on lui doit quelque chose.

    Mais ce que je ne comprends pas, c'est son obstination à dire qu'il ne connaît pas les sociétés dont parle Péan. A moins qu'un gâtisme précoce ne me guette, je n'ai tout de même pas rêvé en écoutant le JT de France 2 de 20h du 4 février.

    [EDIT à 23h49] Bon, je suis gâteux précocement. J'ai réécouté très attentivement le JT, et en fait, il ne nie pas avoir travaillé pour Imeda, mais précise simplement avoir été un consultant parmi d'autres.

    Par ailleurs, Kouchner met en évidence une problématique intéressante : quand on travaille avec un pays en déficit démocratique, faut-il ne pas s'occuper d'aspects propres aux conditions de vie (santé, éducation etc...) dès lors que le régime est corrompu et tyrannique ? En la circonstance, il s'agissait de lutter contre le SIDA.

    [Billet primitif avant les deux EDIT]

    Jusqu'ici, je n'avais pas trop d'avis sur l'affaire Kouchner-Péan, mais, il y a tout de même des faits que je commence à trouver troublants. Le magazine Challenges vient d'infirmer par deux fois les déclarations de Bernard Kouchner.

    Bernard Kouchner déclarait ne pas connaître la société IMEDA, et pourtant, Challenges a retrouvé son nom et celui d'un de ses collaborateurs sur la porte de la gardienne de l'établissement de ces sociétés.

    Pierre Péan s'est appuyé sur le site de cette même société pour pour mettre en évidence ses liens avec Bernard Kouchner. Malheureusement, le site en question avait disparu depuis le 28 novembre 2008. Challenges l'a retrouvé grâce à un archiveur de la Toile.

    De fait, j'ai visité le site en question, et, devinez ce que j'ai trouvé comme nom à cette page-ci sur l'audit du système de santé du Gabon ?

    Je fais un copier-coller ( le rouge et gras, correspond à ce que j'ai trouvé...).

    IMEDA, Global Medical Alliance. Une approche innovante de la santé dans les pays en développement

    Nos références

    Audit du système de santé

    • Lieu : Libreville
    • Démarrage : novembre 2003
    • Date d'achèvement : mars 2005
    Nom du client :
    Gouvernement gabonais (Ministère de la Santé publique & Ministère de l'Economie et des Finances)
    Nom des consultants associés / partenaires éventuels :
    Dr Bernard Kouchner, Directeur de BK Conseil - Isabelle Stroebel, Expert
    • Descriptif détaillé du projet : Audit complet du système de santé gabonais et propositions de réforme
    • Description des services effectivement rendus par votre personnel : Audit général du système de santé gabonais (achevé en mars 2004) ; Rapport de propositions de la réforme de la santé (achevé en mai 2005) ; Organisation des Etats généraux de la Santé (tenus en avril 2005)
    Ce n'est pas tout. Il est également là...encore au Gabon... J'attends d'en savoir un peu plus, mais je trouve que les explications de Kouchner commencent à sentir le souffre.

  • La belle Rama n'est plus en grâce...

    RamaYade.jpgLa belle Rama n'est plus en grâce, et c'est fort regrettable, car pour ma part, je trouve que c'est l'une des rares voix fortes et honnêtes en Sarkozie. Quand je pense que le French Doctor s'est construit une image sur une réputation d'intégrité et de défenseur des faibles...et le voilà qui attaque le Secrétariat aux droits de l'homme le jour même de leur déclaration universelle. Bernard Kouchner est décidément tombé bien bas...

    Rama Yade est honnête : elle ne souhaite pas s'investir sur une liste aux Européennes parce qu'elle n'est pas motivée pour le faire. La voilà punie par le Grand Ordonnateur : Nicolas Sarkozy laisse son ministre faire une sortie inacceptable contre elle, renonce à lui proposer le poste de Jouyet et la désigne comme tête de liste sur les sièges éjectables lors du remaniement de janvier. Ce n'est pas facile d'être intègre en politique et de résister quand on est sincèrement attaché à la défense des droits humains. J'ai trouvé bien, d'ailleurs, l'intervention de Copé qui a immédiatement contredit Kouchner et a estimé que Rama Yade avait fait son travail lorsque sa voix était divergente.

    Cela dit, au-delà de l'affaire, il y a une rélle problématique qu'il n'est pas aisé de résoudre. La nature de la diplomatie, c'est d'arrondir les angles, alors que la défense des droits humains c'est au contraire de les conserver aussi carrés que possible. Je trouve la déclaration de Kouchner mpal venue, mais je lui accorde tout de même le crédit d'avoir eu surtout cette problématique en vue quand il s'est exprimé. Je crois que ce n'est pas simple de trouver la voie moyenne entre l'efficacité et le principe. Ainsi, vaut-il mieux un tyran réintégré dans la communauté mondiale avec son cortège de crimes, mais, diplomatiquement assagi, ou bien un tyran mis au ban de la communauté mondiale mais bien déterminé à encourager la terreur sous toutes ses formes ? Peut-on s'essuyer sur l'éthique, et jusqu'à quel point ? Et quand je pose cette question, il n'y a pas d'ironie de ma part. Je suis très sérieux et ne prétends pas apporter par avance une réponse convenue. Dans les premiers temps, Sarkozy a semblé s'orienter vers une politique d'efficacité (à ne pas confondre avec la real-politik dont le moteur est le cynisme), notamment avec les otages en Afghanistan, au tout début de son mandat, puis en Lybie, avec les infirmières bulgares. Jusque là, on pouvait discuter de la méhode et de sa pertinence. Dès lors qu'il s'est vu en VRP des usines d'armement (ou autres) et non en Président de la République Française, il a modifié la nature de son action diplomatique.

    Je pouvais comprendre son désir d'efficacité en Lybie et en Afghanistan. Mais, quand ils 'agit de signer des contrats commerciaux,  il n'est pas nécessaire d'abandonner le droit et la morale : il y a d'autres moyens de pression. La France est une puissance commerciale. L'Europe aussi. Nous n'avons pas vocation à nous incliner devant les tyrans parce qu'ils ont des liquidités et des matières premières. Leurs matières premières, il faut qu'ils les vendent. Or, et l'Europe et la France ont, en réalité, avec de la volonté, les moyens de trouver des produits de synthèse. Donc, on peut très bien utiliser l'arme commerciale pour faire pression sur les dictatures sans pour autant dérouler le tapis rouge à leurs chefs.

    Nicolas Sarkozy n'a pas fait ce choix, sans doute parce qu'il est plus subtil et plus complexe à mettre en place, et je le lui reproche. Si Rama Yade est évincée aujourd'hui, c'est la conséquence de ce renoncement.

  • La Françafrique à Nicolas

    Vous vous rappelez de l'homme qui dénonçait la Françafrique à papa ? et de celui qui suggérait à l'homme africain de tourner ses regards vers l'avenir ?

    Alors moi j'aimerais bien que l'on m'explique pourquoi la France soutient sans conditions un type qui occupe frauduleusement le pouvoir depuis 1990, rêve de modifier la constitution pour se faire nommer président à vie, et profite du désordre ambiant dans son pays pour faire enfermer les leaders de l'opposition. Leaders qui ont été torturés à de multiples reprises.

    Je peux comprendre que la France ne souhaite pas que le chaos s'installe au Tchad, et d'ailleurs, personne ne le souhaite. Je peux d'autant plus le comprendre que les rebelles sont manipulés peut-être par le Soudan.  Mais tolérer qu'Idriss Deby en profite pour faire disparaître ses opposants, c'est intolérable.

    Le moment est au contraire propice pour faire pression sur Déby afin qu'il admette de vraies pratiques démocratiques et lièbre définitivement ses opposants. On a au contraire tout l'inverse. Alors entre la visite de Khadafi, les mamours à Omar Bongo, et maintenant le soutien inconditionnel à un quasi-dictateur, je trouve que cela commence à bien faire.

    Et au fait, et Koucher et sa diplomatie éthique, elle en est où ? Que valent la prole de Nicolas Sarkozy et ses grandes déclarations ? Manifestement, pas grand chose...

  • Politique étrangère : ras-le-bol !

    Voilà, cela va être simple et net : j'en ai assez à titre personnel, mais je ne suis pas le seul, qu'un seul homme décide de toute la politique étrangère en France. Ras la casquette que le Parlement ne contrôle rien et qu'il n'y ait pas de débat. On entend Morin critiquer la politique étrangère française alors qu'il faut lui reconnaître une certaine tenue ces dernières années, en dépit de sacrés couacs, Kouchner qui joue les pyromanes : par le passé il voulait nous envoyer en Irak, maintenant, il déclare la guerre à l'Iran.

    En Afghanistan, on renforce la présence française quasiment sans que personne ne soit informé. Cela suffit maintenant.

    Messieurs les Députés, faites le travail pour lequel vous avez été élus par les Français ! 

  • Bockel, Kouchner, que reste-t-il du PS ?

    Jean-Marie Bockel a finalement accepté de rejoindre le gouvernement de François Fillon : pourquoi ce ralliement, et plus généralement, comment comprendre l'ouverture actuelle aux hommes politiques de gauche ?

    Certains parlent de "coups" du Président Nicolas Sarkozy, mais, la vérité est à chercher ailleurs : elle réside dans la déliquescence même du Parti Socialiste .

    La vraie question, c'est de savoir pourquoi Kouchner et Bockel qui ont été fidèles toute leur vie politique à la gauche finissent-ils par rejoindre le gouvernement de François Fillon ?

    La réponse est facile à trouver et peut s'énoncer sous forme de questions : pourquoi le PS a-t-il été infichu de proposer ne serait-ce qu'une circonscription correcte à Kouchner, depuis des années ? Pourquoi Bockel qui dépose sa motion chaque année est-il présenté comme un épouvantail et copieusement hué et sifflé aux congrès ?

    En réalité, le PS est un parti archaïque et pavlovien, incapable de se réformer (au point que DSK lui-même jette l'éponge !) où la phraséologie marxiste détruit tout germe d'évolution et de modernité. Phraséologie d'autant plus irritante qu'elle masque des pratiques bien différentes des discours.

    Ces ralliements, finalement, sont la partie émergée de l'iceberg : les idées sont prises dans les glaces depuis belle lurette au Parti Socialiste, et il est devenu impossible de les extirper de la banquise partisane des courants de ce parti.

    Voilà la réalité du parti Socialiste, aujourd'hui, et voilà pourquoi l'espoir que ce soit le MoDem qui prenne un jour le relais d'un parti socialiste à bout de souffle pour porter des idées nouvelles, généreuses mais pragmatiques et, s'il se positionne dans l'opposition, que cette dernière soit constructive.

    Nicolas Sarkozy est parvenu à moderniser la droite (on peut le reconnaître sans que l'on soit tenu de partager le projet de cette droite-là) et c'est l'hommage qu'il faut lui rendre.

    La gauche doit se recomposer, et, à l'évidence, aujourd'hui, il y a une place nette pour un grand centre, puisque tous ceux qui s'en réclament, ailleurs qu'au MoDem sont incapables d'échapper au jeu des alliances et à un certain pavlovisme politique (Nouveau Centre indéfectiblement à droite, PRG décidé à ne s'allier qu'au seul PS). 

    En dépit de son faible nombre de députés, le MoDem abrite un bouillonnement intellectuel et politique sans précédent, qui, n'en doutons pas, place sa naissance sous les meilleurs auspices. C'est à lui qu'il revient, désormais, de porter les idées de demain, et le renouvellement de la politique en France et en Europe.

     

  • Quand Bernard Kouchner légitimait le travail forcé...

    En septembre 2003, BK Conseil, la société de Bernard Kouchner, publiait une « relation de voyage » en Birmanie, qui disculpait largement Total des accusations d’utilisation de travailleurs forcés sur le chantier de construction d’un Pipe Line dans la forêt Birmane. Dans son rapport, Kouchner écartait ces reproches en écrivant que « le recours au travail forcé est une coutume ancienne »... La FIDH avait à l’époque jugé très sévèrement ce document rédigé après une visite de seulement 4 jours, et qui avait rapporté à son auteur 25 000 Euros.

    http://www.fidh.org/article.php3?id_article=357 

    Jusqu'ici, j'avais eu de la sympathie pour Bernard Kouchner, mais la découverte récente d'éléments nouveaux que j'ignorais commencent à me faire changer d'avis...

    Son commentaire sur la couleur de l'équipe de France dans la vidéo suivante m'avait laissé un acouphème insidieux dans les oreilles, mais là...cela commence à bien faire...