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  • Mitterrand, le boulet de la France, témoigne pour des violeurs !

    Mais c'est grave ! c'est pire qu'un boulet, ce type ! après avoir accouru au secours de Polanski, accusé de viol sur une jeune fille de 13 ans, j'apprends par Philippe Cohen de Marianne, qu'il s'est fait le témoin de moralité de deux violeurs à la Réunion (l'un des deux est son filleul !)

    Ce n'est pas possible ! Ce mec ne peut pas rester le Ministre de la Culture de la France. Passe qu'il ait eu une mauvaise vie, mais là, ça fait vraiment trop. Merde, Démission ! Démission, bon sang, on n'en peut plus, là. Offrir un stage de réinsertion à la Villa Médicis parce qu'il s'agit de son filleul et d'un de ses amis alors qu'ils sont impliqués dans un viol collectif avec un couteau. C'est insupportable. Insupportable.  En plus, comme l'observe très justement Philippe Cohen, il n' a absolument pas le droit d'impliquer un établissement d'état, la Maison Médicis, pour réinsérer deux petits salopards que je verrais bien mieux à casser des cailloux dans un bagne à Cayenne. Ça suffit, Frédéric Mitterrand, vous déshonorez la France et la fonction de ministre. Partez, nom de D...

  • Le mauvais procès fait à Frédéric Mitterrand

    Je n'ai aucune forme de sympathie pour Frédéric Mitterrand, et son soutien imbécile et déshonorant à Polanski m'a par exemple révulsé. En revanche, il ne faut pas faire de faux procès pour autant à ce dernier. Son livre est très clair : ce qu'il appelle "garçons", ce sont de jeunes hommes, pas de jeunes garçons. Il évoque d'ailleurs les maquereaux qui tentent de l'aiguiller vers de jeunes garçons et qui se heurtent à un refus systématique de sa part. Il ne fait pas davantage l'apologie du tourisme sexuel, contrairement à ce qu'on a pu lire sur la Toile, mais soulage plutôt sa conscience de tous les vices qui l'ont souillée. La vérité tient en ces quelques mots :

    Je m'arrange avec une bonne dose de lâcheté ordinaire, je casse le marché pour étouffer mes scrupules, je me fais des romans, je mets du sentiment partout, je n'arrête pas d'y penser mais cela ne m'empêche pas d'y retourner. Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m'excitent énormément.

    Ce n'est certes pas glorieux, mais pas plus qu'un homme qui fréquenterait des prostituées de nos lattitudes. Bref, je n'aime pas les procès en sorcellerie quand ils ne sont pas justifiés. Et là, très clairement, il y en a un. Voilà, pas de quoi casser trois pattes à un canard. J'ai vu et lu des choses bien pires chez des auteurs qui légitimaient des choses bien plus graves. Marine Le pen qui était sans doute à l'affût d'un "coup médiatique" serait bien inspirée de lire ce dont elle parle avant de balancer des insinuations tordues.

    Ce que l'on peut dire, en revanche, c'est qu'il est difficile d'avoir nommé au Ministère de la Culture un homme qui s'est essayé au tourisme sexuel en Thaïlande alors que la France est censée lutter au plus haut niveau contre ce fléau. Rien, néanmoins, ne laisse penser dans le roman de Mitterrand qu'il approuve le tourisme sexuel. Il expose simplement ce qu'il a ressenti. C'est un témoignage cru des vices d'un people. Voilà ce que je retiens de son ouvrage. Je ne dis pas que cela ne me choque pas, mais de là à en faire un pataquès...

  • Kouchner, Mitterrand, démissions !

    Bernard Kouchner et Frédéric Mitterrand couvrent d'opprobre la France en demandant la libération de Roman Polanski. Que cela signifie-t-il ? Cela veut dire qu'on dispose d'une immunité quand on est oscarisé jusqu'à la moëlle ? Cela veut dire qu'on est au-dessus des lois quand on est le pote du landernau politico-médiatique ? Et quel silence de nos élites ! Il y a eu enfin une réaction en provenance de Daniel Cohn-Bendit, qui a estimé, à raison, qu'il y avait tout de même un problème de justice dans cette affaire.

    Sur le fond, d'ailleurs, le plus logique serait que le monde politique ne s'en mêle pas et laisse la justice suivre son cours. Mais il est vrai qu'en France, le pouvoir judiciaire n'est pas indépendant, et qu'on a l'habitude de révoquer à volonté les magistrats. Pas en Amérique. S'il y a bien un pays où la justice est indépendante, c'est bien ce pays. Alors, certes, elle y fait souvent mal son boulot, je ne compte pas le nombre d'enquêtes bâclées et d'erreurs judiciaires, mais elle a ce mérite de considérer que tout citoyen est égal devant la loi. Et ça, je peux vous garantir que les Américains, ils y tiennent : vous pouvez vous appeler Monsieur Star-system, là-bas, ils s'en foutent : si vous devez faire 350 ans de prison parce que vous êtes coupable, vous les ferez.

    Je trouve encore plus incroyable et grotesque que le parti majoritaire en France, l'UMP, se permette un communiqué officiel sur ce sujet. Mais on vit où, là ? Je ne parle même pas de la définition de l'inacceptable de Costa Gavras, jugeant plus inacceptable l'arrestation d'un Polanski en fuite et accusé de viol que les faits eux-mêmes. Pas grave : elle avait l'air d'avoir 25 ans, selon Gavras. Bien sûr. Bien sûr, cela justifie la drogue, le champagne et l'abus sexuel...

    Le show biz et les people ne se sentent plus dans le monde entier : ils se croient tout permis, à l'abri des lois et du commun des mortels. Et Sarkozy qui suit "attentivement" ce dossier. Mais il n'a rien à suivre, nom de D... cela ne le regarde pas. Pas son job. Il ferait mieux de s'occuper des problèmes des gens, pas des petits soucis des people épinglés par la justice américaine pour leur forfait. J'hallucine quand j'entends de la bouche de Harvey Weinstein, grand producteur à Hollywood, les propos suivants :

    « Avec le directeur du festival de Cannes, nous appelons tous les cinéastes américains à faire du lobbying contre cette décision. Polanski a payé, il a fait son temps. Un contrat a été passé, et le juge a outrepassé ce contrat. Moi même j’enverrai un mail a chaque personne que je connais. Et nous avons le soutien de Nicolas Sarkozy ». J'espère bien qu'il va démentir !

    Aujourd'hui, franchement, j'ai la haine. Une vraie haine. Si je pouvais beugler "pendons-les, pendons-les tous", je le ferai. A la far west, tiens...

  • Arthur Rimbaud et la fatwa d'Orelsan

    La palme de la boboitude libertaire reconvertie dans l'humanitaire sarkozyste revient sans conteste au nouveau Ministre de la culture, Frédéric Mitterrand. Il paraît que les écrits du rapeur Orelsan à propos des femmes ne sont choquants, mais surtout, qu'Arthur Rimbaud a écrit des choses bien plus violentes et qu'elles sont devenues des classiques. Ah bon ? lesquelles ?

    Ce qui m'énerve depuis le début, chez les thurérifaires d'Orelsan, c'est leur propension à comparer Orelsan aux grands de la littérature et à s'abriter derrière la liberté artistique pour justifier l'inacceptable. Et Mein Kampf, alors : c'est de la littérature ? Il faut donc en accepter les reprises puisque ce sont des lettres. Et les écrits anti-sémites d'un Drieu la Rochelle, d'un Céline ou d'un Brasillach ? bah, de l'art, de la littérature aussi, je subodore ?

    En réalité, les borborygmes du dénommé Orelsan ne sont rien d'autre qu'une fatwa contre les femmes à faire frémir même les intégristes des Madrasas pakistanaises. Puisqu'il menace de maritrintigner une femme, je suggère de bertrancantater Orelsan. Riche idée, non ? et adaptée au cas particulier de notre taliban du Calvados !

    On a retenu d'Arthur Rimbaud essentiellement ses transgressions, comme s'il était une fatalité qu'il eût alors donné le meilleur de lui-même. Qui se souvient pourtant qu'il fut d'abord un partisan déclaré du Parnasse ? Le Parnasse était un mouvement littéraire qui s'agaçait des débordements sentimentaux du romantisme et prônait neutralité et retenue dans les écrits. Les Parnassiens rejetaient les engagements sociaux et politiques des artistes et se faisaient les théoriciens de l'art pour l'art. Le nom de leur mouvement rappelait en écho que le Mont Parnasse, en Grèce, était la demeure mythique du dieu des arts et de la lumière, Apollon.

    C'est ainsi en pleine période parnassienne que Rimbaud écrivit l'un de ses poèmes les plus fameux : Ophélie. Une toute autre manière de parler de l'amour que celle d'Orelsan...


    Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle !
    Tu te fondais à lui comme une neige au feu.
    Tes grandes visions étranglaient ta parole :

    − Un Infini terrible effara ton œil bleu !

    Comme le dit Marc Vasseur sur son blog, à propos de Frédéric Mitterrand les c..., ça ose tout ... Je voudrais ajouter autre chose : Arthur Rimbaud, lui aussi, dans son existence, a été en proie au dépit amoureux (c'est l'une des justifications qu'évoque Orelsan). Mais...c'est tout de même autre chose qu'Orelsan quand il se venge des jeunes filles qu'il a trop aimées...Ses petites amoureuses en prennent pour leur grade, mais c'est fin et humoristique...rien à voir avec le rapeur de banlieue...

    Un hydrolat lacrymal lave
    Les cieux vert-chou
    Sous l'arbre tendronnier qui bave,
    Vos caoutchoucs

    Blancs de lunes particulières
    Aux pialats ronds,
    Entrechoquez vos genouillères,
    Mes laiderons !

    Nous nous aimions à cette époque,
    Bleu laideron !
    On mangeait des oeufs à la coque
    Et du mouron !

    Un soir, tu me sacras poète,
    Blond laideron :
    Descends ici, que je te fouette
    En mon giron ;

    J'ai dégueulé ta bandoline,
    Noir laideron ;
    Tu couperais ma mandoline
    Au fil du front.

    Pouah ! mes salives desséchées,
    Roux laideron,
    Infectent encor les tranchées
    De ton sein rond !

    Ô mes petites amoureuses,
    Que je vous hais !
    Plaquez de fouffes douloureuses
    Vos tétons laids !

    Piétinez mes vieilles terrines
    De sentiment ;
    - Hop donc ! soyez-moi ballerines
    Pour un moment !...


    Vos omoplates se déboîtent,
    Ô mes amours !
    Une étoile à vos reins qui boitent
    Tournez vos tours !

    Et c'est pourtant pour ces éclanches
    Que j'ai rimé !
    Je voudrais vous casser les hanches
    D'avoir aimé !

    Fade amas d'étoiles ratées,
    Comblez les coins !
    - Vous crèverez en Dieu, bâtées
    D'ignobles soins !

    Sous les lunes particulières
    Aux pialats ronds,
    Entrechoquez vos genouillères,
    Mes laiderons !