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Politique - Page 60

  • Mais non, le libéralisme, ce n'est pas le Diable !

    Tiens, v'là l'Nicolas qui se lâche contre les libéraux et invite de surcroît toute la gauchosphère à en faire autant. Nicolas pense qu'il y au moins 17 raisons (7+10) de se moquer des libéraux.

    Ce qui est drôle, c'est qu'il y en a toujours au moins une de se moquer de la gauche toute entière (ou presque) : chaque fois qu'elle parle des libéraux, elle est profondément comique.

    Il faut dire qu'un certain nombre de libéraux y concourent : ils ont une relation au syndicalisme qui ne laisse de m'étonner. Certes, il y a des syndicats gauchistes, et beaucoup même, mais enfin, à plus d'un point de vue, le syndicalisme est une conquête du libéralisme, parce qu'il repose avant toutes choses sur le droit d'association. Or, le droit d'association est l'un des fondements du libéralisme.

    Que font les syndicats, sur le fond, eh bien ils essaient de se défendre contre des forces qui les dépassent souvent. Ils peuvent être archaïques, inefficaces, abêtis et peu représentatifs, ils n'en font pas moins ce pour quoi ils ont été créés. On ne peut pas le leur reprocher.

    Nicolas croit que la propriété est un dogme chez le libéral : eh non, c'est, selon l'article II de la déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen de 1789 un droit naturel et imprescriptible au même titre que la liberté, la sûreté et la résistance à l'oppression. L'article 17 proclamait même que la propriété était un droit inviolable et sacré et sacré et que nul ne pouvait en être privé.

    Quand les Socialistes, en 1981 et 1982 ont nationalisé à tour de bras industries et banques, le Conseil Constitutionnel a alors estimé, dans un arrêté rendu le 16 janvier 1982 que la conservation du caractère fondamental du droit de propriété était l'un des buts de la société politique.

    Bon, en fait, ce ne sont pas les libéraux, mais les socialistes qui ont un problème avec le dogme de la propriété privée...

    Il n'était à cette époque question ni d'égalité, ni de fraternité. La République n'a d'ailleurs jamais proclamé la nécessité de l'égalité des fortunes. Il n'y a eu que l'esprit malade de quelques socialistes agités mais dangereux pour en rêver, avec toutes les conséquences néfastes qui se sont ensuivies et qui nous sont connues aujourd'hui.

    Bon, soyons justes : paf une baffe à la gauche, et paf une baffe aux libéraux : je suis surpris de voir avec quelle hargne les libéraux s'en prennent aux syndicalistes. Regardons le genre de vie de ces derniers, y compris en leur sommet, on ne peut pas dire que ce soient des gens qui font partie de la Jet Set ni qu'ils versent dans la collusion d'intérêts avec les puissants de ce monde. Il me semble que les libéraux devraient avoir avant tout comme souci de lutter contre les collusions de toutes sortes, à commencer par celles qui impliquent les états directement.

    Comme puissance, un syndicat n'est rien ou presque et ne s'infiltre nullement dans tous les compartiments de la société comme peuvent le faire des États ou de très puissantes multi-nationales. Ce sont donc des cibles un peu faciles, je trouve, même s'ils font souvent ch.. par ailleurs, et se trompent régulièrement de siècle en termes de combats syndicaux. Et même s'ils se trompent et peuvent gonfler, ce n'en est pas moins des partenaires respectables avec lesquels tout pouvoir démocratique digne ce nom devrait avoir le souci de dialoguer.

    Sarkozy and co n'invoquent le dialogue social que pour l'image et pour mieux leur baiser la gueule ensuite en les plaçant devant le fait accompli. Tu m'étonnes qu'ils sont très en colère après. C'est du gâchis, parce que pour une fois, il y a une génération de leaders syndicaux (je ne parle pas des abrutis de Sud) relativement pondérés avec lesquels on peut discuter.

    Bref, pour moi, un syndicat, c'est une association comme une autre, et comme libéral, je suis plutôt favorable aux associations, dès lors qu'elles ne se constituent pas en réseaux de pouvoir qui tentent de court-circuiter continuellement toute concurrence, genre le Siècle, par exemple (Ah, la concurrence libre et non faussée, comme j'en ai rêvé...!)

    Si j'ai une certaine bienveillance pour les syndicats, je n'en ai nullement, en revanche, pour les programmes politiques qui font des États l'alpha et l'oméga de l'action sociétale, économique et politique. C'est pour cette raison que j'aime bien l'État bienveillant des Démocrates, dont l'objet est simplement de faciliter les mises en relation et de permettre la libération des initiatives, non de les contrôler sous aucune forme quelle qu'elle soit. J'aime bien le Modem quand je l'entends tenir ce discours. Je l'aime moins quand il copie bêtement la gauche en brandissant la solidarité pour justifier l'intervention de l'État. L'État pourrait simplement se borner à faciliter la solidarité entre individus, et non l'imposer du haut avec des lois qui frisent la spoliation ou le déni de liberté.

  • Delanoë prêt à saccager les Serres d'Auteuil

    Impossible de demeurer indifférent : ainsi la menace se précise. Une Delanoconnerie de plus à prévoir à laquelle il va falloir s'opposer en force. Je relaie bien sûr la pétition. J'ai déjà visité les Serres Chaudes, un bonheur, miracle de verdure dans un petit Eden miniature. Hors de question de le laisser faire. Je suis prêt à planter ma tente là-bas pour bloquer le chantier !

    Sauvons les serres d'Auteuil

    A l’ouest de Paris, dans le bois de Boulogne, il existe un site exceptionnel inscrit sur l’inventaire des monuments historiques, ouvert toute l’année au public : le jardin botanique et les Serres d’Auteuil, chef-d’œuvre de verre et de fer unique en Europe, construit en 1898 par Jean-Camille Formigé, élève de Baltard et Eiffel.

    La Fédération Française de Tennis envisage la « fusion » du tournoi de Roland-Garros et de l’ensemble du jardin et des Serres d’Auteuil, notamment l’annexion de l’Orangerie et autres bâtiments techniques protégés. Elle projette également de construire un court de tennis de 7 000 places à l’emplacement des « Serres chaudes », contenant des collections rarissimes, telles des orchidées plus que centenaires.
    Pour des raisons techniques, tous ces projets rendraient l’ensemble de ce merveilleux domaine -jardin, serres et collections- immédiatement inexploitable. Ce serait donc signer sa fermeture pure et simple.

    SERRES_D_AUTEUIL20102.jpg

    Est-il raisonnable que la FFT envisage de saccager le jardin et les Serres d’Auteuil (déjà amputés du tiers lors de la construction du périphérique en 1968), alors qu’il existe d’autres solutions d’agrandissement ? Par exemple au nouveau stade Jean-Bouin voisin (l’ancien ayant été rasé cet été, y compris les tribunes Années 30 et 65 arbres), futur « monstre » de 20 000 personnes s’élevant jusqu’à 31 mètres de hauteur ?

    D’autant qu’il doit être entièrement financé, pour quelque 200 millions d’euros, par le contribuable parisien, afin de permettre au Stade Français, société privée, de jouer une dizaine de matches par an qui pourraient se dérouler à dix mètres de là, au Parc des Princes, autre monstre de béton.

    Est-il même raisonnable d’envisager, à l’ère du Grand Paris, un agrandissement du stade Roland-Garros, alors qu’avec ses 8,5 hectares, on ne trouvera jamais sur place l’espace lui permettant de rivaliser avec les trois autres sites du Grand Chelem, qui s’étendent sur 16 à 20 hectares ?Est-il admissible que ce quartier d’Auteuil et des Princes soit asphyxié, livré de toutes parts au « sport business » au détriment du sport amateur et scolaire, des espaces de verdure et des sites du patrimoine à la fois au Parc des Princes (bientôt agrandi), au stade Jean-Bouin, à la piscine Molitor (inscrite mais bientôt détruite), à l’hippodrome de Longchamp (pelouse bientôt tronquée), aux Serres d’Auteuil ?
    N’est-il pas scandaleux, alors que dans le monde entier les stades sont construits à l’écart des habitations, que tous ces sites voisins ne fassent pas l’objet d’un plan d’ensemble respectueux du patrimoine et des espaces verts protégés, telles les admirables, les uniques Serres d’Auteuil ?

    Il est urgent de se mobiliser, la Fédération Française de Tennis devant se prononcer sur les différents scénarios d’agrandissement ou de délocalisation de Roland-Garros au début de l’année 2011.

     

  • S'informer, tout un art...

    Val le Nain, de 100 000 Volts, me demande comment je m'informe. C'est une opération complexe. Je me rends sur des blogues spécialisés , je parcours Google Actualités, je lis Le Figaro, notamment son fil d'actualités, j'écoute France Info, je pianote sur tweeter, fais un tour sur le Post, consulte les pages de mon reader qui comprend au moins 50  blogues et voilà, en somme. Ah, je profite aussi de la blogroll de Jegoun, fort complète, et parfois de celle de Didier Goux quand je veux savoir ce que la super-Réaco-limite-facho-sphère pense de tel ou tel sujet, ou, a contrario, ce qui se dit chez la gauche bêlante (il a un flux ad hoc).

    J'allais beaucoup sur wikio jusqu'à ce que la page change de présentation. Depuis, je ne m'en sers quasiment plus. Du temps ou CoZop avait une page d'accueil, je pouvais aussi jeter un oeil dessus. Dans la catégorie sources d'info, je me rends également assez souvent sur Marianne2.

    Je me rends également très facilement sur les sites des Partis et je cherche leur programme, et, de même, je fréquente assez assidûment le site du Sénat dont je lis les rapports parlementaires.

    Ensuite, j'ai quelques sources plus spécifiques, mais que je ne révèle pas, histoire de continuer à en conserver la primeur :-)

    Bon, à mon tour de taguer, tiens : par exemple, Humeurs de vache, Fred, Hashtable et Objectif liberté (qui m'impressionnent souvent tous les deux dans ce domaine)

  • Grèves : ils adorent jouer les martyrs

    Même si je trouve que c'est bien fait pour la g.... de Sarko de se prendre les grèves actuelles contre les retraites (ça lui apprendra à passer en force, il les a bien cherchées), quand j'entends le mot grève, mon instinct naturel de droitier reprend le dessus, c'est plus fort que moi. On ne se refait pas.

    S'il y a bien un truc qui me chauffe, ce sont ceux qui essaient de se faire passer pour des martyrs de la cause, de l'information ou de la liberté d'expression.

    Tenez, par exemple, considérez le témoignage de cette journaliste qui hurle au loup parce qu'elle s'est pris des coups de matraque. Il y a du grabuge sur la Place de la Bastille, en fin de manif, et qu'est-ce qu'elle fait, elle s'empresse d'aller voir, par curiosité, comme elle dit. Dans le même temps, elle essaie de se faire passer pour une honnête mère de famille allant simplement récupérer son fiston au solfège.

    Bon, c'est Rue89, la presse libertaire (mais convertie à l'économie de marché consumériste et aux aides de de l'État fût-il sarkozyste) de la Toile, donc, évidemment, rien d'étonnant à y lire un témoignage qui fait passer les CRS pour des maniaques de la répression. J'aime bien les euphémismes de la journaliste :

    Sous le génie, je vois une trentaine de CRS (décompte de mémoire). En face d'eux, des groupes discutent autour d'un feu de camp : des papiers et une carcasse de fer indéterminée (caddie de ménagère ? ) brûlent en face de l'opéra Bastille. Atmosphère de plage à Paris. L'ambiance est tranquille. Certains sont ivres -dragueurs mais pas agressifs. Un grand nombre de personnes sont installées sur les marches de l'Opéra.

    Bon, y'a le feu, des connards ivres qui font chier les femmes, des restes d'incendie et un groupe qui cherche la merde. Atmosphère de plage à Paris, ambiance tranquille, comme elle dit, la nana. Et ensuite elle vient gémir sur la charge des CRS. Il y a de quoi rire, franchement.

    Amusante la vidéo du journaliste de Canal+ toujours chez Rue89 : regardez comme le mec au lieu de détaler comme un lapin quand il y a du grabuge se prend pour un résistant et brandit sa carte de presse alors qu'il n'opère même pas pour sa chaîne. Ces mecs là cherchent avant tout à faire de l'audimat quand ils font un reportage et se prennent pour des champions des libertés alors que l'on sait bien que les fins de manifestation (observez qu'il fait nuit sur la vidéo) sont propices aux débordements et à la racaille. 

    Bon, en commentaire, j'ai lu les suggestions d'un "social-traître",watashi_baka, habitué des manifestations, qui sont le bon sens même. J'en donne copie ici (pardonnez-lui les petites fautes d'orthographe qui émaillent son commentaire) : 

    J'ai un nombre honorable de manif à mon actif,
    et pourtant je n'ai jamais été gasé ni prix de coup de matraque (et j'éspère que ça va durer).
    Je me permet donc de donner quelques conseils au passant ou au manifestant débutant pour limiter les risques.

    -Suivre les consignes des organisateurs, c'est à dire que si ils ont dit de disperser la manif, même si il y a une ambiance joyeuse, c'est qu'il y a un problème ON DEGAGE !
    -Garder les yeux ouverts, j'avoue que j'ai l'avantage d'être grand et qu'en manif ça aide vraiment de pouvoir regarder au loin et se faire une idée des mouvements des CRS et des agités qui leurs font faces.
    -Si le quartier est bloqué, partir seul (quitte a retrouver ses camarades dans un café 10 minutes plus tard) , en demandant poliment l'autorisation aux CRS (en général même si les CRS bloque une rue, il vous laisseront sortir)

    -Avant de rejoindre les copains qui tiennent la ligne face au CRS, demandez leurs ce qu'ils comptent faire.

    Lorsque les CRS dispersent par la force une manif qui dégénère (même si dans ce témoignage ça a l'air gérable) ils n'y vont pas de main morte et il vaut mieux ne pas être dans le coin.

    Par contre a chaque fois que je leurs ai demandé si je pouvais sortir et a chaque fois que je leurs ai demandé si il comptait laisser faire ou disperser par la force ils m'ont répondu,

    Je sais que dire ça c'est être un social traitre qui écoute la police, et suis les consignes d'organisation vendue mais ça marche.

    Une fois que la charge a commencé c'est trop tard par contre.

    Voilà, c'est pas compliqué : pas la peine d'aller hurler à la dictature alors que c'est si simple de ne pas se prendre un bon coup de matraque, a) en étant poli b) en évitant de faire de la provocation pour se faire mousser c) en pouvant faire jouer son droit de grève et de manifestation d) en se renseignant auprès des personnes qualifiées (organisateurs, police...).

  • Et voilà, Sarko et Baroin admettent devoir faire du Bayrou sur la fiscalité

    Bon, on peut toujours se consoler en se disant que la mesure est plus importante que l'homme, mais tout de même, il y a comme un goût amer qui demeure.

    Je viens de lire les déclarations de Baroin dans l'Express :

    "L'intérêt politique est que l'on se retrouve autour d'une loi de finances rectificative, probablement au mois de juin", pour en débattre, a-t-il poursuivi. Car "si on a un ISF [impôt sur la fortune, NDLR], on a un bouclier; s'il n'y a plus de bouclier, il faut avoir le courage d'affronter le dossier, lui aussi symbolique, de l'ISF".
    François Baroin juge "difficile d'envisager la suppression de l'ISF sans une réflexion sur la substitution d'un impôt sur le patrimoine".
    Le chef de l'Etat a fait part de son intention de réformer la fiscalité du patrimoine en juin, en reçevant mardi des députés de la majorité. Nicolas Sarkozy "souhaite que le sujet soit traité dans une loi de finances rectificative", a expliqué le député UMP Michel Piron, auteur de l'amendement en faveur de la double suppression bouclier fiscal/ISF qui a recueilli 125 signatures (sur un total de 314 députés UMP).

    Bon, les gars, y'a plus qu'à aller jusqu'au bout : les propositions de François Bayrou en 2007 sur l'ISF et le patrimoine, c'est par là...

    J'ai eu du flair, je crois, moi, quand j'ai appelé la zone propositions du site bayrou.fr "prophéties" à la droite de mon blogue. N'enlève surtout rien, François, ça va servir encore et encore dans les prochaines semaines. Alors si Sarko me lit, je lui suggérerais fortement de lire également les entrées retraites et école.

    Ah, et pour l'impôt sur le patrimoine, ça a déjà été chiffré par Charles de Courson, Pierre Albertini et François Bayrou (citation) : 

    Le taux réduit, pour moi, c'est 1 pour 1000. C'est simple et compréhensible par tout le monde. Avec ce taux, chacun pourrait faire aisément face à ses obligations fiscales J'avais, au début, pensé faire comme les Suisses et tout inclure dans l'assiette taxable : l'outil de travail, les oeuvres d'art ... Les premiers à venir me voir ont été les marchands d'art, suivis de près par les chefs d'entreprise. J'ai entendu leurs doléances. Je ne préconise donc pas de changer la base actuelle

    Sur les successions, très bien aussi, ce qu'il dit, François : 200% d'accord, à un détail près : avec l'évolution du prix de l'immobilier, il faut revoir à la hausse le montant exonérable des petites successions.

    Je veux ajouter un mot sur les droits de succession. Je pense qu'il faut exonérer les petites successions, mais laisser les droits sur les grosses successions, parce qu'autrement vous accumulez le capital au travers des générations, c'est un problème d'équité, le fossé devient infranchissable entre les uns et les autres. 

    Je propose, donc, que l'on exonère complètement les successions en ligne directe jusqu'à deux cent mille euros et que l'on relève l'abattement par part d'enfant ; et je propose, étant donné l'allongement de la durée de la vie, un encouragement supplémentaire à transmettre le patrimoine du vivant des personnes concernées."

    Quand je pense qu'il aurait pu être le Président de la France...Qu'est-ce que nous avons raté, et quel dommage !

     

  • Mon gouvernement par défaut...

    Alexandre, qui a rarement tort, m'interpellait samedi pour que je lui dise quel serait mon gouvernement idéal à l'issue du prochain remaniement ministériel
    Procédons à une correction : ce serait un gouvernement par défaut, puisque la majorité actuelle ne reflète pas ma sensibilité politique.

    Je ne surprendrais pas mes lecteurs habituels en donnant une coloration centriste évidente à ce gouvernement...

    1er ministre :Jean Arthuis. Evidemment, il manque un peu de poids politique pour tenir un tel poste, mais c'est un homme courageux et déterminé.

    Ministre de l'économie de l'industrie et de l'emploi : Christian Blanc. Il aurait enfin les mains libres pour appliquer ses projets de clusters.

    Ministre du budget : Charles Amédée de Courson. Bon, c'est une référence, sur la fiscalité et la dette. Avec lui, on aurait l'assurance que le sou dépensé le serait utilement.

    Ministre de la justice et des libertés : Michel Mercier. Tout en rondeur et matois comme il l'est, je suis certain qu'il se débrouillerait très bien à ce poste.

    Ministre de l'Education : allez, rêvons : Natacha Polony, la chroniqueuse du Figaro (qu'est-ce qu'elle est belle, au demeurant !). A défaut, Xavier Darcos qui n'était pas si mal, à condition qu'on lui laisse la latitude et les moyens nécessaires pour agir.

    Ministre des Affaires étrangères : Alain Juppé (c'était autre chose que Kouchner, au temps où il envoyait ch... les Chinois qui voulaient l'empêcher de parler des dissidents)

    Ministre des affaires européennes : Jean-Louis Bourlanges , à défaut, Alain Lamassourre. Des Européens convaincus et efficaces.

    Ministre de l'Intérieur : Jean-Christophe Lagarde. C'est là où l'on se rendrait compte qu'en fait, il est au moins aussi droitier que moi, sur le fond.

    Ministre de la jeunesse et des sports : Rama Yade

    Ministre du Développement numérique : Jean Dionis du Séjour. Je pense que là-dessus, il s'y connaît et il a toujours tenu des positions cohérentes.

    Ministre de la culture : zut, là, je n'arrive pas à trouver. Autrefois, j'aurais dit Catherine Morin-Desailly, mais elle m'a tellement déçu que non, pas elle. Peut-être Valérie Pécresse, pourquoi pas ?

    Ministre de l'agriculture : Thierry Benoît. Bon, c'est un élu rural, il connaît son sujet.

    Ministre de la défense : Philippe Folliot. J'aime bien l'homme, et le sujet a l'air de l'intéresser, alors...

    Ministre du travail, de la solidarité, et de la fonction publique : Alain Lambert

    Ministre de la santé : Roselyne Bachelot. S'il y a bien quelqu'un qui a fait souvent l'objet d'attaques injustes, c'est bien elle. Elle a du courage, même si elle valide certaines conneries de temps à autre. 

    Notez que pas mal de ces ministres pourraient aussi se retrouver dans un gouvernement centriste élargi avec des membres du MoDem et Bayrou Président de la République :-) ça, ce serait sympa...Bon, évidemment, on reprendrait les choses différemment, parce qu'à l'économie, on ne peut pas faire l'impasse sur Rochefort. Enfin, ce n'est pas mon sujet, passons.

    Même ainsi, le gouvernement que j'imagine n'a aucune chance d'être mis en place faute de notoriété et de poids politique. Dommage...

  • Retraites : pourquoi le PS ne répond pas à Bayrou ?

    François Bayrou a déclaré à trois reprises ces derniers 15 jours, que le PS mentait aux Français sur la question des retraites. En effet, il affirme que le projet du PS aboutira à infliger une décote très dure  et alourdie à ceux qui prendraient leur retraite à 60 ans.

    Il se trouve que j'ai eu un petit échange par courriel avec lui à ce sujet, et qu'il s'avère qu'il s'appuie sur un document tout à fait officiel du PS pour accuser ce dernier de duplicité.

    Il s'agit d'un comparatif entre la réforme du gouvernement et celle du PS.

    Il faut se rapporter en fait au point IV, c'est à dire les mesures démographiques. Démographiques, amusant comme ce mot est éloquent.

    J'avais déjà évoqué l'allongement de la durée de cotisation, habilement dissimulée sous la dénomination "règle des 50/50". L'idée est que la moitié du temps d'allongement de la durée de l'espérance de vie doit être consacrée à cotiser. Il deviendra donc quasiment impossible d'avoir cotisé suffisamment à 60 ans, ce qui fera de la retraite à 60 ans une arlésienne.

    Mais ce qui a attiré l'attention de François en particulier, c'est le très important montant des mesures incitatives via surcotes améliorées. Il faut bien comprendre ce qu'est une surcote pour parvenir à saisir ce que soupçonne François.

    La surcote est une majoration de la pension de retraite de base dont bénéficient les assurés qui continuent de travailler après 60 ans et au-delà de la durée d’assurance nécessaire pour une retraite à taux plein (soit 160 trimestres d’assurance pour les assurés nés avant 1949. A partir du 01/01/2009, cette durée augmente d’un trimestre par an pour les assurés nés à partir de 1949 ; elle est ainsi actuellement fixée à 161 trimestres pour les assurés nés en 1949, 162 pour les assurés nés en 1950, 163 pour ceux nés en 1951 et 164 pour ceux nés en 1952 et au-delà). Les règles applicables au calcul de la surcote diffèrent selon la date de liquidation de la pension.

    Dans le projet socialiste, si les mesures incitatives sont très fortes via des surcotes améliorées, cela signifie que l'écart entre la pension de base, calculée à 60 ans et celle qui correspondra à une authentique retraite à taux plein sera forcément important. Donc, que le calcul de la pension à 60 ans subira une très importante décote par rapport à celui nécessaire à la totalisation des annuités, si on fait le calcul à l'envers. 

    On peut toujours nous dire, évidemment, que nous autres, au MoDem, nous sommes très soupçonneux voire parano. Oui, on le peut, mais dans ce cas, on attend un démenti clair du PS avec les explications ad hoc. Bien évidemment, si les blogueurs de gauche ont des choses à dire sur le sujet, et des précisions qu'ils pourraient porter à notre connaissance, nous autres centristes, nous les attendons avec intérêt...

  • Le Centre reconstitué ?

    Je vais suivre avec le plus grand intérêt les élections cantonales en Savoie. Là-bas, les centristes ont opéré leur jonction et uni leurs courants pour former une grande alliance.

    Nouveau Centre, MoDem et Radicaux Valoisiens iront main dans la main et de concert devant les Savoyards. Évidemment, cela a impliqué quelques révisions : j'ai cru comprendre que les relations entre l'UMP d'un côté, et les néo-centristes et radicaux de l'autre, s'étaient un tantinet dégradées. Les centristes, les démocrates, les radicaux, là-bas, sont clairement déterminées à se frayer un chemin entre les deux rouleaux compresseurs que sont le PS et ses alliés écologistes d'un côté, et l'UMP de l'autre.

    Marina-Port.jpgLa délicieuse Marina Ferrari (miam miam, quelle belle femme !) présidente du MoDem de Savoie est convaincue de la pertinence de ce rassemblement. L'idée d'origine est celle de Lionel Mithieux (il a des qualités évidentes, mais celui-là, il faudra qu'il apprenne à se servir d'un blogue, parce que se contenter de coller des gros jpeg d'articles de presse en lieu et place d'authentiques billets, pas fameux....), maire MoDem de Vimines.

    Il a réussi à convaincre Michel Duval, le président du Parti Radical valoisien de Savoie ainsi que Jean Pollier, celui du Nouveau centre dans la département mais a échoué à rallier les radicaux de gauche qui ont préféré la sécurité de l'alliance de gauche.

    Ce qui est très intéressant, dans cette alliance inédite, c'est que les trois partis centristes ont la volonté de construire un projet politique et humain typiquement centriste. L'humanisme sera au coeur de leur réflexion.

    Il reste, en revanche, à parvenir à ne pas donner le tournis aux électeurs : les centristes sont localement tantôt alliés avec la droite, tantôt alliés avec la gauche. Le Nouveau Centre reste sibyllin quant à son attitude au second tour vis à vis de l'UMP.

    Il n'en reste pas moins que cette nouvelle est excellente. Évidemment, on peut toujours rêver à une grande alliance Bayrou-Arthuis-Borloo-Morin, avec si possible des radicaux de gauche, qui unirait tout le centre en 2012, mais nous n'en sommes pas encore là dans l'immédiat.

  • Le vieux facho perd vraiment la boule

    Le vieux débris qui préside (plus pour longtemps) le Front Nazional (oups, pardon, ça m'a échappé...) fait encore des siennes. Voilà qu'il nous ressort la théorie du complot. On s'en souvient, Jean-Marie Le pen avait estimé en 1987 que les chambres à gaz n'étaient qu'un "détail" de la seconde guerre mondiale. 

    Voilà que le vieux facho imagine un scénario digne d'un délire islamo-altermondialiste : ce serait l'État d'Israël qui aurait généré la campagne dont il pense avoir été victime.

    Le vieux gâteux ne comprend décidément pas que lorsqu'on dit des saloperies, les gens normaux qui sont autour de vous ont une fâcheuse tendance à ne pas vraiment réagir gentiment...

    Allez, je vous le donne dans le mille, combien de temps lui faudra-t-il pour nous exhumer un nouveau Protocole des Sages de Sion ?

    Tiens, au fait, je serais curieux de connaître la réaction de Marine Le pen (silence gêné, j'imagine) actuellement en quête de respectabilité, devant les délires bavasseux, antisémites et nazionalistes de son indigne géniteur ...

  • Êtes vous de gauche ou de droite ?

    Êtes vous de gauche ou de droite: TEST

    Quand un mec de droite n’aime pas les armes, il n’en achète pas !Quand un mec de gauche n’aime pas les armes, il veut les faire interdire à tout le monde. (variante : Quand un mec de gauche n’aime pas les armes, il en cache quelques unes dans sa cave : on ne sait jamais !)

     Quand un mec de droite est végétarien, il ne mange pas de viande ! Quand un mec de gauche est végétarien, il veut faire interdire tous les produits à base de protéines animales !

    Quand un mec de droite est homo, il vit sa vie tranquillement ! Quand un mec de gauche est homo, il veut faire ch… tout le monde pour qu'’on le respecte !

    Quand un mec de droite a loupé un job, il réfléchit au moyen de sortir de cette situation et rebondir ! Quand un mec de gauche a loupé un job, il porte plainte pour discrimination ! (variante : Quand un mec de gauche a loupé un job, il se demande quel est le con qui lui a fait louper ce job !)

    Quand un mec de droite n’aime pas un débat télévisé, il éteint la télé ou zappe !  Quand un mec de gauche n’aime pas un débat télévisé, il veut poursuivre en justice les cons qui disent des conneries ! Le cas échéant, une petite plainte pour diffamation sera bienvenue…

     Quand un mec de droite est non-croyant, il ne va pas à l’église, à la synagogue ou à la mosquée ! Quand un mec de gauche est non-croyant, il veut qu'aucune allusion à un Dieu ou à une religion ne soit faite dans toute activité humaine !

    Quand un mec de droite a besoin de soins, il va voir son médecin puis s’achète les médicaments nécessaires ! Quand un mec de gauche a besoin de soins, il fait appel à la solidarité nationale !(variante : Quand un mec de gauche a un problème, il en appelle à la solidarité nationale après avoir copieusement insulté ceux qui... l'approvisionnent.)

    Quand un mec de droite a lu ce petit mot, il le fait suivre aux copains pour qu'’ils se posent des questions ! (variante : Quand un mec de droite a lu ce petit mot, il le fait suivre aux copains pour qu’’ils sachent comment voter en 2012 !) Quand un mec de gauche a lu ce petit mot, il ne le transfère surtout pas !!! 

    Autre variante : Quand un mec de droite a lu ce petit mot, il comprend mieux pourquoi il n'est pas de gauche.

    NDLR : merci à Des mots grattent qui m'a fait suivre cet amusant petit test. En ce qui concerne les armes, bon...c'est un peu poussé, parce que les mecs de droite n'ont pas forcément non plus envie qu'on leur tire dessus...