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  • Assises du journalisme

    La liberté de la presse et la qualité de l'information ont été deux de mes principales motivations pour ouvrir un blog. Comme blogueur, je me sens aussi journaliste, bien qu'il s'agisse de ma part d'un journalisme citoyen et non-professionnel. Je ne pouvais donc pas passer sous silence l'information reçue récemment sur mon blog à l'instigation de Martine. Des États généraux de la presse se tiendront le 20 janvier 2009 à Paris. Je relaie ici leur appel.

    Au terme des Etats généraux de la presse écrite initiés par Nicolas Sarkozy, et avant que le Président de la République fasse connaître les conclusions qu’il en tirera, les organisations, associations et écoles qui soutiennent les Assises Internationales du Journalisme appellent journalistes, éditeurs et public à participer à l’édition spéciale des Assises qu’elles organisent à Paris le 20 janvier 2009.

    Indépendance. Qualité de l’information. Responsabilité. Relation avec les publics. Conditions de travail. Statut du journaliste. Nous invitons tous les journalistes, éditeurs, citoyens,  tous ceux qui ont été conviés aux Etats généraux de la presse écrite comme ceux qui ont été tenus à l'écart, à se mobiliser pour dire ce qu’ils veulent.

    Avec quelles préconisations sommes-nous d’accord ? Quelles sont celles qui ont été "oubliées" ? Avec lesquelles sommes-nous en désaccord ?  A quoi sommes-nous opposés ?

    Quel avenir pour le journalisme et l’information de qualité ?

    Venez le dire haut et fort, avant qu’il ne soit trop tard !

    De 9h à 21h à la Maison des Métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud - 75011 Paris. Entrée libre.
    Renseignements et réservations : 01 57 19 54 53.
    ***

    Les Assises Internationales du Journalisme ont été créées pour tenter de définir les conditions de production d’une information de qualité dans la France du XXIe siècle.
    Soutenue par l’ensemble des acteurs de la profession, respectueuse de la liberté de chacun, la manifestation se veut avant tout un lieu d’échange et de confrontations sur le journalisme et sa pratique.
    Lieu ouvert aux journalistes et éditeurs, aux étudiants et aux chercheurs, aux citoyens, les Assises  rassemblent chaque année  plus de 800 participants indépendamment  de toute tutelle.
    La dernière édition  des Assises s’est tenue à Lille les 21, 22 et 23 mai 2008. On retrouve le détail de son programme et de ses  propositions sur  le site www.journalisme.com .
    Les Assises Internationales du Journalisme ont été créées par l’association "Journalisme et Citoyenneté" présidée par Jérôme Bouvier.

  • Banques, trop de crédit ou pas assez ?

    Ce que j'aime bien, c'est que l'opinion publique a le sens de l'humour : on reproche aux banques d'avoir prêté trop facilement (notamment avec les fameuses subprimes) et d'avoir déclenché la crise. Mais voilà, les banques sont devenues méfiantes, et du coup, aujourd'hui, elles ne prêtent plus facilement. Et devinez ce qu'on leur reproche ? De ne pas prêter assez... Il y a des jours comme ça, j'vous jure...

  • Sar koz Wars (I) : la menace fantôme

    Il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine... La République connaît de nombreux tourments : la corruption fait vaciller ses bases, le Sénat s'embourbe dans des discussions politiques sans fin et de nombreux pouvoirs dissidents commencent à émerger, annonçant la chute d'un système autrefois paisible. Puissante et intouchable, l'Union Mondiale pour ma Pomme impose par la force l'utilisation de ses  routes électorales. Refusant de céder, la pacifique planète Bayroo, dirigée par la jeune Reine MoDemala, subit un blocus militaire de l'Union. Dépêchés par le Sénat pour régler cette affaire, les chevaliers Jevousledis Jinn Ar Tig et Mariel-Wan Sar nès bi découvrent qu'une véritable offensive de l'Union est imminente. Libérant la Reine et ses proches, ils quittent la planète mais doivent se poser sur Filelavoine pour réparer leur vaisseau...

  • Une alliance du MoDem avec les radicaux de gauche ? Soit, mais lesquels ?

    Le président du PRG, Jean-Michel Baylet a demandé à rencontrer celui du MoDem, François Bayrou afin de discuter d'une éventuelle alliance avec le MoDem pour les Européennes.

    J'avoue, que de prime abord, je ne suis pas très enthousiaste : il suffit de voir l'accueil que nous réservent, à nous autres démocrates, les jeunes radicaux sur leurs blogs pour mesurer l'océan qui nous sépare. Une phraséologie souvent gauchiste, post-marxiste, et pour eux, on est d'authentiques droitiers...

    Plus prosaïquement, je n'oublie pas qu'une moitié du PRG au moins a appelé à voter contre le TCE en 2005. Ce même parti a présenté Tapie comme tête de liste en 1994, et du coup, j'aimerais savoir s'il est toujours membre de ce parti.

    En outre, à peu près partout à de rares exceptions près, le PRG est totalement inféodé au PS. J'ai bien compris de la déclaration de Monsieur Baylet qu'il désire des places éligibles pour les Européennes et que c'est là sa principale motivation, puisque les Socialistes n'en donnent guère aux radicaux aux élections européennnes. Mais en ce qui concerne la communauté de nos positions respectives, je suis plus que dubitatif.

    Enfin, je ne sais pas trop à quel jeu joue une bonne partie du PRG avec Nicolas Sarkozy depuis quelques mois. Alors certes, le PRG est membre observateur de l'EPLR, l'une des deux composantes de l'ADLE, depuis un moment déjà, mais ce n'est pas un gage de fiabilité. Je n'oublie pas non plus que Christine Taubira, la candidate du PRG en 2002 à la Préssidence, a voté contre l'Europe en 2005.

    Bref, wait and see, mais sans clarifications sérieuses, cela me paraît fort hasardeux, cette histoire-là...

  • Les Sénateurs centristes veulent la peau de l'abus de revolving !

    On a parfois l'impression que les élus centristes prêchent dans le désert. Cela fait un moment qu'ils font des propositions pour lutter contre le surendettement, en fait, deux gouvernements mais en vain : ni celui de Villepin en 2006 ni celui de Fillon en 2008 ne veulent y prêter attention.

    C'est pourtant clair : les banques ne devraient pas pouvoir cumuler les crédits à la consommation (que l'on appelle crédits revolving). Ce sont des crédits courts à des taux d'intérêt monstrueux (17 à 21%). La spirale du surendettement commence souvent par là. Et de fait, une enquête de la Banque de France datant de février 2002 constate que 80% des dossiers de surendettement comportent plus de quatre revolving. Tiens, ça me fait encore penser à mes nexi (souvenez-vous du centurion romain de Tite-Live...), cette histoire-là...

    Du coup, Michel Mercier (MoDem), Muguette Dini (centriste sans appartenance) et Claude Biwer (Nouveau Centre) au nom de l'Union Centriste ont proposé un article de loi qui contient en gros les dispositions suivantes :

    Afin de responsabiliser les établissements de crédit, il apparaît urgent d'exiger qu'ils étudient la situation financière des souscripteurs. Les établissements de crédit doivent connaître avec précision la solvabilité des demandeurs de crédits à la consommation avant de répondre positivement à leur demande.

    S'il apparaît que l'établissement de crédit n'a pas procédé à cette vérification, il serait dès lors responsable de la non-solvabilité éventuelle du souscripteur et ne pourrait donc pas engager de procédures de recouvrement, sauf si le souscripteur a délibérément fourni de fausses informations le concernant (article 1er).

    Il semble dès lors nécessaire de rendre obligatoire un délai d'agrément de sept jours, tant pour l'établissement de crédit que pour l'emprunteur, afin que la banque ait le temps de procéder à l'étude de la solvabilité de l'emprunteur (articles 2 et 3).

    Il convient donc de donner les moyens aux établissements de s'informer de la situation d'endettement personnelle des emprunteurs. À cette fin, la présente proposition de loi établit la création d'un répertoire des crédits aux particuliers pour des besoins non professionnels (article 4).

    Ce répertoire offrirait une double protection aux consommateurs : il serait géré par la seule Banque de France à l'exclusion de tout organisme privé, bancaire ou non, et les établissements de crédit n'auraient accès aux informations que dans l'hypothèse où l'emprunteur potentiel les y aurait explicitement autorisés, interdisant ainsi tout usage commercial de ce répertoire. La mise en place de ce répertoire serait assurée par une contribution des établissements de crédit.

    Il est imposé aux établissements de crédit de faire figurer sur leurs publicités un avertissement visant à alerter les emprunteurs potentiels des risques de surendettement (article 5).

    Enfin, l'article 6 impose les mêmes règles à l'offre préalable de crédit.

    Bon. Il ne reste plus qu'à voir ce que le Sénat va en faire. Pour moi, cela me paraît cousu du fil du bon sens, et je me demande par quel prodigieux hasard (étonnant, non ?)  cette proposition ne parvient pas à être adoptée, depuis le temps...

    Tiens si jamais LOmiG passe par là, à titre de curiosité, lui qui est libéral pur sucre, lui semble-t-il que la conclusion de crédits revolving relève de la liberté contractuelle ? Ce n'est pas directement lié avec le thème de l'article en lien, mais avec sa représentation de la liberté contractuelle (lire notamment ses réponses à ses contradicteurs dans les commentaires).

  • Londres pleure sur les JO, Delanoë a bien failli nous plomber...

    Petite visite fort instructive sur le blog de Laurent, un militant radical (PRG) mais qui avait soutenu Bayrou lors des présidentielles. Il a fait un petit tour de la presse anglaise et particulièrement de la presse londonienne financière. Eh bien là-bas, ça ne rigole pas avec le coût des JO.

    Saint Bertrand a bien failli nous plomber l'économie parisienne avec ses folies des grandeurs : je rappelle qu'il a fait le forcing pour obtenir ces JO, ce qà quoi nous nous sommes toujours radicalement opposés ici.

    Il était évident que les classes moyennes allaient être chassées de Paris par l'explosion des prix.Parce que sur le fond, les JO auraient accru le phénomène dont souffre l'île de France et surtout Paris : ceux qui viennent y travailler n'y habitent plus et l'emploi ainsi congestionné génère un engorgement maximal en termes de transports. Il était évident que les emplois générés par les JO n'allaient pas être à forte valeur ajoutée. Donc, les individuds employés n'allaient pas loger dans Paris...

    Mais si à l'heure actuelle on avait les JO sur les bras, on serait mal...Déjà que Saint Bertrand de la fiscalité nous agumente nos impôts comme une brute...alors imaginons le désastre si les Anglais ne nous avaient pas coiffé sur le poteau... Parce qu'il est évident que le budget aurait explosé. Il suffit de considérer l'exemple londonien pour comprendre. Boris Jonhson ne veut plus dépenser un kopeck de plus. On le comprend. De toutes façons, outre l'ex-Bertrand local, Ken le Rouge, il est de notoriété publique que Tony Blair voulait les jeux. Pour le prestige bien sûr. Gordon Brown était contre, conscient des déficits faramineux du budget britannique. Bon, j'exagère : Ken le Rouge, c'est un Bertrand de la Sainte Fiscalité en 10 fois pire, parce qu'est un croisement d'ayatollah vert, de populiste gauchisant et de socialiste hypocrite. Je préfère encore Bertrand de la Sainte Fiscalité qui est un chouïa plus raisonnable.

  • Fortis, comment fallait-il agir ?

    J'ai suivi avec attention le feuilleton Fortis, et à vrai dire, je trouve que le déroulement des évènements amène à une réflexion de fond sur l'urgence et l'action politique. Si j'ai bien compris, les petits actionnaires de Fortis (2000) sont furieux d'avoir été mis devant le fait accompli de la quasi-cession de Fortis à la BNP sans qu'ils aient été consultés. Ils ont donc obtenu d'un tribunal qu'une large partie de la transaction soit bloquée, au moins, en tout cas, jusqu'au 28 février, soit après l'assemblée générale des actionnaires. En outre, comme le gouvernement Leterne a tenté de passer outre en faisant, si du moins, ce que l'on dit est vrai, pression sur des magistrats pour qu'ils autorisent finalement la cession, il y a eu des résistances, et un procureur a fini par accuser le gouvernement d'où le scandale.

    Le problème, à mon sens, c'est que tout cela a été fait dans une urgence que les pouvoirs publics belges jugaient absolue : soit un repreneur récupérait Fortis, y compris à prix sacrifié, soit Fortis s'écroulait. Prendre le temps de consulter tous les actionnaires, c'était prendre le risque de faire fuir les repreneurs. Et sans acheteurs, Fortis courait à sa perte, c'est à dire aussi à la disparition de l'épargne de ceux qui en étaient clients.

    Il fallait donc que le gouvernement Leterne agisse dans l'urgence, quand bien même la procédure normale n'était pas respectée.

    Le problème, c'est que nous sommes dans un contexte de crise économique et financière où le système international peut s'emballer à tous moments. Dans une telle situation, on comprend mieux la nécessité d'une procédure d'urgence. Les petits actionnaires de Fortis pourraient bien  faire un mauvais calcul, d'ailleurs : si la BNP se retire et que Fortis plonge, ils tomberont avec. Sans doute n'ont-ils pas considéré cet aspect des choses.

    Dans  des circonstances aussi critiques, je ne sais pas ce que j'aurais fait. Évidemment, les pressions sur la justice, c'est inadmissible, mais, il faut bien comprendre que l'économie belge pourrait aussi y jouer sa peau. Je ne dis pas cela pour défendre l'action de Leterne. J'essaie simplement de replacer son action dans la perspective de l'urgence pour mieux la comprendre.

    Ce que je conclus de cette histoire, c'est que la BNP, si elle est intéressée, et surtout les pouvoirs publics belges, ont tout intérêt à mener des négociations serrées et au plus vite avec les actionnaires de Fortis s'ils veulent se sortir vite et bien de cette mauvaise passe. Je ne vois pas d'autre issue. Et de ce point de vue, une nouvelle qui n'est pas mauvaise, c'est que les 2000 actionnaires se sont mis d'accord pour confier leurs intérêts à un groupe de représentants :

    Deminor, Modrikamen, VEB, Test Achats, des familles d'actionnaires dites historiques et un industriel possédant 2% se sont mis d'accord sur une équipe de négociation composée de six personnes. Cette équipe sera chargée de mener d'éventuelles discussions avec BNP, Fortis et le gouvernement.

    Il est évidemment plus facile de négocier ainsi qu'en ordre dispersé.

  • Un groupe centriste et radical au Sénat ?

    J'avais eu vent de tentatives de rapprochement, mais, en l'absence de confirmation, je n'avais rien publié à ce sujet. Mais cette fois, cela devient officiel : radicaux et centristes (Nouveau Centre, MoDem, non-affiliés) envisagent d'unir leurs forces pour peser au Sénat.

    A vrai dire, je suis très curieux de savoir ce que les Sénateurs centristes vont faire sur la réforme de l'audio-visuel. Les sénateurs Nouveau Centre auront-ils le cran de suivre les députés néo-centristes, qui pour une fois, ne se sont pas couchés devant l'Élysée ?

    Personnellement, je suis favorable à de tels rapprochements mais pas à n'importe quel prix, bien entendu.

    Wait and see, donc, comme dit l'autre...

  • Réactions en chaîne...

    Ouille, je vais avoir du boulot : je suis pris sous un feu croisé de chaînes. Il y a d'abord Sylvie qui veut relancer la chaîne de l'inculture, mais cette fois sur la peinture et la musique.

    Et puis il y a Christophe qui initie une chaîne démocrate sur nos doutes et nos espoirs au sein du Modem à l'issue de l'année qui vient de s'écouler. Un bilan, en somme.

     

    @ Sylvie

    Aïe. Elle a tapé là où ça fait mal. J'aime la peinture, je voudrais être cultivé en peinture, mais, pas de pot, je ne retiens pas le nom des oeuvres que je vois et pas davantage celui de leur peintre. Je suis tout de même capable d'identifier un tableau impressionniste, et, je reconnais plus ou moins le maniérisme. J'avoue un goût particulier pour Nicolas Poussin, dont je trouve la méthode de conception des tableaux fascinante. J'apprécie aussi Titien et également Magritte et le Douanier Rousseau (celui qui représente une enchanteresse ou uen sorcière et qui se trouve au Musée d'Orsay). Il y a de nombreux tableaux que je trouve très beaux. J'aime particulièrement ceux qui sont clairs et dans des tons presque pastel. Il y en a un très grand, au Musée d'Orsay, dans l'allée principale quand on descend l'escalier, qui représente des Romains, je crois. En fait, je me souviens qu'il me plaît beaucoup, mais pas exactement ce qu'il y a dessus :-(

    Mais, in fine, je suis fort peu capable de réagir quand on me parle de peinture. Snif...j'aurais voulu être un artiste (à chanter sur l'air de la Starmania...)...

    Je souffre en musique d'un syndrôme presqu'identique. J'aime la musique classique, mais j'identifie fort peu de compositeurs et le même schéma s'applique à la varité et au rock. Bon, je ne suis pas une bille non plus, il y a tout de même des choses que je connais. Par exemple, je reconnaîtrais le Requiem de Mozart, la chevauchée des Walkyries, le Canon de Pachelbel, les deux Stabat Mater, celui de Vivaldi et celui de Pergolèse et d'autres morceaux encore, mais je ne suis pas ce que l'on appelle quelqu'un de cultivé en musique.

    @ Christophe

    Bon, est-ce que je me la pète et que je lui dis que je n'ai jamais douté ? :-) En réalité, si, et pour à peu près les mêmes raisons que lui, sur le premier point (le règlement intérieur m'a ennuyé à mourir).

    Mon autre doute, c'est sur la stratégie. J'ai l'impression de ne pas m'y retrouver. En fait, je me trouve, d'une certaine manière, coincé entre deux démarches qui ne me conviennent ni l'une ni l'autre. Celle du MoDem qui rendre de plus en plus dans une opposition systématique, et celle du Nouveau Centre qui est inféodée à la Majorité Présidentielle. J'aimais l'UDF de 2004 à 2007 parce qu'elle avait justement un positionnement à mi-chemin du MoDem et du Nouveau Centre. J'ai écrit que je regrettais l'UDF. En fait, je ne regrette pas l'UDF pour l'UDF mais l'UDF pour son positionnement passé. J'avoue aussi souvent avoir désespéré de la blogosphère MoDem...

    Ce qui me reconne espoir, ce sont souvent les personnes. Bayrou lui-même, qui demeure vraiment un être d'exception, Marielle de Sarnez pour laquelle j'ai la plus vive estime et puis Gilles Artigues, pour citer mes trois préférés.

    Il y a également le désir de bâtir quelque chose de nouveau autour de l'être humain, à l'instar du monde qui a commencé à émerger à la Renaissance. C'est une belle idée qui me plaît à condition que l'on ne dévoie pas l'humanisme et tout particulièrement la liberté. Entre autres, cela m'agace quand je lis que l'on sépare liberté politique et liberté économique. Ces deux libertés sont pour moi indissociables, et la liberté d'entreprendre devrait pouvoir se décliner sous toutes ses formes. C'est pour moi l'un des avatars de l'esprit d'initiative que je ne souhaite en aucun cas voir limité. J'aime l'entreprise en général, les entrepreneurs et les gens entreprenants.

    Il me semble que le MoDem, à l'heure actuelle, est l'univers de tous les possibles. Il y a tout à construire, et c'est quelque chose que j'aime bien.

    Tiens, je refile la patate chaude à Quitterie, Alcibiade, Leroy-Morin (on va bien rigoler) Nelly et Mirabelle !

     

  • Orange, i-phone et liberté contractuelle

    Tiens, je reviens de visiter le blog de LOmiG, Expression Libre, parce qu'un de ses billets m'a interpelé : il estime qu'il relève de la liberté contractuelle d'une société ou d'une entreprise que de pouvoir, pour Orange, commercialiser à ses conditions l'i-phone.

    Or, le Conseil de la Concurrence a condamné Orange. Je me suis demandé pourquoi, après avoir lu le billet de LOmiG, et je suis allé voir en lien, l'arrêt de ce conseil. Eh bien je ne suis pas d'accord avec lui : je pense en effet qu'Orange ne respecte pas une concurrence libre et non faussée, non pas parce qu'il est le seul à distribuer l'i-phone, mais parce l'acheteur d'un i-phone est contraint de prendre un abonnement Orange. Toutes proportions gardées, on a le même problème avec Microsoft quand il s'arrange pour qu'un ordinateur ne puisse qu'accueillir Windows. Comme le fait valoir Bouygues, il y a peu d'opérateurs, et donc, le choix d'Apple ajoute une rigidité sur le marché des mobiles. Apple vend un téléphone, pas un téléphone et un abonnement Orange. Finalement, c'est le droit communautaire de l'Europe (on revient toujours à cette concurrence libre et non faussée qui a tant été décriée en 2005 avec le TCE, et qui pourtant, nous protège tellement !) qui est appliqué dans cette histoire.