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Banques, trop de crédit ou pas assez ?

Ce que j'aime bien, c'est que l'opinion publique a le sens de l'humour : on reproche aux banques d'avoir prêté trop facilement (notamment avec les fameuses subprimes) et d'avoir déclenché la crise. Mais voilà, les banques sont devenues méfiantes, et du coup, aujourd'hui, elles ne prêtent plus facilement. Et devinez ce qu'on leur reproche ? De ne pas prêter assez... Il y a des jours comme ça, j'vous jure...

Commentaires

  • Elles n'ont qu'à prêter à bon escient et de manière intelligente ( voir les commentaires de ton article sur le revolving)

  • Je suis d'accord avec Mirabelle.
    Surtout, ce qu'on reproche aux banques, notamment au vu de l'affaire Madoff, c'est de s'être laissé embarquer dans des placements spéculatifs dont il était évident, a priori, qu'ils reposaient sur des escroqueries.
    Comment un rendement élevé et durable pourrait-il être le fruit d'autre chose que d'une arnaque ?
    Comment nos éminents représentants de la sphère financière ont-ils pu se laisser berner ?
    Etaients-ils un peu complices, par hasard ?
    A quoi leur ont servi leurs diplômes ?
    Relisons donc "L'Argent" d'Emile Zola (écrit, je le rappelle, en 1891).

  • @MC qui dit "Comment un rendement élevé et durable pourrait-il être le fruit d'autre chose que d'une arnaque ?"

    C'est tout à fait possible pour des investissements de niche.

  • Oui mais il faut bien le dire : les banques font parfois aussi N'IMPORTE QUOI...
    Affaire Madoff, par exemple, et entre autres...

  • @emanu
    Je ne me souviens plus où j'ai entendu cet aphorisme : "le vrai voleur ce n'est pas celui qui braque une banque mais celui qui la fonde" (W.Allen ??? ça serait son style en tout cas)

  • Si ce n'était que l'opinion publique... Mais le vrai problème, ce n'est pas ce qui est "reproché" aux banques. Ce sont les incitations que l'État met en place à leur égard.

    En France par exemple, nous entendons sortir de la crise en utilisant les mêmes incitations qui ont plongé les États-Unis dedans ! C'est problématique, tu ne trouves pas ?

  • @Claudio ça ressemble plus à du Proudhon qu'à du Woody Allen ;-)

  • @ Rubin

    Euh, pas tout à fait tout de même : il y a une différence entre favoriser le crédit pour les entreprises et favoriser le crédit pour les particuliers surendettés...
    Heureusement, en dépit de ses insuffisances, et de la prime à la casse, il me semble que Sarko a plutôt choisi le premier chemin dans son plan de relance.

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