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  • Yess ! L'ADLE promeut les Class Actions

    Oyez, oyez, bonnes gens démocrates et consommateurs la bonne nouvelle que voilà ! Boudiou, dès que cela passe dans le droit français, y'en a qui vont s'en prendre plein la g... étant donné les nombreuses arnaques auxquelles se sont livrées les sociétés auxquelles je pense...

    L'avenir du recours en nom collectif dans l'Union européenne doit encore être précisé selon l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe au Parlement européen, mais les perspectives tant pour les consommateurs que pour les distributeurs sont prometteuses. Ce sont les premières réactions après la présentation aujourd'hui du Livre vert sur le recours en nom collectif par la commissaire européenne à la Protection des consommateurs, Meglena KUNEVA, qui pourrait déboucher sur une proposition de directive en 2009. Le Livre vert présente cinq pistes qui faciliteraient, pour les consommateurs européens, la réclamation d'indemnisations auprès de distributeurs ou de commerçants en infraction avec la législation européenne .

    Alexander Graf LAMBSDORFFLe comte Alexandre LAMBSDORFF (FDP, Allemagne), vice-président de la commission du Marché intérieur et de la Protection des consommateurs (IMCO), a déclaré : "Nous étudierons le Livre vert en profondeur et prendrons en considération toutes les options de la même manière, afin d'aboutir à une solution réalisable".

    Toine MANDERSToine MANDERS (VVD, Pays-Bas), coordonnateur ADLE au sein de la commission IMCO a expliqué : "En ce qui concerne les démocrates et les libéraux, les consommateurs ont toujours été au cœur du marché intérieur. Le Livre vert marque une nouvelle étape dans la législation en faveur du consommateur européen et pourrait donner au marché unique sa pleine capacité".

    Diana WALLISDiana WALLIS (LibDem, Royaume-Uni), vice-présidente du Parlement européen et coordonnatrice de l'ADLE pour la commission des affaires juridiques, a ajouté : "Cela ne fait aucun sens de donner aux consommateurs l'accès au marché s'ils n'ont pas en même temps accès aux outils nécessaires pour réclamer une compensation si les choses se passent mal. Nous devons maintenant étudier ces options soigneusement, afin de pouvoir recommander le la solution juridique qui donnera aux consommateurs la confiance d'aller faire ses emplettes à l'étranger."

  • L'ADLE va-t-elle connaître le sort de l'UDF ?

    Les dernières nouvelles en provenance de l'ADLE m'inquiètent grandement. Je viens de lire un article sur Euractiv que m'a signalé Quindi. Je comprends de l'article que je viens de lire que plusieurs partis moteurs de l'ADLE envisagent une alliance tactique post-électorale avec les partis les plus europhiles du PPE.

    L'ADLE, rappelons-le, est une alliance des courants démocrates et libéraux d'Europe. Or, si les démocrates et les libéraux ont beaucoup de convergences, ils ne s'accordent pas sur tous les points. Notamment, les démocrates sont bien plus pragmatiques que les libéraux sur l'intervention de l'état dans l'économie, or, à la suite de la crise, c'est justement la ligne de fracture qui semble se dégager au sein de l'ADLE.

    Je dois confesser que je n'ai pas très bien vénu la disparition de l'UDF que je préférais au MoDem, même si j'ai fait contre mauvaise fortune bon coeur. Mais, si l'ADLE devait se scinder, tout comme en France l'ont fait le MoDem et le Nouveau Centre, je l'aurais vraiment mauvaise. Je n'aime pas le bi-partisanisme, qui étouffe les alternatives originales et tue littéralement toute forme de pensée politique indépendante.

    J'aime l'ADLE pour ce qu'elle est et ce qu'elle propose, son intégrité en politique, ses ambitions, son attachement tout à la fois à l'éthique et à l'économie de marché.

    Je ne voudrais pas qu'elle se désagrège, que la partie PDE rejoigne le PSE et la partie EDLR le PPE délesté de ses éléments les moins europhiles.

    Je me sens souvent orphelin de l'UDF, je ne voudrais pas le devenir de l'ADLE. Je ne crois pas qu'un grand courant démocrate européen parviendra à se développer tout seul. Le lieu le plus sûr de son essor est à mon avis l'ADLE à l'heure actuelle. Il ne faut d'ailleurs pas avoir peur de dire que l'actuel PDE est une coquille parfaitement vide, sans site mis à jour, sans correspondant ou presque et qu'il me paraît fort mal préfigurer un courant démocrate en Europe en l'État. Le MoDem a déjà du mal à s'asseoir en France, j'espère qu'on ne va pas se retrouver avec le même problème, mais, à l'échelle européenne cette fois.

    L'UDF, en dépit de ses tensions, était un équilibre harmonieux, de 2002 à 2007. L'ADLE me semblait présenter les mêmes caractéristiques. La fin de l'une a-t-elle préfiguré la fin de l'autre, parce qu'en réalité, il y a un mouvement de fond qui traverse non seulement la France, mais l'Europe toute entière, et que dans ce mouvement de fond, il n'y a que deux places et pas trois ?

    Ce qui veut dire qu'entre le PS et un éventuel courant démocrate, l'un des deux doit périr. Or, le rapport de forces n'est absolument pas à l'avantage des démocrates à l'heure actuelle. De surcroît, et j'exprime une opinion, je  n'ai pas tellement envie de prendre la place du PS...C'est fort tout de même : le parlement européen fonctionne à la proportionnelle ; nous devrions en principe être prémunis contre de telles issues, et pourtant, même ainsi, une implacable logique de concentration est à l'oeuvre, travaillant et sapant inexorablement les partis européens...

  • Mangez des hamburgers et devenez gâteux

    Bon, il ne l'ont pas encore traduit en anglais, mais google peut le faire (mal) pour vous :-) Bâffrer des hamburgers peut vous mener droit à Alzheimer ! Avis aux amateurs de la junk-food (adieu délicieux cheese-burgers !) D'après ce qu'en rapporte l'AFP, l'augmentation des phosphates dans le cerveau empêcherait plusieurs zones liées à la mémoire de fonctionner normalement. En fait, on noterait une dégradation progressive de ces zones. Je ne suis pas expert en sudédois, mais je crois avoir compris qu'il y aura un débat le lundi 5 décembre 2008 au Karolinka Institut, l'institut médical sudédois qui a réalisé cette découverte. On trouve sur la page les coordonnées de la scientifique, Susanne Akterin, qui a dirigé les travaux de recherche (en fait, c'est sa thèse, si j'ai bien compris), dont  son adresse électronique. Les experts et les curieux peuvent peut-être tenter de lui écrire.

    C'est vrai , hein, quand on va au Mc Do, on croise de ces têtes...Tilt, je comprends tout, du coup, maintenant :-D

    Cela dit, quand on visite un peu ce site, c'est impressionnant. Regardez plutôt les thèses qui vont être présentées devant un jury prochainement et notamment vendredi prochain ! Ça c'est clair, eux, z'en n'ont pas mangé de trop des hamburgers :-)

  • Le PS est puissant !

    C'est marrant, quand j'y pense : je vois la plupart des médias, et la blgosphère leur embraye le pas, gloser sur l'impuissance et les malheurs du PS. On a la mémoire courte en France : le PS a remporté les municipales haut la main. Il contrôle 20 des 22 régions. Il contrôlera le Sénat en 2011, et, à chaque élection partielle, il progresse. En réalité, ce parti est très puissant, et, si en 2012 il gagne les législatives et les présidentielles, il disposera d'absolument tous les leviers en France, ce qui ne s'était encore jamais vu en France, d'autant qu'il a également de très importants relais dans les associations et les organisations syndicales.

    Il y a eu des primaires au PS pour désigner le premier secrétaire ; certes, la débat d'idées n'a pas été particulièrement élevé, mais enfin, c'est tout de même le signe d'une certaine vitalité démocratique. En réalité, il y a plus d'opposition entre Aubry et Royal, sur le plan politique, qu'on ne le dit. Aubry représente le socialisme gestionnaire, la vieille social-démocratie, avec ses atouts et ses faiblesses (dont la plus inquiétante, toutefois, est l'absence de renouvellement en termes d'idées et de doctrines) et Royal la gauche réformiste accompagnée d'une touche populiste. Bien sûr, il y a des ponts entre ces deux gauches, mais elles ne sont pas identiques.

    La social-démocratie gestionnaire emprunte l'économie à la droite, du moins, pour une partie conséquente, alors que le réformisme de gauche emprunte plutôt à certaines valeurs de la droite, mais pas forcément à son fonctionnement économique.

    Au-delà de la différence de style entre ces deux femmes, il y a une réelle ligne de partage dans le domaine politique. Ségolène Royal représente en fait une autre gauche qui n'avait jamais vu le jour jusque là en France : une sorte de mélange assez étrange entre réformisme et un soupçon de populisme moderne. Je pense que c'est ce mélange inconnu (qui se rapproche par certains côtés du blairisme, au demeurant) qui effraie l'appareil traditionnel du PS.

    Quoi qu'on en dise, l'histoire personnelle forge fatalement les personnalités et les engagements. Ségolène Royal s'est construite contre les opinions de toute sa famille ou presque, qui penchait vers la droite dure voire l'extrême-droite. Elle a du affronter son père, un militaire, pour le contraindre à payer ses études et une pension alimentaire à sa mère, lui qui avait chassé son épouse sans aucune ressources du domicile familial.

    On ne choisit pas sa famille, mais on en hérite, qu'on le veuille ou non. Ses origines et sans doute l'atmosphère familiale ont contribué à lui donner une forme de rigidité qui peut ressembler parfois à celle de la droite dure. Or, cela, un socialiste le flaire à plus de cent lieues de distance. Tout du moins, un socialiste rompu à la politique. L'idée qu'une telle personnalité puisse diriger le PS hérisse littéralement les socialistes traditionnels. C'est sans doute pour la même raison que certains d'entre eux ont du pousser un ouf de soulagement quand Ségolène Royal a perdu. C'est que, quelque part, ils avaient et ont la sensation que Ségolène Royal les pousse, ainsi que le PS dans une direction où ils ne veulent absolument pas aller, et qu'ils détestent.

    Je reconnais, pour ma part, avoir été un peu outrancier pendant les élections internes du PS : j'ai pris parti, il est vrai, pour Ségolène Royal, parce que le Tout Sauf Ségolène m'énervait. Mais, sur le fond, j'ai un avis beaucoup moins tranché sur ce qu'il se passe au PS. Je suppose que les derniers évènements auront finalement assez peu d'incidence, malgré tout, sur l'avenir du PS.

    Le MoDem, à cet effet, ne doit pas compter sur une implosion du PS. Elle ne se produira pas. Mélenchon sera marginal et son parti n'a aucun avenir. Dès que la conjoncture se redressera, ce qui finira par se produire, Besancenot reviendra à des niveaux d'intention de vote conformes à ce que l'on a habituellement pour un parti d'extrême-gauche en démocratie.

    Tout cela pour conclure que le MoDem doit compter avant tout sur ses propres forces et sur ce qu'il sera capable de proposer aux Français. Il n'existait pas de courant démocrate en France avant le MoDem. Peut-être que le MoDem parviendra à aspirer certains sociaux-démocrates, mais, cela sera par la force de ses idées, pas par une explosion qui lui est extérieure.

     

    EDIT : tiens, y'en a qui se demandent où je classe Delanoë. Voyons, réfléchissez bien chers amis : d'où vient Ségolène ? D'une famille de catho de droite (d'où les références catholiques dans sa phraséologie, au fait) ! Qu'est Martine ? Une catho de gauche ! Or, cathos de gauche et de droite se détestent cordialement, c'est un fait avéré ! Quant à Bertrand, c'est un social-démocrate libertaire (une variante du social-démocrate traditionnel). Or, les cathos de gauche dont la mauvaise consicence de gauche est consubstantielle à leur nature de cathos de gauche, adorent les libertaires qui soulagent leur mauvaise conscience. Pour le compte, il y a assez peu de différences entre Bertrand et Martine, et là, davantage une histoire d'égo. Le côté libertaire peut-être, alors que les cathos de gauche abordent les choses davantage sous l'angle de la morale. En revanche, les cathos de droite voient dans les libertaires la quintessence de la déliquescence morale, alors...ceci explique cela...et je ne dis pas ce que les libertaires pensent des cathos de droite, évidemment...Vous le voyez, tout s'explique, beaucoup par les valeurs, d'ailleurs, dans ces histoires socialistes...

  • L'ADLE veut une industrie verte !

     

    L'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe se félicite que la Commission européenne réaffirme les principes de l'économie de marché et de la bonne gestion budgétaire dans le plan de relance qu'elle a dévoilé aujourd'hui. Pour l'ADLE en effet, la crise financière ne doit pas marquer le retour vers la vieille économie mais au contraire être l'occasion de tourner tous les efforts d'investissement vers le développement durable et la création d'emplois bien rémunérés et porteurs d'avenir.

    "Les propositions de la Commission européenne contrastent avec les conclusions du G20 à Washington qui avaient relégué le développement durable de la dernière place à l'avant dernière place," souligne Graham WATSON, président du groupe ADLE au Parlement européen, selon qui "le paquet de la Commission démontre une préoccupation plus marquée pour l'investissement vert et la croissance durable. L'Europe doit donner la priorité à une croissance économique durable pour lutter contre la récession actuelle."

    "La Commission européenne doit être attentive à ne pas céder à la tentation d'un retour au passé au détriment des efforts déjà consentis pour se conformer aux objectifs de la Stratégie de Lisbonne. Nous devrions, par exemple, résister à subventionner inutilement l'industrie. Pour faire prospérer l'industrie européenne, il vaudrait mieux en priorité vendre des produits industriels respectueux de l'environnement et augmenter le pouvoir d'achat des consommateurs," a conclu M. Watson.

    NB : Le MoDem est membre de l'ADLE.

  • Prison et délinquance des mineurs

    Je suis avec beaucoup d'attention le débat sur l'ordonnance de 1945 et les sanctions qu'il convient d'infliger aux mineurs délinquants. Dès lors que la prison ne concerne que les crimes, je ne suis pas a priori opposé à la conduite en prison de mineurs, dès lors que des prisons spécifiques leur sont réservés et qu'ils disposent d'un encadrement éducatif.

    Les mineurs d'aujourd'hui ne sont absolument pas ceux de l'immédiat après-guerre. Les lois doivent s'adapter aussi aux états de fait, or, un état de fait, c'est qu'il y a 200 000 mineurs délinquants actuellement en France. Dans les propositions faites, certaines sont intéressantes : par exemple, plutôt que l'incarcération, il est question d'envisager un bracelet électronique dans de nombreuses circonstances.

    J'ai entendu aussi qu'il était envisagé d'envoyer le mineur à l'école pendant la semaine et en prison le week-end : le retour au sein de la société des gens ordinaires mais tranquilles ne doit se faire que si les dits mineurs ne viennent pas jouer les caïds dans les écoles sous prétexte qu'ils sont en prison, un certain nombre en tirant actuellement un titre de gloire.

    Je suis d'accord aussi avec l'idée que des mineurs délinquants de 16-18 ans puissent être jugés par des juges ordinaires et non par des juges pour enfants. En revanche, ceci doit se faire sous la condition qu'ils ne puissent être incarcérés avec des adultes.

    C'est à mon avis ce dernier point le véritable enjeu : les conditions d'incarcération. On entend beaucoup d'organisations s'indigner des nouvelles règles pénales, or, ce ne sont à mon avis pas elles qui sont un véritable problème, mais bien l'environnement dans lequel la peine se passe. Il faut notamment séparer aussi chez les mineurs les délinquants des criminels, et, parmi les criminels, mettre à part les pervers de toutes sortes (violeurs, auteurs d'actes de barbarie) qui sont clairement les pires et difficilement récupérables la plupart du temps.

    Si l'on évoque les conditions d'incarcération, il faut fatalement parler de gros sous, et donc, de moyens ! Personne n'en parle, mais il faudrait commencer par là. Dans la mesure où la délinquance augmente, il est évident qu'il faut plus de prisons et plus de surveillants, or, les unes et les autres fonctionnent à moyens constants depuis plusieurs décennies.

    Commençons déjà par là, avant d'avoir l'indignation sélective : on ne peut connaître l'efficacité d'une politique répressive que dans la mesure où elle est appliqué correctement et avec les moyens adéquats, or, nous sommes très loin du compte...

  • La pub, inépuisable vache à lait ?

    Il y a une question que je me pose depuis un moment : chaque fois que je vois des particuliers ou de nouvelles plate-formes se développer sur la Toile, j'entends toujours parler de financement par les recettes publicitaires, et, à lire les projets, on a l'impression qu'il s'agit là d'un puits sans fond, d'une Corne d'Abondance qui ne connaît pas de limites.

    Nous avons connu deux crises financières profondes en moins de dix années : bulle internet en 2001, crise du crédit tout récemment. J'ai l'impression que la prochaine crise sur Internet cela celle des recettes publicitaires. Partout on trouve l'idée que c'est la solution universelle au financement des activités numériques. Viendra un moment tout de même où les diverses entreprises finiront par réduire leurs investissements dans ce domaine, surtout si une crise économique menace, par exemple.

    Or, le gratuit se développe, prolifère, même, sur l'idée que la publicité paiera. C'est la nouvelle intendance. Tout va bien, Madame la Marquise, la Publicité suivra et paiera tout. D'ailleurs, l'actuel gouvernement envisage de taxer les recettes publicitaires du net. Après l'amendement de mon Jean, encore un bon coup sur la fracture numérique...

    Toutefois, les sommes en jeu, au regard de ce que représentent par exemple les opérateurs de télécommunications, sont assez faibles. Moins de 450 millions d'euros pour la totalité des recettes publicitaires sur internet en France.

    Il n'en reste pas moins que ce modèle de développement m'inquiète parce qu'il ne diversifie pas ses sources de financement et que l'expérience prouve que miser sur un seul cheval est presque toujours très risqué...

  • Le Nouveau Centre fait exploser le prix des ordinateurs

    Et voilà, j'en parlais il y a deux jours, et j'en ai la confirmation définitive par Orange Politique. Le Nouveau Centre a fait passer un amendement qui permet de faire payer la redevance TV, soit 116 euros par an à tout acheteur d'un ordinateur moderne.

    Prétexte ? ils peuvent recevoir la télévision. Conséquences ? Vous n'aviez pas beaucoup de sous et vous vouliez acheter un ordinateur pour les cinq prochaines années. Les programmes de m... de la télévision vous emm... à mourir. Vous payez 300 à 400 euros, satisfait de votre investissement. Mais, une très mauvaise surprise vous attend : vous allez payer 580 euros de plus dans les cinq années qui suivent. Coût total de l'opération ? 880 à 980 euros. Bon, et attendez, je suis bon : je table sur un changement d'ordinateur au bout de 5 ans. Parce que pour chaque année qui va s'écouler en plus, la facture va s'allonger...En supposant que la redevance TV n'augmente pas bien sûr...C'est bien, on a des idées astucieuses au Nouveau Centre...Il va falloir que j'ouvre un chapitre intitulé "Mon Jean et la fracture numérique"...

    Ia ora na les néo-centristes, comme le dit souvent mon saltimbanque favori, Leroy-Morin, dont j'espère une note prochaine sur le sujet...

  • École, la fin du clivage gauche/droite

    Je viens de lire avec un très grand intérêt le billet du Président du SNALC, un syndicat enseignant sur Médiapart : il analyse avec finesse le propos de l'ouvrage de Muriel Fitoussi et Eddy Khaldy "Main basse sur l'école publique". Ces derniers accusent Darcos et Sarkozy de chercher à rétablir une école de type clérical, antérieure même à Ferry. En réalité, avec beaucoup d'intelligence, Bernard Kunz observe que la plupart des réformes proposées par la droite depuis qu'elle est au pouvoir s'inspirent des revendications pédagogiques de nombre de syndicats de gauche, particulièrement le SGEN-CFDT. Le clivage droite-gauche n'est plus opérant car, en réalité, les mêmes individus sont aux commandes de l'Éducation Nationale depuis des années, passant de cabinet en cabinet et de gouvernement en gouvernement.

    Cela fait longtemps que je dénonce cet état de fait sur mon propre blog, et notamment l'alliance entre les recettes pédagogistes et la forme moderne du malthusianisme gestionnaire que Kunz appelle libéral. Pour moi, je n'y vois pas du libéralisme, mais de l'opportunisme et de l'absence de vue à long-terme, tout simplement. Les libéraux ne sont pas bêtes à ce point-là.

    Je ne partage pas l'avis de Kunz sur les talents, car je crois, comme les Marxistes (trop fort, non ? :-D ) à l'éducabilité universelle. En revanche, cette même éducabilité ne me paraît pas contradictoire avec une sélection selon les goûts, les résultats et les efforts consentis de chacun. Une chose est certaine : je me défie tout à fait, comme Bernard Kunz, des thèses constructivistes dans le domaine de l'acquisition du savoir, même si je reconnais qu'elles sont en revanche intéressantes en littérature et en analyse littéraire.

    Il n'en reste pas moins que nous devrions au MoDem, non pas nous aligner sur la doxa de la superstructure pédagogique et du SGEN-CFDT qui s'impose partout mais prendre acte de cette absence de clivage et réfléchir à une alternative nouvelle qui pourrait s'enraciner profondément dans l'esprit de la Renaissance et de l'humanisme.

  • Bayrou propose des unités de logement pour les SDF

    Je voulais pousser un coup de gueule, mais François Bayrou m'a pris de vitesse. Juste tout de même la remarque suivante : si les SDF ne veulent pas se rendre dans les centres d'hébergement, c'est qu'ils y sont menacés, battus et dépouillés par les plus forts. Une vraie loi de la jungle. Alors le blabla de Madame Boutin me fait doucement rigoler. Quand je pense que Sarkozy s'est fait élire sur la sécurité...Ce n'était pas la sécurité pour tous, manifestement...

    Voici la réaction de François Bayrou :

    En déplacement à Belfort les 26 et 27 novembre, François Bayrou a fustigé "le manquement des responsables politiques qui multiplient les déclarations, les oublient et redécouvrent chaque année la misère des SDF", alors qu'une "autre politique est possible"...

    "Je pense qu'il y a vraiment de quoi se mettre en colère. Tout les ans, c'est la même chose :  les responsables politiques, y compris Nicolas Sarkozy, multiplient les déclarations promettant qu'il n'y aura plus de décès de SDF", a déclaré à l'AFP François Bayrou, en visite pour deux jours à Belfort dans le cadre de son tour de France des régions.

    Il a évoqué l'idée d'un "programme d'équipement des petites structures disponibles (...) dans les villes pour créer des lieux d'accueil individuels qui donnerait un havre de paix pour ces hommes et ces femmes" qui vivent dans la rue.

    "Ces refuges, disséminés dans la ville et non regroupés au même endroit, pourraient être financés par un petit loyer pris sur l'allocation logement à laquelle chaque personne a droit en fonction de sa difficulté sociale", a-t-il précisé."Souvent, les SDF refusent de se rendre dans les centres d'accueil car ils redoutent la violence et les vols", a ajouté le président du Mouvement Démocrate (MoDem).

    François Bayrou était à Belfort pour visiter le fabriquant de turbines General Electrics Energy, ainsi qu'un établissement public d'insertion de la défense (Epide) assurant l'insertion sociale et professionnelle de jeunes, en difficulté scolaire, sans qualification ni emploi
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