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  • Repos bien mérité !

    Avec toutes ces notes que j'écris depuis plus de deux ans, me voilà fatigué :-) Presque 1300 notes pour info...Et pour les commentaires, ben...plus qu'un mois et on franchit le cap des 10 000 ...

    Hop, une semaine de vacances, et donc pas de notes...Pas les moyens d'acheter un i-phone ou un mini-portable avec clé 3G donc pas d'internet...

    Par avance, bonne année à tous mes lecteurs !

    Évidemment, si je trouve un moyen de publier, je le ferai, mais c'est a priori sans espoir...

  • Le triste état de l'Hôpital

    Comme sans doute beaucoup de Français, j'ai été bouleversé par la mort brutale et inadmissible d'un enfant de trois ans dans un hôpital alors qu'il était traité pour une angine, et par la douleur et le témoignage du père : son enfant est mort dans ses bras alors qu'il appelait des infirmiers à l'aide. Ilyes, trois ans, est mort parce que l'hôpital est en déshérence. Ce n'est pas l'erreur médicale, qui aurait pu être corrigée, qui est cause du décès deux autres facteurs : d'une part l'absence de moyens des hôpitaux, cela a souvent été dit, mais aussi la surdité ordinaire des professions médicales en règle générale, et cela aussi, il faut bien que cela soit dit un jour. Jamais à l'écoute des patients, toujours imbues de certitudes, détentrices de l'autorité médicale. Comme je constate cette absence d'écoute avec 90% des praticiens (ils s'en foutent complètement de ce que vous racontez) je me dis qu'il y a un travers qui mériterait largement d'être corrigé, surtout quann on considère le résultat final dans cet hôpital.

  • Jésus de Nazareth

    Je ne suis pas chrétien, pas croyant, et je crois, pas même agnostique, mais plutôt dans une sorte de marais informe entre agnosticisme et athéïsme. Je ne reconnais donc ni dieu, ni fils de dieu. Mais en revanche, je considère l'homme que fut Jésus de Nazareth, et j'éprouve une admiration sans bornes pour cet homme-là : quel courage, quelle audace, quel précurseur fut cet homme-là. Il en fallait du courage pour affronter une foule prête à lapider une femme adultère ! et pour décréter que les femmes et les enfants avaient aussi le droit d'entrer dans le Temple de Yahvé pour y faire entendre leurs prières ! On voit, d'ailleurs, à quel point il était en avance sur son temps, et, à bien des égards, encore sur le nôtre, par la manière dont les évangélistes ont transmis son histoire.

    «que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre» : quelle force dans cette réponse qui vaut maxime ! S'imaginer que le Royaume de Dieu est accessible aux pauvres, aux faibles, à ceux que la société de son temps s'imagine comme pécheurs, y compris des non-croyants, quelle formidable innovation morale. A vrai dire, j'ai lu nombre d'écrits des philosophes de ce temps-là et d'avant, et parfois, même d'après, et je n'ai rien trouvé de similaire et d'aussi avant-gardiste.

    Quand on lit les témoignages des Apôtres ou des Évangélistes, on comprend à quel point ces hommes n'avaient toujours pas compris leur maître à penser. Ils ne parlent que de repentance et de punition, certains appelant à nouveau à lapider la femme adultère. Très loin de Jésus...

    Les Droits de l'Homme tels que nous les pensons aujourd'hui, sont les enfants des paroles de cet homme-là avant toutes choses. Pour cela, je lui voue une reconnaissance éternelle, et, à mes yeux, c'est le plus grand sage de tous les temps. Et c'est un hérétique qui le dit...

  • Crise financière, le syndrôme du volcan

    Connaissez-vous le syndrôme du volcan ? Quand il explose, il fait des milliers de morts, parfois des centaines de milliers, et même plus encore. Et pourtant, en géographie humaine, on constate que quelques années après les dégâts, les populations viennent se réinstaller sur les pentes du volcan. L'explosion a été oubliée, et ces terres-là sont très fertiles...

    Voilà pourquoi, en dépit des crises financières, le système financier se relèvera toujours...

  • Noël en France

    Marrant la fête de Noël en France, quand j'y pense. La France est la fille aînée de l'Église catholique, et, à chaque jour de naissance de la figure emblématique de cette Église, elle célèbre joyeusement la renaissance du soleil, c'est à dire une pratique païenne issue du fin fond des âges. En effet, Noël vient du breton No'Il, le nouveau soleil. J'ai longtemps cru que cela venait directement du grec, d'ailleurs, parce qu'en grec, nouveau se dit néo, et le soleil, Hélios. Donc, néo + Hel, cela donnait facilement noël. En fait, c'est qu'il y a une parenté très forte entre le Breton, qui est une langue indo-européenne (groupe celtique) et le grec ancien (langue indo-européenne aussi).

    Amusant quand on songe que les pays anglophones fêtent bien Christmas, et que de nombreux pays latins fêtent eux Nadal ou Natal du "natalis" latin. En effet, en latin, le jour de la naissance de Jésus c'est LE Jour de la Naissance : Dies Natalis.

    Bon, eh bien nous, non, on fête le Soleil, en France. Dans aucune autre langue on ne fête ainsi le soleil, à ma connaissance, à cette période de l'année. Et quand on retrouve un "noyé" ou "nové" ou "noé" et cetera, ce n'est qu'une imitation du Noël français. Tenez, par exemple, demandez à notre bon Leroy-Morin ce qu'il en pense : je suis sûr qu'il nous gratifiera de la joviale formule Tahitienne de Noël, ia orana e te noera !

  • Associations : Tocqueville tâcle Delanoë

    J'en suis venu, dans ma lecture de "De la démocratie en Amérique" au chapitre de la 2ème partie du Tome II qui porte sur les associations. je trouve que Tocqueville illustre magnifiquement ce que je pense du droit d'association au chapitre V.

    Quand on examine le budget de la Ville de Paris des sept dernières années, c'est invraisemblable les sommes faramineuses qui sont dépensées en subventions aux associations. C'est quelque chose qui me gêne beaucoup. Je conçois que l'État, en la circonstance la Ville, favorise la vie des associations, par exemple, en leur prêtant des équipements et les locaux, mais pas qu'elle les porte à bout de bras. On aboutit à des situations malsaines où les associations ne sont plus indépendantes mais deviennent une extension de la municipalité. De facto, on assiste à une municipalisation rampante.

    Voici d'ailleurs ce que Tocqueville écrit sur les associations :

    «Il est facile de prévoir que le temps approche ou l'homme sera de moins en moins en état de produire par lui seul les choses les plus communes et les plus nécessaires à sa vie. La tâche du pouvoir social s'accroîtra donc sans cesse, et ses efforts mêmes la rendront chaque jour plus vaste. Plus il se mettra à la place des associations, et plus les particuliers, perdant l'idée de s'associer, auront besoin qu'il vienne à leur aide: ce sont des causes et des effets qui s'engendrent sans repos. L'administration publique finira-t-elle par diriger toutes les industries auxquelles un citoyen isolé ne peut suffire? et s'il arrive enfin un moment où, par une conséquence de l'extrême division de la propriété foncière, la terre se trouve partagée à l'infini, de sorte qu'elle ne puisse plus être cultivée que par des associations de laboureurs, faudra-t-il que le chef du gouvernement quitte le timon de l'État pour venir tenir la charrue?

    La morale et l'intelligence d'un peuple démocratique ne courraient pas de moin­dres dangers que son négoce et son industrie, si le gouvernement venait y prendre partout la place des associations

    Une association ne devrait pas pouvoir vivre exclusivement de fonds publics. L'aide publique ne devrait jamais excéder 50% de son budget de fonctionnement. En outre, les pouvoirs publics devraient se limiter à subventionner seulement les associations qui accomplissent des missions de service public (associations sportives, culturelles et artistiques). En règle générale l'association devrait demeurer l'affaire des individus et pas des pouvoirs publics. Rappel : la ville de Paris a consacré 272 millions d'euros aux associations en 2006 soit 136 euros par parisien !!! Je n'ose même pas regarder le budget pour 2009...

  • Halte à la discrimination positive à l'école !

    S'il y a bien une chose contre laquelle je m'élève, dans nos sociétés, c'est bien la discrimination positive. Voilà une forme de sélection encore plus pernicieuse et idéologique que les autres. Le critère social ne doit pas devenir prédominant quand on est à la recherche d'excellence. Or, les grandes écoles vont devoir accepter Pierre, Paul ou Jacques non parce que Pierre, Paul ou Jacques a montré son mérite mais parce qu'ils viennent d'un "quartier" ou d'un "milieu social". Cela m'insupporte particulièrement. Bien sûr, le Français moyen qui n'est ni une élite ni originaire d'un "quartier" ou d'un pays étranger va lui rester sur le carreau.

    Mais peu importe : in fine, si on veut augmenter les chances des étudiants issus des quartiers défavorisés, eh bien on peut par exemple augmenter le nombre ou le montant des bourses pour les étudiants méritants. On nous ressert la vieille bouillie bourdieusiste à la sauce communautariste.

    J'ajoute une chose, et on devrait sa la carrer dans la tête une bonne fois pour toutes : ce n'est pas le rôle de l'école de promouvoir l'égalité. Je n'en veux d'ailleurs pas de cette égalité-là. L'école offre à tous les milieux la possibilité de s'élever socialement. Qu'on lui donne les moyens de fonctionner normalement, mais que l'on ne triche pas avec, notamment quand elle essaie de sélectionner encore un peu.

    Les Grandes écoles, c'est ce qui marche encore dans ce pays : il faudrait les amoindrir en faisant entrer dedans des individus qui ne se sont pas confrontés à la dure mais nécessaire réalité d'un concours pour y entrer ?

    La possibilité de se cultiver d'acquérir des connaissances étendues à peu près gratuitement existe dans nos sociétés : la vraie question, ce serait de se demander pourquoi toute une classe de la population ne met pas à profit cette possibilité. On sait, y compris dans les classes populaires les plus modestes, que les familles dépensent des centaines, voire des milliers d'euros par an en jeux vidéos, play station, x-box, dvds faisandés, sortie à Disneyland et compagnie. La vraie question, c'est de comprendre pourquoi elles jugent ces dépenses prioritaires sur les dépenses de culture. Le jour où l'on pourra y répondre, et commencer à chercher des solutions, peut-être pourra-t-on enfin jeter à la poubelle le concept fumeux de discrimination positive.

    Moi je crois en l'individu, et j'estime que seul le mérite devrait permettre de s'élever. Et ce que j'aimerais appliquer à l'ascension sociale, c'est un concept économique qui m'est cher : la concurrence libre et non faussée. Voilà ce que j'aimerais substituer à la discrimination positive. Et cela me semble plus juste, plus sain et plus honnête.

  • Il ne fait pas bon philosopher dans la France de Sarkozy !

    Il y a des choses qui m'énervent de plus en plus dans la France de Nicolas Sarkozy : il y a une semaine, trois philosophes se rendaient à un colloque organisé à Kinshasha au Congo. Les thèmes en étaient la culture du dialogue, les frontières et l'accueil des étrangers. Or, dans l'avion, ils constatent la présence d'un homme menotté, encadré par cinq policiers. Pierre Lauret, l'un des trois philosophes s'enquiert des causes de la présence de cet homme parmi les cinq policiers. N'obtenant pas de réponse, il insiste. D'autres passagers s'en mêlent et finalement, Pierre Lauret qui n'a aucunement appelé à une quelconque forme de protestation se trouve jeté à terre, menotté puis débarqué de l'avion. On l'accusera par la suite de s'être opposé à une reconduite à la frontière.

    Pauvre philosophe...Pour autant que j'aie pu en apprendre, il dirige au Collège International de Philosophie un programme d'études sur l'oeuvre de Kant. Il s'est notamment intéressé chez Kant aux conditions de l'émancipation, après avoir constaté le déclin du marxisme sur cette idée. Sur le sujet de l'émancipation, Kant l'intéresse parce qu'il a ouvert la voie au cosmopolitisme comme d'idée de la politique affranchie de sa détermination nationale...

    Cela dit, ce n'était pas très malin de sa part de refuser de regagner sa place, car c'était une provocation aussi vaine qu'inutile. Mais bon, en tant que philosophe, et vu l'objet de son colloque, on peut comprendre qu'il se soit interrogé et qu'il soit venu poser des questions.

    Mon intention n'est pas de légitimer les oppositions aux reconduites à la frontière : il y a là une démagogie dans laquelle je ne rentrerai certainement pas sur ce blog. Mais de là à convoquer par la suite un philosophe, ainsi que ses deux accompagnateurs, Sophie Foch-Rémusat et Yves Cusset , philosophes eux, au tribunal à leur retour...

    Je ne crois pas partager les convictions de Pierre Lauret, tout du moins dans le domaine politique, (il est membre de l'UCIJ) mais en revanche, c'est lui qui a dit un jour : «Sarkozy à l'Elysée, ce n'est pas l'apocalypse [...] C'est un homme qui sait la nécessité de négocier. Or, je pense que nous pouvons gagner sur le terrain de l'opinion.»... Eh bien il a pu tester la négociation en version Sarkozy...Je crains hélas que Sarkozy ne comprenne surtout que le rapport de force et non la négociation (et pourtant, cele me fait mal au coeur d'écrire cela tant cette vision des choses, toute marxiste, est étrangère à ma pensée).Ce qu'il se passe aujoud'hui n'est pas le fruit du hasard mais bien de directives précises. Je crois que Pierre Lauret a participé à un colloque sur le hasard le 12 avril dernier, à la Cité des Sciences et de l'Industrie, justement...Il devrait pouvoir parler d'or sur ce sujet...

  • La doctrine de l'intérêt bien entendu

    Récemment, il y a eu quelques commentaires à la suite d'un billet que je venais d'écrire : j'essayais de pointer du doigt l'essence du libéralisme et ses clivages actuels. Dans cet article, je faisais une distinction entre libéraux de droite et de gauche, et observais qu'on pouvait positionner le MoDem sur l'aile gauche du libéralisme. Or, j'ai eu une réaction quasi-courroucée de LOmiG, me tançant vertement de ce qu'en réalité, les démocrates étaient des libéraux par utilitarisme et non des libéraux de conviction.

    Or, il se trouve que je poursuis ma lecture de De la démocratie en Amérique de Tocqueville (elle touche désormais à sa fin) et que je viens de passer dans la deuxième partie du Tome II plusieurs chapitres sur l'individualisme (chapitre II,III,IV et VIII). Or, ce que dit Tocqueville, c'est que les régimes démocratiques combattent les excès de l'individualisme par d'une part des institutions libres (plutôt confier de petites affaires à chacun que de grandes affaires à tous) mais également par l'idée de l'intérêt bien entendu.

    Lorsque le monde était conduit par un petit nombre d'individus puissants et riches, ceux-ci aimaient à se former une idée sublime des devoirs de l'homme; ils se plai­saient à professer qu'il est glorieux de s'oublier soi-même et qu'il convient de faire le bien sans intérêt comme Dieu même. C'était la doctrine officielle de ce temps en matière de morale.

    Je doute que les hommes fussent plus vertueux dans les siècles aristocratiques que dans les autres, mais il est certain qu'on y parlait sans cesse des beautés de la vertu; ils n'étudiaient qu'en secret par quel côté elle est utile. Mais, à mesure que l'imagination prend un vol moins haut et que chacun se concentre en soi-même, les moralistes s'effrayent à cette idée de sacrifice et ils n'osent plus l'offrir à l'esprit humain; ils se réduisent donc à rechercher si l'avantage individuel des citoyens ne serait pas de travailler au bonheur de tous, et, lorsqu'ils ont découvert un de ces points où l'intérêt particulier vient à se rencontrer avec l'intérêt général, et à s'y confondre, ils se hâtent de le mettre en lumière; peu à peu les observations semblables se multiplient. Ce qui n'était qu'une remarque isolée devient une doctrine générale, et l'on croit enfin aperce­voir que l'homme en servant ses semblables se sert lui-même, et que son intérêt particulier est de bien faire
    .
    [...]
    Il y a longtemps que Montaigne a dit: « Quand, pour sa droicture, je ne suyvray pas le droict chemin, je le suyvray pour avoir trouve, par expérience, qu'au bout du compte c'est communément le plus heureux et le plus utile. »
    [...]
    L'intérêt bien entendu est une doctrine peu haute, mais claire et sûre. Elle ne cherche pas à atteindre de grands objets; mais elle atteint sans trop d'efforts tous ceux auxquels elle vise. Comme elle est à la portée de toutes les intelligences, chacun la saisit aisément et la retient sans peine. S'accommodant merveilleusement aux faibles­ses des hommes, elle obtient facilement un grand empire, et il ne lui est point difficile de le conserver, parce qu'elle retourne l'intérêt personnel contre lui-même et se sert, pour diriger les passions, de l'aiguillon qui les excite.

    Moi, j'aime bien la doctrine de l'intérêt bien entendu, et je ne m'étonne pas de retrouver Montaigne en même temps que Tocqueville parmi les utilitaristes. In fine, c'est un peu ma propre doctrine politique, que je trouve résumée là : dès lors que l'intérêt collectif converge avec l'intérêt individuel, l'action politique devient possible. A cet égard, au MoDem, Marielle de Sarnez me semble particulièrement bien incarner cette doctrine.

  • Des insectes contre la faim ?

    Une idée qui m'est venue, mais je ne suis sans doute pas le seul à y avoir pensé : n'ya-t-il pas un moyen de capturer les nuées de criquets qui s'abattent sur les champs en Afrique et saccagent les récoltes ? J'ai entendu dire par des nutritionnistes que c'est bourré de protéines ces trucs-là. D'ailleurs, il existe des recettes avec. Bon, évidemment, je me vois mal faire de l'élevage de cloportes dans un avenir proche, mais, certains disent que les insectes sont l'avenir de la lutte contre la faim. Notez, no future for the insects si une grosse centrale agro-alimentaire s'empare de l'idée. Quand je vois ce que nous avons fait avec les mammifères sur notre planète, même pour les cafards j'ai peur...

    Comme je suis sympa, j'ai trouvé un amusant site de recettes à base d'insectes : ça vous dit des scorpions au chocolat ? D'ailleurs, le scorpion n'est pas un insecte, au fait...

    tenebrio.jpgmiam miam les bons vers que voilà : vous imaginez tout cela qui se tortille dans votre assiette ? Près à en avaler une bâffrée ? mmmhhh, délicieux !

    Au fait, ce que vous voyez là sont en fait des larves de coléoptères : il s'agit du ténébrion meunier (tenebrio molitor). Molitor ? On pourrait commencer un élevage dans le 16ème rue Molitor ? Ah, ça vient de là le nom, en fait. Je ne savais pas que molitor signifiait meunier.

    et ça, mmmmiaaaaaammmm  :