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breton

  • Noël en France

    Marrant la fête de Noël en France, quand j'y pense. La France est la fille aînée de l'Église catholique, et, à chaque jour de naissance de la figure emblématique de cette Église, elle célèbre joyeusement la renaissance du soleil, c'est à dire une pratique païenne issue du fin fond des âges. En effet, Noël vient du breton No'Il, le nouveau soleil. J'ai longtemps cru que cela venait directement du grec, d'ailleurs, parce qu'en grec, nouveau se dit néo, et le soleil, Hélios. Donc, néo + Hel, cela donnait facilement noël. En fait, c'est qu'il y a une parenté très forte entre le Breton, qui est une langue indo-européenne (groupe celtique) et le grec ancien (langue indo-européenne aussi).

    Amusant quand on songe que les pays anglophones fêtent bien Christmas, et que de nombreux pays latins fêtent eux Nadal ou Natal du "natalis" latin. En effet, en latin, le jour de la naissance de Jésus c'est LE Jour de la Naissance : Dies Natalis.

    Bon, eh bien nous, non, on fête le Soleil, en France. Dans aucune autre langue on ne fête ainsi le soleil, à ma connaissance, à cette période de l'année. Et quand on retrouve un "noyé" ou "nové" ou "noé" et cetera, ce n'est qu'une imitation du Noël français. Tenez, par exemple, demandez à notre bon Leroy-Morin ce qu'il en pense : je suis sûr qu'il nous gratifiera de la joviale formule Tahitienne de Noël, ia orana e te noera !