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vacances

  • De la Démocratie Athénienne à François Fillon et MAM...

    Des prémices de ma démocratie à Athènes jusqu'à l'actuel gouvernement, 2500 années nous contemplent. La démocratie athénienne avait certainement des travers, entre autres de donner prise aux conflits d'intérêt, mais, au moins offrait-elle une certitude : ceux que le sort ou les citoyens choisissaient n'acceptaient pas la charge de diriger la cité pour s'enrichir. Diriger Athènes était considéré comme un honneur, et la vox populi du temps jugeait que les plus riches qui s'engageaient en politique devaient le faire à leurs frais. Je ne suis évidemment pas d'avis de rétablir une pratique qui a plus que largement montré ses limites, mais, j'écoutais François Bayrou ce matin sur France Info, et j'ai mesuré alors le chemin parcouru depuis les premiers temps de la démocratie.

    Aujourd'hui, alors que les responsables politiques reçoivent déjà des salaires conséquents, l'État leur fournit la plupart du temps des moyens publics pour assurer des activités privées. Bayrou notait que le financement par d'autres états des vacances de nos responsables politiques n'était pas plus souhaible, au demeurant. Dès lors qu'on représente la France, on ne peut pas prendre le risque d'être redevable alors que l'intérêt privé ne doit en aucun cas rentrer en conflit avec l'intérêt général. 

    Fillon et MAM ne sont pas pires que d'autres : ils ont juste pris leurs vacances au mauvais moment. Quant aux Socialistes, ils ont la mémoire courte : François Miterrand qu'ils honorent quasi-idolâtrement faisait de même.

    Comme l'observe Bayrou, tous ces passe-droits qui accroissent constamment la distance qui existe entre le simple citoyen et l'homme d'État sont détestables et nuisibles à notre pays et à sa cohésion. Qu'est-ce que ce gouvernement où les hommes et les femmes d'État ne paient même plus leurs vacances mais les laissent à la charge d'hommes d'État de premier plan d'autres pays ? 

    Je crois qu'il serait plus que temps de fixer un code de conduite contraignant pour nos hommes et femmes d'État.

  • Noël en Tunisie ?

    Il m'arrive parfois de partir à l'étranger en vacances. Mais quand je fais ce choix, j'exclus quasi-systématiquement les pays qui ne sont pas des démocraties. Et même parmi celles-ci, je me défie foncièrement des nations gangrenées par la corruption ou encore dont le système judiciaire comporte d'importantes failles. J'ai présent à l'esprit le sort d'une Florence Cassez au Mexique ou encore Clotilde Reiss en Iran, sans parler de bi-nationaux dans divers régimes despotiques du monde dont le sort n'a rien d'enviable.

    Même les USA ne présentent pas de véritables garanties à mes yeux : on ne sait jamais, là-bas, on serait très vite à la merci d'un shérif local ivrogne et corrompu ou d'un juge incompétent et maniaque de la chaise électrique.

    Un tel choix excluait durablement les pays arabes, évidemment, faute de démocratie. Mais si jamais un régime démocratique s'installe en Tunisie, je me vois bien aller prendre le chaud là-bas, du côté de l'antique Carthage, aux heures les plus froides de l'hiver français. 

    La démocratie est un gage de qualité et de sécurité au même titre que le professionnalisme, de mon point de vue. 

    Attendons, la Tunisie a peut-être gagné un  nouveau client...

  • Vacances à la noix...

    S'il y a bien un truc qui est casse-c......s c'est d'entendre vos collègues de travail énumérer leurs destinations de vacances. Vous, évidemment, vous savez que vous allez rester à domicile, et ces abrutis, pendant ce temps-là, ils vous décrivent leur voyage au Mexique, en Australie ou aux Bahamas tout en se plaignant de la crise et de leur pouvoir d'achat en berne.

    Nom de Zeus : respect 1) pour ceux qui bossent 2) pour ceux qui n'ont pas les moyens. Ils font ch... avec leurs vacances à la c..

    Tiens, ça me fait penser à ceux qui prônent le grand soir en pianotant sur leur i-phone/i-pad/smart-phone dernier cri/ultra-portable et cetera, toute choses coûtant une fortune et que le commun des mortels n'a certainement pas les moyens de se payer.

    Donc, collègues de travail, on s'en fout de vos vacances, cessez de casser les burnes de ceux qui n'en ont pas ou ne partent pas ! m...e, quoi !

  • Ah, ces feignasses d'enseignants ! (enseignants, voulez-vous encore voter écolo ?)

    J'espère que mes lecteurs qui exerceraient dans l'enseignement vont apprécier à leur juste mesure ces saillies de Gabriel Cohn-Bendit en juillet 2006, à propos des vacances :

    Les enseignants sont des gros fainéants, et d'ailleurs, leur métier ne génère aucune fatigue. Allez, au boulot, ce tas de bons à rien incapables :

    Les professeurs qui se plaignent de la fatigue, c’est scandaleux ! On n’entend pas un routier ou un type du bâtiment se plaindre avec seulement quatre semaines de vacances. Mais alors pour nous autres les professeurs ce serait l’épuisement total ? Les gosses sont fatigués ? C’est scandaleux ! Qui fatigue les gosses ? Qui leur donne du travail au point qu’au bout de 7 semaines ils ont besoin de souffler ? Il suffirait de leur donner moins de devoirs. L’école devrait comprendre qu’un enfant de 6 ans n’a pas le même rythme qu’un ado, qu’un pré-ado, etc. L’école ne réfléchit pas aux demandes des enfants. Ils doivent se soumettre au monde des adultes qui définit à quel rythme on doit apprendre. On leur impose un rythme fou contre nature.

    Les enseignants, fatigués ? Mais ils ont trop de vacances, voyons !

    Si les enseignants ont des vacances en été, c’est parce qu’à la fin du XIXe siècle, la France était à plus de 60% une société paysanne. Or jamais les paysans n’auraient accepté de laisser leurs enfants à l’école pendant les travaux des champs. Il fallait qu’ils les aident. Les enseignants étaient donc, durant cette période, au chômage technique. En 2006, 5% de la population est paysanne, 95% vit dans les villes. Il n' y a plus de travaux des champs mais les enseignants partent toujours en vacances ! Et l’été, les gosses restent dans les quartiers. Il y a un divorce complet entre les congés des enseignants et ce qui se passe pour les enfants. Les professeurs devraient se préoccuper un peu plus de ce que deviennent les enfants pendant ces deux mois.

    Je suis en verve, en ce moment, mais il est difficile de ne pas faire de relations avec les déclarations de Dominique Strauss-Khan, au mois de septembre de la même année, estimant que le métier d'enseignant n'était pas un métier difficile ni fatigant, ou encore de Ségolène Royal, toujours la même année, proposant de flanquer les enseignants 35 heures dans les établissements et conspuant ce tas d'incapables se contentant de faire leurs dix-sept heures (sic!) !

    Le problème, c'est que la gauche et les verts n'ont nullement renoncé à leur antienne. La preuve, lors du colloque organisé par Vincent Peillon, il était mis en avant de revoir les rythmes scolaires et le temps de travail des enseignants (temps d'ouverture des écoles).

    Plusieurs partis politiques sont désormais prêts à monter sans scrupules la population française contre ses enseignants, comme au temps de Claude Allègre. A côté, l'UMP, qui n'a jamais évoqué ces sujets, va passer pour modérée (à raison ?).

    Il est, une nouvelle fois, très regrettable de voir le MoDem joindre sa voix à ces balivernes. Je veux bien que le MoDem participe aux rencontres sur l'éducation organisées par l'Espoir à Gauche, mais si c'est pour se fondre dans la doxa ambiante sans faire entendre une voix originale, ce n'est pas la peine d'y aller.

    Je ne conçois pas que l'on puisse donner la moindre légitimité, dans de tels débats, à un individu comme Gabriel Cohn-Bendit, qui passe son temps à insulter les enseignants, quand, dans le même temps, Vincent Peillon renonce à offrir un ticket d'entrée à Brighelli. Gaby Cohn-Bendit ne semble pas gêner les huiles pédagogos invitées à ces colloques, et les protestations du MoDem, au colloque précédent, ont été bien molles, là où il eût fallu déclarer le casus belli.

    A la décharge de la gauche, il demeure toutefois quelques voix originales pour penser autrement : il n'est pas de mon camp, mais je rends ce satisfecit à Mélenchon pour s'être toujours abstenu de casser du prof, tout en prônant une éducation d'excellence. Espérons qu'il soit suivi sur ce point par le Front de Gauche.

    J'appelle une nouvelle fois le MoDem à clarifier ses positions.

  • Au mois de juillet, sois guilleret !

    Bon, bon, on arrive au mois de juillet, et, très franchement, je commence à fatiguer à traiter l'information au jour le jour. Donc, je ne garantis plus mon rythme habituel. Je pense même que je vais très sérieusement baisser du pied.

    En revanche, je vais poursuivre mon grand oeuvre : la compilation du programme du MoDem. Ce n'est pas tout à fait un programme, au demeurant, mais les positions du MoDem sur les problématiques économiques, sociales, sociétales et juridiques.

    J'ai déjà écrit l'article Agriculture, qui comprend plusieurs items, j'en prévois un autre sur l'Emploi et le Chômage. L'inconvénient, c'est que je ne trouve plus le livre de Peyrelevade dans la maison, et il est assez nécessaire sur pas mal de points.

    J'essaierai certainement de traiter aussi le Transport, parce que je suis convaincu que ce sera une des problématiques majeures des Régionales, et parce que c'est l'un des noeuds de la révolution verte que j'appelle de mes voeux en France.

    Ces articles seront la contribution de l'hérétique à la rédaction du programme du MoDem et seront en libre utilisation pour le Wiki des commissions démocrates. J'essaierai, éventuellement sur un wiki ad hoc, de préciser par une synthèse les vues des sympathisants,adhérents et militants telles qu'elles s'expriment, mais en les séparant du programme "officiel".

    Possible que je présente la synthèse de quelques livres, mais on verra. Je ne dis pas que je fais une overdose de blog, mais ça commence à venir et j'ai envie de souffler, de reprendre davantage de sport, de m'occuper plus de ma famille, et cetera...

  • Repos bien mérité !

    Avec toutes ces notes que j'écris depuis plus de deux ans, me voilà fatigué :-) Presque 1300 notes pour info...Et pour les commentaires, ben...plus qu'un mois et on franchit le cap des 10 000 ...

    Hop, une semaine de vacances, et donc pas de notes...Pas les moyens d'acheter un i-phone ou un mini-portable avec clé 3G donc pas d'internet...

    Par avance, bonne année à tous mes lecteurs !

    Évidemment, si je trouve un moyen de publier, je le ferai, mais c'est a priori sans espoir...

  • Et vive l'air de la montagne !

    Ce petit mot pour dire que je m'absente pendant une dizaine de jours. Je vais à Saint-Gervais les bains. D'ailleurs, s'il y avait là-bas quelques adhérents MoDem je serais enchanté de les rencontrer.

    A partir de 15h00, heure de publication de ce billet, et même peut-être avant, je ne suis plus face à mon ordinateur.

    Toutefois, j'ai programmé de un à deux billets par jour sur des thèmes que je jugeais intéressants, et, de plus, si je trouve un cyber-café et la tranquilité nécessaire, j'essaierai de répondre aux commentaires et de continuer à animer le blog à distance.

     

  • Les vacances de Nicolas Sarkozy

    Oui, il n'a pas grand chose à craindre, Nicolas Sarkozy, si les critiques qu'on lui adresse continuent à ce point à toucher le ras du sol. Franchement, qu'il passe ses vacances ici ou là, est-ce que cela importe beaucoup ? Et si Rachida Dati les passe avec sa famille, quelle importance ? Une ministre de la justice n'a-t-elle pas le droit d'être l'amie d'un président ou de l'épouse d'un président ?

    Bref, je trouve vraiment que cela ne vole pas haut, ces derniers temps. L'opposition socialiste ferait mieux de songer à se rénover. Et pour nous au MoDem et à l'UDF, nous avons plutôt intérêt à demeurer vigilants, appuyer ce que nous jugeons positif et contrer ce que nous estimons négatif. En tout cas, surtout pas mêler nos voix à celles des Socialistes, car ils n'ont vraiment rien à dire.

    Parce que décortiquer la facture des vacances de Sarko, je trouve que c'est toucher le comble de la mesquinerie. Bref, ridicule.