Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Noël approche, je ne sais pas si j'achèterai des jouets chinois...

    Je fais partie des Français qui commencent à "chauffer" devant les menaces de rétorsion économique de la Chine. Le gouvernement chinois serait bien avisé de regarder le solde de sa balance commerciale avec la France. Il me semble que nous importons plus de la Chine que nous y exportons. Noël approche, et 90% des jouets sont des fabrication chinoise, de même que les textiles. Si une campagne d'opinion démarre et s'attaque aux manquements de la Chine en matière de droits de l'homme au Tibet, et que cette campagne déborde dans tous les pays d'Europe, cela pourrait faire des dégâts au commerce chinois.

    Le monarque Président de la République, Nicolas Sarkozy, peut avoir des divergences avec ses sujets administrés, ils n'en reste pas moins que ces derniers sont attachés à la fonction et apprécient très modérément qu'il soit qualifié de "criminel" et de "grand idiot de l'histoire" parce qu'il a rencontré le chef spirituel des Tibétains, le Dalaï-Lama. Le pouvoir chinois, lui, se comporte en "grand idiot économique et commercial" à l'approche de Noël, parce que ce n'est pas une bonne période pour énerver ses clients...

    Au passage, j'ai cru comprendre qu'au même moment, les Carrefours étaient bondés en Chine. Je pense donc que le Chinois moyen se contre-fout des appels du gouvernement chinois, et il a bien raison...

     

  • Relance : Bayrou propose des euro-obligations

    C'est marrant, ça : Bayrou a fait une proposition qui me paraît très intelligente pour sortir de la crise et pas un seul mot dans les médias, pas même sur Internet...Heureusement que j'ai pu visionner sa conférence de presse sur le site du Mouvement Démocrate, sinon, je n'en aurais jamais eu vent ! De manière générale, aucune reprise ou presque des remarques les plus fortes contre le projet de relance de Sarkozy.

    Bayrou réagissait au plan de relance de Nicolas Sarkozy, et voici ce qu'il proposait (12mn45s sur la vidéo) : il note que le plan ne permettra pas de changer la face de la crise. La réalité comptable du plan est falsifiée puisqu'il faut enlever des sommes annoncées celles qui sont déjà prévues. La question n'est pas d'investir plus mais de déjà sauvegarder les investissements qui ont déjà été faits. 4 milliards, c'est 0.25% du PIB du pays, c'est à dire insignifiant. On ne peut arrêter la crise ainsi. La France n'a plus de marges de manoeuvre d'où la faiblesse de ce plan. L'endettement et les déficits de la France sont tels qu'on ne peut plus intervenir. Aucune mesure contracyclique à l'échelle nationale n'est envisageable à cause de cette faiblesse.

    Bayrou propose un grand emprunt européen mutualisé de 3% du PIB, mutualisé du point de vue des taux envisagés pour ces taux, et dans lequel chaque état aurait été libre de puiser pour conduire cette politique de relance. Mutualisation du risque, réflexion en commun sur les meilleures méthodes pour relancer l'activité et une démarche européenne, voilà ce que l'on aurait pu attendre d'une telle initiative. Les opinions ont actuellement le sentiment que c'est du "chacun pour soi" actuellement. Bayrou déplore donc cette absence de solidarité. Rappelons, d'ailleurs, que la solidarité est au coeur du projet du MoDem et du PDE.

    Pour revenir sur le plan, les mesures choisies ne peuvent pas être efficientes : par exemple, 1000 euros de prime à la casse, cela ne fera pas repartir  l'industrie automobile. Cela aurait été au contraire le moment d'accélérer le passage à des motorisations propres, par exemple les véhicules électriques puisqu'il semble qu'on soit très proche de les mettre en circulation. Quelle occasion ratée !

    Au passage, concernant l'exonération de charges, Bayrou avait proposé une toute autre idée que Sarkozy. Bayrou avait proposé tout type d'emploi, pas seulement SMIC (car la mesurer actuelle va surtout virer à la trappe à salaire), pour tout type d'entreprise et pour 5 ans.

    Ce qui est bien avec les impasses médiatiques, c'est que nous, adhérents et militants du MoDem, rien que pour rétablir la vérité, nous avons du boulot...

  • Bayrou ou le calvaire d'un député non-inscrit

    Cela fait plusieurs jours que j'ai repéré un excellent billet sur le blog de Nick Carraway à propos des députés non-inscrits et de leur difficulté à faire entendre leur voix. Alors je le relaie, parce que là, chapeau pour l'analyse ; c'est vaiment un billet qui apporte beaucoup au débat sur la présence des députés à l'Assemblée Nationale. Nick Carraway répondait à Authueil qui avait critiqué Bayrou pour son absence lors du vote sur le plan de financement de la sécurité sociale.

    Quelques extraits, mais il faut lire absolument l'article en entier :

    « Objectivement, la situation des non-inscrits et leurs conditions de travail sont difficiles. Ils ne bénéficient pas des moyens logistiques des députés inscrits ou apparentés à des groupes parlementaires. Ils ne peuvent pas non plus déposer de motions de censure, sauf à trouver des co-signataires : difficile quand on sait que le dépôt de motions de censure procèdent de logiques de parti. Surtout, ils ont un temps de parole très limité en séance.»

    La question de la motion de censure a été illustrée par le refus des Socialistes de s'opposer à la loi sur l'audiovisuel. Et Nick Carraway a écrit son billet avant la proposition de Bayrou...

    A l'argument qui consistait à reprocher à Bayrou de n'avoir commis aucune proposition de loi (c'est ce que dit Authueil) :

    « les questions écrites sont rarement comminatoires : les ministres concernés peuvent y répondre ou non, et quand ils souhaitent. Les questions au gouvernement, dont le pif-paf est quasi immédiat, sont presque interdites aux députés non-inscrits : pour avoir d’interpeller un ministre un mercredi devant les caméras, même si l’on s’appelle François Bayrou, c’est la croix et la bannière ! Souvent, et je tiens cette information de collègues assistants parlementaires de députés non-inscrits, on impose aux députés de prévoir leurs questions un mois à l’avance. En clair : si l’on ne veut pas avoir un mois de retard sur les événements, il faut prévoir les événements à l’avance. François Bayrou aurait dû prévoir dans le courant du mois de septembre que la Marseillaise serait sifflée lors de France-Tunisie pour pouvoir interpeller Bernard Laporte ! »

    «Pour qu’une proposition de loi d’un non-inscrit passe, il faut qu’elle soit soutenue par plusieurs collègues. Avec trois députés, où François Bayrou irait-il chercher ses collègues ? A droite et à gauche : et immanquablement on se jetterait dessus comme sur un vieil os à moelle pour dire : « Ça y est, il s’allie avec la gauche ! », « Oh ! il retourne à ses premières amours ! ». A son crédit, il faut cependant noter qu’à défaut de propositions de loi, François Bayrou a déposé de nombreux amendements sur les grands sujets évoqués par l’Assemblée au cours de la précédente session, et notamment sur la réforme des institutions.

    Quel intérêt pour François Bayrou à faire le tacheron à l’Assemblée lorsqu’on sait à l’avance que cela passera à la poubelle ? Contrairement à ce que les mauvaises langues veulent faire croire, François Bayrou ne délaisse pas totalement son rôle de député : étant membre de la Commission des Finances, il y siège parfois, et je doute que son absence soit infiniment plus supérieure à celle de la moyenne des autres députés. On l’a même vu au moment de l’affaire Tapie prendre la parole.»

    C'est extrêmement bien dit et juste. Nick Carraway poursuit par une réflexion sur le rôle du député dont je considère aussi la lecture, et que, à mon avis, il faut mettre en perspective avec l'article de Rubin Sfadj et de Quitterie Delmas sur l'absentéisme des députés. Il distingue notamment deux caractéristiques essentielles de la députation : la représentation populaire et la législation. Or, du point de vue de Nick, ces deux fonctions sont difficilement compatibles. Mais le mieux, une nouvelle fois, est d'aller lire son article...

  • Les "jeunes" du PS

    De l'entretien de Vincent Peillon au JDD, j'ai retenu ceci :

    «Jean-Christophe Cambadélis, Claude Bartolone, Michel Sapin, Elisabeth Guigou, Marilyse Lebranchu sont des gens de qualité mais ne me paraissent pas incarner le renouvellement. Quand aux "vrais jeunes", ce sont tous d'anciens présidents de l'Unef-ID (syndicat étudiant) et des MJS (Mouvement des jeunes socialistes). Je vois ça plutôt comme un repli que comme une ouverture sur la société réelle, bref une occasion ratée. »

    En tant qu'ancien adhérent de l'UNEF-ID, je peux tout à fait confirmer ce qu'il dit. C'est d'ailleurs le problème au PS. La génération montante (celle qui prend le pouvoir actuellement, du moins) est faite de démagogues, de tacticiens et d'apparatchiks. A la fac, j'avais fini par lâcher l'UNEF-ID et avais finalement préféré l'UNEF (certes plus à gauche mais moins tordue), c'est dire...Il n'y avait pas de FAGE là où j'étais.

  • Marielle de Sarnez sceptique quant au plan de relance de Nicolas Sarkozy...

    Sarnez.jpgMarielle de Sarnez s'interroge sur le "plan de relance" de Nicolas Sarkozy ainsi que sur son impact réel sur l'économie Française. "En effet, en dehors du versement anticipé des sommes dues par l'Etat aux entreprises (TVA, factures non réglées...) pour un montant annoncé de 11 milliards d'euros, le montant réellement consacré par l'Etat à l'investissement dépasse à peine 5 milliards. Cependant, tout en saluant la politique de la Banque centrale européenne et sa détermination à baisser les taux d'intérêt je regrette l'absence d'un vrai plan de relance européen. Une fois de plus les Etats agissent en ordre dispersé. Ceci n'est pas de nature à favoriser le retour de la croissance en europe."

  • Justice et loup-garou selon J-F Kahn

    Tiens, j'ai trouvé cette réponse lors d'un Tchat de J-F Khan assez rigolote de sa part. Je vous laisse juges...

    Ju33 : La prison a 12 ans, franchement vous en pensez quoi? Rachida Dati n'est elle pas la pire ministre de la justice qu'on ait eu?

    Deux remarques. La première : je veux bien qu'on rémunère les fonctionnaires au mérite mais à condition qu'on sanctionne les ministres quand ils le méritent. Et là elle le mérite car ça commence à faire beaucoup. La deuxième remarque, plus grave : si la "réforme" consiste en matière de télévision à revenir à l'ORTF et à revenir à la nomination du patron par le pouvoir politique, à porter la retraite à 70 ans, à travailler le dimanche, à privatiser les autoroutes en attendant les routes et à mettre les enfants de 12 ans en prison.... Dans 15 ans, pour faire peur aux gamins on ne dira plus "j'appelle le loup-garou" mais "je fais une réforme" !

    :-DDDDDDD

  • Le projet économique du PDE

    J'avais dit que le congrès du Parti Démocrate Européen accoucherait certainement de choix très prometteurs. C'est fascinant de constater à quel point les décisions prises en son sein et les orientations fixées hier lors de son congrès convergent avec le projet de société du MoDem. En exclusivité pour les lecteurs de ce blog, habitués ou non, le projet économique du PDE :

    Un Gouvernement économique européen


    a) Achever la construction européenne

    Face à la crise, l’Europe est inachevée : nous devons la compléter.
    Les semaines de crise financière mondiale et la difficulté d’atteindre une position européenne commune ont confirmé que l’Union économique et monétaire est incomplète et que de véritables instruments de coordination font défaut, même au sein de la zone euro. La cacophonie européenne n’a été que partiellement corrigée par les décisions et les initiatives successives entreprises par le Conseil Européen et la Commission.

    La crise est systémique, il faut donc fournir une réponse systémique au niveau européen. Une réponse passant par la formulation d’un nouveau modèle européen de société et de développement.

    Au cours de la prochaine législature européenne il nous faudra entreprendre des réformes économiques et structurelles profondes pour gérer la crise et préparer la relance politique et économique de l’Europe.

    Il faut à l’Europe de nouveaux instruments de gouvernance pour surmonter le déséquilibre actuel entre une politique monétaire unique, des politiques économiques peu coordonnées et une surveillance inefficace des banques. L’Europe a une politique monétaire commune mais il nous manque une politique économique commune et des instruments au service de la croissance. Un déséquilibre à surmonter dans l’intérêt des citoyens, pour protéger le travail et l’épargne, pour tirer pleinement profit du potentiel de croissance de l’Union économique et monétaire.  Tant que ceci ne sera pas fait, nous nous retrouverons avec l’Europe des règles, mais nous n’aurons pas une Europe de la gouvernance économique, financière et sociale. Nous nous retrouverons en fait dans une structure manifestement inapte non seulement à affronter des crises et des chocs exceptionnels, mais aussi à échafauder de nouvelles politiques publiques européennes.

    Quelles sont les principales carences structurelles ?


    a)La relation politique entre la Banque Centrale Européenne et l’Eurogroupe est trop faible
    b) Le budget communautaire est trop limité, l’Europe n’a pas de véritable dépense fédérale
    c)Il n’existe pas de véritable surveillance européenne des banques, même pas dans la zone euro.
    d)Il n’y a pas de véritables instruments pour une politique économique commune.
    e)La coordination des politiques pour la croissance économique est insuffisante, inexistante au niveau des politiques fiscales


    b)  Propositions pour de nouvelles politiques et de nouveaux instruments européens

    Le moment est venu de créer une avant-garde de pays en matière économique, sociale, fiscale et écologique. Ceci est possible et nécessaire, par le recours déterminé et courageux aux instruments politiques et institutionnels existants mais aussi  par l'invention de nouveaux instruments.

    Il nous faudra en premier lieu augmenter le pouvoir décisionnel de l’Eurogroupe et de son président par le biais d’une “coopération renforcée” dans la zone euro.
    Le nouvel Eurogroupe devra garantir en même temps plus de cohérence, de concorde générale et plus de flexibilité.

    Ceci permettra également de renforcer la mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne, certes nécessaire, mais absolument insuffisante pour satisfaire les exigences européennes. Transformer l’Eurogroupe en une véritable entité politique protégerait aussi la Banque Centrale Européenne contre les attaques démagogiques récurrentes. D’autre part, sans une base politique stable, l’Union monétaire elle-même risquerait à long terme de s’affaiblir et l’Europe ressortirait encore plus dépourvue en cas de nouveaux chocs financiers mondiaux.
    Il faudra compléter ce cadre par d’autres instruments opérationnels : notamment une supervision unique pour les groupes bancaires pan-européens, confiée à la Banque Centrale Européenne, sans multiplier le nombre d’institutions et d’organismes.

    Ceci nous permettrait de réaliser un triple objectif : 1. nous augmenterons notre influence comme acteur global; 2. nous démontrerons par les faits notre engagement à affronter concrètement la crise et à promouvoir la croissance économique et la cohésion sociale ; 3. nous donnerons une première impulsion importante au processus de réforme des institutions de Bretton Woods.

    De nouvelles politiques publiques européennes s’imposent.
    Nous les démocrates voulons réaliser en Europe un nouvel équilibre entre les pouvoirs publics et les pouvoirs financiers sans contrôle, pour construire une véritable économie sociale de marché.

    Il nous faut retrouver au niveau européen une capacité de qualifier la dépense qui s’est aujourd’hui perdue au niveau national. Jusqu’à ce jour nous nous sommes préoccupés et attachés uniquement à maintenir une certaine quantité de dépenses nationales. Aujourd’hui nous devons veiller à la qualité d’une nouvelle politique de dépense publique nationale et européenne.
    Ceci veut dire concevoir des politiques et des instruments permettant de soutenir la croissance, notamment en mobilisant des ressources publiques et privées au service de projets d’un développement juste et durable conçus et réalisés à l’échelle européenne.

    Nous devons créer un Fonds pour la croissance et les investissements qui sera financé entre autre par des euro-obligations, à souscrire volontairement, sur le modèle du “Plan Delors” proposé pour faire face à la récession de 1993.

    Nous devons renforcer le Fonds d'ajustement à la mondialisation, aujourd'hui insuffisant, pour remédier aux conséquences sociales que subissent des régions et des groupes frappés par de graves phénomènes tels que la délocalisation.

    Nous devons concentrer la politique de cohésion sur l’augmentation de la productivité des régions plus arriérées grâce à de plus fortes interventions économiques.

    Enfin, le moment est venu d’augmenter le budget communautaire, qui ne permet pas pour l'instant d'affronter les nouveaux défis, et repenser les sources de financement de l’Union Européenne.

  • Le Parti Démocrate Européen proposera un candidat à la présidence de la Commission européenne

    europe-petit.jpgLe Parti démocrate européen présentera en 2009 un candidat pour la présidence de la Commission européenne ont annoncé François Bayrou et Francesco Rutelli. "Nous allons présenter la candidature d'une personnalité crédible", a annoncé François Bayrou lors d'une conférence de presse au Parlement européen, en marge d'une réunion des élus du Parti Démocrate Européen (une trentaine d'eurodéputés). "Nous sommes très insatisfaits de la Commission sortante, et nous n'acceptons pas l'idée d'une reconduction automatique de son président décidée sans tenir compte des résultats des élections européennes. Nous voulons offrir un troisième choix politique", entre la droite et le socialisme étatique."

  • Parti Démocrate Européen (PDE) déclaration de principes

    En avant première et en exclusivité, avant même l'AFP, voici la déclaration de principes du Parti Démocrate Européen, auquel adhère le MoDem de François Bayrou et Marielle de Sarnez. Magique. Je me reconnais à 100% dans ces principes. Lecteurs qui passez sur ce blog, apprenez que vous vivez un moment historique, et qu'un jour, peut-être, on dira que l'hérétique aura été au courant démocrate ce que le Code d'Hamourabi fut au droit et à la justice. Bon, j'exagère, évidemment, mais...contemple, passant, et va dire à tes semblables que les démocrates sont désormais unis.

    PARTI DÉMOCRATE EUROPÉEN

    DÉCLARATION DE PRINCIPES

    Bruxelles, le 5 décembre 2008

     

    1. Le Parti démocrate européen porte en Europe les valeurs du courant démocrate dans le monde.

    2. Les valeurs démocratiques dans la société, fondées sur la dignité de la personne humaine, sont celles de la liberté, de la responsabilité et de la solidarité.

    3. Liberté et responsabilité, c’est le choix d’une citoyenneté de plein exercice, par la liberté d’information, la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice, le respect scrupuleux du pluralisme, la protection des citoyens contre l’oppression politique, le poids des discriminations, la domination des seuls intérêts financiers.

    4. Liberté et responsabilité, c’est le choix de l’état de droit, d’une économie d’initiative, régulée mais non dirigée par la puissance publique.

    5. Solidarité, c’est le respect actif des obligations réciproques entre concitoyens, chances de promotion offertes à tous, et réduction continue des inégalités sociales et culturelles.

    6. Solidarité, c’est le respect actif des obligations réciproques entre peuples, notamment des obligations des peuples les plus riches à l’endroit des peuples les plus pauvres et les plus exposés aux tragédies de l’histoire et de la géographie.

    7. Solidarité, c’est le respect actif des obligations entre générations, notamment en ce qui concerne le climat, le patrimoine naturel, l’eau.

    8. Responsabilité et solidarité exigent donc la recherche d’une démocratie politique, portant un modèle de développement soutenable.

    9. La défense de ces valeurs dans le monde ne peut s’envisager que dans le cadre d’un équilibre multipolaire.

    10. Dans cet équilibre, l’Union européenne, active et coopérative, doit être capable de s’exprimer d’une seule voix chaque fois que l’équilibre de la planète est en jeu, non seulement comme un des deux piliers de l’alliance atlantique, mais aussi comme acteur autonome et courageux dans le monde global.

    11. L’Union européenne est la condition même de notre avenir, comme pays et comme peuples qui comptent dans le monde. Elle est, en même temps, un modèle d’organisation qui peut se proposer à d’autres continents, à d’autres ensembles de pays sur la planète.

    12. La condition de l’avènement de l’Union européenne respectée et aimée, c’est la création d’un lien direct avec les peuples et les citoyens, qui permette un contrôle démocratique de son action et lui donne une vraie capacité politique.

     

  • En direct du congrès du PDE

    Chose promise, chose due : voici les premières informations dont je dispose à propos de ce qui s'est dit au congrès du PDE, l'une des deux composantes de l'ADLE, dont le MoDem est membre.

    Deux textes fondateurs ont été adoptés à l'unanimité :

    - un texte d'orientation qui se propose de bâtir un projet sur les décombres de la crise.

    - une charte des principes globalement proche, mais appliquée à l'Europe, de la charte de valeurs du MoDem. La philosophie en est d'étendre l'humanisme en Europe, pierre angulaire de l'approche démocrate.

    Les idées directrices évoquées sont les suivantes :

    - un gouvernement économique européen

    - faire de l'Europe une puissance mondiale

    - corréler immigration, intégration et développement

    - promouvoir une nouvelle gouvernance mondiale.

    - construire un monde plus vert

    La charte des valeurs s'appuie sur une trinité indissoluble : liberté, responsabilité, solidarité.

    Le directeur du FAO était présent lors du congrès. Rutelli et Bayrou ont l'intention de faire de la crise alimentaire mondiale un enjeu majeur de la campagne européenne, puis de l'action de l'Europe par la suite.

    La crise financière est apparu à Mario Ponti (professeur d'université à Bologne) à la fois un risque de désintégration et en même temps une opportunit" d'intégration (les pays Européens réalisent maintenant les bienfaits de l'euro !!!)

    Il a également été question de l'imapct des changements climatiques sur les politiques européennes environnementales.

    Les participants ont estimé que la pauvreté dans le monde était une conséquence des tendances globales actuelles.

    Des représentants de la Démocratie Chrétienne du Chili était présents. Ils se retrouvent tout à fait dans le développement politique du MoDem et récusent, en Amérique du Sud, aussi bien le populisme de gauche que de droite. La construction du PDE les intéresse en vue de bâtir un réseau semblable en Amérique latine.

    Un message de l'ADLE saluait le congrès du PDE en introduction de la journée.

    Je disposerai des deux textes votés dans quelques heures.