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  • Un MoDem électrique pour l'Europe !

    laperouze.jpgLe Parlement européen, réuni en session plénière à Strasbourg, a adopté de nouvelles règles communes pour créer un marché unique de l'électricité. Un vote soutenu par le MoDem, dont trois amendements clefs ont été approuvés. "Le premier vise à préciser que les intérêts du consommateur particulier et industriel doivent être au centre du fonctionnement du marché intérieur. Il s'agit d'une évidence biblique, mais qu'il est pourtant bon de répéter", a expliqué Anne Laperrouze (MoDem, Sud-Ouest), porte-parole pour l'énergie du groupe ADLE." Le second  amendement porte sur les contrats à long terme sous réserve du respect de quelques principes.

    Ils doivent être perçus non comme un élément de restriction de la concurrence mais comme un élément de stabilité. Il est à souligner que cette demande émane des consommateurs industriels", a poursuivi Mme Laperrouze. "Enfin, le troisième est là pour stimuler la réflexion. Il s'agit en effet que la Commission de Bruxelles, en consultation avec tous les acteurs du marché, réfléchisse à la mise en place d'un opérateur européen de réseaux de transport. Cet objectif ultime est certes lointain, mais il est intéressant que l'on y réfléchisse. L'avenir du marché intérieur de l'électricité pourrait ainsi être mieux assuré avec un réseau européen du transport de l'électricité."

    Dans l'attente de ces futurs développements, Anne Laperrouze s'est félicitée que le Parlement soit parvenu « à faire progresser un acteur clé du fonctionnement du marché intérieur, les régulateurs. Ils doivent être dotés de véritables compétences leur permettant d'assurer leurs droits et leurs devoirs. Au travers de l'agence de coopération, les régulateurs auront un rôle central sur tout ce qui concerne les questions transfrontalières et sur l'harmonisation des codes techniques commerciaux afin de garantir un meilleur fonctionnement et une meilleure sécurité des réseaux».

    Le Parlement européen s'est prononcé en faveur de la séparation patrimoniale complète des activités de production et de transport d'électricité. Ce n'était pas l'option favorite du MoDem.

    « J'estime que cette question n'est pas la plus importante et que nous y avons perdu trop de temps.  Être ou ne pas être séparés, là n'est pas la question. Gérer un réseau nécessite un savoirfaire industriel. L'électricité ne se stocke pas, il s'agit de maintenir la fréquence et la tension du réseau en fonction des demandes du marché. Or, à travers la séparation patrimoniale, la Commission n'écarte pas les risques d'une gestion spéculative ou politique du réseau. La question de la propriété, de la gestion industrielle, de la sécurité des réseaux n'a pas été, à mon sens, suffisamment analysée » , a conclu Mme Laperrouze qui a œuvré pour que le compromis en cours avec le Conseil des ministres concernant le marché intérieur du gaz ne repose pas sur le principe de la séparation patrimoniale.

    Eh bien moi, je dis chapeau, parce qu'Anne Laperouze a fait exactement ce que j'attendais d'un euro-député MoDem, en dénonçant exactement ce que je crains s'il y a séparation obligatoire du transport et de la production d'électricité. Au passage, ce point de vue reprend l'une des propositions-clé figurant dans le rapport de Marcel Deneux, sénateur UDF-MoDem de la Somme. J'en avais fait une présentation le 1er mai dernier sous le titre MoDem électrique.

  • De nouveaux débats pour l'Europe

    Après avoir repompé Bertrand hier, aujourd'hui, Arnaud H, qui propose de repenser les modalités du débat sur l'Europe. Notamment, il juge que c'est le parlement européen qui doit désormais l'emporter sur les gouvernements locaux pour débattree des traités.

    L'époque des traités inter-gouvernementaux doit prendre fin. Le débat européen ne doit plus être confisqué par des personnalités gouvernementales présentes au Conseil Européen et défendant, par définition, des intérêts nationaux, au détriment des représentants élus du Parlement Européen.

    1. Nous devons nous tourner vers des débats parlementaires européens pour mieux saisir les sujets, un par un, et non dans un bloc incompréhensible sous forme de traité inter-gouvernemental ou décision du Conseil Européen / Conseil de l'UE - Conseil des Ministres / Mise en application de la Commission. Cette initiative doit démarrer à l'occasion de la campagne électorale européenne de 2009 et se poursuivre par la suite par le biais de tous les partis européens.

    2. Les Partis européens doivent devenir la pierre angulaire de notre débat européen, en mettant l'accent sur la démocratie représentative, plutôt que laisser les doutes et les approximations s'installer dans les débats nationaux par la voie de personnalités non représentatives (ATTAC, Rupert Murdoch, Declan Ganley) qui insistent sur des aspects du débat national qui ne sont pas extrapolables; les parlementaires européens doivent monter au créneau, si besoin contre les élus nationaux qui usent et abusent des formules de technocratie, alors que ce sont le plus souvent les élus nationaux qui décident de la direction de l'UE au sein du Conseil.

    3. Les réformes institutionnelles doivent être le fruit d'accords inter-institutionnels européens (dont les deux chambres représentatives que sont le Parlement et le Conseil) avec un débat fort au Parlement Européen et non de votes référendaires sur lesquels le public est encore trop mal informé. Lorsque nous atteindrons le stade où le public souhaite s'approprier du débat institutionnel européen (cf. fédéralisme vs. souverainisme) alors il sera temps de revenir aux référendums - mais paneuropéens et non nationaux (avec des minorités de blocages aberrantes à l'échelle du continent; des débats européens liés aux débats politiques nationaux / locaux). Que ceux qui sont contre ce principe fassent des listes aux prochaines élections dans les 27 pays sur une plateforme institutionnelle cohérente.

    4. Il est temps de se réapproprier la formule fédéraliste en mettantl'accent sur la subsidiarité et l'application de la subsidiarité par la Cour de Justice Européenne et les cours nationales, plutôt que laisser l'impression se généraliser d'une Europe qui se mêle de tout sans limitations, qui ne peut être limitée dans ses prérogatives qu'à l'occasion des référendums; alors que c'est exactement l'inverse.

  • Un référendum européen pour l'Europe

    L'un de mes derniers billets, Non irlandais, syndrome du mal européen, a donné lieu à une série d'excellents commentaires. Hors de question de perdre toute cette bonne matière grise, et donc, je vais en publier plusieurs en pillant sans vergogne le fil et en me contentant de vulgaires copier-coller.

    Je commence par l'une des toutes premières réactions : il s'agit de celle de Bertrand, que les habitués de mon blog connaissent sans doute, puisque j'ai déjà repris plusieurs fois ses analyses ici :

    On a un vrai problème avec le projet européen, et le Non irlandais l'illustre une fois de plus. Et une fois de plus je crains que nos "élites" ne comprennent rien au message envoyé, engoncées qu'elles sont dans leurs certitudes.

    1) L'europe version Traité de Nice ne fonctionne pas ou plus.

    2) Il est donc necessaire d'adopter de nouvelles règles, et encore plus nécessaire d'y associer les citoyens, et tous les citoyens, des pays concernés.

    3) A ce titre la procédure référendaire me semble la seule acceptable, à condition qu'il s'agisse d'un véritable référendum européen, et non de la juxtaposition de référendums locaux.

    4) Ceci suppose un référendum concernant un texte clair, simple et lisible par tous. C'est ahurissant de constater que le projet TCE comme le Traité de Lisbonne sont aussi incompréhensibles que la Constitution Française est limpide et accessible à tous.

    5) Ceci suppose aussi qu'un référendum soit organisé en même temps, le même jour, dans tous les pays concernés. Il s'agirait alors de voter pour ou contre un texte européen, et non plus de voter pour ou contre - comme lors de chaque référendum national - le gouvernement en place. Quel symbole aussi cela serait que 500 millions de citoyens de 27 pays se prononcent le même jour sur le même texte !

    6) Ceci suppose aussi au préalable, puisqu'il s'agit de remporter l'adhésion des citoyens au projet européen, que nos responsables politiques - tous bords confondus - cessent enfin de taper comme des sourds sur l'Europe pour justifier leurs échecs locaux. Il faut être schizophrène pour demander aux citoyens d'adhérer à l'Europe, et expliquer en même temps que tous nos "maux" nationaux viennent de cette même Europe. (cf récentes déclarations sur la pêche, l'euro, la libéralisation des marchés, voire les problèmes du camembert. On peut allonger la liste à l'infini).

    7) Ceci suppose donc un véritable courage politique de la part de nos élites. Malheureusement... j'ai peu d'illusion de ce coté là.

    L'adoption en catimini du Traité de Lisbonne a constitué pour moi - et bien qu'étant d'accord avec le contenu du texte - une giffle donnée par les gouvernants aux citoyens. On ne peut pas, en démocratie, demander son avis au peuple, et considérer que cet avis est nul si le résultat n'est pas conforme aux aspirations. Dans le cadre d'une élection nationale, ce qui s'est passé alors (passer outre le résultat d'un vote populaire pour imposer une solution autre) s'appelle un coup d'Etat. On n'a pas à l'accepter quand c'est au niveau Européen, pas plus que si c'était au niveau national.
    Imagine-t-on une seule seconde le résultat des élections présidentielles invalidé au prétexte que les Français auraient mal voté ? Que le parlement serait en désacord avec le verdict des urnes ? C'est pourtant ce qui s'est passé...

    Je suis absolument sidéré de voir nos gouvernants expliquer qu'encore une fois ils ne tiendront pas compte du vote populaire, et que le processus de ratification doit continuer "comme si de rien n'était".

  • Loi HADOPI, je suis pour !

    C'est marrant, ça : sur la Toile, on fait tout un foin de la fameuse loi HADOPI, en hurlant au loup, à la privation de liberté, au crime contre le droit, et cetera...

    Vois pas ce qu'elle a de mal, moi, cette loi HADOPI. Cela m'apparaît normal de sanctionner les voleurs, et d'ailleurs, je trouve que les sanctions sont très mesurées. Je rappelle ce qu'en dit l'AFP :

    En 2006, un milliard de fichiers piratés d'oeuvres musicales et audiovisuelles ont été échangés dans l'hexagone.

    Pour lutter contre ce phénomène, le projet de loi crée une Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur l'internet (Hadopi), que les ayants droit pourront saisir s'ils constatent que leurs oeuvres font l'objet d'un téléchargement illicite.

    L'Hadopi enverra alors un premier avertissement par courriel puis un second par lettre recommandée pour demander à l'internaute de cesser. "Cela sera massif. Des milliers de mails seront envoyés chaque semaine" par l'Hadopi, a averti Mme Albanel.

    Après cette phase préventive et pédagogique, l'autorité administrative pourra passer aux sanctions si le téléchargement illégal persiste. L'internaute risquera une suspension de trois mois à un an de son accès à internet. Sauf s'il accepte une transaction et s'engage par écrit à ne pas recommencer, auquel cas la coupure ne sera plus que de un à trois mois.

    Et c'est ça qui provoque un concert de glapissements sur la Toile ? Moi, la loi HADOPI, je vote pour. Marrant, d'ailleurs : on entend toujours les mêmes arguments : la technologie évolue toujours plus vite, les vrais pirates vont passer au travers, et cetera...Ah bon ? Il y ades vrais pirates et des faux pirates ? Un délit demeure un délit, et point à la ligne. Il peut être plus ou moins étendu, mais son étendue ne justifie pas de le requalifier. Ensuite, le problème de la technologie, c'est un problème technique, pas juridique. Pas de valeur, donc.

    C'est incroyable la mauvaise foi ambiante. Il y a tout de même un aspect que je voudrais soulever : si les artistes ne parviennent plus à vivre de ce qu'ils produisent, les sources se tariront, et progressivement, les amateurs remplaceront les professionnels. Ce n'est pas politiquement correct, ce que je vais dire, mais le fait est qu'en moyenne, les professionnels sont meilleurs que les amateurs. On verra donc une nuée de "génies en herbe" s'abattre sur la Toile, se voyant désormais en nouvelles icônes de la "piracy-society", et le règne de la médiocrité s'étendra alors sur toute la création artistique. Actuellement, dans la musique et plus généralement la création artistique, il y a beaucoup de merdes. Mais bientôt, il ne pourrait plus y avoir que de la merde, et encore, même pas de bonne qualité...

    Albanel a donc raison de s'entêter, car sa loi a le mérite de créer un cadre juridique. On pourra toujours l'améliorer ensuite à l'essai.

    (je vais encore me faire plein de nouveaux amis, moi, je le sens, si cet article est lu et/ou relayé...)

     

  • L'Europe a bon dos, une fois de plus !

    En parlant de syndrome européen, je sens que je vais faire de l'ulcère gastrique si je ne prends pas mon lexomil.Exemple type du genre de lâcheté chez nos politiques et nos dirigeants qui flingue l'Europe depuis des années : Xavier Bertrand l'actuel ministre du Travail a signé une directive permettant d'exploser le plafond officiel européen de 48 heures hebdomadaires de travail. Grand seigneur, Bertrand a expliqué que notre législation nationale ne permettrait pas d'expérimentations de ce type en France.Il se moque du monde ou quoi ?

    Mais dans ce cas, pourquoi a-t-il signé ? Et qui viendra dire ensuite que c'est le faute de l'Europe ? Voilà le genre d'hypocrisies qui me met hors de moi. En théorie, l'accord prévoit que les 60 heures ne pourront se faire que sur la base du volontariat. J'imagine bien qu'entre le licenciement et les 60 heures, pas mal de salariés deviendront très volontaires s'il le faut...

    C'est dans le Canard, en fait, que je lisais cela, et le volatile évoquait également les réserves de thon rouge en Méditerranée. On aurait pu attendre de Barnier une attitude courageuse : les réserves s'épuisent, il faut donc limiter la pêche. Ce n'est pas facile à admettre, mais c'est la vérité. Eh bien non : Barnier a préféré tirer à boulets rouges sur les commissaires européens.

    Barnier qui se range à la démagogie commune, voilà qui est plus que décevant. Moi qui ai longtemps eu une certaine estime pour l'homme, en dépit de quelques errements passés qui ne m'avaient pas trop plu, par le passé, sur le plan européen (accepter, par exemple, de supprimer la règle de l'unanimité pour la culture, lors des votes en Europe...)

    En voilà encore un qui ne tient pas la route. Bon, allez, je me ressers un lexomil, moi...

     

  • Le mystère des pigeons et des rapaces à Paris

    Ces s.....és de pigeons m'ont encore cochonné ma 406, aujourd'hui, comme d'ailleurs chaque jour depuis un moment. A ce sujet, pas la peine de passer au lavage automatique, au moins chez Shell, cette sal....erie coûte 11 euros et vous étale proprement la m.... sur la bagnole.

    Plus généralement, ces bestioles ne sont pas en soi antipathiques, mais le fait est qu'elles sont très nombreuses et dégueulassent tout partout. Un truc que je ne comprends pas : avec une telle population de pigeons, pourquoi y-a-t-il si peu de rapaces à Paris ? J'ai entendu qu'il y aurait des petits faucons crécerelles (à moins que ce ne soit des éperviers) du côté de Notre-Dame, mais n'y-a-t-il pas un moyen d'implanter ces sympathiques animaux dans la capitale ?

    Bon, évidemment, je dis cela en tant que béotien. Je ne sais absolument pas si cela marcherait et quelles sont les difficultés exactes d'une telle entreprise.

    Je sais qu'il y a 4 ans, la LPO avait entamé une opération d'implantation de faucon-pélerins à la BNF en installant des nichoirs, mais je ne sais pas ce que cela a donné depuis.

    Une association suisse a décrété le faucon-crécerelle oiseau de l'année 2008. Je ne sais pas si cela s'applique en France, mais cela mériterait qu'on y pense à Paris, non ? Apparemment, il y a des jeunes du côté du Château de Vincennes.C'est mignon et sympa comme tout ces petites bêtes.

  • Armée, éducation, même combat...

    C'est impressionnant de voir comment les mêmes raisonnements produisent les mêmes effets. Après avoir massacré l'Education Nationale, Sarkozy et Fillon s'apprêtent à décapiter  notre armée nationale.

    54 000 postes en 4 ans de supprimés. Si vraiment nous n'avons plus de moyens, qu'il cesse de promettre l'intervention de la France sur 36 théâtres d'opération, ce qui coûte très cher, et qu'il utilise nos fonds pour moderniser et réparer notre matériel. Et au moins protéger ceux qui sont au contact d'opérations armées ! Nos soldats en Afghanistan n'ont pas de protection contre les mines !

    J'en ai assez, moi, des marioles. Nos militaires sont estimés dans le monde entier pour leur professionnalisme, et cela, Sarko and co s'apprêtent aussi à l'anéantir. Et pendant ce temps, il a fait dépenser des sommes considérables pour des mesures à la c.., socialement injustes. Ras-le-bol de cette présidence à courte-vue !

    Mais comme d'habitude, c'est la même manière de raisonner qui prévaut : pas question de repenser une armée moderne adaptée aux conflits de notre temps ; non, tout comme pour l'éducation nationale, du verbiage et des boniments avec pour unique objectif de réaliser le maximum d'économies. Comme d'habitude, Sarkozyet son gouvernement affichent un objectif chiffré de postes à supprimer, au lieu de réfléchir à l'évolution souhaitable de notre défense et de nos forces armées, et, APRES seulement, à définir les secteurs où l'on peut réaliser des économies. Par ailleurs, nous devons aussi adapater notre doctrine à nos moyens. Absolument rien de cela n'est fait. Et je parie que les crédits de la recherche militaire sont rognés, de même que ceux du renseignement, alors que ce sont deux secteurs tout à fait cruciaux.

    En tout cas, il n'est plus acceptable que le Président de la République Française décide de la participation ou non de notre armée à des conflits armés ou des opérations de maintien de la paix vu l'état de notre matériel et de notre armée. Le Parlement doit réagir une bonne fois pour toutes et se saisir de la question.

  • De Netscape Navigator à Firefox 3.0

    firefox.jpgJe ne pouvais tout de même pas laisser passer la sortie de Firefox 3.0 sans rédiger au moins un court billet et être de la fête.

    Pour ma part, j'utilise firefox depuis la version 0.5. Autant dire que je suis un ancien de firefox. Ce navigateur a été une authentique révolution pour la navigation et une alternative fiable à Netscape.

    A l'heure où j'écris ce billet, c'est encore firefox 2.0 qui figure sur le site de Mozilla-Europe, mais en principe, à partir de 19h00, ce devrait être la version 3.0.

     

    netscape n.jpgD'une certaine manière, firefox, je trouve que c'est un peu la revanche du Netscape Navigator des origines contre Microsoft.

    Vous vous souvenez des disquettes d'installation ? Un bon vieux souvenir sympa comme tout. Eh bien Firefox 3.0, c'estr un peu l'émotion des débuts, et surtout, l'histoire qui s'écrit à l'envers, cette fois. Internet Explorer est loin d'être détrôné, mais, clairement, Firefox lui a rogné les ailes.

    Le Renard de feu n'a pas fini de faire parler de lui...

  • Je suis pour le cumul des mandats

    La blogosphère bruit d'appels divers et variés appelant à une nouvelle nuit du 4 août contre le cumul des mandats, comme s'il s'agissait d'un privilège aristocratique.

    Eh bien je pense que ceux qui se battent pour un mandat unique se trompent. Je ne souhaite pas qu'un élu national soit complètement coupé des réalités locales. Au contraire, je pense qu'il a vocation à être au moins élu municipal pour en percevoir certaines des problématiques.

    J'ai bien aimé les sages remarques de jpm sur le blog d'Hervé Torchet, et je les recopie ici :

    «Si on écoutait les ayatollahs du non cumul personne ne devrait avoir le droit de faire plus d'un mandat dans un seul poste au cours de sa vie.
    C'est le règne des technocrates que vous nous promettez !
    La politique, surtout à haut niveau est affaire de dossiers complexes, de réseaux. En militant de façon aveugle pour limiter les abus vous entraînerez l'excès inverse.
    Comment imaginer que des politiques fraîchements émolus n'ayant que 4 a 6 ans devant eux ne soient pas totalement à la botte de fonctionnaires d'états en place depuis longtemps, maîtrisants les dossiers et les réseaux ?
    Comme de tout temps cette affaire du cumul et de la succession des mandats demande un peu de recul et de pondération afin de combattre avec efficacité les abus sans pour autant briser le système entier... »

    Accessoirement, les Français, ils s'en f...ent un peu du cumul des mandats. Ce qui compte, c'est la bonne gouvernance, que l'on s'occupe de leurs problèmes, et la compétence des personnalités politiques. Voilà ce qui compte.

    Bien sûr, je ne propose pas de cumuler un nombre indéfini de mandats, mais deux, cela me semble très raisonnable. Je pense également que l'on ne peut pas s'asseoir sur le vote des Français : pourquoi devrait-on contraindre un édile municipal à quitter son poste sous prétexte qu'il est là depuis longtemps ? Si ses administrés l'élisent, où est le problème ?Le problème, ce n'est pas qu'un maire soit élu une ou dix fois, mais plutôt l'absence de contre-pouvoirs et de transparence dans les municipalités. Ceux qui se préoccupent du cumul seraient bien mieux inspirés d'attaquer le mal à la racine, et le mal, ce n'est pas le cumul. La tête nouvelle n'est nullement une garantie de compétence et de qualité. Je vois dans cet argument générationnel plutôt une forme de jeunisme appliqué à la politique assez similaire à ce que l'on trouve dans les médias et notamment le star-system. Pas vraiment une référence fameuse, d'autant que son utilisation comme argument politique occulte les vrais débats et passe à côté de ce qu'elle vise.

  • Organigramme du MoDem

    François Bayrou vient de désigner les six vice-présidents du Mouvement Démocrate:

    vicepresidents.jpg    * 1ère vice-présidente chargée de la coordination du mouvement et du projet européen: Marielle de Sarnez, députée européen, conseillère de Paris
        * Vice-présidente chargée des commissions de travail: Corinne Lepage, ancien ministre, présidente de Cap 21
        * Vice-présidente chargée des élus et de la formation: Jacqueline Gourault, sénatrice du Loir-et-Cher, maire de la Chaussée-Saint-Victor
        * Vice-président chargé de l'organisation: Jean-Marie Vanlerenberghe, sénateur du Pas-de-Calais, maire d'Arras
        * Vice-président chargé des problèmes économiques: Jean Peyrelevade, conseiller du 16e arrondissement de Paris
        * Vice-président chargé des relations avec la vie associative: Jean-Luc Bennahmias, député européen, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.

    François Bayrou a également désigné Michel Mercier, sénateur et président du conseil général du Rhône comme trésorier et Bernard Lehideux, député européen, conseiller régional d'Ile-de-France comme directeur de cabinet.

    Les autres nominations (secrétaires nationaux) auront lieu cette semaine.