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sécurité

  • Propositions libérale et socialiste, pas d'aide aux femmes harcelées !

    J'aime bien le Parisien Libéral et apprécie souvent ses analyses. Mais pas la dernière. Si je lui concède bien volontiers que le plan de Bartolone contre le harcèlement dont sont victimes les femmes en île de France est de la poudre aux yeux, ce que lui il suggère n'est pas mieux. J'ai ouvert des yeux ronds en lisant l'article. Mon ami libéral propose aux femmes de se démerder toutes seules (il leur conseille de prendre des cours de krav-maga). Idée brillantissime qui vaut bien les campagnes de sensibilisation socialiste...

    Bref, laxisme à tous les étages.

    Je n'ai pas suffisamment de chiffres pour estimer s'il faut ou non recruter des agents de sécurité, mais le fait est qu'il faut au moins en placer là où les femmes sont le plus en insécurité dans les transports et dans les rues et taper fort pénalement, ce que notre justice laxiste se refuse à faire depuis fort longtemps.

    Bartolone ferait mieux de s'occuper que les forces de sécurité puissent continuer à emprunter les transports gratuitement, ce qui me paraît bien le moins puisque leur code de déontologie prévoit que leur mission de protection se poursuit, même en dehors de leurs heures de travail.

  • Qui va autoriser ou interdire les nouveaux aliments ?

    Marielle de Sarnez signale dans sa dernière lettre la venue d'un texte législatif très important au Parlement européen dans peu de temps : il s'agit de fixer les règles et procédures pour autoriser de nouveaux aliments sur le marché européen.

    Je ne suis pas expert de la chose mais j'ai lu avec beaucoup d'attention les conclusions d'une commission sénatoriale sur le sujet et il ne m'a semblé y lire que de bonnes choses.

    Ce que je comprends, c'est que la Commission voudrait simplifier les processus en ne confiant qu'à un seul organisme de contrôle, européen cela va de soi, l'EFSA et, en somme s'asseoir tranquillement sur nos agences sanitaires nationales. Je ne dis pas qu'elles sont parfaites, et je reconnais qu'un aliment peut attendre jusqu'à dix ans avant de se voir enfin autorisé, mais elles ont le mérite de multiplier les précautions. 

    Marielle de Sarnez suggérait de ne pas traiter de la même manière les aliments traditionnels d'autres pays et les fabrications ex-nihilo ou presque à partir de nano-particules alimentaires. 

    Eh bien je suis d'accord et voilà ce que je propose : à l'Union européenne de valider l'existant, c'est à dire des plantes ou autres consommées par d'autres populations ailleurs dans le monde. Mais quand il s'agira de nourritures artificielles, le principe de subsidiarité devrait s'appliquer à 100% et chaque pays décider des règles qu'il applique.

    On peut évidemment se dire que cela créera des niveaux de sécurité alimentaire variables d'un pays à l'autre, mais, comme Français, je préfère l'exigence dans mon pays à un dénominateur européen commun le plus petit.

    Puisque Marielle de Sarnez sera rapporteur pour le groupe ADLE sur l’avis qui sera rédigé par la commission parlementaire du commerce international, je ne cache pas que j'attendrai avec impatience ses premières conclusions et ses premiers éclairages.

  • Les droits des femmes face aux faits

    J'ai toujours époustouflé par l'enthousiasme aussi béat qu'imbécile avec lequel l'intelligentsia bien-pensante se gargarise de chaque «avancée» du droit des «minorités» de toutes sortes chez nous ou ailleurs.

    Ce qui fait le droit, c'est sa traduction dans le réel, pas sa déclaration dans une assemblée coupée de son terreau électoral et incapable de faire fonctionner ses institutions et ses corps administratifs (justice et police en particulier) conformément à l'état de droit qu'elle assure garantir.

    Prenons l'Afrique du Sud : on vante sa constitution libérale au possible, les droits de toutes sortes gagnés par de nombreuses minorités (entre autres les homosexuels) mais la réalité, c'est que la violence règne et que les femmes y sont plus que nulle part ailleurs dans le monde civilisé soumises aux pires brutalités, violences sexuelles en tête.

    Pour faire plus court et plus direct, je n'estime pas la qualité d'un dirigeant ou d'un/une ministre à l'épaisseur des coupures de presse bobos qui le saluent mais à ses actions sur le terrain.

    Najat Vallaud-Belkacem assure vouloir faire de l'égalité hommes-femmes sa priorité.

    Eh bien j'ai deux pistes et je la jugerai sur ces dernières, pas sur la mise en place de programmes socio-constructivistes à la maternelle :

    1.Comment compte-t-elle faire baisser les violences et les menaces contre les jeunes filles et les femmes dans les cités en voie de talibanisation avancée ?

    2. Quelles mesures compte-t-elle prendre face aux hommes qui commettent des violences contre les femmes, y compris au domicile conjugal ?

    Oh, bien sûr, on peut toujours financer des associations de toutes sortes dont la vocation sera d'aider les victimes à pleurer ; on peut, en effet. 

     Mais pour ma part, sans négliger le volet éducatif, je suis convaincu par l'efficacité du volet répressif à condition qu'il soit suivi d'effets.

    Il ne s'agit pas seulement de passer des clips trash sur les violences faites aux femmes ; il s'agit d'aller chercher le compagnon/mari violent, et pervers à coups de décharges de taser si nécessaire et à la contraindre par la force à quitter le domicile conjugal (à l'inverse de ce qui se passe aujourd'hui).

    Il ne s'agit pas de lancer une grande campagne contre le viol à grands coups de "like" sur facebook et de RT sur twitter mais de punir durement les violeurs et de ne leur accorder aucune libération anticipée. On peut ajouter à cela la nécessité de révoquer les juges qui les libèrent sans même qu'ils aient fait un jour de prison...

    Pas sûr qu'avec la laxiste Taubira et le falot Caseneuve ces objectifs soient envisageables. Pas sûr non plus que de toutes façons, la jeune Najat ait un quelconque objectif de ce genre...

  • Continuez à taper sur NKM, dissidents, gauchos et fachos : on gagne des points !

    Je jure que je ne connaissais pas les résultats des deux derniers sondages, notamment celui de CSA quand j'ai écrit mes deux derniers billets sur NKM.

    J'avais bien dit qu'à force de buzz ridicule et de coups aussi dégueulasses que tordus la gauche, le FN et les dissidents de toute obédience allaient finir par rendre NKM  sympathique à tout le monde, Parisiens en tête.

    Bingo, c'est gagné : la voilà à 48.5 contre 51.5 pour Hidalgo au second tour des municipales et en tête au premier tour. Je ne sais pas si NKM parviendra à réaliser le score nécessaire pour enlever Paris à la gauche, mais elle aura d'ores et déjà accompli un bel exploit, a fortiori si elle parvient à moucher le FN au passage.

    Cela dit, il ne faut pas s'endormir pour autant sur les lauriers fraîchement et chèrement acquis.

    J'ai écrit qu'il y avait de bonnes propositions dans le programme de NKM. Mais il n'y a pas que ça. Il y en a aussi de vraiment pas fameuses. J'ai relevé récemment deux critiques de visiteurs de mon blog qui me paraissaient fondées.

    La plus récente vient de «Michel» : manifestement, il est à la tête d'une TPE et il peste contre le programme économique parisien de NKM avec une objection très juste. Pas plus qu'Hidalgo et dans l'ensemble la sphère politique NKM n'a compris ce dont a besoin de monde de l'entreprise pour prospérer. Il ne sert à rien de réserver des marchés ou d'arroser de subventions les TPE. Pourquoi ? La réponse de notre entrepreneur : 

    1/ Favoriser l'accès des entreprises parisiennes aux marchés publics. Je suis mort de rire, d'abord, répondre à des marchés publics c'est un travail qui exige presque dans tous les cas de mobiliser du personnel uniquement sur ce travail! Ensuite, c'est méconnaître les délais de paiements de ces dits marchés qui les rendent de facto hors de porté des TPE. En plus je doute qu'il soit vraiment légal de favoriser des entreprises d'une zone géographique.

    2/ Doubler les euros investis (la formule m'amuse, c'est quoi des euros investis? Des subventions? Décidément les élus ne comprendront pas que nous ne sommes pas des mendiants! Et investis? Ah bon, la candidate va investir? Quel argent? Soyons sérieux, on investit son argent et on dépense celui de la collectivité...). Tout le reste est un catalogue de bonnes intentions, des mots, des mots... Et pourtant, les collectivités locales ont de plus en plus de moyens à leur disposition, décentralisation oblige, à commencer par la contribution foncière des entreprises, vous savez cette fameuse taxe professionnelle soi disant supprimée par Sarko et revue et augmentée par les municipalités qui décident de son montant dans une fourchette assez large . Bon, je ne vais pas énumérer une liste de revendications, ce que je constate c'est que les politiques ne comprennent rien à "l'esprit" d'entreprise propre aux pme, si nous avons décidé d'être indépendants, ce n'est pas pour demander des subventions, sinon ou serait l'indépendance que nous revendiquons? Non! Ce dont nous avons besoin, c'est que les diverses administrations nous foutent la paix! Que nous n'ayons pas à remplir 10 fois le montant de notre CA annuel. Et que les statuts fiscaux et sociaux soient unifiés et simplifiés! Mais ce que je constate depuis longtemps c'est que, par entreprise, les politiques n'entendent que les boites du CAC40 (là je simplifie), bien sur ce sont elles qui sont en mesure de faire du chantage à l'emploi! Mais regardez-y de plus près et vous constaterez qu'elles sont plus proches du modèle soviétique que du libéralisme de façade généralement affiché!

    Voilà. C'est dit, hein ? Et bien dit.

    L'autre objection vient de Koltchack et concerne la vidéosurveillance pour pallier les insuffisances de sécurité. Il s'appuie sur l'analyse d'un blog certes royaliste ultra et  intégriste,  (ce que j'appelle la fachosphère, quoi) , mais néanmoins juste sur ce coup-là. La vidéosurveillance, c'est de la poudre aux yeux. Efficience objective pour faire baisser la criminalité proche de zéro.

    Il faut analyser la délinquance parisienne pour bien comprendre d'où elle vient. On nous a saoûlé avec les Roms, mais dans l'ensemble, ils sont surtout impliqués dans la petite délinquance. Si on en vient aux faits graves, les deux sources sont claires : la racaille des cités de banlieue et celle des quartiers nord de la Capitale. En 2008, le Figaro avait fait connaître les résultats d'une étude assez détaillée sur les violeurs (j'ai toujours du mal à ne pas visualiser une chaise électrique basse tension chaque fois que je dois parler de cette sous-espèce de l'humanité). Banlieue, et sinon XIème, XVIIIème, XIXème et XXème. C'est clair, non ? Il faut faire l'expérience d'aller discuter avec la racaille une fois pour bien comprendre pourquoi le viol leur paraît naturel. Là-bas, la femme est à ce point considérée comme un être inférieur que tous s'accordent à affirmer qu'une femme n'est violée que si elle ne le veut bien. Et même quand il ne s'agit pas de racaille stricto sensu, c'est l'opinion qui prévaut dans les cités.

    Bref, je ne veux pas m'appesantir sur ce sujet spécifique dans l'immédiat. Mais, ce que je veux dire, en revanche, c'est que la sécurité ne peut se satisfaire d'effets d'annonce et de paillettes (le style Delanoë, quoi). Je l'avais dit sur ce blogue, avec deux années d'avance, la sécurité deviendrait la priorité des Parisiens. C'est chose faite dans un sondage récent. Les bobos regardent la chose avec dédain, mais le fait est que 46% des Parisiens la placent en tête de leurs préoccupations.

    Je recommande vivement à l'alliance UMP-UDI-MoDem et particulièrement à NKM de bien réfléchir au sujet avant de s'y engager. On y marche sur des oeufs. Je crois que NKM voulait réaffecter les ASP à la surveillance de Paris. Qu'elle le dise haut et fort, car au moins, sur ce point, on sait que la municipalité dispose d'un pouvoir certes mince, mais qui existe.

    Hidalgo se contente de renvoyer la faute sur la droite qui a supprimé des postes de policiers à Paris. Argument pratique qui permet de s'exonérer de la moindre proposition valable. Ce qui est très drôle, c'est de comparer les déclarations d'Anne Hidalgo avec sa pratique. La seule chose qui puisse ennuyer le Paris de Delanoë, c'est la perspective d'y gâcher la fête permanente (pendant que les économiquement faibles triment, évidemment...).

    Si NKM a assurément la volonté politique de lutter contre l'insécurité (c'est la priorité qui apparaît en premier dans son programme) son programme dans ce domaine me paraît loin d'être lumineux. Copie à revoir sauf à devoir simplement servir de marche-pied à un FN qui s'engouffrera dans le boulevard en dépit de l'inanité de ses propositions dans le domaine. Et quand je dis inanité, je pèse mes mots : Saint-Just jure de s'échiner à faire voter une loi qu'il ne pourra jamais faire passer au Parlement. Prétexte pratique qui lui permet de ne rien proposer.

  • Marielle de Sarnez et la sécurité à Paris

    Je dois un mea culpa à Marielle de Sarnez : j'ai écrit récemment en comparant les programmes de l'UDI et du MoDem à Paris qu'elle ne s'était pas exprimée sur les questions de sécurité à Paris, pas plus que le MoDem. Vous allez rire, mais c'est en partie un problème de mot-clef, et pour l'autre partie, lié au statut très particulier de Paris.

    Quand on tape dans un moteur de recherche "Sarnez"+"sécurité" ou toute combinaison similaire, on ne trouve effectivement rien. Mais si on remplace "sécurité" par "pouvoirs de police"+"maire"+'paris", là, on trouve quelque chose

    Ce n'est pas le rapprochement avec NKM qui m'intéresse en tant que tel mais la remarque sur les pouvoirs de police du maire de Paris. Il n'en a pas. Et, cela m'est revenu à l'esprit, c'est quelque chose que Marielle de Sarnez dénonce depuis fort longtemps. Interrogée sur une politique de sécurité intéressante dans une grande ville, elle citera spontanément Gérard Collomb à Lyon, au-delà de toute étiquette partisane. Sans rentrer dans le détail, disons que Collomb, c'est un peu la ligne politique de Valls au PS. Pragmatique donc.

    La question que l'on peut se poser, dans ces conditions, c'est de déterminer si le maire de Paris peut faire quelque chose dans le domaine de la sécurité. Le blog du Monde spécialisé en délinquance ne semble guère optimiste sur le sujet et critique de manière quelque peu acerbe les imprudentes promesses de NKM dans ce domaine.

    Il est vrai que les pouvoirs de police sont dévolus au préfet à Paris, mais les consultations entre l'édile et le maire sont régulières et je doute fortement qu'un préfet puisse suivre une ligne foncièrement hostile au projet du maire. En réalité, jusqu'à un certain point, ils s'entendent comme larrons en foire. Pendant ces deux mandatures, Delanoë n'a eu de cesse de dresser en priorité des PV de stationnement. Un aspect qu'occulte totalement le blog que je cite. Oubli ou parti-pris partisan ?

    En ce qui concerne Marielle, la sécurité était présente en page 67 de son projet de 2008. On y trouvait ainsi le constat suivant : 

    En matière de sécurité et de circulation, Paris est une exception. Alors que les 36 000 maires de France disposent des pouvoirs de police municipale, le maire de Paris en est dépossédé au profit du Préfet de Police. Cette situation, qui date du Consulat, est très révélatrice de la méfiance des pouvoirs publics à l’égard de la capitale, longtemps considérée comme le foyer de toutes les contestations et de la défiance vis-à-vis du pouvoir central. Si l’on comprend aisément que l’État assure la sécurité des institutions et la mise en œuvre des politiques de lutte contre les différentes formes de criminalités, on doit, à l’inverse, s’interroger sur l’interdiction qui est encore faite au maire de Paris de s’occuper de tout ce qui relève, de par la loi ordinaire, des pouvoirs de police municipaux, essentiellement axés sur la proximité et la prévention.

    Marielle, comme NKM, était en 2008 favorable à l'instauration d'une police de quartier. Mais, bien plus prudente sur la réalité effective des pouvoirs du maire, elle ne disait pas qu'elle la mettrait en place mais qu'elle demanderait au préfet de le faire. Il y avait dans le projet de Marielle, tant c'est sa marque de fabrique toute centriste et proche des idées de Montesquieu que de vouloir associer les corps intermédiaires aux décisions politiques, la volonté d'associer les citoyens à la sécurité par le biais des associations mais aussi du volontariat. Comprenons-nous : il ne s'agissait en aucun cas de former des milices mais de demander par exemple aux associations de parents de participer aux opérations de prévention aux abords des établissements scolaires, ou encore, de créer une réserve de citoyens disponibles capables de porter une assistance psychologique et matérielle en cas de risques majeurs. Sur ce dernier point, je peux vous assurer que lorsque le risque en question se produit, la présence de milliers de personnes capables de décharger les services de police et de sécurité des taches humaines simples est un apport inestimable. J'aime bien en outre cette philosophie de la responsabilité où l'on se montre solidaire et l'on se prend en mains.

    Je ne doute pas que Marielle finira pas d'exprimer plus précisément sur la sécurité mais je pense que les idées de 2008 sont toujours valides globalement. Et je pense aussi qu'il y a chez Marielle, comme chez Bayrou, au demeurant, une volonté très ferme de ne pas instrumentaliser la sécurité en divisant les citoyens et en les montant les uns contre les autres.

    Je note par exemple qu'elle est la seule à avoir eu une réaction censée à propos des Roms à Paris : pas d'angélisme (PS), pas de stigmatisation (NKM, UMP) mais simplement l'observation très juste que si des Roms étrangers viennent jusque chez nous c'est que leurs pays d'origine ne mettent pas en oeuvre les politiques qu'ils devraient mener et ce alors qu'ils reçoivent des fonds très importants de l'Europe pour cela...Bref, comme souvent dans ce genre de cas, les solutions sont souvent européennes et exigent des contrôles des fonds alloués. Il ne faut pas oublier que Marielle de Sarnez est aussi eurodéputée et qu'elle sait de quoi elle parler. Nonobstant ces observations elle est évidemment favorable à l'application ordinaire de la loi, et à l'extension de la vidéosurveillance dès lors qu'elle respecte les libertés publiques.

  • Justice : la gauche et les juges de gauche passent les bornes

    Il faudrait pouvoir licencier le Syndicat de la Magistrature, Taubira et ses sbires pour faute grave.

    On se souvient que la racaille qui a pillé les abords du Trocadéro et agressé les quidam qui s'y promenaient s'en est tiré avec du sursis pour les plus âgés et un simple rappel à la loi pour les mineurs. On se pince pour y croire.

    Je n'ai pas particulièrement de sympathie pour la "manif pour tous" qui m'a singulièrement gonflé pendant plusieurs mois, mais coller deux mois de prison ferme à un jeune parce qu'il refuse de se soumettre à un test ADN après une interpellation, cela passe les bornes. 

    Et ce d'autant plus que pour des faits similaires, une militante antifasciste s'est vue prescrire 100 jours-amende à 10 euros (ce qui est encore trop à mes yeux, surtout au regard des faits reprochés).

    Il devient urgent de procéder à une épuration dans la justice : après le mur des cons, le laxisme érigé en idéologie, on condamne maintenant des innocents pour des broutilles.

    Ce que tous ces connards ne voient pas c'est que la gauche va payer cash l'idéologie des salons parisiens bien-pensants.

    Ce n'est pas un hasard si le PS se fait éjecter dès le premier tour depuis plusieurs élections. Pas un hasard si le seul socialiste populaire est Manuel Valls, fervent partisan de la loi et de l'ordre.

    Les connards pensent qu'ils peuvent indéfiniment se foutre de la gueule du peuple. Le populo pue, le populo est populiste, le populo est fasciste, mais le populo va leur retourner dans leur sale gueule un pain monumental dans les prochains mois.

    Jean Lassalle qui a fait le judicieux choix de rendre visite aux Fançais ordinaires sans tambours ni trompettes, escorte policière ou courtisans a pourtant dès le début de sa marche très sévèrement mis en garde la classe politique et médiatique dans son ensemble : les Français ordinaires détestent politiques et journalistes (et je pense qu'il ne vaudrait mieux pas leur demander ce qu'ils pensent des juges désormais). 

    Ils ne supportent plus l'arrogance ordinaire de ceux qui les méprisent et aspirent à construire un monde  à leur dévotion en leur marchant sur la tête.

    Pour moi qui fait partie de ces gens de rien, je sens la colère qui monte irrépressiblement à chaque coup porté. J'ai assez d'empire sur moi-même pour ne pas céder aux sirènes des démagogues de tout poil, mais je puis comprendre que mes semblables, pris d'une juste rage, finissent par être prêts à tout pour éjecter d'un coup de torchon toute notre élite hypocrite et corrompue.

  • Insécurité : comme 90% des Français je suis facho.

    C'est toujours un réconfort pour moi de prendre connaissance de ce que pensent les Français de l'insécurité. Le Figaro rendait compte hier d'un récent sondage réalise pour le compte de l'Institut pour la Justice par le CSA.

    Quand j'écris des billets ici pour dénoncer le laxisme et l'idéologie des juges et d'une large partie de la sphère politique, pour réclamer des sanctions exemplaires, des condamnations réelles et de la tolérance zéro y compris contre des mineurs délinquants, il suffit de lire les commentaires outrés des blogueurs, lecteurs, twittos ou tout autre individu de même nature pour avoir le sentiment que la Toile est un autre monde. Sur la Toile, quand on réclame justice, sécurité et répression, on est forcément un facho. On vous renvoie Victor Hugo qui réclamait moins de prisons et plus d'écoles. Et, à réaliser des statistiques, on a le sentiment d'être renvoyé aux marges du Front National.

    On est immonde, odieux, fasciste, nauséabond, toute cette phraséologie que la gauche, une partie du centre parfois, aiment bien manipuler pour tenter de discréditer l'adversaire. Dans le meilleur des cas, on est un dangereux réactionnaire.

    On se désabonne de votre blogue, de votre compte twitter, on vous retire d'une blogroll, d'une liste facebook : vous voilà banni, exilé, comme le vil fasciste que vous êtes.

    Tous ces gens-là, bien repus dans leur petit monde, déforment la réalité et vous font prendre des vessies pour des lanternes en tachant de vous faire accroire que votre avis isolé au milieu de leurs commentaires dégoûlinants révèle votre nature pathologique. Le ban et l'arrière-ban de leurs fans et supporters rappliquent et vous voilà catalogué. A vrai dire, les seules approbations viennent généralement de quelques esprits forts isolés, ou alors de commentateurs ou de blogueurs authentiquement réactionnaires.

    Et alors ? La gauche, les dégoûlinants de toute sorte croient qu'ils représentent l'opinion commune. La réalité est toute autre : dans la vraie vie, les gens ordinaires sont comme les réactionnaires, comme moi. L'insécurité grandissante, le laxisme croissant les hérissent littéralement.

    Que dit le sondage que je cite ? Près de 95% des gens de gauche et de droite veulent que la victime puisse faire appel quand elle juge la condamnation de l'agression  insuffisante. Près de 90% des gens de gauche et encore plus à droite réclament que les condamnés fassent au moins les 3/4 de leur peine.

    88% des gens de gauche et 96% de ceux de droite veulent la perpétuité réelle pour les crimes les plus graves. 76% des sondés réclament des peines plus sévères (ils sont 60% à gauche) et 77% le maintien ou le renforcement des peines-plancher. Ils sont encore une très large majorité (les deux tiers) à souhaiter une justice plus ferme avec les mineurs avec davantage de répression et de centres fermés.

    Sur la Toile, je suis seul ou presque face à la bien-pensance, mais dans la vie réelle, tout le monde est d'accord avec moi ou presque. C'est un grand réconfort.

    Ce sondage est un très violent désaveu pour Taubira. Elle devrait démissionner. Hollande pourrait la remplacer par le sénateur PS Vallini qui me semble tenir des propos plus réalistes et qui serait certainement plus compatible avec Valls.

    Je conclus en crachant à la gueule de tous ceux qui me jugent immonde parce que je souhaite une justice plus ferme pour mon pays.

  • Mariage homo : les Socialistes vont finir par lasser les Français.

    Comme je l'ai écrit plusieurs fois ici je n'ai pas trop d'avis sur le mariage homosexuelle. Je pense qu'on aurait pu éviter des affrontements en se contentant de parler d'union civile mais bon, ce n'est jamais qu'une question secondaire et, en cas de référendum, je n'aurais pas voté contre.

    Toutefois, ce gouvernement m'énerve fortement. Quand la racaille déboule en masse à l'occasion d'un titre de champion, il n'y a qu'une douzaine d'interpellations alors qu'elle agresse, menace et pille.

    Quand ce sont des militants de la manif pour tous pas spécialement dangereux ou agressifs pour le quartier dans lequel ils évoluent, on arrive à en alpaguer une cinquantaine.

    Valls, Taubira et compagnie se foutent de la gueule des Français ou quoi ?

    Paris devient lentement mais sûrement le repaire des pick-pockets et un lieu de rendez-vous prisé de la racaille (qui règne déjà en maîtresse dans les banlieues) sous le nez de Delanoë et sa clique qui ne pensent qu'à organiser la fête et à emmerder les automobilistes.

    La sécurité ? Quelle sécurité ? La racaille, quelle racaille ? Il n'y a que de "jeunes exclus". Au fait, il y a de plus en plus d'agressions homophobes, et, un de ces jours, j'aimerais bien avoir des statistiques pour savoir qui les commet et d'où viennent les agressions. M'est avis qu'on y trouverait plus de la racaille de banlieue que des "manif pour tous".

    Ce gouvernement est déjà économiquement nul, mais de surcroît, il prend l'insécurité à la légère.

    Il va peut-être falloir envisager de reconner des priorités claires aux forces de sécurité.

    Et puis arrêter de nous gonfler avec le mariage homo. On en entend parler tous les jours, ça va bien un temps mais la France et son gouvernement ont autre chose à faire maintenant.

    Ce que les Socialistes n'ont pas compris c'est que toutes ces histoires-là ça ne plaît qu'aux bobos et à leur clientèle fonctionnarisée. Ils vont se prendre un très méchant retour de bâton quand, faute de s'occuper des choses essentielles, ils vont se faire dépasser partout par le FN aux prochaines élections.

    Si le MoDem de son côté s'obstine à adopter le même genre de postures avec ses histoires de moralisation de la vie publique dont les Français se foutent, au fond, il va se manger moins de 5% aux prochaines élections (et encore, je suis optimiste), j'en profite pour l'avertir.

    Aujourd'hui les Français, le mariage homo, la moralisation de la vie publique, la théorie du gender et toutes ces conneries ils s'en tamponnent : ce qu'ils veulent ce sont des propositions économiques pour relancer la machine et créer des emplois.

    Une loi comme le mariage homosexuel, on la fait passer quand l'économie se porte bien, quand il n'y a pas de sujet de grogne majeur, on ne s'en sert pas pour tenter de détourner l'attention de son peuple parce que l'on n'a pas d'idées et que l'on se montre incapable de tenir ses fallacieuses promesses...

  • Sécurité privée, la pire des options

    La lecture du point de vue d'un libertarien sur la sécurité est à faire dresser les cheveux sur la tête. Je ne conçois pas comment on peut croire un seul instant que des milices privées vont assurer la sécurité des individus et garantir leur liberté. Je crois que c'est tout le contraire qui se produit. La milice, c'est la régression clanique, le règne de la force sur le droit, le rétablissement de la féodalité.

    Prenons l'exemple du Comté d'Arizona où le shérif "le plus dur d'Amérique" a confié la protection des écoles à des miliciens : moi, je crois bien qu'il y a là une bande armée qui peut tirer à tout moment sur l'individu isolé sous n'importe quel prétexte. Je n'ai pour ma part pas la moindre envie qu'un gros goret s'arroge le droit de décréter qu'il pilote la sécurité de mon quartier en mon nom surtout quand on sait que le gros cochon en question est laxiste avec les affaires d'agressions sexuelles. Je ne suis pas loin de subodorer que ses miliciens dont certains sont des repris de justice s'en prennent peut-être à des jeunes filles désormais sans défense puisque la loi, c'est eux, là-bas.

    En réalité, François-René Rideau, par idéologie crasse, raconte un tissu de conneries qui ne sont pas acceptables. La police d'un état démocratique est bien loin du degré de corruption qu'il veut dénoncer et dès lors que l'État garantit les libertés et le droit, elle comporte des contre-pouvoirs qui permettent de lutter contre les excès. En revanche, la moindre de ses milices de merde nous renvoie immédiatement à un Far West de la pire espèce.

    Chez certains libertariens, la haine de l'État confine à la pathologie et ils confondent garantie des droits naturels et loi de la nature.

    François-René Rideau croit sans doute incarner le libéralisme avec de telles sentences : 

    «pour un authentique libéral, la recherche pour tout problème nouveau d'une solution dans l'élargissement continuel des pouvoirs d'un État auquel on voue une confiance aveugle, ces pouvoirs spéciaux conférés à un monopole de la police et le déni croissant du droit à l'auto-défense des citoyens, tout cela constitue la cause même du problème»

    Ben non. Il n'a rien compris. Ce n'est pas de l'auto-défense que de confier à un groupe de tarés sa propre défense. C'est un suicide programmé, du masochisme mal assumé. On a bien compris que MadMax représente l'idéal de société pour un certain nombre de libertariens. Très peu pour moi. Mêmes les communistes me sont plus aimables.

    Ce qui est dangereux, ce n'est pas que l'État dispose de forces de police mais qu'un individu puisse faire la pluie et le beau temps à la pointe de son fusil.

  • Sécurité, la gauche laxiste est de retour...

    Et hop, le cadeau à la racaille : Taubira la démago s'empresse de revenir sur la réforme de la justice des mineurs. Primauté de l'éducation...Me font rire les Socialos. Je me doutais qu'ils n'auraient pas changé. Leurs cris de harpie contre Sarko sur le sujet montraient bien, au fond, qu'ils persistaient à penser que les délinquants les plus violents restaient de gentils jeunes, au fond.

    Corto est bien trop bon de parler de Bisounours. Non, là, avec Taubira, on est dans le "il est interdit d'interdire" mâtiné de lutte anti-raciste et de féminisme de pacotille (pas celui qui envisage sereinement d'étendre le pouvoir des femmes). Quelque chose de ce genre.

    Je ne comprends pas comment on peut nommer quelqu'un comme Taubira Garde des Sceaux. Pas d'envergure, pas de fermeté, pas de vision à long terme, une obéissance aveugle à la doxa gôchisante...

    La racaille va pouvoir se frotter les mains. Largement impunie depuis fort longtemps (y compris sous Sarkozy) elle va pouvoir se payer la tête des juges et menacer d'autant plus ses victimes.

    Mais bon, on comprend, n'est-ce pas : Hollande a promis de faire de la jeunesse sa priorité...