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Justice : la gauche et les juges de gauche passent les bornes

Il faudrait pouvoir licencier le Syndicat de la Magistrature, Taubira et ses sbires pour faute grave.

On se souvient que la racaille qui a pillé les abords du Trocadéro et agressé les quidam qui s'y promenaient s'en est tiré avec du sursis pour les plus âgés et un simple rappel à la loi pour les mineurs. On se pince pour y croire.

Je n'ai pas particulièrement de sympathie pour la "manif pour tous" qui m'a singulièrement gonflé pendant plusieurs mois, mais coller deux mois de prison ferme à un jeune parce qu'il refuse de se soumettre à un test ADN après une interpellation, cela passe les bornes. 

Et ce d'autant plus que pour des faits similaires, une militante antifasciste s'est vue prescrire 100 jours-amende à 10 euros (ce qui est encore trop à mes yeux, surtout au regard des faits reprochés).

Il devient urgent de procéder à une épuration dans la justice : après le mur des cons, le laxisme érigé en idéologie, on condamne maintenant des innocents pour des broutilles.

Ce que tous ces connards ne voient pas c'est que la gauche va payer cash l'idéologie des salons parisiens bien-pensants.

Ce n'est pas un hasard si le PS se fait éjecter dès le premier tour depuis plusieurs élections. Pas un hasard si le seul socialiste populaire est Manuel Valls, fervent partisan de la loi et de l'ordre.

Les connards pensent qu'ils peuvent indéfiniment se foutre de la gueule du peuple. Le populo pue, le populo est populiste, le populo est fasciste, mais le populo va leur retourner dans leur sale gueule un pain monumental dans les prochains mois.

Jean Lassalle qui a fait le judicieux choix de rendre visite aux Fançais ordinaires sans tambours ni trompettes, escorte policière ou courtisans a pourtant dès le début de sa marche très sévèrement mis en garde la classe politique et médiatique dans son ensemble : les Français ordinaires détestent politiques et journalistes (et je pense qu'il ne vaudrait mieux pas leur demander ce qu'ils pensent des juges désormais). 

Ils ne supportent plus l'arrogance ordinaire de ceux qui les méprisent et aspirent à construire un monde  à leur dévotion en leur marchant sur la tête.

Pour moi qui fait partie de ces gens de rien, je sens la colère qui monte irrépressiblement à chaque coup porté. J'ai assez d'empire sur moi-même pour ne pas céder aux sirènes des démagogues de tout poil, mais je puis comprendre que mes semblables, pris d'une juste rage, finissent par être prêts à tout pour éjecter d'un coup de torchon toute notre élite hypocrite et corrompue.

Commentaires

  • C'est de pire en pire, comment ne le sentent-ils pas ? L'exaspération monte de + en +. Ce parisianisme boboïde en lévitation est insupportable.

  • @Vlad
    ça va leur péter à la gueule.

  • @ l'hérétique :

    lolz ... la justice.
    Tiens, moi je parie que Cahuzac prendra moins cher que le jeune qui a refusé de se soumettre à un prélèvement ADN.

  • excellent billet qui résume parfaitement l'ambiance délétère actuelle. Le peuple français, qualifié de france "qui sent le moisi", de france "d'en bas", de "gros fachos" et j'en passe , se sent de plus en plus humilié par la gauche bobo caviar condescendante et un peuple humilié (voir tous les scandales politico sexuels qui entachent également notre image) devient très très méchant, je l'ai toujours dit et cela va donner une grosse colère qui balaiera tout sur son passage!

  • Une fois ce constat posé (et qui me semble juste) et au-delà des faits, la question serait :"Pourquoi la pensée de gauche s'impose comme référence dans les domaines et métiers +/- à caractère intellectuels?" (justice, éducation, culture).
    Au point ou l'expression "intellectuel de gauche" est entrée dans le langage courant, l'intellectuel de droite serait-il inexistant? Et que dire de l'intellectuel du centre?
    Celui-la si il existe est plutôt un intello-humaniste donc par une habileté démoniaque devient de facto un intello de gauche.. Perversion du langage!
    Et pourtant, dans l'histoire de la littérature des idées, cela n'a pas toujours été le cas, la première partie du 20ème à produit des intellos de droite prolixes même si on n'adhère pas à leurs idées, ils foisonnaient. Alors, pourquoi ce courrant de pensée à-t-il totalement disparu des écrans radars?
    Je pose la question.
    CDG en est-il responsable du fait de sa trop grande autorité qui aurait tué dans l'œuf la volonté de revendiquer dans son propre camp une pensée divergente de la sienne?
    L'assimilation droite/catho a-t-elle brouillé les pistes dans la seconde partie du 20ème?
    La tendance du militant de droite à l'action l'aurait-il éloigné de la spéculation intellectuelle?
    J'avoue que c'est pour moi une énigme, mais je crois que la pensée politique de droite (comme du centre) qui reste toute entière tournée vers l'économie et sans vision ni philosophie de la société en est sûrement responsable.
    F. Bayrou m'a un moment semblé avoir une épaisseur plus conséquente, je n'en suis plus aussi convaincu aujourd'hui, ou, est-ce encore le pragmatisme qui le conduit à se recentrer  vers des propositions plus "terre à terre"?.
    Les tenants du totalitarisme libéral qui sont devenus les maîtres à penser de la droite et d'une partie du centre affirment que le bonheur se comptabilise en indices boursiers et en part de pib. Il serait temps non de les supprimer, mais seulement de les remettre à leur place (du moins il me semble).

  • "le totalitarisme libéral"

    Michel, on peut dire que vous avez le sens de l'observation et de l'analyse ...

  • @ parisien libéral:
    Effectivement ça c'est une analyse! Développez…

  • @ Michel :

    Je me faisais la même remarque que "Le Parisien Libéral" en vous lisant donc je me permet de développer directement, peut-être parlerai-je un peu pour lui aussi.

    "totalitarisme libéral" sonne comme un oxymore à mes oreilles, d'autant que je vois mal à quel moment la droite l'aurait été tellement plus que la gauche.

    Je relève aussi "La tendance du militant de droite à l'action ...".
    Ce n'est peut-être qu'une impression mais j'ai toujours vu plus de militants de gauche que de droite.

    Ceci dit je comprends où vous voulez en venir. C'est vrai que la gauche vend du rêve, mais pas besoin de les imiter, le soufflé finira par retomber tout seul.

  • Ce qui ne me surprend même pas, ce sont les électeurs de Cahuzac dans sa circonscription, qui ont voté pour le FN !
    La Gauche n'existe plus, le PS est divisé et la Droite ne vaut pas mieux.
    Alors, "juges de gauche", sans doute sont-ils majoritaires dans leur Syndicat, mais la Justice doit passer et si elle ne passe pas, le "bas peuple" se chargera de le faire d'une façon ou d'une autre.
    Sinon, ça va péter, c'est obligatoire.

  • Salut Gilou
    Entre leur mur des cons et leurs derniers verdicts, ils font de plus en plus fort.

  • Un peu de lecture, ça aide à y voir plus clair :
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/20/manif-pour-tous-nicolas-condamne-sur-la-base-d-un-arsenal-de-lois-recentes_3433761_3224.html
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/06/20/01016-20130620ARTFIG00745-nicolas-23-ans-anti-mariage-gay-deux-mois-de-prison-ferme.php

  • Merci Skunker de prendre le temps de développer.
    Je ne sais si "totalitarisme libéral" est un oxymore autant qu'il semble l'être, cela vaudrait d'être analysé et développé…
    Mais, en effet, je me suis mal exprimé, j'ai voulu dire par: " Les tenants du totalitarisme libéral qui sont devenus les maîtres à penser de la droite", que les maîtres à penser, tenants de la doctrine libérale, de la droite en particulier (mais du corps politique en général) exercent un empire quasi totalitaire sur les esprits, j'aurai pu employer la formule " dictature du libéralisme" .. Enfin, je suppose que vous me comprenez mieux!

    Pour ce qui est de : "La tendance du militant de droite à l'action ..." là aussi, j'aurai pu être plus précis, si comme vous le dites, le militant de gauche est plus visible que le militant de droite, cela est sans doute dû aux moyens employés par les militants de gauche par opposition à une "culture" de la discrétion à droite. Toujours est-il que j'ai observé autour de moi, parmi les gens engagés deux types de fonctionnement, d'un côté, la culture de la manif , et à droite une attitude qu'on pourrait résumer par "si tu n'est pas content, prend la place et fais le toi même".

    Pour en venir à votre conclusion : " je comprends où vous voulez en venir. C'est vrai que la gauche vend du rêve, mais pas besoin de les imiter".
    Ce n'est pas du tout ce que je suggère, voici quelques précisions.
    Je crois que s'il existe aujourd'hui un désintéressement voire un rejet des politiques, c'est sans doute dû à tout ce que la presse montre du doigt à longueur d'articles, corruption, avantages indus, fonctionnement opaque, comportements mafieux, etc.
    Mais il me semble et c'était le centre de mon propos, que la droite et le centre ont renoncé à avoir une vision de la société au delà du volet économique, et on revient là à cette "dictature du libéralisme" qui à tendance à dire : réglons les problèmes économiques, le reste ira de soi. On retrouve dans ce raisonnement cette idée chère aux libéraux qu'un pays pourrait être dirigé comme une entreprise, et qu'un bon "gestionnaire" suffirait à régler tous nos maux. Si il n'est pas contestable qu'une situation financière assainie est nécessaire elle n'est pas suffisante et ne peut constituer un programme politique à elle seule.

    Si vous lisez le plus marquant des hommes politiques de droite du vingtième siècle, CDG, tant ses écrits prospectifs que son action, vous constaterez que sans jamais perdre de vue le volet économique, il n'a cessé de chercher à comprendre et accompagne les aspirations sociales (voire sociétales) du pays. C'est d'ailleurs une incompréhension dans ce domaine (Mai 68) qui l'a amené à renoncer.
    Pour revenir au présent, je suis incapable de discerner une vision de la société portée par un homme politique de droite ou du centre, il est tout aussi vrai qu'a gauche le constat est le même mais la gauche (ou pour être plus précis F. Hollande) est beaucoup plus maligne, capable qu'elle est au travers quelques projets clivants (mariage pour tous, vote des étrangers, etc.) de faire croire à un projet de société.
    Voilà le sens de mon propos, il me semble que la politique d'une nation, mais c'est valable pour l'Europe aussi, ne peut se résumer à une politique économique et que chaque camp devrait s'attaquer à définir sa propre "french way of life" si vous me permettez l'expression .

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