Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Hou hou, les blogs UMP, où vous cachez-vous ?

    Je reviens sur l'un des sujets abordés au Kremlin des blogs jeudi dernier : plusieurs participants ne s'expliquent pas une telle absence des blogs de l'UMP dans la blogosphère politique. C'est comme s'ils avaient déserté le terrain.

    Je sais que le classement wikio n'est pas symptomatique, mais tout de même : pas un blog d'un militant UMP dans les 100 premiers du classement politique. En fait, s'il n'y avait pas Ivan Rioufol et Jean-Michel Apathie, en dehors de Koz et Authueil, il n'y aurait même pas un blog pour soutenir un minimum l'UMP et Sarkozy. Il y a bien quelques blogs libéraux clairement à droite, et mêmes des blogs conservateurs, mais ils sont critiques envers l'UMP. Il y avait bien le blog d'Alain Lambert, mais il a disparu du top 100.

    Il y a évidemment quelques blogs locaux, à l'UMP, mais en dehors de ces exceptions, c'est le grand désert. Pour le parti le plus important de France, c'est tout de même étrange, d'autant que certaines personnalités politiques ont su animer avec talent leur propre blog dans ce parti.

    Peut-être est-ce aussi que l'UMP considère les habitants de la blogosphère politique comme des charlots : après tout, qu'ont obtenu les blogs, comme victoires politiques depuis leur création ? trois fois rien, en réalité. Tenez, mon propre blog, je crois que cela fait des mois qu'il n'est même plus scruté de l'Élysée. C'est que nous ne représentons sans doute plus , nous autres blogueurs, une force avec laquelle il faut compter.

    Je me demande qui lit le blog de l'UMP : son pagerank est à 1 ! Du coup, la blogosphère politique s'ennuie (en particulier la gauche) et faute de pouvoir balancer des horions sur l'UMP, de temps à autre, les socialos se défoulent sur le MoDem qui leut sert de droite de substitution ; mieux, parfois, on se tape dessus entre MoDem... "reviendez" les blogs UMP, on s'ennuie sans vous !

    Sérieusement, je pense aussi que ce n'est pas très bon pour le débat démocratique que l'expression citoyenne soit organisée par blocs, car le débat d'idées se meurt peu à peu. Ce n'est pas que je veux taper sur wikio, mais tout de même, je tends à penser que le système de classement de wikio a contribuer à aggraver les choses en favorisant à m'excès les jeux de liens. Je me demande si nous n'en mourrons pas de wikio, finalement, nous autres blogueurs politiques. Quand je pense aux blogs et à leur univers, je ne puis m'empêcher d'établir un comparaison avec Usenet-fr, la sphère des newsgroups au temps de sa splendeur, puis à son inéluctable et lent déclin.

    Trop de codes tuent les codes. Le Crapaud m'a fait rire, avec ses moches dans une soirée dansante, mais je pense qu'il met le doigt sur une partie du problème, au moins dans la blogosphère politique, en tout cas.

  • Je soutiens ces possibles candidats du MoDem

    En passant sur le blog de Démocratie sans frontière, puis sur celui du Canard à l'orange des Landes, j'ai constaté que Frédéric et Françoise étaient tous deux candidats à l'investiture démocrate pour les élections régionales.

    Je ne saurais trop recommander ces deux figures du MoDem, parce qu'ils incarnent, à mes yeux, le sel même de l'humanisme, humanisme dont je vois le MoDem comme porte-flambeau.

    Foin des déclarations tonitruantes, des exigences boulimiques, voilà deux militants, modestes et actifs, toujours loyaux, pénétrés de valeurs humanistes et d'honnêteté, qui n'ont pas en vue leur auto-promotion, mais l'unique souci du bien commun.

    Ceux qui restent et n'ont jamais menacé de partir, ne se sont jamais plaints tout en faisant entendre leur voix, ce sont eux les meilleurs. C'est à eux, personnellement, que j'accorde ma confiance, et c'est à eux aussi, auxquels je suis prêt à donner ma voix en tant qu'électeur et en tant que citoyen :

    - parce que s'ils me représentent, ils défendront des idées qui sont proches des miennes, et si je m'adresse à eux, ils tiendront compte des mes opinions.

    - parce qu'ils ne tourneront pas casaques au premier vent contraire ou à la première contrariété.

    - parce qu'ils porteront aussi l'étendard orange et tout ce qu'il représente en termes de projet politique, économique, culturel et social.

    Les Régions sont emblématiques du projet politique du MoDem, tout en refus de la centralisation et de l'absolutisme de l'État tout-puissant ; les Régions sont les lieux de tous les possibles, où de nouvelles formes d'expression démocratique peuvent voir le jour , les régions sont aussi la source du renouveau économique et industriel et rien ne sera possible à cet égard sans elles.

    J'ai une enitère confiance en Frédéric et Françoise pour être d'excellents représentants des citoyens dans leur région respective. J'espère donc voir leur volonté aboutir et les retrouver en très bonne place sur les listes démocrates au printemps prochain.

  • Droit du sol et identité nationale

    L'identité nationale revient à grand galop avec, comme par hasard, l'approche des élections régionales. Sarkozy et l'UMP doivent sentir que le FN frémit dans les sondages...

    Cela dit, j'ai déjà écrit un billet sur le sujet au mois d'août : il n'avait d'ailleurs étrangement pas fait de vagues. Ni le droit du sol ni le droit du sang ne me satisfont. S'il faut admettre le droit du sang comme un état de fait, il ne devrait pas être rédhibitoire pour obtenir la nationalité comme en Allemagne. Je renvoie donc à l'idée surgie au Royaume-Uni cet été, l'acquisition de la nationalité par la délivrance de points assortie d'une période de probation.

    Ils ont imaginé de ne décerner la nationalité britannique qu'après l'attribution d'un nombre de points nécessaires pour l'obtenir. Il y a évidemment des critères : absence de casier judiciaire, participation à la vie civile et associative, connaissance de la langue et de la culture britanniques apportent des points. Abonnement aux aides sociales diverses, délinquance, participations aux manifestations (violentes, je précise ma pensée par rapport au sujet initial) en retirent (suite)

    Les critères mériteraient d'être affinés, mais j'en aime bien le principe et je pense que nous devrions l'appliquer en France

    Il ne devrait plus être suffisant d'être né sur le territoire français pour obtenir la nationalité française, à mes yeux. En ce qui concerne l'identité nationale, je reprends, tout comme Bayrou et Juppé, la définition qu'en donne Ernest Renan : c'est un plébiscite permanent. Je ne sais pas que ce nous veulent Besson et Sarko avec l'identité nationale, mais il n'y a pas autre chose à ajouter.

  • Mon libéralisme expliqué à la gauche

    Il y avait un Kremlin des blogs, hier à la Comète, bar fameux du Kremlin-Bicêtre du côté de la porte d'Italie à Paris. Étaient présents à peu près la liste de blogueurs dressée par Olympe mardi dernier. J'ai donc pu rencontrer Olympe herself, en compagnie de Polluxe et Lucial Mel et nous avons évoqué la parité hommes-femmes dans les Conseil d'Administration des entreprises. Il y a actuellement un rapport sur le sujet, écrit par une Inspectrice Générale des Affaires Sociales. Nous aurons certainement l'occasion d'y revenir dans les prochains jours.

    Dagrouik (intox2007) et Vogelsong (piratages) (qui est venu à l'improviste) ont attaqué fort : comme je me suis proclamé libéral, ils voulaient à tout prix me faire endosser la dictature de Pinochet au Chili et les expériences économiques des Chicago Boys. Soyons clair : une dictature ne peut en aucun cas se réclamer du libéralisme, y compris économique. Il n'y a pas de libéralisme économique sans libéralisme politique. Et pour cause : le libéralisme économique a besoin de transparence, condition sine qua non d'une concurrence libre et non faussée. Comment lutter contre des oligopoles ou des monopoles dans une dictature ? Y imagine-t-on un seul instant une procédure de type class-actions (déjà qu'on a du mal à les faire appliquer dans une démocratie...?

    J'ai eu une discussion fort intéressante avec les concepteurs de pealtrees, deux blogueurs, Cratyle et Wallen. Je connaissais déjà le premier, et j'ai pu du coup lui demander pourquoi il avait choisi Cratyle comme nom de son blog ; pour mémoire, Cratyle est le titre d'un dialogue de Platon où le personnage du même nom soutient que derrière chaque mot il y a une essence. S'appuyant sur la doctrine de Protagoras, il fait valoir que ce qui est faux n'est pas et qu'il est impossible de dire ce qui n'est pas ; le discours rend donc forcément compte de ce qui est. CQFD... Si Cratyle le blogueur rejette les essences, il considère en revanche bien que les mots construisent la réalité et même, l'organisent. Position constructiviste classique, in fine. Pearl trees, sa création, répond à une logique similaire avec la volonté d'organiser les contenus sur la Toile en leur donnant du sens.

    Wallen, quant à lui, m'a communiqué des informations fort intéressantes sur un produit financier dont j'avais entendu parler mais dont j'ignorais le mécanisme : les futures. Il s'agit d'un produit qui se vend sur les marchés dérivés : c'est un contrat à terme  par lequel on s'engage à acheter des matières premières à un prix fixé au moment de sa conclusion. J'y reviendrai prochainement dans une note.

    Interpelé par Piratages et Intox2007 sur mes préférences entre Peyrelevade et Corinne Lepage, j'ai repris en la simplifiant une note que j'avais déjà écrite : je m'accorde avec Peyrelevade pour penser que la ré-industrialisation de la France est une nécessité absolue et qu'il faut absolument que l'industrie puisse dégager des marges importantes pour investir. Mais je pense que les vieilles industries ne peuvent servir de support à cette ré-industrialisation : ce sont les énergies renouvelables, l'industrie verte de demain qui emporteront l'ancien monde industriel dans l'ouragan capitaliste qu'a parfaitement décrit Schumpeter. Si les glogueurs de gauche ont donc pu constater certaines convergences avec l'aile droite du MoDem, que je représente, il y a eu aussi quelques couacs. Notre protection sociale demeure à financer : c'est inévitable, et si ce n'est pas l'entreprise qui le fait, ce sera forcément les salariés...

    Il y avait deux autres représentants de la sphère démocrate à la Comète : GroDem qui a fermé son blog il y a quelques temps, mais dont l'entité matérielle et physique existe encore et un lecteur de blogs répondant au nom d'Arnaud, manifestement attiré par les sirènes de Terre Démocrate. Nemo était là, bien sûr, avec son style britannique tout en rondeurs ; il a fait sa propre relation de l'évènement. Il n'est pas le seul : l'organisateur avec lequel j'ai échangé quelques mots a fait de même. Il a du boire : il croit que j'étais un jeune mec cordial. Pas du tout : moi, j'étais le moustachu propre sur lui, proche de la soixantaine qui tenait le Figaro sous un bras, et la revue de l'Institut Montaigne sous l'autre et qui venait juste de garer sa BMW en double-file sans warning devant la Comète.

    Entre autres agréables découvertes, j'ai enfin fait la rencontre de la charmante Elsa, qui a quelque chose à dire sur son blog...Son fiston de six ans et demi peut se gratter pour espérer avoir un jour un téléphone portable, en tout cas, à ce que j'ai compris...

    Nous avons tous convenus, en fin de soirée, qu'il était bien triste de voir la droite gouvernementale déserter complètement la blogosphère, à la notable exception d'Authueil et de Koz. Et encore, ils ne revendiquent pas une étiquette politique militante : Nicolas semblait envisager un plan d'action pour faire monter un blog UMP au classement wikio. Encore faudrait-il en trouver un...à suivre, donc...

  • Peine de mort, la crise pourrait sauver quelques vies...

    Les abolitionnistes ont trouvé l'argument choc aux États-unis pour renoncer à la peine de mort : son application coûte une fortune en maintenance, procès et contre-procès. C'est fort du collier que de voir Rue89 publier un article à ce sujet dans la rubrique économique tout de même... Cela dit, les abolitionnistes s'engagent tout de même sur une pente dangereuse : les Américains pourraient aussi décider d'accélérer les procédures, et puis surtout, une peine judiciaire, quelle qu'elle soit, ne devrait pas être fonction des circonstances économiques.

    Au Nouveau-Mexique, la peine capitale a été abolie : à vrai dire, l'un des contre-coups de l'apparition d'identification par l'ADN, ça a été de constater le total impressionnant d'erreurs judiciaires survenues dans les condamnations à mort ces trente dernières années aux USA. Là-bas, cela n'a pas eu l'air de faire ciller l'opinion, apparemment...

    Mais sur le fond, c'est la logique marchande qui finira pas avoir raison de la peine de mort là-bas : une condamnation à mort coûte dix fois plus cher, en moyenne, que la prison à perpétuité...

  • Assises de la consommation : où le MoDem reparle des Class actions

    Corinne Lepage et Robert Rochefort, députés européens du Mouvement Démocrate, ont réagi à la tenue lundi 26 octobre d'Assises de la consommation, organisées à l'initiative du gouvernement.

    Corinne Lepage juge ces assises "très décevantes" alors que Robert Rochefort demande à Hervé Novelli de "revoir sa copie". Les deux députés défendent l'importance de la mise ne place d'actions collectives ou class actions.


    Pour Robert Rochefort, député européen et rapporteur pour l'ADLE dans le cadre de la discussion du projet de directive sur les droits des consommateurs : "Ces assises ont été une vaste mascarade que ce soit en terme d’organisation, de participation des associations de protection des consommateurs (absence de l'UFC-Que Choisir et non caution de la CLCV) ainsi qu’en matière de propositions émises. Le gouvernement nous avait dit qu’il voulait aider les consommateurs, ill a fait deux erreurs majeures :

    La première, c’est qu’il entérine une fois de plus le report des class actions sous l’influence du MEDEF en restant au niveau de la médiation. Oui, il faut privilégier la médiation quand c’est possible mais c’est loin d’être suffisant, on ne peut pas régler tous les problèmes comme cela. On a d’un côte des marchés où l’on a uniquement 2 ou 3 opérateurs et en face des millions de personnes. Les citoyens-consommateurs doivent disposer d’une arme pour se défendre et cette arme s’appelle les actions de groupe.

    La seconde réside dans cette proposition de « super agrément » nécessitant pour les associations de gagner des « unités de reconnaissance ». Mais depuis quand est-ce à l’Etat de décider quelle association doit exister ou non ?

    Je demande donc à Mr Novelli de revoir sa copie, de supprimer ce « super agrément » et  de mettre en place rapidement le principe des class actions en France, comme Nicolas Sarkozy s’y était engagé. A partir du moment où cela sera fait, les associations se regrouperont d’elles-mêmes pour peser d’avantage."


    Corinne Lepage : des Assises de la consommation "très décevantes alors que le sujet est majeur"

    Pour Corinne Lepage, députée européenne, les Assises de la Consommation, qui se tenaient aujourd’hui à l’initiative du gouvernement, « sont très décevantes, alors que le sujet est majeur. La montée en puissance du pouvoir des consommateurs, qui constitue en réalité le contre-pouvoir le plus puissant pour protéger la santé publique et assurer la protection du cadre de vie et des ressources naturelles, est une nécessité politique autant qu'économique » a-t-elle déclaré.
    « Nous avons besoin d’un mouvement consumériste fort en France. 17 ou 19 associations de consommateurs c’est évidemment le bon moyen de diviser tout le monde et de n’avoir aucun pouvoir du consommateur face au producteur. Je suis donc favorable à tout ce qui peut renforcer le mouvement consumériste y compris en essayant de favoriser de très grandes associations comme c’est le cas dans d’autres pays. Renforcer les associations de consommateurs, oui mais ça veut dire dans le même temps leur donner d’avantage de droit et d’avantage de moyen au niveau de la justice. C’est la raison pour laquelle je défends le principe des class actions. Seule l'action de groupes, ouverte largement - sous réserve d'un encadrement très strict des avocats - peut permettre de rétablir un équilibre entre les producteurs qui veulent plus de liberté et des consommateurs qui veulent plus de sécurité et de juste prix. » a-t-elle ajouté.

    « À moyen terme, bien loin d'être une menace pour l'activité économique nationale ou européenne, l'action de classe constitue au contraire un outil de moralisation des choix, d’allégement de la charge publique (qui en cas contraire est contrainte de payer pour les vrais responsables comme dans le cas de l'amiante ou du sang contaminé) et de pérennité des entreprises qui ont fait le seul choix qui vaille : celui de la soutenabilité », a-t-elle conclu.

  • Taxes et punitions

    Excellentes remarques de l'économiste Élie Cohen chez Telos : il exprime bien plus clairement que ce que j'ai pu dire ici l'inanité de vouloir s'en prendre aux banques pour les "punir" de leurs bons résultats financiers. S'il y a bien une manière de raisonner particulièrement tordue, à mes yeux, c'est bien celle-là, en effet.

    Taxer les banques va peut-être rapporter de l'argent, mais ne va en aucun cas contribuer à la régulation des flux financiers. Si vraiment l'État français veut embrasser le problème, ce n'est pas la fiscalité nationale qu'il faut brandir, mais se tourner vers la diplomatie, notamment dans nos dicussions avec nos partenaires économiques.

    Taxer les banques n'est pas une mesure économique ni fiscale : c'est un simple coup politique pour se donner bonne conscience et envoyer un message à la population. Les banques ont le dos large, on peut donc leur casser une quantité de sucre considérable sur le dos, et actuellement, il faut admettre que c'est un sport national partagé par tout l'échiquier politique, du NPA jusqu'au FN.

    Si vraiment on veut éviter que ne se reproduisent les désordres financiers qui ont secoué la planète, c'est sur les normes prudentielles qu'il faut travailler, et pas seulement les normes prudentielles applicables par beau temps, mais également celles qu'il convient de mettre au point pour résister à la tempête.

    J'ai cru comprendre que les modèles mathématiques qui avaient testé les différentes procédures de titrisation étaient opérationnels, dès lors que les produits testés n'étaient pas soumis à des conditions extrêmes : pour user d'une image plus claire, si dans le bâtiment, on utilise des matériaux et des techniques pour construire un immeuble sur une zone sismique, on les prévoit pour résister aux niveaux 5,6 et 7 sur une échelle de Richter, pas aux niveaux 8, 9 et 10, devinez ce qu'il se produit si la terre tremble au-delà des limites de résistance des matériaux ?...

    Le problème, c'est qu'un marché financier, c'est par définition une zone sismique. Il faudrait travailler à nouveau sur ces modèles mathématiques avec cette approche (je ne suis évidemment pas un spécialiste de la chose, mais c'est mon intuition).

    Enfin, une taxe sur les banques n'a de sens que si elles est générale dans le monde entier et qu'elle est indolore. C'est ce que Bayrou a proposé à maintes reprises depuis 2007. Une telle taxe ne devrait pas avoir pour objet de "punir" les koulaks banques, mais de servir une cause qui intéresse toutes les nations de la Terre (co-développement, écologie...).

  • La guerre scolaire

    Ça chauffe à Saint-Étienne ! Je viens de lire la lettre que Gilles Artigues adresse à Maurice Vincent, le maire de Saint-Étienne. J'ai eu du mal à comprendre de quoi il retournait, mais j'ai fini par comprendre : apparemment, le maire de la ville règle 533 euros aux écoles privées à Saint-Étienne au titre du forfait communal mais réclame 761 euros aux communes dont les enfants se scolarisent dans une école privée à Saint-Étienne. Il y a comme un écart un tantinet suspect entre les deux sommes : où passe la différence ? Et apparemment, ce n'est pas le seul fait d'armes du maire socialiste : il envisagerait de sucrer toute aide aux écoles maternelles privées, vraisemblablement parce que rien ne l'y oblige puisque la maternelle n'est pas obligatoire. Minable : 99% des Français inscrivent leurs enfants dans une maternelle. Maurice Vincent cherche-t-il à rallumer la guerre scolaire ? C'est en tout cas ce que soupçonne Gilles Artigues, l'élu MoDem, qui met en garde la maire de Saint-Étienne contre toute tentation de retour en arrière.

    Une nouvelle loi contraint les communes à financer l'inscription dans des écoles extérieures à la commune d'origine. Elle ne vaut toutefois que dans quatre circonstances :

    - absence de capacité d'accueil dans la commune d'origine
    - obligations professionnelles des parents
    - raisons médicales
    - frère ou soeur déjà scolarisés dans une autre commune

    Cette loi a fait couler de l'encre, et de la salive socialiste, d'ailleurs, parce que l'opposition estimait, en juin dernier qu'il serait aisé pour les parents d'invoquer l'un de ces quatre motifs pour pouvoir choisir leur école en toute quiétude avec un forfait assuré. Maurice Vincent est un maire socialiste, on comprend donc sa mauvaise volonté... J'ai une assez bonne idée de l'avis de SOS-éducation sur ce sujet, mais je me demande en revanche, ce que la gauche modérée en pense...

  • Mes blogs du moment...nouveau must de l'hérétique

    Tiens, ça fait un moment que je ne me suis pas fait un classement, ici. A vrai dire, mes classements ne valent que pour un temps, parce que j'évolue dans mes lectures. Ainsi un blog peut disparaître de ma liste puis réapparaître quelques mois après en fonction de ses publications et de mes intérêts du moment.

    Sans conteste, le blog qui me fait le plus rire et dont je me délecte avec gourmandise, par les temps qui courent, c'est celui d'Hashtable. Une perle. Ce n'est pas le seul : je prends connaissance très régulièrement de l'avis de Nicolas. Et là, il y a un truc marrant : je ne le fais pas exprès ! J'ai une liste de partage, outre l'échiquier, dans laquelle j'ai agrégé toute une série de blogs que je suis, et c'est incroyable, mais je clique souvent sur ses titres : en fait, avant même de savoir qui a écrit, je pressens que c 'est lui. Il a un style, quoi, que d'autres essaient d'imiter sur la blogosphère, mais qui lui est vraiment propre. Côté MoDem, Nemo et Unhuman (il n'a pas la frite, en ce moment, d'ailleurs) sont mes deux principales lectures (mais pas les seules). Je crois que Nemo est le blogueur démocrate le plus proche de ma ligne politique tant en interne qu'en externe. Il y a bien sûr les marécages de mon crapouillot favori, au style au moins aussi inimitable que PMA, mais il ne publie pas assez souvent. Je trouve qu'il se bonifie avec le temps, surtout depuis qu'il n'en a plus rien à f... de la blogosphère. Humeurs de vaches et Bob demeurent deux de mes classiques blogosphériques. Juste après Nemo, Humeurs de Vaches doit être le blog le plus proche du mien. Quant à Bob, presque rien ne nous sépare si ce n'est la ligne politique que nous avons choisi chacun. Il peut voter pour le MoDem et moi je peux voter pour le Nouveau Centre ( quand le MoDem n'est pas représenté, que le Nouveau Centre est indépendant et qu'il ne s'appelle pas Santini).Tranche de rire garanti avec CSP (Comité de sévice public). C'est plus grinçant chez Toréador ; tiens, un scoop, à ce sujet : il laisse entendre qu'il serait une femme. Cela me semble impossible, parce qu'il n'écrit ni ne réagit comme une femme et que je ne me trompe jamais dans ce domaine ; en outre, comme on a échangé quelques courriels, j'ai d'autres éléments que son seul blogue. Moi, je dis que c'est de l'intox.

    Après, il y en a un bon paquet d'autres que je vais voir (ils doivent s'en rendre compte s'ils ont un compteur) mais parmi les blogs locaux, il y a paris16.info en particulier qui a droit à ma visite quotidienne ou presque.

  • Subprimes, les Américains n'ont pas retenu la leçon...

    Bon, heureusement, les trois bills, avec leurs gueules veillent : ils n'ont pas raté un discret article du Devoir, quotidien québecois plutôt libéral, observant que les Américains relancent les fameux prêts hypothécaires qui ont flingué la finance mondiale. Amusant de constater, d'ailleurs, qu'il s'agit d'une dépêche de l'AFP : la presse française n'a pas réagi de son côté (à part le Figaro et deux ou trois sites spécialisés ) sans pour autant que la nouvelle fasse le tour des médias. A vrai dire, cette fois, ce sera des fonds publics qui donneront leur garantie aux emprunts des ménages les plus endettés. La spectre d'une nouvelle titrisation sauvage s'éloigne donc, mais enfin, tout ceci aura tout de même un coût : ce n'est déjà pas fameux que les organismes de crédit fassent les c... mais que les États s'y mettent, c'est le bouquet.