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Sarnez - Page 8

  • Stade Jean Bouin, le MoDem parisien communique !

    En avant-première chez l'hérétique, le communiqué du MoDem parisien à propos du stade Jean Bouin...

    Le Mouvement Démocrate de Paris s'indigne de ce que la municipalité de Paris, en dépit des promesses de Bertrand Delanoë et Pascal Cherki en décembre 2008, entame la reconstruction du stade Jean Bouin sans avoir pris la peine d'aménager au préalable la pelouse d'Auteuil, comme ils s'y étaient engagés. Les élus démocrates avaient fait pourtant de ce préalable une condition sine qua non de leur vote positif. Le Mouvement Démocrate de Paris dénonce la situation indigne faite aux écoles qui utilisaient jusque là le stade Jean Bouin et vont se retrouver déversées dans des conditions intenables pour les enseignants et leurs élèves dans les équipements des 15ème et 17ème arrondissements.
    Dans ces conditions, le Mouvement Démocrate de Paris réclame une remise à plat complète du projet, devenu, entre-temps, excessivement coûteux. En temps de crise, il convient de faire preuve de modestie et de pragmatisme.

    Le Mouvement Démocrate de Paris s'inquiète de la place que la municipalité accorde à la jeunesse à Paris, puisque progressivement, des espaces de loisirs et de détente lui sont retirés. Il rappelle à cet effet qu'il demeure attaché à la préservation du Musée en Herbe, et s'étonne de la suppression de 11 000 m2 au Jardin d'Acclimatation, en plein Bois de Boulogne, prélevés sur une zone de jeux jusque là consacrée aux enfants.

    Pour le Mouvement Démocrate, Marielle de Sarnez, Conseillère de Paris, Béatrice Lecouturier (conseillère du 16ème arrondissement), Armand Hennon,Président du Mouvement Démocrate de Paris.
  • Marielle de Sarnez juge nécessaire une fiscalité écologique

    1844502738.jpgMarielle de Sarnez, première vice-présidente du Mouvement Démocrate et députée européenne, a regretté samedi 5 septembre à la Grande-Motte (Hérault) "le cafouillage du gouvernement" sur la taxe carbone, car elle estime que "l'idée d'une fiscalité écologique est juste et nécessaire". "J'aurais préféré que le gouvernement se mette au clair avant de communiquer", a expliqué la députée européenne jugeant qu'il était "presque anti-civique de ne pas avoir pensé les choses avant de les annoncer".  "On a besoin d'expliquer à nos concitoyens pourquoi il faut changer de comportement. On a besoin de leur laisser du temps pour s'adapter. Au lieu de cela, on a du cafouillage", a-t-elle regretté. Sur le fond du dossier, la responsable du Mouvement démocrate se dit favorable à une fiscalité "progressive" et estime qu'"on aurait intérêt à faire un plan européen". Elle a refusé de se prononcer sur le montant de la taxe: "15 ou 32 euros la tonne, c'est une affaire de spécialistes". "Il faut que cette taxe soit progressive pour que les ménages puissent avoir le temps d'adopter une stratégie, puissent se dire, si je ne change pas de comportement, ça va me coûter plus cher", a-t-elle poursuivi. Marielle de Sarnez souhaite que l'intégralité de la taxe soit compensée pour les foyers modestes et que les pouvoirs publics consacrent le reste à des projets de développement durable. Sur l'usage des recettes, elle met en garde le gouvernement: "il ne faut surtout pas que la taxe carbone vienne compenser la perte de recettes de la taxe professionnelle dans les caisses de Bercy, ce serait le meilleur moyen de mettre en l'air une bonne idée". Marielle de Sarnez se dit également favorable à l'idée du chèque vert pour compenser la taxe: "on en a pas encore discuté au MoDem mais je pense que flécher les dépenses est une bonne idée".

    Par les temps qui courent (les Français sont pour l'instant hostiles à la taxe carbone) la position de vice-présidente du MoDem est courageuse, car elle ne va pas dans le sens du vent. L'idée du chèque vert n'est pas idiote, car la compensation ainsi offerte aux foyers toucherait le but de la taxe-carbone. Cela me paraît même la seule solution acceptable, sachant, toutefois, que l'État n'a guère les moyens de faire des cadeaux par le temps qui courent.

  • Marielle de Sarnez s'est adressée au courant Espoir à gauche, pas au PS

    C'est énervant de devoir faire sans cesse des mises au point. Ras-le bol de lire des c.....eries, çà et là, pour accuser Marielle de Sarnez de duplicité ou récuser son initiative comme isolée.

    Mettons les points sur les "i" : Marielle de Sarnez ne s'est pas adressée au PS, elle s'est adressée au courant socialiste "L'espoir à gauche" et à ses militants. A ceux-là, elle leur a dit : "ce qui nous rapproche est plus fort que ce qui nous divise". Nil novi sub sole : so what ? Cela fait un moment, depuis la présidentielle, pour être précis, que l'on dit à l'UDF puis au MoDem, que des rapprochements sont possibles avec l'aile social-démocrate et réformiste du PS. C'est cette aile-là qu'incarnent Vincent Peillon, Rebmasen et les leurs. On a dit aussi qu'on pouvait s'entendre avec des Verts libéraux et pragmatiques. Dany le Rouge appartient à ce courant-là (il revient de loin, certes, mais c'est bien son ancrage politique). Il a même redit que le projet politique de recomposition de Bayrou lui convenait.

    Bon, en somme, on appelle les gens qui peuvent s'entendre avec nous à des recompositions avec le MoDem. Tout le monde en semble ébahi. Les bras m'en tombent : c'est ce que l'on se scie à dire depuis deux ans, bon sang !!!

    Pour finir l'anecdote, la position de Marielle n'a rien d'opportuniste : elle faisait partie des cadres de l'UDF qui m'ont accueilli en 2006 quand j'ai adhéré. J'avais discuté alors avec elle, et elle m'avait déjà, alors, exprimé cette position. Bien loin de déraper, elle est tout simplement dans sa position traditionnelle sur le sujet. Ils m'énervent, ceux qui  s'en étonnent, voire s'en offusquent (n'est-ce pas,  Christophe ?).

    Alors arrêtez de taper des délires de toutes sortes sur une possible alliance entre le PS et le MoDem. Il y aura une alliance entre le MoDem et des réformistes là où cela sera possible, comme cela s'est déjà produit aux municipales avec des gens comme Rebmasen, par exemple.

    C'est tout de même clair, non ?

  • Le MoDem, de gauche ? Non pas vraiment. De droite non plus, d'ailleurs...

    Amusant. Il suffit d'une visite de Marielle de Sarnez chez Vincent Peillon pour que la presse et quelques blogs s'enflamment en s'imaginant que le MoDem est devenu un parti de gauche. Mais non, voyons ! Ce n'est pas non plus un parti de droite, au demeurant. Non, simplement, il se trouve que la droite est phagocytée par un seul homme. Peu imaginable, dans ces conditions, de concevoir une quelconque forme d'accord avec la droite par les temps qui courent. Croyez-moi que les gens de centre-droit comme moi en sont navrés, mais la situation est ce qu'elle est. Le Nouveau Centre est aux ordres depuis sa création (contrairement à la Nouvelle UDF dont il se voulait le successeur), l'Alliance Centriste est groupusculaire et inaudible et le Parti Radical inféodé à Sarkozy depuis la première heure. Que voulez-vous qu'on fasse ? Il y a des individus isolés avec lesquels on peut s'accorder dans certaines circonstances, comme Juppé à Bordeaux, par exemple, mais à l'échelle des régions ce n'est plus pensable  de se rapprocher de l'UMP.

    Il n'est pas non plus question de se mêler au PS, au passage, mais au second tour, on pourra envisager des rapprochements avec les sociaux-démocrates et les réformistes du PS. Des gens comme Rebmasen ou Peillon, par exemple. Ceci ne signifiera pas qu'on passera un accord national avec le PS. Ce n'est pas possible à l'heure actuelle, ce parti recèle vraiment trop de contradictions. Mais en revanche, on peut volontiers s'accorder avec les réformistes et les sociaux-démocrates autour de majorités nouvelles, ou encore avec des Verts pragmatiques.

    Le MoDem ne récuse pas d'accords avec d'éventuels alliés de droite, le problème, c'est que personne, à droite, n'osera prendre ses distances avec Sarkozy. Sur le fond, beaucoup de militants du MoDem n'ont pas de gros contentieux envers l'UMP. Il y a même à l'UMP de nombreuses personnalités politiques que nous apprécions. Ceci vaut aussi pour le Nouveau Centre, au demeurant. Mais tant qu'elles se tairont ou admettront qu'un seul individu peut faire taire à sa volonté leur voix et leur vote, malgré l'estime que nous leur portons, nous ne pouvons pas nous retrouver sur des listes communes.

    Notez que nous ne considérons pas, au MoDem, Sarkozy comme le Diable. L'individu ne nous est pas antipathique en soi. Non, le problème, c'est juste qu'il fait absolument n'importe quoi et qu'il va nous laisser la France dans un état désastreux en 2012 et encore pire en 2017 s'il devait être réélu.

    Dans ces conditions, il est légitime de prévenir l'avenir et de chercher à former une majorité pour l'empêcher de gouverner la France. A moins qu'il s'assagisse, évidemment, mais il n'en prend vraiment pas le chemin...

  • la BNP a bien raison de payer largement ses traders

    La décision de la BNP de provisionner un milliard d'euros,  pour rémunérer les salariés de son pôle finance a fait couler de l'encre. Beaucoup d'encre. Eh bien moi, je trouve qu'elle a bien raison de tenter de conserver ses cadres les plus prometteurs. Le pôle BFI a justement réalisé d'excellents résultats pour les deux premiers semestres 2009, tirant littéralement les résultats de la BNP vers le haut. Cela me semble le minimum qu'une entreprise privée récompense ses salariés qui ont fait du bon boulot, non ? Un milliards d'euros, c'est le montant de la dette de quelques clubs de football anglais. Je n'entends aucun concert de glapissements pour condamner les montants mastodontesques qu'ils versent à leurs  joueurs.

    Il y a une sale manie, en France, qui consiste à beugler haro sur les entreprises en bonne santé qui font du profit. Je trouve que c'est particulièrement mal choisi avec la BNP, société qui ne délocalise globalement pas ses emplois.

    Eva Joly se plaint de ce que la BNP aurait touché de l'argent public. Argument aussi débile que faux. En réalité, l'État a réalisé une superbe affaire en achetant il y 6-7 mois des actions BNP à une trentaine d'euros. Aujourd'hui, le cours de la BNP frise les 60 euros. Si l'État faisait preuve de bon sens, il ne tarderait pas à commencer à réaliser des prises de bénéfice. Vu l'état de ses finances, ce ne serait pas du luxe.

    Pour le reste, c'est de l'argent prêté, et à un taux si élevé que les banques y ont regardé à deux fois avant de faire l'emprunt. Avec une banque comme la BNP qui paie rubis sur l'ongle, c'est sans risque et une source de revenus tout à fait garantie.

    Bref, dans la classe politique française, c'est âneries sur âneries à propos des banques, y compris au MoDem, au demeurant. On accuse les banques françaises de faits dont elles ne sont sur le fond pas comptables. On l'a dit et redit, la cause principale de la crise financière qui a frappé le monde, ce n'est pas même les paradis fiscaux, mais bien la législation américaine qui permet de garantir du crédit sur une valeur immobilière virtuelle.

    J'aurais bien donné quitus à Marielle d'avoir compris que les hochements de menton les plus martiaux n'y changeront rien, puisqu'elle écrivait dans son dictionnaire pour aimer l'Europe que la principale tâche de l'Europe devait être de réformer le fonctionnement de l'OMC (proposition reprise par l'ADLE, d'ailleurs).

    Seulement, voilà, aujourd'hui, elle intervenait devant un parterre de socialistes, conviée par Vincent Peillon et son Espoir à Gauche, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle a versé elle aussi dans la diabolisation à outrance. C'est rare ici, mais aujourd'hui, pas de quitus pour Marielle :-)

    Eva Joly se plaint de ce que la BNP dispose de 186 filiales dans les paradis fiscaux. Ah ? C'est mal docteur ? C'est une banque ou une association de dames patronesses, la BNP ? Que la BNP fasse son métier de banque, moi, ça me paraît plutôt salutaire, non ? Ce n'est pas aux banques d'édicter les règles mais aux États !

    On ferait bien en France, au lieu de réduire l'économie à la sociologie avec un vague saupoudrage de béni-oui-ouisme entrepreneurial, de donner quelques notions de finance élémentaires aux citoyens. Ce serait des plus salutaires et cela éviterait de voir la presse emplie de contre-vérités et/ou de raccourcis à deux balles. Des cours de rattrapage devraient être possibles pour les politiques.

  • Musée en Herbe, communiqué du MoDem de Paris

    En avant-première chez l'hérétique, ou presque, le communiqué du MoDem à l'AFP et au Parisien, après les malheurs du Musée en Herbe.

    Le Mouvement Démocrate de Paris exprime son incompréhension et sa réprobation de la décision de la part de la Ville de Paris de ne pas reconduire de subvention au Musée en Herbe. Après la suppression d'un espace de 11 000 m2 au Jardin d'Acclimatation en 2008, c'est un nouveau coup porté aux loisirs et à la culture pour l'enfance à Paris. En effet, sans subvention de la mairie de Paris, la mort programmée du Musée en Herbe est assurée à très court terme, c'est à dire d'ici la fin du mois de juillet. C'est ainsi faire peu cas d'une expérience pédagogique unique (il n'existe aucune autre sorte de musée consacré ainsi spécifiquement aux enfants en île de France) et de toute son équipe qui se retrouvera du jour au lendemain au chômage.
    Le Mouvement Démocrate s'étonne des reproches adressés à la direction du musée par les services culturels de la mairie de Paris : Laurence Engel, Christophe Girard et Bertand Delanoë reprochent au Musée en Herbe d'accueillir un public scolaire de banlieue trop important ! Dans l'optique du Grand Paris, la municipalité devrait se réjouir de ce rayonnement de bon augure qui montre que le Musée en Herbe contribue à l'attractivité de Paris.
    Le Mouvement Démocrate rappelle à Bertrand Delanoë, le maire de Paris, que la municipalité ne peut décider unilatéralement de revenir sur une subvention accordée sans en avoir avisé le Conseil de Paris. Les élus démocrates demandent donc au Maire de surseoir à sa décision et de placer la question de la survie du Musée en Herbe à l'ordre du jour du prochain Conseil de Paris.


  • Europe, ce qui attend la présidence suédoise

    Sarnez.jpgIntervenant dans le cadre de la présentation par la présidence suédoise de l'Union européenne, mercredi 15 juillet, Marielle de Sarnez, députée européenne du Mouvement Démocrate, a rappelé les deux principales questions qu'aurait à traiter la présidence suédoise : "la première, c'est la question de la crise. Tout le monde le sait, nous avons besoin d'une réponse cohérente et commune à la crise économique et sociale et donc d'un plan de relance européen pour porter des investissements durables et pour soutenir l'emploi". La vice-présidente du groupe "Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l'Europe" a ajouté "l'Europe doit vraiment se montrer aujourd'hui plus attentive, plus proche de nos concitoyens dans les difficultés qu'ils traversent. Elle doit aider davantage ceux qui sont frappés par la crise. De ce point de vue-là, il y a urgence !"

    Puis Marielle de Sarnez a soulevé la deuxième question, celle du nouveau modèle de développement qui doit émerger à l'issue de la crise. Marielle de Sarnez défend "un modèle plus sobre, plus juste et plus durable, qui mette la finance au service de l'économie réelle ; qui développe de nouvelles formes de solidarité entre Européens ; qui prenne en compte les enjeux sociaux et environnementaux dans les échanges internationaux ; et qui réforme en profondeur nos relations avec les pays les plus pauvres de la planète, je pense notamment à l'Afrique".

    Enfin, Marielle de Sarnez a rappelé l'exigence démocratique liée au processus de ratification du traité de Lisbonne : "il y a des différences très importantes entre le traité de Nice et le traité de Lisbonne concernant ce processus de désignation : majorité simple d'un côté, majorité qualifiée de l'autre ; désignation d'un côté, proposition de l'autre ; nombre de commissaires qui diverge selon l'un ou l'autre des Traités. Je vous demande vraiment que soient respectés l'esprit et la lettre des Traités". "C'est de votre responsabilité. Ceci est très important pour la crédibilité de nos institutions" a-t-elle ajouté.

  • Une députée ADLE aux affaires économiques et monétaires

    Ce sera une députée Lib-Dem, Sharon Bowles qui présidera la Commission des affaires économiques et monétaires au Parlement Européen. L'ADLE a en effet obtenu cette commission tout à fait centrale après accord avec le PSE et le PPE. Il va sans dire que son importance sera majeure dans les tous prochains mois, car c'est cette commission qui va avoir en charge de définir les règles destinées à réguler les marchés financiers ! Je ne sais pas grand chose d'elle. Le 06 mai dernier, elle a fait voter une augmentation des fonds pour les organismes chargés de contrôler et superviser les mouvements financiers (en fait le respect des règles dans ce domaine).

    Elle s'est également beaucoup impliquée pour favoriser la traçabilité du bois et a fait passer une loi en ce sens afin de protéger la filière du bois contre les traffics illégaux.

    Quatremer prétend que Bowles la commission, avec Bowles, sera présidée par un taliban du marché. Ah ? Moi j'ai lu son rapport sur ce que l'Europe doit faire dans la tourmente de la crise.

    Ce qui m'a plu, c'est le refus de toute forme de populisme. L'opinion et les agitateurs professionnels crient haro sur la finance sans aucun discernement à l'heure actuelle, comme si la finance était une sorte d'hydre informe et monstrueuse comptable de tous les maux qui assaillent notre planète. En réalité, dire "la finance", c'est ne rien dire. Cela ne signifie rien. Il faut parler précisément. Elle cite en exemple les Hedge funds. On accuse les hedge funds d'être susceptibles de déstabiliser rapidement et significativement les marchés financiers. Mais ce ne sont pas les Hedge Funds qui ont déclenché la crise. Ils n'en n'ont été que les révélateurs !

    Ce que dit Sharon Bowles, c'est que les Hedge funds sont aussi de gros pourvoyeurs de crédit. Il serait stupide de légiférer globalement contre eux et de risquer de provoquer leur effondrement généralisé. Il faut au contraire considérer leur rôle et le risque qu'il génère avant de les réguler, et cela doit être fait pas au cas par cas, mais presque.

    Elle a proposé la création d'un organisme fort utile :

    Lamfalussy

    The review of the special 'Lamfalussy' procedure that is used for financial services was also under review. The significant part of this is the so-called 'level 3' committees which are composed of the regulators of each country. (There are banking, securities and insurance committees because regulation is separate in many countries.) The level 3 committees have a role in preparing implementing regulations and advising the Commission on detail of legislation, and seem to have a much more involved role than 'bodies of regulators' in other fields, but do not have agency status and can not make legally binding decisions. They are not involved in day to day supervision.

    Création d'une commission parlementaire de contrôle pour la banque et pour les assurances avec un représentant de chaque pays.

    Moves to enhance their role have generally been resisted by the Commission (who want to retain maximum power over regulation themselves) and by Member States (who want to retain supervisory powers to themselves as a national competence according to the Treaties and because it is taxpayers who pay the consequences).

    Pas de pot, ni la Commission, qui veut se garder le maximum de pouvoirs de régulation pour elle, ni les États (qui veulent se conserver une compétence nationale en la matière) n'ont lâché du lest là-dessus. En gros, on peut dire que les institutions les moins démocratiques du Concert européen ont fait un tir groupé pour faire barrage au Parlement et notamment aux propositions de l'ADLE.

    The Parliament has proposed an EU superstructure enhancing the role of the level 3 committees which looks a practical way forward. Unfortunately in the vote in committee on Solvency ll members did different things to what they agreed in the report, showing how difficult it is to break through the Member State mindset when it comes to actual legislation. In the recent Council debate, in reply to Graham Watson, the Lib Dem MEP and Leader of the Liberal group in Parliament, and Marielle de Sarnez, both promoting a 'European Financial Services Authority' Sarkozy explained the reluctance of Member States and how this restricted proposals to the practical and achievable.

    Classique : tout le monde applaudit quand il s'agit de parlotte, mais dès qu'il a fallu voter, ça alors, certains n'ont pas voté conformément à ce qu'ils avaient dit. Pas de chance, Sharon. Marielle et Graham Watson qui proposait une véritable autorité européenne de la finance se sont vus répliquer par notre inénarrable Sarko que les États n'étaient pas mûrs pour une telle évolution, que ce n'était pas faisable et cetera... Si, si, Sarkozy, l'Européen, vous savez, celui dont on vante les immenses mérites après son incomparable présidence européenne...En voilà un qui a raté une occasion historique en pleine crise. Pas mieux que Barroso, quoi.

    Bref, elle m'a l'air très bien, la Sharon. Et elle connaît son sujet. Quatremer, au lieu de faire son gauchiste bobo effarouché devrait se réjouir de voir une compétence de cette trempe prendre le commandement d'une commission amenée à jouer un grand rôle pour l'avenir de l'Europe.

    Petite remarque : ceux qui ont lu le petit dictionnaire pour aimer l'Europe, de Marielle de Sarnez, et notamment les articles "Bulle spéculative" et "Régulateur" n'auront pas été étonnés d'y retrouver des propositions similaires à celles défendues par Bowles sur l'autorité financière européenne.

  • Delanoë, maniaque du coup de massue fiscal

    massue.jpgChers lecteurs Parisiens, vous souvenez-vous du double coup de massue fiscal de Delanoë, annoncé en février dernier sur mon blog ? Eh bien, l'Bertrand transforme l'essai ! Nouvelle hausse des quatre taxes locales en 2010. Inférieures à 10% se vante Delanoë...

    Alors, électeurs de Bertrand Delanoë, êtes-vous toujours contents de votre maire ? Il faut dire que le budget a connu quelques ajustements : prévu à 7.1 milliards d'euros en décembre dernier, il a été abondé de 700 millions d'euros entre temps.

    Et il a le culot de déclarer qu'il tient ses promesses de campagne... Tiens, ça me rappelle ce que lui faisait observer Marielle en octobre dernier :

    Et enfin, je veux vous faire part de deux inquiétudes. Nous ne sommes pas dans des temps où l’on peut laisser filer sans risque les dépenses de fonctionnement, alors même que nos recettes – je pense notamment aux droits de mutation – vont diminuer considérablement. Et nous sommes encore moins dans des temps où les particuliers, les TPE et les PME, peuvent faire face à une hausse lourde de la fiscalité. Alors même que nos concitoyens connaissent des difficultés de plus en plus grandes et que les carnets de commande de nos entreprises se vident, ce n’est pas juste, ce n’est pas opportun et surtout ce n’est pas, me semble-t-il, la bonne réponse à la crise.

    Mis à part cela, il paraît qu'Anne Hidalgo brigue sa succession. On la dit même sa dauphine désignée. Quand on connaît le peu d'attachement de la dame à la démocratie locale, en voilà déjà une pour  laquelle je ne risque pas de voter en 2014...

  • Le MoDem n'a pas de prix

    charlotte-aux-fraises.jpgC'est une obsession, de la part de Nicolas Sarkozy, que de vouloir acheter ses adversaires. J'évoquais Marielle hier, mais j'en sais un peu plus grâce à un témoignage de Jacqueline Gourault dans la Nouvelle République.

    « Il est très ennuyé. Il vient de découvrir que j'étais invitée en regardant le plan de table où j'étais prévue en face de lui… alors qu'il s'agit d'un dîner avec les élus du Nouveau Centre pour préparer les Européennes. Il me dit que… si je veux venir, je peux toujours. Évidemment, je refuse ! Et je lui lance alors une boutade : qu'il m'invite avec Marielle de Sarnez quand il veut ! »

    En fait, Jacqueline Gourault a été relancée trois fois. A la troisième fois, intriguée, elle a accepté l'invitation. Mais lorsque Hortefeux réalise sa bévue, il décide de trouver une issue en invitant Jacqueline Gourault en même temps que Marielle de Sarnez.

    Prévu le 16 juin, le dîner tombe à pic. Flairant le piège, Marielle de Sarnez et Jacqueline Gourault ont finalement décidé d'annuler le rendez-vous. La Nouvelle République doit disposer d'un autre scoop : je titrais hier sur les carottes râpées, mais apparemment, il y aurait eu au dessert une charlotte aux fraises. Carottes râpées, romaine, charlotte aux fraises, on sait recevoir chez les Hortefeux :-)

    J'ai trouvé la recette de la charlotte aux fraises sur la Toile. Le croiriez-vous ? Il y a des oranges dedans :-)

    Ingrédient pour 4 personnes :

    500 g de fraises (parfumés genre gariguette)

    2 oranges

    1 citron fleche 30 biscuits à la cuillère

    30 cl de crème fleurette ou creme fraîche liquide

    100 g de sucre glace fleche extrait de vanille