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Bayrou - Page 65

  • Je ne comprends pas Christian Saint-Etienne

    J'avoue que la logique de Christian Saint-Etienne m'échappe. Déjà, je n'ai jamais compris qu'il lâche le MoDem pour finir sur la liste UMP de Jean Tibéri dans le 5ème arrondissement de Paris, alors qu'il s'était tout de même fait le chantre d'une éthique forte. Mais sa tribune dans Le Monde du Jeudi 06 mars 2008 m'a laissé encore plus perplexe

    Christian Saint-Etienne dresse dans son article un tableau sans concessions de la situation économique de la France. Il fait une série de justes observations sur les insuffisances françaises avec des recommandations judicieuses. Notamment, tout comme Jean Peyrelevade, il constate, je le cite, que « le problème économique fondamental de la France n'est pas lié à une insuffisance de demande, mais à une faiblesse de l'offre compétitive qui se traduit par des pertes massives de parts de marché de nos entreprises à l'exportation et sur le marché intérieur». Et il ajoute « les produits et services français ne sont pas adaptés à la vive demande en France et dans le monde ».

    Le problème, c'est que c'est le même homme qui écrit dans la troisième partie de son billet : « L'orientation des réformes nécessaires est maintenant bien connue grâce aux nombreux rapports du Conseil d'analyse économique complétés par le rapport Attali...» 

    Ah bon ?... Mais moi, si j'ai bon souvenir, en dehors des poncifs que tout le monde connaît désormais, les propositions d'Attali, elles sont surtout orientées vers le pouvoir d'achat, c'est à dire la demande, et non vers l'offre...Or, Christian Saint-Etienne à qui je ne vais pas apprendre l'économie ne peut pas ignorer quel effet désastreux pour notre commerce extérieur aurait une hausse de la demande sans offre nationale capable de répondre. On a déjà vu cela dans un autre contexte avec la relance par la demande de Mauroy en 1981.

    De surcroît, Christian Saint-Etienne appelle à soutenir Nicolas Sarkozy dans les nécessaires entreprises qui devront être entreprises. Nous, on veut bien, mais le problème, c'est que pour l'instant, il a fait tout l'inverse ce que l'on attendait, à commencer par ce fameux paquet fiscal dont on ne comprend toujours pas l'utilité conomique, mais dont on conçoit clairement , en revanche, qu'il a vidé les caisses de l'Etat pour rien...

    C'est ça qu'il faut soutenir ? Par ailleurs, toutes les mesures que Christian Saint-Etienne préconise, notamment pour les PME, était dans le programme...de François Bayrou aux élections présidentielles et du MoDem aux élections législatives ! Et comme Avenir Démocrate, le"machin" de Cavada est une coquille vide, je crois que Saint-Etienne n'est pas à la bonne tribune pour faire valoir ses idées...

  • Pau : l'appel d'un Palois pour Bayrou

    Plutôt que de donner l'avis d'un Parisien, ce qui intéresse peu les Palois, j'ai préféré faire d'un commentaire en forme d'appel d'un Palois le billet de ce matin. Je remercie Romain Clertan pour son appel et en donne copie intégrale sur ce blog :

    Paloises, Palois,

    Demain et sans doute samedi prochain vous aurez à choisir votre nouveau maire. Vous engagerez ainsi l'avenir de votre ville mais aussi celle de notre agglomération toute entière (14 communes) car comme chacun sait le maire de Pau est en toute logique celui qui préside la communauté d'agglomération. Autrement dit 80.000 personnes vont décider pour la gestion qui concernera au final plus de 140.000 personnes. Votre responsabilité est donc accrue et il convient que votre vote se fasse en conscience des enjeux collectifs de demain et non pas en considération de questions politiciennes et de jugements de valeur de telles ou tels.

    Pau a indéniablement des atouts que chacun d'entre nous se plait à répéter (A une heure de la mer...). Pau n'est pas une ville sinistrée, des entreprises pérènes s'y développent, la jeunesse y grandit, y apprend au sein d'écoles, collèges, lycées, universités qui n'ont rien à envier à nos ceux de nos voisins. Les commerces palois sont variés et l'on y trouve tout ce dont on a besoin. Pau n'a pas vraiment de quartier dit sensible, la vie y est paisible et ses habitants globalement heureux.

    Mais à y regarder de plus près la vie n'est pas si rêvée que cela à Pau. L'entreprise emblématique de la ville Total est en pleine restructuration localement, d'autres ferment laissant des ouvriers à la peine, l'Université de Pau et des Pays de l'Adour perd des étudiants quand Bayonne construit une infrastructure pouvant en accueillir plus de 20.000, des postes d'enseignants dans les lycées sont constamment supprimés et des classes voire des écoles primaires tout entières sont ça et là fermées en Béarn. Quant à la douceur de la vie elle concerne majoritairement nos aînés qui trouvent ici un lieu serein pour couler une retraite heureuse; les jeunes et les actifs en général doivent pour la plupart se résoudre à partir sous d'autres cieux pour trouver un emploi.

    Certes la politique menée ces trente derniers années a su parfois faire oublier le déficit d'image de Pau et du Béarn comparé au Pays Basque et ses villes emblématiques comme Bayonne et Biarritz, certes les politiques locaux ont su jouer des coudes pour que la suprématie de Bordeaux et la concurrence de Toulouse ne se fassent pas trop sentir en Béarn, certes chacun d'entre nous a pu bénéficier un jour de largesses clientélistes dont nos élites politiques locales ne se privaient pas pour faire oublier que leurs bilans étaient parfois peu glorieux.

    La fibre optique a un moment fait présager que Pau se reconvertirait dans les nouvelles technologies; il n'en a rien été, tous les foyers d'agglomérations en france ont désormais accès au très haut débit fourni par des opérateurs privés et ce à moindre coût. La construction ou la rénovation de batiments destinés à redynamiser la vie culturelle locale et a lui donner une aura nationale (le Zénith, le Palais des congrés) n'ont pas atteind leur but, exception faite de l'orchestre de Pau Pays de Béarn. Pau n'a pas vu depuis longtemps s'installer sur son territoire d'entreprises grandes pourvoyeuses d'emplois et perd chaque année plus d'habitants qu'elle n'en gagne (à titre de comparaison Montpellier gagne 1.000 habitants par mois). Pau patit d'un déficit d'image qu'elle ne se décide pas à enrayer comme l'ont fait nos voisins basques depuis plus de 30 ans. Pau n'a rien fait pour collaborer avec l'une des villes les plus dynamiques d'Espagne, Saragosse, pourtant sa jumelle. L'expo 2008 qui s'y déroulera fait se réveiller certains qui y voient - sur le tard - l'occasion de tirer a minima profit d'une expérience depuis longtemps ficelée sans l'aide de la capitale du Béarn.

    Il suffit d'arpenter ses rues le soir pour se rendre compte que Pau dort d'un sommeil paisible, se repose sur ses lauriers... mais quels lauriers? un gisement gazier épuisé ? Une économie réduite aux commerces traditionnels, aux emplois de service de publics et aux professions libérales classiques, au taux de chomage élevé ? une réputation de ville anglaise datant de plus de 150 ans ? la naissance d'un bon Roi qui n'y aura passé que trois semaines ? Mais les références historiques de la cité, aussi glorieuses soient elles doivent toujours être mises en perspective avec les enjeux futurs.

    Alors, pour le que TGV Bordeaux/ Pau roule sur une ligne à grande vitesse un jour, pour que l'autoroute A65 soit complétée par la liaison Pau/Oloron nous rapprochant ainsi du Somport et de l'Espagne, pour que Pau ne soit pas le parent pauvre des agglomérations françaises moyennes, pour qu'elle accède à une renommée nationale comme ont su y parvenir Nice, Cannes, Nantes, La Rochelle, Angers, Lille, pour que Pau devienne cette ville où il fera toujours bon vivre et mais où il fera bientôt bon travailler, créer, partager, rayonner; Pour tout cela un seul pari, un seul défi, un seul changement, une seule démocratie au delà des clivages politiques traditionnels, des luttes d'influence, des combats de personnes, des héritages supposés, du clientélisme dégradant, de la continuité attristante, de l'inertie alarmante, du nombrilisme et des sursauts d'orgueil dépassés, un Vote, un Homme, une Confiance, un Pari, Le vote démocrate ouvert, plein d'espoir et de renouveau.

    Accordez Paloises et Palois votre confiance à François Bayrou et à son équipe, à l'homme qui a recueilli sur ses idées plus de 7 millions de voix lors des élections présidentielles et qui aujourd'hui propose de mettre les mêmes idées au service de notre ville, de notre agglomération c'est parier avec lui sur l'ouverture, le changement, c'est faire prendre à Pau le tournant du millénaire. Loin de prôner une quelconque idôlatrie pour un homme qui a parfois su prêter le flan à la critique, il semble que le temps soit venu pour Pau, avec raison, avec les femmes et les hommes qui y vivent, dans le respect des règles écologiques que notre planète en danger nous impose, de se réinventer, d'écrire un nouveau chapitre de son épopée.

    Paloises, Palois, oubliez vos peurs et votre septicisme, oubliez vos jugements de valeurs et apportez votre soutien le 9 et 16 mars prochains à François Bayrou et à son équipe, le candidat de loin le plus vertueux qui se présente devant vous et qui saura donner à Pau une dimension nationale. D'autres ailleurs en France vous envient cette candidature, ne laissez pas passer votre chance. Si vous ne faites pas cela pour vous faites le au moins pour vos enfants et petits enfants nés ou à naître; ils vous seront reconnaissants pour cette page de l'histoire de Pau que vous avez su tourner.

  • Qui veut la peau de Bayrou à Pau ?

    Ce qui est bien avec le Canard enchaîné, c'est que c'est toujours instructif...

    En page 2 dans les minimares, c'est de Sarkozy :

    Bayrou ? On ne lui fera pas de cadeau à Pau.

    Royal ? Il faut organiser son élection à la tête du PS. C'est pour nous une bénédiction même si elle a fait des progrès (NDLR : heureusement que l'on ne rejoue pas la présidentielle maintenant, hein ? 

  • Guignols de l'info, guignols à l'info...

    C'est amusant, je réfléchissais sur l'obstination bornée qui pousse les Guignols de l'info à présenter en benêt François Bayrou, l'un des derniers hommes politiques en France que la culture nourrit et habite. On le voit d'ailleurs souvent dans ces réactions, où il évoque des moments forts de la littérature et de la philosophie ou encore de l'histoire. Ils seraient certainement peu nombreux, dans la classe politique, à pouvoir évoquer la Dalle d'Epidaure dans une saisissante métaphore pour exprimer le projet démocrate, ou bien à se réclamer de Pascal pour dénoncer la dérive de Nicolas Sarkozy sur la laïcité.

    Mais, quoi que dise ou fasse François Bayrou, aux yeux de l'équipe des Guignols, il demeure, et depuis maintenant 8 ans, un benêt incurable...

    Une telle obstination me rappelle celle du comique Aristophane qui fit rire aux éclats les Athéniens au 5ème siècle avant Jésus-Christ. A ceci près que si les Guignols de l'info sont distrayants, ils n'ont en aucun cas le talent d'Aristophane !

    Aristophane dont l'humour et le génie ont traversé les siècles n'a pourtant pas manqué de moquer les plus grands esrpits de son temps, et notamment Socrate et Euripide. Il reprochait au premier ce que le beauf athénien moyen reprochait à l'homme, c'est à dire de rompre avec les traditions et d'apporter de nouvelles pratiques religieuses dans la cité. Dans les Nuées, il le présente d'ailleurs comme un benêt rêveur, le nez en permanence perdu dans les nuages (d'où le titre les Nuées) et trébuchant à chaque pas parce qu'il est incapable de regarder ce qu'il y a sur le sol. Et pour Euripide, son tort est d'être le fils d'une marchande de légumes...

    Aristophane est amusant, mais cela ne vole tout de même pas haut...On peut en dire autant des Guignols. Je me suis d'ailleurs interrogé sur leur rôle lors des trois dernières élections présidentielles.

    J'ai noté qu'à chaque reprise, ils ont fait passer pour un sympathique truand abruti et sans vergogne, celui qui serait finalement élu. Le Sarkozy de 2007 met à l'évidence les rieurs de son côté. Et outre la manière dont ils ont traité Bayrou, je me suis aussi interrogé sur le sort qu'ils avaient réservé à Ségolène Royal. En effet,Ségolène Royal est une belle et charismatique femme, or, j'ai observé que la marionnette des Guignols était totalement fade, et que son ton traînant ressemblait à s'y méprendre à celui de la marionnette d'Arlette Laguilier. Cette ressemblance m'a troublé à plusieurs reprises. Les Guignols ont souvent fait semblant de tenir un discours de gauche (populiste, au demeurant) mais je ne suis pas certain que leur positionnement soit si clair que cela. On peut subodorer peut-être que l'élection de certaines puissances en arrangent bien certains...

    Bref, prenons garde quand ce sont des guignols qui sont à l'info, les apparences sont très trompeuses... Ne pas oublier aussi que la condamnation à mort de Socrate ne gêna pas outre mesure Aristophane... 

  • Bayrou et le RSA,Rue89 en flagrant délit de mensonge

    Alors là, je sens que je vais m'énerver. Chloé Leprince s'est cru subtile et grande reporter en tentant de faire passer François Bayrou pour un menteur.

    Selon elle, François Bayrou aurait affirmé avoir analysé les effets du RSA à Pau alors que le RSA n'y est pas appliqué.

    Quel travestissement éhonté de l'extrait d'A vous de juger !!!

    Ce que dit François Bayrou, c'est que Rien n'a changé ! Elle connaît la langue française, la mère Leprince, oui ou non ? Elle comprend, ce que cela veut dire, rien n'a changé ? Ce que dit Bayrou, en somme, c'est que la situation des gens en difficulté à Pau, n'a pas changé, en dépit des grandes annonces médiatiques de Hirsch et de Sarkozy. Point. Et effectivement, cela a d'autant moins changé que cela n'y est pas appliqué.

    Et c'est tout à fait corroboré par ce que dit Bayrou : il a recontré des dizaines d'assistantes sociales et elles lui disent "Rien n'a changé du tout". J'ai écouté attentivement le passage, c'est texto ce que dit Bayrou. Donc, les annonces sur le RSA, c'est du flan. Voilà ce que dit Bayrou. Il est très logique qu'il ait dit juste avant, cela n'existe pas, puisque personne ne le touche, le RSA à Pau. On peut en revanche admettre qu'il ignorait la procédure de candidature nécessaire pour qu'un département bénéficie de cette mesure (encore une usine à gaz, au demeurant). Et encore, je dis cela, je n'en suis pas sûr. Son but, je pense, c'est surtout de dénoncer , à juste titre, l'inanité des annonces du gouvernement en la matière

     
    Il lui faut quoi à Madame Leprince ? Une paire d'oreillettes et un dictionnaire de la langue française ? Quelle mauvaise foi. Pressée de faire un sccop, elle n'a pas cherché plus loin...Quant à Rue89, voilà un épisode qui en dit long surle professionalisme d' l'équipe de rédaction. Un média à ne pas recommander.
     
    J'appelle, pour ma part, tous les blogueurs de la blogosphère MoDem, mais aussi ceux qui sont révoltés par le mensonge et la mahonnêteté, à relayer ma clarification, ou, à partir de cette dernière, à  bâtir la leur. Je les appelle également à condamner en bloc Rue89 et à appeler à son boycott !
  • Quel cirque à Villiers-le-bel !

    C'est tout de même incroyable : Nicolas Sarkozy ne peut pas s'empêcher de mettre en scène chaque décision de justice. Interpeler les voyous, d'accord, très bien, mais convier la presse pour se faire mousser, c'est plus fort que lui, il ne peut pas s'en empêcher.Lui ou sa ministre, peu importe. Donc, la policeopère une descente bien menée à Villiers-le-bel, et pour montrer qu'on est le garant de la sécurité, on fait venir la presse.

    Je suis donc en plein accord avec la réaction de François Bayrou :

    François Bayrou a pour sa part appelé à « ne pas mélanger la justice et la mise en scène », tout en soulignant que ces faits« doivent avoir des suites ». « Il est nécessaire de respecter le droit, la loi et la justice, et des incidents comme ceux qui ont eu lieu (en novembre 2007) doivent avoir des suites », a déclaré le président du MoDem sur Europe 1. « Il semble que la presse a été conviée, et là je suis nettement plus réservé. J’ai toujours considéré que la justice ne devait pas s’accompagner d'une mise en scène. La justice, c’est fait pour obtenir l’arrestation et moins pour faire de la communication », a-t-il poursuivi. 

    Voilà...exactement. 

  • Alors, Monsieur Cavada : c'est mieux à l'UMP ?

    On va me dire que j'ai la rancune tenace, mais je trouve que cela lui fait les pieds, à Jean-Marie Cavada, ce qui se passe dans le 12ème et plus généralement à Paris, au sein de l'UMP.

    Je copie cet extrait du magazine Valeurs actuelles, et recommande la lecture complète de l'article à mes lecteurs...

    Attablé, le lendemain matin, devant un café à la brasserie La Consigne, rue de Lyon, Jean-Marie Cavada arbore un sourire un peu las. « Bien sûr que c’est dur, confie-t-il, et le contexte national n’arrange rien, mais je m’y attendais. Si j’avais voulu, j’aurais pu me présenter à Neuilly. On me l’avait proposé. Mais j’ai choisi le XIIe, parce que c’est un résumé de Paris à lui tout seul. Même si je perds, je n’abandonnerai pas l’arrondissement. » Reste que sa plongée dans le microcosme parisien lui laisse un goût amer. Pas moins de 80 personnes, la plupart se revendiquant – « faussement », précise-t-il – de tel ou tel élu, clan ou conseillers de Matignon ou de l’Élysée, ont été reçues par lui, chacun souhaitant une place en position éligible sur sa liste : « Ici, c’est “Pousse-toi de là que je m’y mette !”, s’offusque-t-il. C’est insensé et déprimant : un vrai concours d’égoïsme, où la seule différence se situe au niveau de l’ego. » Il affirme avoir choisi de ne pas en tenir compte : « Pour bâtir ma liste, dit-il, j’ai exclu tous ceux qui se sont bagarrés. » 

    On apprend tout de même dans cet article que Sarkozy laisserait volontairement le champ libre à delanoë qu'il estime plus facile à battre que Royal en 2012, et également que dans le Xème et XIème arrondissements, les listes MoDem devnceraient les listes UMP !!! Si c'est vrai, c'est énorme ! 

  • Coup de blues à Pau...

    0f43714a58c42b9c92b53523e2bd4dfd.jpgJ'ai pris connaissance du sondage BVA qui donne Bayrou perdant à Pau de deux trois points dans une triangulaire.

    Je crois qu'il faut se dire que les sondages oscilleront, et que la défaite est possible. La voie choisie par François Bayrou, celle de l'indépendance, est la plus difficile. Ni le PS, ni l'UMP, ne lui feront le moindre cadeau. 

    La question que je me pose, désormais, c'est Que faire pour aider François Bayrou et mieux faire connaître son programme aux Palois

    Pour ma part, je pense que nous autres, blogueurs de la blogosphère MoDem, nous avons le devoir moral de lui apporter toute notre aide, notre intelligence et notre énergie. 

    Je me permets tout d'abord de rappeler le site de sa liste et de ses propositions : Pauconfiance

    A ce sujet, il a une manière de faire très originale : sur son site, on trouve des sondages assez sophistiqués en ligne, auxquels les Palois peuvent répondre.

    Le questionnaire actuel porte sur la vie quotidienne de chaque Palois. Il y a vraiment une volonté de partir de la demande des citoyens à l'échelle locale, afin de formuler des propositions finales. Un très bel exercice de démocratie locale.

    J'ai lu également l'intégralité de son tchat avec les Palois, organisé par le quotidien régional Sud-Ouest, le 06 février dernier.

    J'ai beaucoup aimé l'idée qu'il se faisait de le police municipale dans une ville ; je copie ici sa réponse : Je ne veux pas armer la police municipale. Pour moi, c’est pour la ville, ce que les garde-champêtres étaient autrefois dans les villages…

    A un internaute palois qui lui demande ce qu'il se passera s'il est battu, notamment en cas d'entente entre les deux autres listes, voici sa réponse :

    Il n’y a pas de vie intéressante sans risques. C’est vrai que se présenter contre l’UMP, le PS, le PC, etc. et Nicolas Sarkozy en même temps, c’est un défi. J’aime relever les défis. Et je suis persuadé que le résultat dira sans ambiguité que les Palois aiment cela aussi

    9cb7091c83fb9db0843e05b10282dd27.jpgJe me suis intéressé aussi à son projet de tramway PHILEAS : très intéressant. C'est quelque chose d'intermédiaire entre le bus et le tramway. Les avantages d'un petit tramway, en fait, mais sans les coûts ni les inconvéients. Cela convient bien pour une ville pas trop grosse, ou alors, pour un gros arrondissement d'une grosse ville. 

    Par ailleurs, le PHILEAS est un véhicule hybride GPL/électricité. On appelle ce mode de transport BHNS (Bus à Haut Niveau de Service).On trouve sur Wikipedia un article précis sur les critères qui amènent à qualifier de BHNS un moyen de transport.

    C'est clair, quand on regarde ce que cela donne à Eindhoven, en Hollande, où c'est en service, on se dit que cela a tout de même belle allure, ce bestiau-là :-)

    Ah, un dernier détail : aujourd'hui-même, à 11h00, un débat opposera François Bayrou, Martine Lignières-Cassou et Yves Urieta, sur France 3 Aquitaine. 

  • Bayrou, Villepin et Royal signent un appel commun !

    Des personnalités se réclamant de "sensibilités très diverses", dont l'ex-Premier ministre (UMP) Dominique de Villepin, Ségolène Royal (PS) et François Bayrou (MoDem) signent "un appel du 14 février pour une vigilance républicaine" publié dans l'hebdomadaire Marianne.

     Outre ces trois personnalités,  figurent également parmi les signataires le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (UMP), le député communiste André Gerin, Jean-Pierre Chevènement (MRC), Bertrand Delanoë (PS), Arnaud Montebourg (PS), Marielle de Sarnez (MoDem), la sénatrice Jacqueline Gourault (MoDem), Maurice Leroy (Nouveau centre) et Jean-Christophe Lagarde (Nouveau centre). Corinne Lepage (MoDem), ancienne ministre de l'écologie d'Alain Juppé et le député Vert Noël Mamère sont également présents. 

    Affirmant avoir "en commun un certain nombre de convictions et de valeurs", ils entendent notamment réaffirmer "leur attachement au principe républicain" et "leur refus de toute dérive vers une forme de pouvoir purement personnel confinant à la monarchie élective".

    Ils rappellent également "leur attachement aux fondamentaux d'une laïcité ferme et tolérante", "à l'indépendance de la presse et au pluralisme de l'information" et enfin "à une politique étrangère digne, attachée à la défense des droits des peuples, soucieuse de préserver l'indépendance nationale et de construire une Europe propre à relever les défis du XXIe siècle".

    Reconnaissant avoir "sur un certain nombre de sujets importants des positions très différentes", les signataires, en tête desquels figure l'ancien chef de cabinet du général de Gaulle, Pierre Lefranc, s'engagent "à défendre séparément ou ensemble ces impératifs comme toujours ce fut fait au cours de l'histoire de la République".

  • Echos d'un conseil municipal à Nantes

    C'est encore une fois à l'excellent Bertrand (que mon blog a l'honneur de compter parmi ses lecteurs) que je dois le témoignage suivant. Je l'ai repris d'une réponse au billet les reconstructeurs à un commentaire d'un autre lecteur, Gérard. Je trouve que c'est édifiant quant au fonctionnement de la démocratie locale et aux pratiques de Monsieur Ayrault, à Nantes.

    4879e12055536b7c750a80d3da7dc775.jpg

     J'invite par ailleurs les lecteurs de ce blog, en particulier les Nantais (ma ville natale, à ce propos), à consulter le site du candidat MoDem à Nantes, Benoît Blineau, et notamment, à y consulter les observations de la commission de travail MoDem nantaise sur la démocratie locale à Nantes. C'est édifiant, parce que l'on y retrouve nombre de choses qui accréditent les remarques de Bertrand, simple citoyen sympathisant du MoDem.

    Et quand l'on lit les premier axes du projet municipal du MoDem à Nantes, on comprend mieux...

     

    • que l’on ose, enfin, pratiquer une véritable démocratie locale directe
    • que l’on mette à disposition des équipements de proximité décidés et gérés avec la

    population

    • que l’on maintienne, dans chaque quartier, tous les services publics et privés
    • que l’on développe un urbanisme à visage humain
    • que l’on construise Nantes comme un modèle de ville éco-citoyenne !
    Et, maintenant, comparons avec le témoignage de Bertrand...


    « personnellement, je n'ai jamais entendu Bayrou évoquer la possibilité de donner des postes d'adjoints à l'opposition dans une équipe municipale. Les seuls que j'ai entendu tenir ce type de discours sont des candidats UMP !

    Par contre, il est un fait dans beaucoup de Conseils Municipaux, c'est que l'information des élus y est souvent réduite à la portion congrue, quand elle n'est pas totalement inexistante, et que le débat n'y a pas sa place. J'ai par exemple assisté au dernier Conseil Municipal à Nantes. Le matin, le Conseil vote les propositions. En 3 heures, ils ont ainsi voté "à la chaîne" plus de 40 propositions, soit une toutes les 4 minutes. Ce jour là, rien qu'en subventions diverses, c'est plus de 6 millions d'euros qui on été répartis. 4 minute c'est le temps nécessaire à l'adjoint chargé du dossier d'exposer la proposition, puis on passe au vote. Les élus de l'opposition interviennent très peu, l'une des raisons étant qu'ils ne disposent pas des éléments d'information nécessaires. L'ordre du jour du Conseil leur est remis moins d'une semaine avant, sans les pièces nécessaires à une analyse sérieuse, et est des plus succinct.

    Résultat : la majorité vote Oui comme un seul homme, et l'opposition s'abstient ou vote Non.

    Je connais bien un conseiller municipal (Verts), donc de la majorité de JM Ayrault. Que j'ai donc interrogé. Lui même affirme ignorer totalement dans 70% des cas ce pour quoi il vote véritablement. C'est quand même d'une absurdité totale !

    Si on passe à l'échelon de la Communauté Urbaine, les Conseils ont lieu 2 fois/trimestre. Le dernier ordre du jour comprenait près de 80 propositions mises au vote... Comment les conseillers peuvent-ils faire un travail sérieux dans ces conditions ?

    J'ai travaillé pour la campagne sur les finances de la ville. Enfin, essayé de travailler plus exactement. Car impossible d'obtenir les budgets détaillés. Même les conseillers municipaux n'y ont pas accès. Le budget annuel publié est traité par grandes masses, sans aucun détail.
    Sur ce sujet, le contre exemple (et là, chapeau à Juppé), c'est le budget de la ville de Bordeaux. Non seulement il est hyper détaillé, mais accessible à tous sur papier ou par Internet. Transparence totale et information pour tous. Mais c'est je crois un cas presque unique en France à ce point.

    Dans 90% des grandes villes, ça se passe plutôt comme à Nantes.

    D'où l'urgence d'associer beaucoup plus les élus d'opposition à la gestion quotidienne, sans remettre en question les choix majoritaires.