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Bayrou - Page 68

  • Pourquoi voter MoDem à Paris ?

    b21c4a57299dc50fa7ca91d46b250d36.jpgJ'ai évoqué hier, dans un billet assez long, les fondamentaux du programme parisien du MoDem, en faisant notamment émerger les lignes de force philosophiques et politiques qui constituent sa particularité.

    De manière générale, être représenté par un élu MoDem, c'est disposer de la certitude de ne pas être confronté à des décisions et des votes idéologiques ou partisans.

    Exemple de la circulation : comme on le sait, elle est très difficile à Paris, et le stationnement est devenu un vrai cauchemar. Partout, les Parisiens ont été confrontées à des suppressions  de places de parking du jour au lendemain, avec parfois des mises en fourrière sans avis préalable. Le MoDem parisien ne s'oppose pas à l'idée de rendre Paris aux piétions, bien au contraire, mais  il demande simplement que Paris offre aux automobilistes la possibilité de se garer sous terre. Ainsi, dans le 15ème, il a fait à plusieurs reprises une proposition, par la voix d'Elizabeth de Fresquet, pour que soit construit un grand parking souterrain afin de combler le déficit de places généré par l'aménagement de la rue du Commerce.

    Eh bien cette proposition n'a jamais été retenue, non en raison d'impossibilités techniques, mais simplement par pure idéologie des Verts et des Socialistes. Baupin avait juré, avec l'assentiment de Delanoë, de faire de Paris un enfer pour les automobilistes, je le cite texto, et il l'a fait. Lors des séances du Conseil de Paris, mais aussi de conseils d'arrondissements, la préfecture de Paris a reconnu avoir eu des consignes pour empoisonner, sous couvert de faire respecter strictement la loi, au maximum les automobilistes mal garés.

    Côté UMP, ce n'est pas mieux : objectivement, le tramway est une bonne idée, et là où il a été aménagé, les boulevards des maréchaux ont pris un tout autre aspect bien plus agréable. Mais voilà, par esprit partisans et haine aveugle des Socialistes, l'UMP a voté systématiquement contre. Et chaque fois qu'un aménagement de bon sens a été proposé, la réaction a été similaire.

    Les groupes UDF, puis MoDem, au contraire, ont toujours fait preuve d'ouverture d'esprit sur tous les sujets, et, par exemple, pour le tramway, ont voté en sa faveur dès le départ. 

    e1370807333ce15de129315685cfa459.jpgLa qualité du MoDem parisien, c'est celle-là, c'est cette capacité à n'envisager que l'intérêt de la ville et des Parisiens, et sa propension naturelle, car c'est l'essence même du MoDem et des propos tenus par François Bayrou puis Marielle de Sarnez, à ne pas se laisser guider par motivations partisanes dans les votes de ses conseillers. 

    Signe de cette ouverture, Marielle de Sarnez est la seule candidate à proposer un blog ouvert où les Parisiens peuvent venir discuter les propositions du MoDem à Paris

  • Ma plus belle histoire c'est vous

    Bon, j'ai lu acheté et lu le livre de Ségolène Royal, Ma plus belle histoire c'est vous. Ce n'est pas un livre théorique, mais simplement un ouvrage qui ne vise que les faits survenus pendant l'élection présidentielle de 2007. Ségolène Royal fait le point sur la manière dont pas mal de faits ont été omis, souvent sciemment, par la presse, ou transformés. Ainsi, sur la Chine, elle précise qu'elle avait félicité un avocat chinois pour la rapidité en Chine desjugements...sur les litiges commerciaux uniquement !!! Un tribunal de commerce n'a évidemment rien à voir avec un tribunal pénal et ne relève généralement que peu de la juridiction de l'état. Si ce qu'elle relate est exact, cela change évidemment pas mal de choses.

    Pour la bravitude, elle a en fait traduit un proverbe chinois célèbre en usant d'un néologisme. « Quiconque ne va pas sur la Grande Muraille n'est pas un brave». En revanche, la presse a omis de dire que Ségolène Royal avait subordonné une éventuelle convention sur des procédures d'extradition à la ratification par  la Chine de pacte  relatif aux droits civils et politiques de l'ONU si jamais elle était élue présidente.

    Il faut dire que le 21 mars 2007, j'avais publié une note sur l'accord d'extradition  ignoble (et je pèse mes mots) signé la veille entre la Chine et la France.

    Au passage, le ministre de la justice qui a signé cet accord, c'est Perben, le candidat à Lyon. HORS DE QUESTION pour le MoDem de s'allier avec Perben à Lyon. Mais je dévie de mon sujet et y reviens. 

    Comme Bayrou, elle dénonce l'extraordinaire mise sous la coupe des médias au service de Sarkozy. Bien évidemment, quand Le Monde ou Libération flinguaient sans retenue Bayrou, on ne peut pas dire que cela l'ait gênée outre mesure. De cela, évidemment, nulle mention dans son ouvrage... 

    A plusieurs reprises elle revendique son blairisme à la française. J'ai une très mauvaise opinion de Blair, et je préfère de vrais sociaux-démocrates (comme DSK) mais enfin, je pense qu'il aurait été possible de s'entendre avec Ségolène Royal sur pas mal de points. Je l'avais de toutes façons déjà dit après avoir lu son précédent  livre Maintenant

    Elle confirme aussi toutes les pressions faites pour empêcher le débat entre Royal et Bayrou dans l'entre-deux tours. La seule chose, sans doute, qui ait réellement inquiété Sarkozy. 

    Elle parle beaucoup des femmes en politique et y dit des choses intéressantes. Elle rend notamment hommage à Anne-Marie Comparini pour son courage politique, relevant qu'elle « aura fait honneur aux femmes en politique et à la politique tout court»

    Voilà. J'ai donc lu ses explications. Dont acte. On verra avec le temps. Une chose est sûre : DSK est apprécié, mais...surtout par le centre et la droite. Delanoë plaît...aux bobos ! Seule Ségolène Royal a une authentique popularité dans les classes populaires au PS. C'est donc à mon avis elle le futur leader de la gauche

    Dernier détail, elle y évoque sa rocambolesque aventure avec Bayrou, une nuit d'avril, mais elle demeure sur ses positions sur la question. 

  • Ilium ou la Guerre de Troie à Paris XIIème

    A voir absolument : le blog Ilium ou les municipales dans le XIIème : Noa Sensei, l'auteur du blog, à eu l'idée de génie pour le moins amusante, de comparer la mairie du XIIème arrondissement et les enjeux municipaux et politiques qu'elle représente à une Iliade arrangée à sa sauce ; en effet, on y retrouve aussi des Diadocques, sans que l'on sache clairement qui serait Alexandre le Grand. Le blog est récent, mais le lire est un régal. Chaque protagoniste de cette zone de Paris est comparé à un dieu (ou une déesse), un héros ou encore un personnage historique grecs.

    Devinnette : à votre avis, qui sont Héra et Zeus ? Ah, un détail. Ne trichez pas en commençant par lire le billet Protagnistes d'Ilium. Commencez par lire les anciens billets, voire, attendez quelques temps, faites vos hypothèses, et vérifiez après un certain temps passé. Le blog est récent, mais il promet.

  • Têtes de liste MoDem à Paris

    1er arrondissement: Paule Champetier de Ribes
    Cette ancienne infirmière habite le 1er depuis 1981. Après la naissance de ses enfants (17 et 23 ans), elle se consacre au studio d'enregistrement de son compagnon. Elle est aujourd'hui responsable logistique dans l'immobilier.
    Présidente d'association, membre du conseil d'établissement du Conservatoire du Centre, déléguée départementale de l'Education nationale, elle est l'une des représentantes du conseil de quartier Saint-Germain-l'Auxerrois et membre du comité de concertation des Halles.

    2e arrondissement: François Guliana
    François Guliana est né à Paris en août 1981. Après le lycée Saint-Louis, il intègre HEC, où il fera un premier échange en Norvège et un second en Autriche. Son diplôme en poche, il s'investit comme bénévole dans une association dont il devient président, et où il mène des actions pédagogiques sur les thèmes de la citoyenneté et de l'Europe. Convaincu que Paris a besoin d'une majorité renouvelée, incluant davantage d'acteurs de la société civile, il s'engage auprès de Marielle de Sarnez.

    3e arrondissement: Raphaële Bidault-Waddington
    Née en 1971, Raphaële Bidault-Waddington est diplômée de finance et de gestion du patrimoine des organisations. Elle a travaillé pendant plus de cinq ans sur les marchés financiers avant de se consacrer à son travail artistique qu'elle expose régulièrement depuis 2000. Parallèlement, elle intervient comme artiste-conseil pour imaginer des visions stratégiques innovantes pour des entreprises et des villes en Europe.

    4e arrondissement: Fadila Mehal
    Titulaire d'un DEA du CELSA, Fadila Mehal est présidente-fondatrice de l'association les "Marianne de la diversité", et milite activement depuis de nombreuses années pour la parité et la représentation de la diversité de la France.
    Directrice de la culture et de l'information dans un établissement public national, elle a été par deux fois membre de la section des affaires sociales du Conseil économique et social. Ancienne conseillère ministérielle, elle co-anime le réseau européen pour le dialogue judéo-musulman. Elle est mère de trois enfants.

    5e arrondissement: Philippe Meyer
    Docteur en sociologie, Philippe Meyer aborde aux débuts de sa vie professionnelle les sciences sociales appliquées avant d'enseigner la sociologie et les sciences humaines dans différentes universités, puis l'histoire contemporaine à l'Institut d'études politiques de Paris.
    Editorialiste, puis rédacteur en chef à L'Express, il présente sur France Inter un magazine satirique de 1982 à 1989, puis une chronique matinale de 1989 à 2000. Chaque dimanche matin, il anime l'émission La prochaine fois, je vous le chanterai.
    Tour à tour journaliste, animateur, producteur, réalisateur, à l'occasion interprète, il est aussi l'auteur de nombreux ouvrages.

    6e arrondissement: Anne-Sophie Godfroy-Genin
    Anne-Sophie Godfroy-Genin a 37 ans. Elle s'est installée dans le 6e
    arrondissement il y a vingt ans pour y faire ses études et y habite toujours. Elle participe activement à la vie politique et associative de l'arrondissement. Ancienne élève de l'école Normale Supérieure, agrégée de philosophie, elle est maître de conférences à l'Université Paris-XII. Elle est aussi mère de deux enfants, scolarisés dans le 6e.

    7e arrondissement: Véronique Delvolvé-Rosset
    Véronique Delvolvé-Rosset est diplômée de Sciences Po Paris et docteur en droit. Elle travaille actuellement pour un laboratoire pharmaceutique.
    Elle est adjointe divers-droite au Maire du 7e arrondissement depuis 2001, chargée des affaires scolaires.

    8e arrondissement: Monique Luanghy Baruti
    Septième d'une famille de huit enfants, Monique Luanghy Baruti a fait ses études universitaires à Paris. Elle est titulaire du CAPA, d'un DESS, d'un DEA et d'une maîtrise de droit.
    Durant son année à l'Ecole de formation du barreau (EFB) de Paris en 2001, elle a été présidente de l'Association des élèves avocats de Paris (AEA).
    Mariée, mère de deux enfants, elle exerce aujourd'hui la profession d'avocate. Elle est également est membre de l'association Innocence en danger à Paris.
    Elle s'est engagée en politique lors de la dernière élection présidentielle.

    9e arrondissement: Grégory Perrin
    Grégory Perrin, 35 ans, est "trader et tétraplégique", comme il se définit lui-même. A 17 ans, il est victime d'un accident de moto. Plutôt que de se laisser abattre, il réalise l'impossible et décide d'aller au bout de son rêve : réussir dans la finance. Depuis, il travaille dans la salle des marchés d'une grande banque située à la Défense. Auteur du livre Debout !, il se bat pour la défense des handicapés.

    10e arrondissement: Géraldine Martiano
    Géraldine Martiano a grandi entre Ménilmontant et les Grands Boulevards au rythme des déménagements de la famille...
    Adhérente de l'UDF depuis 1980, du MoDem depuis sa création, elle a été élue au Conseil de Paris en 2001, où elle est en charge des questions relatives au développement durable et à la petite enfance.

    11e arrondissement: Olivier Pagès
    Photographe, Olivier Pagès est conseiller de Paris, élu du 11e. Il est fortement impliqué dans la vie locale de son arrondissement.
    Il a quitté les Verts pour rejoindre le MoDem, après l'élection présidentielle, à l'instar d'autres élus écologistes, comme François Florès, Violette Barandra ou Danièle Auffray.

    12e arrondissement: Corinne Lepage
    Corinne Lepage est mariée et mère de deux enfants.
    Avocate depuis 1975, elle mène de front une vie professionnelle, une vie universitaire -elle enseigne notamment à Sciences Po-, une vie associative -elle est membre de la CRII-GEN et de Transparency international- et une vie politique très active.
    Elle a été ministre de l'Environnement d'Alain Juppé entre 1995 et 1997 et candidate à l'élection présidentielle de 2002. Elle a rallié François Bayrou en 2007. Elle préside CAP 21 depuis 1996.

    13e arrondissement: Eric Azière
    Habitant à Paris depuis plus de quarante ans, marié à une infirmière et père de trois enfants de 14, 13 et 11 ans. Engagé dans la vie associative très jeune, il est élu à la fac de Paris-II, devient le président des "Jeunes démocrates sociaux" (Jeunes centristes) de Paris, puis national. Parallèlement, il devient un animateur régulier des premières radios privées parisiennes dans les années 80.
    Élu Conseiller de Paris en 2001 (UDF), il est membre du groupe MoDem en charge du dossier du logement. Il est également conseiller régional d'Ile-de-France depuis 2004.

    14e arrondissement: Marielle de Sarnez
    Marielle de Sarnez est l'une des fondatrices du Mouvement Démocrate. Figure de l'UDF, bras droit de François Bayrou au ministère de l'Education nationale, elle est élue députée européenne en 1999. Elle est l'auteur de deux rapports au Parlement européen, la création d'Erasmus Mundus pour les échanges d'étudiants entre l'Europe et le reste du monde, et le rapport sur la protection de l'enfance sur Internet.
    Parisienne depuis sa naissance, elle vit dans le 14e arrondissement et est mère de deux enfants.
    Elue au Conseil de Paris (UDF) depuis les dernières élections, elle est la candidate du MoDem à la mairie de Paris.

    15e arrondissement: Elisabeth de Fresquet
    Elisabeth de Fresquet est mère de deux enfants. Elle est attachée de direction. Ancienne élève de l'Ecole du Louvre et de l'Académie Julian, elle a suivi des études de dessin et de peinture.
    Sportive de haut niveau, ancienne championne de France de rallyes, elle a participé à de nombreuses compétitions automobiles européennes et mondiales.
    Elle a été élue conseillère de Paris (UDF) en 2001 dans le 15ème arrondissement, intervenant pour le groupe sur les dossiers culturels, et conseillère régionale d'Ile-de-France en 2004.

    16e arrondissement: Jean Peyrelevade
    Jean Peyrelevade est ancien élève de l'Ecole Polytechnique (X 58) et diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris (1963).
    Il a été directeur-adjoint du cabinet de Pierre Mauroy, alors Premier ministre (1981-1983). Il a ensuite présidé certaines des plus grandes institutions financières de France (Suez, UAP, Crédit Lyonnais).
    Longtemps professeur d'économie à l'Ecole Polytechnique, il a écrit plusieurs ouvrages sur l'évolution du capitalisme contemporain, dont Pour un capitalisme intelligent (1993), Changer l'Etat (2001) et La République Silencieuse (2002).

    17e arrondissement: Pierre-Emmanuel Portheret
    Pierre-Emmanuel Portheret a 37 ans, il est marié et a 3 enfants de 10, 8 et 4 ans.
    Collaborateur de François Bayrou depuis 1997, il l'a suivi au parti comme à l'Assemblée nationale. Il a participé à toutes les campagnes depuis 1999, européennes, législatives, présidentielle.
    Depuis 2001, il est adjoint d'arrondissement (16e), chargé de la vie scolaire.

    18e arrondissement: Syrine Catahier
    Née à Alep (Syrie) en 1972, d'un père syrano-libanais et d'une mère française, elle a grandi à Livry-Gargan (93). Diplômée d'un Master 2 en Droit privé (Paris I, 1997) et d'un mastère en management urbain à l'Essec (2006), elle est conseillère juridique dans un cabinet d'avocats spécialisé en immobilier. Militante des Verts (1999), elle a été élue en 2001 dans le 18e arrondissement, maire-adjointe en charge de l'accès au droit et de la médiation. Elle a rejoint le MoDem en 2007.

    19e arrondissement: Violette Baranda
    Agée de 56 ans, mère de deux enfants, elle habite le 19e depuis 50 ans.
    Elue dans cet arrondissement (ex-Verte), elle est chargée de l'égalité homme et femme et de l'innovation sociale. Ecologiste depuis 30 ans, militante dans de nombreuses associations locales. Au Conseil de Paris depuis 2001, elle siège à la commission des affaires sociales.

    20e arrondissement: Didier Bariani
    Didier Bariani est diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et licencié ès-Lettres. Après avoir assumé les fonctions de chef de cabinet de différents membres du gouvernement, il est nommé secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères de 1986 à 1988. Il fut également Vice-Président de l'Assemblée Nationale et juge à la haute cour de justice de 1995 à 1997.
    Didier Bariani a été maire du 20e arrondissement en 1983 et réélu en 1989.
    Il est actuellement président du groupe MoDem au Conseil de Paris et membre de la commission permanente du Conseil régional d'Ile de France. Il est en outre administrateur du Syndicat des Transports d'Ile de France (Stif).

     

  • Moi aussi j'ai adhéré au Nouveau centre !

    Enfin, c'est ce que me dit le Politest qui me donne les résultats suivants :

    1. le Nouveau Centre

    2. le Mouvement Démocrate (MoDem) de François Bayrou

    3. l'UMP (tendance centriste)


    Le(s) parti(s) qui vien(nen)t ensuite :

    4. le Parti Socialiste (l'aile droite du Parti Socialiste)
    mais, en règle générale, vous accordez plus d'importance à la responsabilité personnelle des gens (ou moins d'importance au contexte dans lequel les gens évoluent)
    .

    En fait, c'est sur l'idée du Démocrate grognon que j'ai fait le test. A vrai dire, lors des présidentielles, j'avais été classé Cap21 en 1 et UDF en 2. La diversité des résultats obtenus par tous ceux qui s'y sont collés montre surtout que le MoDem a bien vocation à rassembler tous les centristes et même au-delà. Je pense aussi que les concepteurs tendent à catégoriser le MoDem comme un parti de centre-gauche, or, je ne pense pas que cela soit pertinent.

    Bon, cela dit, pas de panique, UDF-MoDem j'étais, UDF-MoDem je reste. Je conclus simplement que comme je l'avais déjà écrit par le passé, le Nouveau Centre n'est pas notre ennemi, en dépit de ses diatribes contre Bayrou, et que nous avons vocation à nous retrouver un jour.

    Une idée qui serait amusante : suggérer à Marielle de Sarnez et François Bayrou de faire le politest et rendre public ce que cela donne, histoire de bien rigoler :-D 

  • Par delà Bien et Mal

    C'est volontairement que je reprends ce titre fameux du philosophe Friedrich Nietzsche. Non que j'adhère forcément à toutes ses vues, mais simplement parce que ce sont les mots qui me sont venus à l'esprit quand j'ai relu l'allocution de Nicolas Sarkozy au Vatican. Ces quelques paroles en particulier m'ont heurté :

    «Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur.»

    Je suis d'ailleurs doublement opposé à cette affirmation : d'une part, parce que je ne vois pas en quoi l'instituteur devrait figurer derrière le curé et le pasteur, et d'autre part parce que je me défie au moins autant de la morale d'état, (la fameuse éducation civique me porte sur le système, par exemple, surtout quand elle se mue en apologie de la bonne conscience dégoûlinante). De manière générale, je me défie de toute organisation, politique ou non, qui aspire à définir à ma place ce qu'est le bien et le mal. Ceci n'est pas pour autant contradictoire avec l'idée que le bien et le mal ne sont pas nécessairement relatifs et qu'il existe des valeurs communes. C'est, je crois, l'effort de nombreux philosophes que de tenter de l'établir. La lecture de ces philosophes peut certainement être une bonne source d'inspiration pour nous aider à nous forger nous-mêmes une ligne directrice en la matière.

    J'approuve dont François Bayrou de s'être opposé à une telle conception du bien et du mal. Ceux qui y voient une dérive gauchiste se trompent. C'est au contraire au nom de l'individu et de la liberté que François Bayrou a réagi. 

  • Bayrou, Montebourg et le cumul des mandats

    Une fois de plus, c'est de l'excellent Betrand que je reprends un commentaire pour en faire un billet. Cette fois, il ne provient pas de mon blog, mais de celui de Militer avec le Nouveau Centre de Gérard Bardier. Gérard Bardier s'étonne de ce que Montebourg et Bayrou choisissent de cumuler deux mandats. Réponse et explication de texte de Bertrand, que je fais en grande partie miennes. A noter qu'il vaut aussi pour un billet de même teneur sur Ma vie en Narcisse de Luc Mandret.

    Associer Bayrou et Montebourg est osé... et je suppose volontairement polémiste ! A ce début de liste on peut ajouter quelques dizaines de personnalités, de droite, du centre ou de gauche, qui eux aussi se sont prononcé contre le cumul des mandats à l'exception de leur propre personne. A l'exception notable de C. Blanc, j'ai souvenir qu'à peu près tous les parlementaires NC étaient il y a moins d'un an totalement opposés au cumul des mandats, et dénonçaient régulièrement les cas de ces ministres ou parlementaires par ailleurs à la tête d'un exécutif local.
    (Avoir en charge un ministère ne serait donc qu'un temps partiel ?)

    Un an après, effectivement, Montebourg veut cumuler députation et présidence de Conseil Général ; Bayrou, Sauvadet, Dionis, Perruchot ou Foliot, députation et mairie ; Santini, Dati, Morin ou Wauquiez ministère et mairie, etc etc... On peut procéder de la même façon de la gauche à la droite de l'échiquier politique, avec les mêmes résultats. Le cas extrême étant représenté par Copé qui considère que ni son mandat de maire de Meaux, ni celui de député et président de groupe, ni celui de Président de la Communauté Urbaine, ne sont des postes à temps plein, et qui cumule ces fonctions avec son nouveau job d'avocat d'affaires.

    Trois exceptions notables : Blanc et Delanoë par conviction, et Royal (probablement plus par calcul politique).

    Donc, au delà des postures de tel ou telle, la question qu'engendre ce constat est la suivante : comment se fait-il qu'alors qu'il semble y avoir globalement un consensus sur le problème du cumul des mandats hors période électorale, les intérêts particuliers/partisans reprennent immédiatement le dessus dès qu'une échéance approche ?

    Jospin avait, avec raison, interdit à ses ministres de cumuler leurs fonctions ministérielles avec un exécutif local. Chirac et Raffarin en 2002 avaient affirmé faire leur cette « doctrine ». Jusqu’à l’entrée au gouvernement d’Hubert Falco qui, au prétexte qu’il avait repris la Mairie de Toulon au FN, a donc obtenu le droit de garder sa mairie tout en étant ministre. La tentative de moralisation initiée par Jospin est morte ce jour là. Le cas Falco a ouvert la voie aux suivants, dont notamment Sarkozy, lui aussi ministre et Président de Conseil Général.
    Bref, échec ! On est aujourd’hui dans une situation où tandis que le rapport Balladur préconise l’interdiction totale d’une fonction ministérielle avec un mandat exécutif local, le Président de la République, qui affirme faire sienne les propositions Balladur, pousse ses Ministres à devenir maire… après avoir « viré » Juppé, coupable lui d’avoir perdu aux législatives. Bref l’incohérence est totale. (C’est pas très différent à gauche d’ailleurs).

    La seule façon de moraliser tout cela serait de légiférer. Mais problème, près de 80% des parlementaires sont cumulards…et rarement suicidaires. Et légiférer, oui, pourquoi pas, mais pour faire quelle loi ?

    -    Est-il anormal qu’un ministre puisse détenir aussi un mandat local ? Pour moi, oui, c’est indéniable. Mais pour autant, le job de ministre étant par définition un CDD, il n’est pas incohérent qu’ils souhaitant garder un pied sur le terrain…au cas où.

    -    Jusqu’où doit aller l’interdiction du cumul ? Il n’est pas normal que l’on puisse être parlementaire et maire d’une grande ville. Mais être jusqu’au-boutiste en interdisant à un parlementaire d’être par ailleurs maire de son village, c’est interdire aux villages à faire appel à des gens aguerris… alors que leurs édiles affirment souvent être perdus dans les arcanes de l’Etat.

    -    Un mandat de parlementaire est-il, oui ou non, un emploi à temps plein ? Accepter le cumul c’est dire non. Mais alors, pourquoi ne pas réduire de 30 ou 40% le nombre de nos parlementaires pour faire en sorte qu’ils se consacrent uniquement à cette tâche ? (malheureusement, la tendance est plutôt à l’inflation qu’à autre chose).

    Etc, etc…

    Bref, au delà de la polémique, ce problème pose mille questions. Sarkozy a semblé un moment vouloir faire évoluer les choses. Malheureusement, je crains qu’il ne soit déjà trop tard. Il aurait probablement pu faire accepter par les élus UMP une modification des règles au lendemain même des législatives, pour peu qu’elle ait été préparée et expliquée avant, plutôt que de faire voter en urgence la loi Tepa. Mais désormais, j’ai un doute, et sur sa volonté en la matière, et sur la réaction des groupes parlementaires.

     

  • MoDem 1.67 contre 18.6

    Qu'est-ce que sont ces chiffres mystérieux ? C'est bien simple : le premier est le temps accordé au MoDem dans les médias, et le second, le score de François Bayrou à l'élection présidentielle.

    Impressionnant : plus de dix fois inférieur. Et encore : à cela il faudrait ajouter que l'information donnée a été à chaque fois partiale, tronquée, et souvent malveillante...

    Même s'i l'on compare au score obtenu aux législatives, cela reste encore 4 à 5 fois inférieur. Et cette situation aussi honteuse que malhonnête, ce véritable déni de démocratie perdure sans que cela ne gêne personne. 

    Le mieux, je le pense, est de contacter le CSA pour dénoncer cette situation inique et indigne.

    Voici un lien direct vers le formulaire ad hoc. J'invite tous les citoyens indignés, indépendamment de leurs convictions politiques, à saisir cet organisme afin que justice soit faite.

     

  • François Bayrou réagit à l'assassinat de Benazir Bhutto

    François Bayrou a qualifié jeudi d'"acte épouvantable" l'attentat meurtrier contre la "femme courageuse" qu'était Benazir Bhutto, y voyant "un très mauvais signe" pour le monde. "C'est un acte épouvantable qui vient de frapper et de tuer Benazir Bhutto", a-t-il déclaré. "Après de nombreux attentats qui la prenaient pour cible, celui-là a hélas emporté une femme courageuse, engagée jusqu'au bout pour reconstruire un pays en décomposition". "Comme lors de l'assassinat du commandant Massoud, le fanatisme a ainsi atteint son but et c'est un très mauvais signe pour la situation dans cette région du monde et probablement dans le monde tout entier", a poursuivi le président du MoDem. toutes les personnes de bonne volonté doivent joindre leurs efforts pour que le processus démocratique puisse se poursuivre en dépit des rancoeurs et de la douleur", a conclu le député des Pyrénées-Atlantiques.

     

  • Une pensée pour Nicolas Sarkozy : les trois ordres de Pascal

    • Tout l’éclat des grandeurs n’a point de lustre pour les gens qui sont dans les recherches de l’esprit.
    • La grandeur des gens d’esprit est invisible aux rois, aux riches, aux capitaines, à tous ces grands de chair.
    • La grandeur de la sagesse, qui n’est nulle sinon de Dieu, est invisible aux charnels et aux gens d’esprit. Ce sont   trois   ordres différents de genre.
    Pascal, Pensées L 308 S 339

    C'est à juste titre que François Bayrou , dans un entretien au Figaro, a opposé la conception pascalienne de la religion au discours de Nicolas Sarkozy au Vatican. Pour rafraîchir la mémoire de notre omni-président, nous nous proposons de lui faire la copie (partielle) et le commentaire de la pensée de Pascal à laquelle François Bayrou songe probablement. Un petit commentaire préalable : l'objet de Pascal, c'est de démontrer que la "bassesse" de la condition sociale de Jésus Christ n'est pas un obstacle à sa majesté (tiens, tiens, au fait, qui pense très fort, actuellement, que l'argent est l'un des principaux critères de la réussite ?). Mais Pascal, qui est aussi un scientifique, ne s'arrête pas au milieu du gué, et s'attache aussi à montrer que juger Jésus de Nazareth du point de vue de la science n'est pas plus pertinent que de le faire d'un point de vue politique et moral. Il met en évidence donc trois ordres distincts les uns des autres et non-miscibles, même s'il arrive qu'un même être participe de ces trois ordres (un scientifique renommé qui serait dirigeant politique, par exemple). Et Pascal proclame que celui qui mélange  ces trois ordres n'a rien compris à la nature des choses. Or, ce que propose Nicolas Sarkozy, ni plus ni moins, comme l'a relevé l'homme de lettres et de réflexion qu'est François Bayrou, c'est d'attribuer à l'ordre du religieux un rôle politique. Dans une relatiojn bijective, rien ne s'opposerait donc à ce que l'on juge Jésus de Nazareth d'un point de vue politique et social, puisque la relation est bijective. A la fois comme chrétien, mais aussi comme homme politique, François Bayrou a bien raison de s'opposer à une telle dénaturation de l'ordre politique, puisqu'au nom de la bijectivité, on pourrait aussi juger le politique à l'aune du religieux, cette fois.

    • Il eût été inutile à Archimède de faire le prince dans ses livres de géométrie, quoiqu’il le fût.
    • Il eût été inutile à Notre Seigneur Jésus-Christ, pour éclater dans son règne de sainteté, de venir en roi. Mais il y est bien venu avec l’éclat de son ordre.
    • Il est bien ridicule de se scandaliser de la bassesse de Jésus-Christ, comme si cette bassesse était du même ordre duquel est la grandeur qu’il venait faire paraître

    Pascal ajoute plus loin :

    « Mais il y en a qui ne peuvent admirer que les grandeurs charnelles, comme s’il n’y en avait pas de spirituelles. Et d’autres qui n’admirent que les spirituelles, comme s’il n’y en avait pas d’infiniment plus hautes dans la sagesse.»

    Qui a bien suivi a bien compris que c'est la contradiction que relève François Bayrou, en assimilant Nicolas Sarkozy à un admirateur des choses charnelles (c'est à dire matérielles). Pour ceux qui veulent approfondir, la référence du texte est Pensées, L 308, S 339

    Et pour ma part, je vais y aller aussi de ma petite pensée de Pascal personnelle à l'intention de l'hyper-président et de ses zélateurs :

    « L' homme n'est ni ange ni bête, mais le malheur fait que qui veut faire l'ange, fait la bête...»